"Ajustements" au gouvernement: qui sont les ministres menacés avant le remaniement?

Le choix de la stabilité. La Première ministre Elisabeth Borne a été confirmée à son poste ce lundi par Emmanuel Macron. La cheffe du gouvernement va cependant procéder à quelques ajustements au sein de son équipe.
Aucun grand chambardement prévu à l'horizon, mais plutôt un remaniement technique. Certains conseillers évoquent six à sept ministres sur la sellette.
C'est le cas de Marlène Schiappa, la Secrétaire d'État chargée de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative, fragilisée dernièrement par la gestion du fonds Marianne et dont l'interview au magazine Playboy avait agacé jusqu'à Matignon. Le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye est lui aussi en danger, tout comme le ministre de la Ville Olivier Klein.
"Logique au bout d'un an"
Interrogé ce mardi sur RMC et RMC Story, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a justifié ce mini-remaniement à venir. "La Première ministre va procéder à quelques ajustements. Et c’est assez logique au bout d’un an, dans un collectif où vous avez une quarantaine de personnes, qu’il y ait besoin de quelques ajustements", a-t-il estimé. Quant à son propre maintien à son poste, l'ancien maire d'Angers se dit "serein".
Elisabeth Borne fera ses propositions dans les jours qui viennent mais c'est bien sûr le président de la République qui tranchera au final.
Réponse dans quelques jours
Emmanuel Macron a finalement décidé de conforter la Première ministre en estimant que l'objectif des 100 jours, que le gouvernement s'était fixé, "a été tenu" et "le calme est revenu", après les émeutes de juin et la mort de Nahel, assure l'entourage du chef de l'Etat.
Il faudra attendre encore quelques jours pour mettre fin à ce feuilleton gouvernemental, ponctué ce mardi soir par un dîner à l'Elysée, avec tous les membres de l'exécutif et leurs conjoints. Et surtout, une prise de parole attendue d'ici le départ d'Emmanuel Macron dimanche en Océanie. L'objectif, pour l'Elysée: rappeler "le cap clair" du président.