DIRECT. Législatives: fin du dépôt des candidatures pour le second tour, plus de 210 désistements

- Les résultats définitifs du premier tour et le nombre de sièges sont connus.
- Emmanuel Macron a décortiqué les résultats du premier tour des législatives jusqu'à 3h du matin cette nuit. Il vise les 150 députés pour son camp à l'issue du second tour.
- Selon Bernard Sananès, président de l'institut de sondage Elabe, la majorité absolue sera difficile à obtenir pour le RN.
- Après des dizaines de désistements, la ligne de départ du deuxième tour sera connue mardi à 18h, et devrait bon an mal an confirmer la constitution d'un "front républicain" contre le RN.
Désistements, front républicain... Le second tour continue de se préparer
Merci à tous d'avoir suivi ce live. Après les nombreux désistements, les discussions continuent en vue du second tour des législatives.
Au Figaro, la rédaction demande à clarifier le positionnement politique
Près d'une centaine de membres de la rédaction du quotidien Le Figaro ont écrit mardi à leur direction pour lui demander si le journal soutient désormais le Rassemblement national (RN), a appris l'AFP de source interne.
"Le Figaro se définit-il encore comme un journal libéral, conservateur, pro-européen et opposé à l'extrême droite?" demandent ces journalistes, dans ce texte transmis à l'AFP par cette source.
La question fait suite à l'éditorial du directeur des rédactions Alexis Brézet publié lundi matin, au lendemain du premier tour des élections législatives. Prenant acte de la large défaite de la majorité présidentielle sortante et du parti Les Républicains, cet éditorial laissait poindre une préférence pour le RN, présidé par Jordan Bardella, face à la gauche et au Nouveau Front populaire, en particulier le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
La source interne à la rédaction a indiqué que la direction, interpellée dès lundi, n'avait pas donné de réponse claire, et que Alexis Brézet avait pu être "mal compris".
Dans le Rhône, un candidat se retire après avoir déposé sa candidature
"Ce n'était vraiment pas raisonnable": le candidat Modem dans la 8e circonscription du Rhône, Dominique Despras, a annoncé mardi soir renoncer à sa candidature plus d'une heure après son officialisation, pour éviter une quadrangulaire.
"Parce que nous conservons un esprit de responsabilité et un esprit républicain, nous avons décidé de retirer notre candidature", a annoncé le candidat dans une publication sur le réseau social Facebook.
La circonscription des Monts d'Or, au nord-ouest de Lyon, était détenue par la droite depuis un quart de siècle, mais la députée LR sortante Nathalie Serre n'est arrivée dimanche qu'en quatrième position, se qualifiant néanmoins avec 20,66% des voix.
Emission spéciale sur BFMTV demain avec Gabriel Attal, Jordan Bardella et Marine Tondelier
BFMTV organise demain une soirée spéciale, dans l'entre-deux-tours des élections législatives: "Face à BFM: un choix historique".
Devant l’impossibilité de monter un débat entre les représentants majeurs des trois blocs en présence pour le second tour des législatives, la chaine proposera une soirée spéciale.
Se succéderont à l'antenne à partir de 20h30 et pour une heure chacun, dans un ordre qui reste à définir: Gabriel Attal, Jordan Bardella et Marine Tondelier. L'émission sera présentée par Maxime Switek avec Apolline de Malherbe, Nicolas Doze et Benjamin Duhamel.
Marine Tondelier ne ferme pas la porte à l'idée d'une grande coalition
La patronne des Écologistes Marine Tondelier a estimé mardi qu'"il faudra sûrement faire des choses que personne n'a jamais faites auparavant dans ce pays" en cas d'une Assemblée sans majorité claire, mais en rejetant l'idée d'un nouveau "Premier ministre macroniste".
"La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant. On va devoir changer", a ajouté l'écologiste lors d'un entretien au 20h de TF1, appelant à "trouver des solutions" et à ce "que certains au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans l'autre sens".
Une candidate RN en Mayenne avait été condamnée pour "séquestration avec arme", selon des médias locaux
Annie Bell, septuagénaire qui se présente pour le Rassemblement national (RN) en Mayenne et s'est qualifiée pour le second tour des législatives, avait été condamnée à de la prison ferme en 1995 pour une prise d'otage à main armée dans une mairie du département, a révélé mardi la presse locale.
Le journal Ouest-France, dont une coupure de presse relatant la prise d'otage circulait mardi sur les réseaux sociaux, est allé fouiller dans ses archives pour exhumer cette surprenante affaire, également couverte à l'époque par l'AFP.
Lire l'article ici.
Un an après l'attaque de son domicile, le maire LR de L'Haÿ-les-Roses appelle à la "mobilisation" contre LFI
Un an jour pour jour après l'attaque de sa maison lors des émeutes de l'été 2023, le maire LR de L'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, candidat au second tour des législatives, a appelé mercredi à "la mobilisation générale" pour battre LFI dimanche.
"J'ai mis toutes mes forces dans la bataille parce que je refuse de donner un soldat de plus à Jean-Luc Mélenchon", a affirmé devant près de 200 personnes le candidat de la droite, qui affrontera dimanche au second tour la sortante LFI Rachel Kéké dans la 7e circonscription du Val-de-Marne.
Le Parti socialiste alerte sur l'ambiguïté des candidats Républicains
Le Parti socialiste a alerté mardi sur le risque de voir des candidats Les Républicains, qu'il juge "ambigus", choisir finalement "de faire alliance" avec le RN à l'Assemblée nationale.
"Les Républicains sont ambigus", a estimé Pierre Jouvet, le secrétaire général du PS sur BFMTV, en évoquant les candidats LR qui ont fait le choix de ne pas se désister en cas de triangulaires dans lesquelles le candidat du Nouveau Front populaire est "devant eux et pouvait battre le RN".
"Je crains qu'ils cachent la vraie réalité à leurs électeurs et qu'ils s'apprêtent à faire une alliance avec Jordan Bardella", a-t-il ajouté, estimant que "finalement Eric Ciotti n'aura été que l'ouvre-porte d'une future coalition entre les Républicains et l'extrême droite".
Aya Nakamura appelle à voter “contre le seul extrême à condamner”
Aya Nakamura, la chanteuse française la plus écoutée dans le monde, s’est finalement exprimée concernant les législatives, sur X (ex-Twitter) ce mardi. “Je suis bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays. Ce sont les mêmes qui ont le seum quand on brille, car on n'a pas fini de briller”, écrit-elle.
Avant de poursuivre: “Et oui, je suis discrète sur ces sujets, parfois, on ne se sent pas pertinents et assez légitime pour parler et dire les bonnes choses sur des terrains qu’on ne maitrise pas. Ça ne veut pas dire qu’on n'a pas d’avis. Maintenant, je comprends que ma position d’artiste nécessite que je prenne la parole, car c’est un moment important pour nous toutes et tous”.
“Donc dimanche, on va tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner, car il n’y en a qu’un.”
Jordan Bardella et Marine Le Pen dénoncent "No pasarán", rap contre l'extrême droite
"Abjection", "toxique": Marine Le Pen et Jordan Bardella ont dénoncé mardi sur leurs réseaux sociaux No pasarán, morceau d'un collectif de rappeurs opposés à la montée de l'extrême droite aux législatives.
Lire l'article ici.
Fin du dépôt des candidatures pour le second tour, plus de 210 désistements
Plus de 210 candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives avaient annoncé leur désistement mardi à 18h, dernière limite pour acter leur maintien ou leur retrait, selon un décompte de l'AFP.
Majoritairement de gauche (126) ou du camp macroniste (78), ces candidats étaient pour la plupart arrivés troisièmes dans une circonscription où le Rassemblement national était en tête au premier tour. Au total, avec les 214 désistements recensés par l'AFP, seulement 109 triangulaires et quadrangulaires subsistent au second tour, sur les 311 prévues à la sortie des urnes.
La députée sortante MoDem Anne-Laure Babault retire sa candidature en Charente-Maritime
La députée sortante Anne-Laure Babault (MoDem), arrivée troisième dans sa circonscription de Charente-Maritime mais qui voulait maintenir sa candidature au second tour des législatives, a finalement renoncé mardi, jugeant important de ne pas "ajouter de la confusion à la confusion".
Avec 25,33% des voix, elle a talonné dimanche au premier tour le candidat écologiste Benoît Biteau arrivé en deuxième position (26,94%), mais loin derrière la RN Karen Bertholom (34,41%).
Dans les Cévennes, Clémentine Autain en soutien du seul député de gauche du Gard
La députée LFI Clémentine Autain, réélue dès le premier tour en Seine-Saint-Denis, s'est rendue mardi à Alès pour apporter son soutien au candidat insoumis de la cinquième circonscription du Gard, Michel Sala, seul député de gauche sortant du département.
"Ici, il y a une clef de la victoire nationale. Si les Cévennes résistent et si tous les humanistes et les progressistes se mobilisent dimanche, alors nous pouvons éviter que le RN prenne le pouvoir dimanche", a expliqué Clémentine Autain lors d'une conférence de presse à la Cantine de Rochebelle, lieu associatif au coeur d'un quartier paupérisé de la sous-préfecture du Gard.
Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher à cinq jours du second tour
Emmanuel Macron a reçu mardi après-midi le président du Sénat Gérard Larcher à cinq jours du second tour des élections législatives, ont indiqué l'Elysée et le patron de la chambre haute, ce dernier prenant soin d'assurer qu'il s'agissait d'une "rencontre strictement institutionnelle" et non politique.
Alors que l'incertitude demeure sur la composition de la future Assemblée nationale et sur le prochain gouvernement, ce ténor des Républicains (LR) avait rendez-vous à l'Elysée à 17h, a indiqué son entourage.
"Coup d'Etat administratif": l'Elysée appelle Marine Le Pen au "sang froid" et à "la mesure"
L'Elysée a appelé mardi la leader du Rassemblement national Marine Le Pen à faire preuve de "sang froid" et de "mesure" après sa mise en garde contre un supposé "coup d'Etat administratif" du camp macroniste via une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.
"Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l'été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n'est aucunement prévu qu'une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois", a déclaré la présidence de la République dans une mise au point.
Du côté de la majorité, des désistements et des exceptions
La ministre Dominique Faure (Parti Radical), qui annonçait son maintien lundi, s'est finalement retirée. Les regards se tournent notamment vers l'Hérault et la secrétaire d'Etat Patricia Mirallès.
Plusieurs candidats du camp macroniste qui envisageaient de se maintenir ont renoncé ce mardi. Illustration de ces désistements: dans le Calvados, le candidat LFI s'est retiré pour favoriser la réélection d'Élisabeth Borne, que la gauche a pourtant vigoureusement combattue sur les réformes des retraites et de l'immigration.
Dans l'autre sens, en dépit du "ni RN, ni LFI" prôné par Édouard Philippe, un candidat Horizons en Seine-Maritime, Laurent Bonnaterre, s'est retiré, offrant ainsi la possibilité à une députée sortante LFI Alma Dufour de conserver son siège.
Quelques exceptions subsistent, comme le Renaissance Loïc Signor qui se maintient dans la circonscription de l'Insoumis Louis Boyard, un député "contre la République" selon le parti présidentiel.
Loin de ces équations nationales, à Paris, le sortant Renaissance et candidat dissident Gilles Le Gendre s'est retiré et appelle à voter pour la gauche contre le candidat macroniste poussé par Rachida Dati.
Tâche complexe à venir pour le RN?
L'objectif de tous ces désistements est d'empêcher le RN d'obtenir la majorité absolue de 289 députés. S'il était atteint, s'ouvrirait alors pour les opposants au parti d'extrême droite la tâche complexe de la formation d'une majorité ou d'un gouvernement alternatif en capacité de diriger la France.
De son côté, Jordan Bardella, prêt à entrer à Matignon, a dénoncé des "alliances du déshonneur" et appelé les électeurs à lui accorder une majorité absolue "face à la menace existentielle pour la nation française" que représente selon lui le Nouveau Front populaire.
Clôture des candidatures à 18h
D'ultimes tractations précédaient la clôture, ce mardi à 18h, du dépôt des candidatures pour le second tour, alors que la barre des 200 désistements a été franchie, dans une tentative de constitution d'un "front républicain" contre un Rassemblement national, aux portes de la majorité absolue.
A ce stade, selon un décompte réalisé par l'AFP, 118 membres du Nouveau Front populaire de gauche ont choisi de se désister, ainsi que 78 de la coalition macroniste Ensemble pour la République. Auxquels s'ajoutent 3 députés rattachés au parti de droite Les Républicains (LR) et 1 élue ultramarine sans étiquette, sur un total de plus de 300 triangulaires.
Souvent sans enthousiasme, les retraits de candidats macronistes ou de gauche ont lieu dans l'écrasante majorité des circonscriptions où au moins trois candidats étaient qualifiés et où le parti lepéniste est en mesure de l'emporter.
Fabien Roussel s'indigne de l'utilisation de son image sur des affiches LFI
"C’est sérieux ça?" s'interroge Fabien Roussel dans un post sur X, dans lequel le chef du Parti communiste français partage deux images.
D'un côté, un communiqué de presse de Mohamed Awad (candidat LFI dans la 4e circonscription de la Seine-Saint-Denis) qui s'oppose à "une candidate communiste soutenue par Fabien Roussel dont ligne politique a été défaite" (après avoir été éliminé dès le premier tour dans sa 20e circonscription du Nord).
De l'autre, une affiche de campagne de Céline Verzeletti (candidate LFI dans la 15e circonscription de Paris "soutenue par tous les partis du Nouveau Front populaire") sur laquelle on peut voir le visage de Fabien Roussel aux côtés de ceux des autres chefs des partis de l'alliance de gauche (Olivier Faure pour le PS, Marine Tondelier pour EELV et Manuel Bompard pour LFI).
"D’un côté je continue d’être insulté. De l’autre, je suis utilisé. Jusqu’où sont-ils capables d’aller?" s'indigne le secrétaire national du PCF.
La députée communiste sortante Soumya Bourouaha, investie par le Nouveau Front populaire, a été portée largement en tête par les électeurs dimanche, avec 44,5% des voix et près de 20 points d'avance sur un candidat LFI "dissident", Mohamed Awad.
Sa candidature était une mesure de rétorsion au soutien par les communistes de la candidature dissidente de Raquel Garrido contre un candidat LFI "officiel" en Seine-Saint-Denis. Ce matin, Mohamed Awad a annoncé dans un communiqué maintenir sa candidature.
Le député sortant Gilles Le Gendre se retire à Paris
Dans la 2e circonscription de Paris, le candidat dissident macroniste Gilles Le Gendre annonce, dans un communiqué, se retirer du second tour "pour ne pas être un fauteur supplémentaire de confusion". Ayant recueilli 19% des voix au premier tour, il explique qu'il votera pour la candidate socialiste du Nouveau Front populaire Marine Rosset (33%) plutôt que pour le candidat officiellement investi par Ensemble Jean Laussucq (23%).
Député sortant, Gilles Le Gendre dénonce le "candidat LR de (Rachida) Dati, investi par mon parti Renaissance", estimant que "la manœuvre a donc réussi, consistant à préférer à un soutien de la première heure d'Emmanuel Macron des ralliés de circonstances, procureurs résolus de son action depuis 2017".
L'ex-président du groupe LREM à l'Assemblée tacle ensuite l'arrivée de Rachida Dati au ministère de la Culture: "Le candidat de (Rachida) Dati doit assumer le discrédit de la figure politique (...) dont la nomination récente au gouvernement a représenté uen trahison des idéaux d'éthiques politique et des promesses du renouvellement des pratiques politiques portés par Emmanuel Macron en 2017."
Le député sortant avait reçu pendant la campagne du premier tour le soutien de plusieurs figures de la macronie, telles Richard Ferrand, Agnès Buzyn, et la présidente sortante de la majorité Yaël Braun-Pivet. L'ex-ministre Clément Beaune, visage de l'aile gauche de la macronie, éliminé au premier tour dans une autre circonscription parisienne, a salué le "choix de clarté et de transparence" de Gilles Le Gendre, qui a été selon lui la "cible de manœuvres écœurantes".
Dans le Doubs, l'ex-ministre Dominique Voynet en ballotage favorable après un désistement
Ancienne ministre de l'Ecologie (1997-2001), Dominique Voynet (Nouveau Front populaire) se retrouve en position favorable dans le duel qui l'opposera dimanche au candidat du RN dans la 2e circonscription du Doubs, après l'annonce du retrait du candidat de la majorité présidentielle.
Au premier tour des législatives, Dominique Voynet (EELV) est arrivée en tête avec 34,16% des voix devant le RN Eric Fusis (30,12%) et le candidat Ensemble Benoît Vuillemin (26,79%).
Au moins 200 désistements avant le second tour
Un décompte de l'AFP fait état d'au moins 200 désistements avant le second tour de ces élections législatives.
Une candidate de la majorité se désiste au profit d'une candidate du NFP en Isère
Dans la 9e circonscription de l'Isère, la députée sortante du MoDem Elodie Jacquier-Laforge annonce se retirer de la course. Dimanche, la candidate Ensemble est arrivée 3e avec 27,26% des voix, derrière celle du Nouveau Front populaire Sandrine Nosbé (27,99%) et celle du RN Cécile Bène (34,04%).
Elodie Jacquier-Laforge "a pris la décision de ne pas laisser l'extrême droite en capacité de gouverner" et ne "maintient pas sa candidature" car "le risque est trop grand pour notre nation", écrit son équipe de campagne dans un communiqué de presse publié sur X.
Corrèze: Eric Ciotti appelle le candidat LR à se désister pour faire battre François Hollande
Dans la 1ère circonscription de Corrèze, Eric Ciotti a choisi son camp. Le président contesté de LR, qui s'est allié au RN, appelle le candidat de LR, Francis Dubois, à se désister afin de renforcer la candidate du RN, Maïtey Pouget, face à François Hollande (NFP).
"Il faut appeler à voter pour la candidate de la coalition d’union nationale, la seule qui peut envoyer François Hollande à la retraite", écrit Eric Ciotti sur X.
"Éric, on voit que tu ne connais pas la Corrèze et que tu n’y a jamais mis les pieds. Si c’était le cas, tu soutiendrais un candidat réellement implanté dans le territoire, le seul capable de battre François Hollande", lui répond Francis Dubois, le député sortant LR.
Une députée sortante Ensemble refuse de se désister à Aix-en-Provence
Face au scénario d'une triangulaire à risque derrière le Rassemblement national, les deux députés sortants de la majorité présidentielle à Aix-en-Provence, Anne-Laurence Petel et Mohamed Laqhila, ont adopté une stratégie différente, l'élue Renaissance choisissant de se maintenir alors que le député MoDem s'est retiré.
"Le candidat de gauche a déjà perdu", a assuré à l'AFP Anne-Laurence Petel, élue depuis 2017 dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, pour justifier son refus de se retirer au profit du socialiste Jean-David Ciot (29,48%) face au candidat RN Gérault Verny arrivé en tête (31,65%). "Je suis la seule à pouvoir rassembler les voix démocratiques et républicaines", a plaidé l'élue Renaissance, qui a drainé 28,91% des suffrages dimanche, en évoquant notamment les électeurs LR du premier tour (5,63%), qui "ne voteront jamais pour Jean-David Ciot", ex-premier secrétaire du PS dans le département. L'élue aixoise, qui a assuré avoir pris cette décision en accord avec son parti et avec le Premier ministre Gabriel Attal, a dénoncé le "projet économique destructeur du Nouveau Front populaire", dont le programme serait également "catastrophique" à ses yeux "en termes de valeurs". Elle soutient que cette alliance de gauche préfère "se battre pour l'écriture inclusive que combattre l'islam radical".
Après avoir appelé dès dimanche soir son concurrent NFP, Marc Pena arrivé deuxième (27,54%), à se retirer, Mohamed Laqhila, troisième, (26,28%), a lui finalement jeté l'éponge lundi. Tout en regrettant que l'ancien doyen de la faculté de droit d'Aix-en-Provence, sans étiquette mais présenté par le Parti socialiste, "persiste dans sa volonté de se maintenir". "Je ne serai pas celui qui fera élire l'extrême droite sur le Pays d'Aix", a insisté Mohamed Laqhila, député MoDem, de la 11e circonscription des Bouches-du-Rhône depuis 2017, dans un communiqué. Il n'a, en revanche, pas appelé à voter pour Marc Pena contre le candidat RN Hervé Fabre-Aubrespy, arrivé en tête dimanche avec 38,87% des suffrages.
Jacques Toubon appelle à un "front républicain global" et s'inquiète pour les contre-pouvoirs
Ancien Défenseur des droits (2014-2020), Jacques Toubon appelle, dans une interview au Monde, à un "front républicain global", y compris avec La France insoumise, face au Rassemblement national, mettant en garde contre un "écrasement" des contre-pouvoirs en cas d'arrivée au pouvoir de l'extrême droite.
"Le front républicain connaît (...) des nuances, à mes yeux, coupables. Pour moi, il faut le plus vite possible ériger un front républicain global, y compris avec LFI", souligne l'ancien ministre de Jacques Chirac dans un entretien publié mardi, à 5 jours du second tour des élections législatives anticipées. "J'ai été outré de certaines prises de position, au sein de ce parti (LFI, ndlr), depuis le 7 octobre 2023 et les attentats terroristes du Hamas. Mais face à l'enjeu majeur de dimanche, écartons cela pour le moment, nous y reviendrons", ajoute-t-il. Pour l'heure, "on dit 'non' et on ne bouge plus. On est contre, sans virgule."
L'ancien député du Rassemblement pour la République (RPR, devenu Les Républicains) ne mâche pas ses mots contre son parti, dont il "n'admet" ni ne "comprend" les "atermoiements". "Ma famille politique est en train de disparaître. Je la pleure. Je déplore une dérive de la droite, que je représentais, vers l'extrême droite", ajoute-t-il. "On en arrive là car ils ont brisé le cordon sanitaire."
Interrogé sur les conséquences d'une victoire du RN à l'issue du second tour des législatives de dimanche, l'ancien Défenseur des droits se dit particulièrement "préoccupé" par l'avenir des prestations sociales accordées aux étrangers. "De manière générale, je pense qu'on assistera à ce qui est la caractéristique des partis de ce type, l'écrasement ou l'effacement des contre-pouvoirs. Et en particulier celui de la justice", souligne-t-il, évoquant également l'existence d'un risque pour "une presse indépendante".

L'UEJ veut "un barrage républicain"
L'Union des étudiants juifs de France appelle pour sa part les candidats de droite ou de la majorité à "se retirer en cas de triangulaire lorsque le RN peut l'emporter, sauf face à des LFI dont les positions manifestement antirépublicaines ou antisémites nous empêchent de les considérer comme barrages républicains".
"Sans rien pardonner ni avoir une once de complaisance envers la propagation de l'antisémitisme par La France insoumise, nous appelons clairement aujourd'hui à une mobilisation massive pour éviter l'arrivée au pouvoir du Rassemblement national", ajoute l'UEJF dans un message sur X.
Jusqu'à vendredi, des militants de l'UEJF sillonneront la France "dans les circonscriptions où des candidats RN manifestement xénophobes, complotistes, pro-Poutine ou antisémites se présentent".
Le Crif sur une ligne "ni RN, ni LFI"
Le Conseil représentatif des institutions juives de France prône une ligne "ni RN, ni LFI" pour le second tour des législatives et estime que "face à la menace d'une majorité absolue du RN, LFI ne fait pas partie de la solution mais du problème". "Le front républicain doit battre le RN sans compromission avec LFI", affirme sur le réseau social X le Crif, selon qui "seule une ligne républicaine claire permettra dimanche d'empêcher le RN d'accéder au pouvoir".
"La perspective d'une majorité absolue du RN constitue une menace pour la République" car "jamais dans l'Histoire, les projets populistes ou nationalistes n'ont été un rempart face à la montée de l'antisémitisme et de la haine", ajoute l'institution. Mais le Crif estime aussi que "les provocations antisémites et sa stratégie du chaos, en alimentant les peurs des Français, ont fait du rejet de LFI le carburant électoral de la montée du RN".
"La présence de Rima Hassan aux côtés de Jean-Luc Mélenchon dimanche soir (lors de son intervention lors de la soirée électorale, ndlr) témoigne une fois de plus de la stratégie communautariste et clientéliste de LFI", estime le Crif.
Un millier d'historiens appellent à voter contre le RN
Un millier d'historiens, emmenés par des chercheurs et universitaires connus pour leurs convictions de gauche, ont appelé à voter contre le Rassemblement national dans une tribune publiée Le Monde. Mise en ligne lundi et imprimée dans le journal mardi, cette tribune s'achève par une exhortation à "voter dans chaque circonscription pour battre le candidat ou la candidate du RN" dimanche au second tour des législatives.
"La France ne doit pas tourner le dos à son histoire. Jusqu'à ce jour, l'extrême droite n'est arrivée au pouvoir que dans la tourmente d'une défaite militaire et d'une occupation étrangère, en 1940", écrivent ces historiens. "Nous ne nous résignons pas à une nouvelle défaite, celle des valeurs qui, depuis 1789, fondent le pacte politique français et la solidarité nationale", ajoutent-ils, en se revendiquant "d'horizons politiques différents".
Ils décrivent le RN comme "héritier du Front national, fondé en 1972 par des nostalgiques de Vichy et de l'Algérie française", qui "s'inscrit ainsi dans l'histoire de l'extrême droite française, façonnée par le nationalisme xénophobe et raciste, par l'antisémitisme, la violence et le mépris à l'égard de la démocratie parlementaire".
Le quotidien met en avant comme promoteurs de cet "appel des historiens et des historiennes contre l'extrême droite" les auteurs "Patrick Boucheron, Antoine Lilti, Pierre Nora, Mona Ozouf et Michelle Perrot". Arlette Farge, Laurent Joly, Mathilde Larrère, Gérard Noiriel, Pierre Rosanvallon, Benjamin Stora, Annette Wieviorka ou encore Thomas Piketty font aussi partie des signataires les plus connus.
Désistement d'une candidate macroniste dans les Alpes-de-Haute-Provence
La candidate macroniste dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence a annoncé mardi qu'elle se retirait, mais sans donner de consigne de vote, pour un second tour qui opposera le député LFI sortant, Léo Walter, et Sophie Vaginay-Ricourt, ex-LR investie sous la bannière RN.
"C'est officiel, nous retirons" la candidature, a indiqué à l'AFP Christiane Hoang, la suppléante de Dominique Blanc qui était arrivée 3e dimanche avec 22,69% des voix dans ce département rural, se qualifiant donc pour une triangulaire. "Les votes ne nous appartiennent pas et je ne saurais donner des consignes de report sinon que notre motivation profonde est de faire barrage à l'extrême droite", a précisé dans un communiqué Christiane Hoang, présidente du parti Renaissance dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Dans cette circonscription, qui compte la ville de Forcalquier, le député Insoumis sortant, Léo Walter, qui portait les couleurs du Nouveau Front populaire, est arrivé en 2e position (32,99%), derrière Sophie Vaginay-Ricourt (40,89%), la maire de Barcelonette, une ex-LR investie sous la bannière RN à la faveur des accords entre le président des Républicains Eric Ciotti et le parti d'extrême droite.
En 2022, Léo Walter s'était imposé au second tour face à Christophe Castaner, le prédécesseur socialiste de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur.
Une candidate RN se désiste en Haute-Corse
La candidate Rassemblement national dans la 2e circonscription de Haute-Corse, qui était arrivée en 3e position au premier tour des législatives anticipées, se désiste et appelle à voter au second tour pour le candidat divers droite, a annoncé le RN dans un communiqué obtenu ce mardi par l'AFP.
"Le bureau des instances de la Corse du RN, après consultation du bureau exécutif national, devant l'appel du Nouveau Front populaire et du président de l'exécutif de Corse à faire barrage aux candidats du RN (...), décide de retirer la candidature de Sylvie Fernandez, épouse Jouart, et de soutenir le candidat divers droite, François-Xavier Ceccoli", a précisé le RN dans ce communiqué. Cette décision annule la seule triangulaire de l'île méditerranéenne.
François-Xavier Ceccoli, président de la fédération Les Républicains de Haute-Corse qui a choisi, comme aux législatives de 2022, d'être candidat divers droite sans étiquette est arrivé en tête du premier tour avec 34,05% des scrutins. Il était suivi par le député autonomiste sortant Jean-Felix Acquaviva (28,63%) et la candidate RN Sylvie Jouart (25,42%) qui pouvait se maintenir.
Le député de la majorité sortante Louis Margueritte se retire en Saône-et-Loire
Dans la 5e circonscription de Saône-et-Loire, le député sortant Louis Margueritte (Ensemble) se retire. Il était arrivé 3e avec 20,75% des voix, derrière le RN Arnaud Sanvert (35,12%) et la candidate du NFP Fatima Kouriche (23,28%). Le divers droite Gilles Platret (19,06%) est également qualifié pour le second tour.
La ministre Dominique Faure se retire sous la pression de l'Elysée
Après avoir assuré qu'elle se maintenait dans une triangulaire dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, la ministre déléguée chargée des Collectivités et de la Ruralité, Dominique Faure, s'est résolue ce mardi à retirer sa candidature. A l'issue du 1er tour, le socialiste Jacques Oberti, pour le Nouveau Front populaire, était arrivé en tête avec 36,24% des suffrages, devant la candidate RN Caroline Falgas-Colomina (30,37%) et Dominique Faure, députée sortante (28,99%), issue du Parti radical.
"Le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de retirer ma candidature au second tour. En totale confiance dans leurs approches pour trouver des solutions au bénéfice de notre pays qui se trouve dans une situation très difficile, je le fais aujourd'hui en responsabilité", a-t-elle déclaré sur X.
Le maire de Marseille, Benoît Payan, réclame le retrait d'un candidat NFP dans les Bouches-du-Rhône
Benoît Payan, le maire socialiste de Marseille, réclame le retrait "immédiat" d'un candidat du Nouveau Front populaire dans la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône. Alexandre Beddock est arrivé 3e au premier tour (20,07%), derrière le RN Romain Tonussi (29,89%) et le candidat Ensemble Jean-Marc Zulesi (26,73%).
"Avec seulement 270 députés, c'est ingouvernable", assure la porte-parole du RN Laure Lavalette
Sans majorité absolue de 289 députés pour le RN à l'Assemblée nationale, Jordan Bardella refuserait de devenir Premier ministre. Pour Marine Le Pen, il faudrait au moins 270 députés et 19 soutiens parmi d'autres partis pour accéder à Matignon.
"Avec seulement 270 députés, c'est ingouvernable", assure ce mardi, sur le plateau des Grandes Gueules, la porte-parole du RN Laure Lavalette, députée du Var réélue dès le premier tour. "Ce n'est pas possible. Pour changer le quotidien des Français, faire baisser la TVA à 5,5% sur l'essence le gaz, l'électricité, mettre des freins à l'immigration facile, il faut la majorité absolue", ajoute-t-elle sur RMC et RMC Story.
Plus d'informations ici.
Records de demandes de procuration en Nouvelle-Calédonie
De longues files d'attente se formaient ce mardi à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où les demandes de procuration ont atteint des records avant le second tour des législatives marqué par des duels serrés entre loyalistes et indépendantistes.
Devant le commissariat de Nouméa, plusieurs dizaines de personnes patientaient mardi en début d'après-midi, certains disant attendre depuis le début de la matinée pour valider leur procuration, rapporte l'AFP. Face à l'affluence, le commissariat a mis en place des listes et il fallait attendre l'appel de son nom pour accéder au bâtiment. Nombre de ces électeurs étaient des résidents de Nouméa votant dans la province des Iles, difficile d'accès en raison des troubles qui secouent l'archipel.
A Nouméa, 4.700 procurations avaient été validées avant le premier tour.
"C'est un record jamais atteint: la dernière fois qu'on avait légèrement dépassé les 4.000, c'était pour le deuxième référendum (sur l'indépendance, ndlr) en 2020", explique à l'AFP Alain Boufeneche, directeur de la vie citoyenne à la mairie de Nouméa.
De nombreux électeurs ont toutefois été confrontés à des problèmes de procurations invalides, notamment quand elle été faite depuis l'Hexagone et n'a pas été transmise dans les temps à Nouméa. Les autorités recommandent d'utiliser la plateforme en ligne maprocuration.gouv.fr.
Nouveau rassemblement demain en fin d'après-midi à Paris
Plusieurs organisations antiracistes, syndicats et associations ont appelé à un nouveau rassemblement contre l'extrême droite mercredi, à partir de 18h30, place de la République à Paris, selon l'AFP.
Cinq syndicats appellent à "battre l'extrême droite"
Une intersyndicale composée de la CFDT, CGT, Unsa, FSU et Solidaires, jugeant le résultat du premier tour des législatives "inquiétant", appelle ce mardi "à faire barrage à l'extrême droite" en votant dimanche "pour les candidates et candidats les mieux placés pour battre l'extrême droite".
"Le résultat (du premier tour) est une alerte inquiétante. Mais rien n'est joué. Les organisations syndicales CFDT, CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent à un sursaut démocratique, social et républicain dans les urnes dimanche 7 juillet", écrivent-ils dans un communiqué commun. "L'extrême droite ne doit pas prendre les rênes du pouvoir", juge l'intersyndicale qui s'inquiète d'une remise en question de la "liberté syndicale, liberté de la justice, liberté de la presse", de la mise en place de "politiques publiques discriminantes".
"L'extrême droite au pouvoir ce sont des droits en moins pour la représentation des travailleurs et des travailleuses dans les entreprises et administrations, remplacée par une multiplication de syndicats à la main des employeurs et du pouvoir en place".
Clément Beaune appelle à "voter systématiquement" contre le RN
Battu dans sa circonscription dimanche, le député Renaissance sortant de Paris Clément Beaune donne ses consignes de vote depuis. Dans le camp présidentiel, l'ex-ministre appelle à faire barrage à l'extrême droite, quitte à voter pour des candidats LFI. Ce que certains membres de la majorité sortante refusent de faire, soutenant le "ni LFI ni RN".
"Il faut qu'on se désiste systématiquement, il faut qu'on vote systématiquement pour le candidat, la candidate, qui est face au Rassemblement national", affirme Clément Beaune sur BFMTV. "Demain, on peut se réveiller avec une majorité, relative ou absolue, d'extrême droite. Mesurons ce que ça veut dire pour notre pays, pour son influence européenne, pour la vie quotidienne des Français, pour la stigmatisation des binationaux."

Marine Le Pen anticipe "un coup d'État administratif" du camp macroniste
La présidente du groupe RN à l'Assemblée, Marine Le Pen, a dénoncé ce mardi un "coup d'Etat administratif" du camp macroniste qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabition, notamment à la tête de la police et la gendarmerie nationales.
"Il existe des rumeurs comme quoi le président de la République envisagerait demain, c'est-à-dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des JO, et le directeur de la gendarmerie nationale", a expliqué la dirigeante d'extrême droite sur France Inter.
Pour elle, "l'objectif" de telles nominations dans la précipitation est "d'empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite", si le Rassemblement national remporte la majorité dimanche au second tour des législatives.
Les trois mesures de François Ruffin pour "éteindre l'incendie"
En ballotage défavorable dans la Somme, le député sortant de l'Union de la gauche François Ruffin a présenté ce mardi dans les Grandes Gueules trois propositions pour "éteindre l'incendie":
"Je veux le retour de l'Iimpôt sur la fortune (ISF) parce qu'il y a un enrichissement des plus riches dans notre pays, le référendum d'initiative citoyenne (RIC) et l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans", a-t-il détaillé sur RMC et RMC Story.
Vers une démission d'Emmanuel Macron? François Ruffin ne veut pas de précipitation
Après deux scrutins difficiles pour son parti, Emmanuel Macron est en grand difficulté. Pour autant, le président de la République ne devrait pas se précipiter pour démissionner, estime ce mardi le député sortant de la Somme François Ruffin.
"S'il devait faire un tel choix, je souhaite qu'il ne soit pas précipité pas comme il l'a fait pour les élections législatives. Il faut permettre aux forces politiques et dirigeants de s'organiser, de réfléchir et porter un vrai projet pour les Français", appelle-t-il sur le plateau de RMC et RMC Story.
Raquel Garrido se désiste "unilatéralement" en Seine-Saint-Denis
La députée sortante de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido (LFI dissidente), arrivée 3e au premier tour des élections derrière le candidat investi par LFI et la candidate UDI, s'est désistée. "Je me désiste. Moi je le ferai, unilatéralement, toute seule. Car moi je n'ai pas de principes à géométrie variable", a déclaré Raquel Garrido sur BFMTV tard hier soir.
L'élue s'était dite lundi "prête" à se désister à condition que les candidates investies par LFI contre les députés insoumis sortants Alexis Corbière et Danielle Simonnet, "purgés" comme elle, se retirent également. "Il me semble que cela aurait pu réparer des choses. Cela aurait été une belle image après cette phase extrêmement agressive entre nous. J'ai écouté Manuel Bompard au journal de 20h de France 2, et il a fermé cette porte", a regretté Raquel Garrido. "Je constate que la frénésie d'espèce de vengeance, de haine à l'intérieur de La France insoumise par la direction continue."
Les candidates "officielles" Sabrina Ali Benali (7e circonscription de Seine-Saint-Denis) et Céline Verzeletti (15e de Paris) sont arrivées dimanche derrière Alexis Corbière et Danielle Simonnet, non réinvestis par LFI parce que critiques de la direction.
Au premier tour, Raquel Garrido a eu 23,65% des voix. En tête, le LFI Aly Diouara en a recueilli 33,1%, devant la maire de Drancy Aude Lagarde (24,56%). Dans cette circonscription regroupant les villes de Bobigny, du Bourget et de Drancy, les brouilles au sein de LFI et la candidature dissidente de Raquel Garrido ont conduit à ce que deux candidats de gauche se réclament du Nouveau Front populaire. En 2022, Raquel Garrido avait mis fin à 20 ans de députation de Jean-Christophe Lagarde (UDI), inéligible jusque 2024 en raison d'une condamnation.
Une candidate RN du Calvados se retire après une photo avec une casquette nazie
Dans le Calvados, la candidate RN Ludivine Daoudi se retire avant le second tour des législatives, selon France Bleu, après la diffusion d'une photo avec une casquette nazie. "Effectivement, il en convient que la photo est de mauvais goût. De toute manière, la candidature sera retirée dès aujourd'hui", explique Philippe Chapron, délégué départemental du RN.
"Une coalition est dirigée par un membre du groupe le plus nombreux d'une composante", dit Manuel Bompard
Sur le choix d'un éventuel Premier ministre pour la gauche en cas de victoire, "Olivier Faure l'a dit lui-même: une coalition est dirigée par un membre du groupe le plus nombreux d'une composante", explique le coordinateur LFI sur RMC-BFMTV.
Est-ce qu'il y aura un vote? Manuel Bompard n'exclut pas cette possibilité. Mais la "première étape est de finir le deuxième tour de ces élections". Puis cela devra "se faire en accord avec toutes les composantes", "par de la discussion", affirme-t-il, en insistant vouloir "prendre les choses étapes par étapes".
"Jordan Bardella devrait apprendre à lire", tacle Manuel Bompard
"Avant de prétendre à être Premier ministre, Jordan Bardella devrait apprendre à lire", tacle Manuel Bompard RMC-BFMTV, qui accuse le président du RN de "dire juste n'importe quoi" sur le programme de l'alliance de la gauche et de "multiplier les fake news" (fausses informations).
En particulier, "personne n'a jamais dit qu'on allait libérer 20% des détenus", contrairement à ce que répète souvent le président du RN. "Que les gens consultent notre programme."
Pour Manuel Bompard, "Gabriel Attal est disqualifié"
Gouverner la France avec Gabriel Attal au sein d'une "majorité plurielle"? "Je suis dans une campagne où l'objectif est de pouvoir gouverner avec le NFP", répond Manuel Bompard sur RMC-BFMTV. Il met en avant le programme de l'alliance.
"Les Insoumis ne gouverneront que pour appliquer leur programme, rien que le programme, tout le programme."
Ils ne souhaitent "participer à aucun gouvernement que ce soit qui ne rétablit pas de la justice fiscale, ne met pas en œuvre une politique de répartition des richesses autre que celle mise en place par Gabriel Attal et Emmanuel Macron".
Le Premier ministre a suspendu la mise en place de la réforme de l'assurance chômage, dimanche. Un pas vers la gauche? "Qu'il décide d'abroger la réforme des retraites, s'il veut faire des pas. Tous les pas, je les prends", assure Manuel Bompard.
"Gabriel Attal est disqualifié, il n'est pas en mesure d'être Premier ministre demain, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les électrices et les électeurs de ce pays", estime Manuel Bompard.
"Je crois à la cohérence, à la clarté. Voilà le programme que nous présentons. Nous sommes prêts à gouverner."
Manuel Bompard tempère sur les candidatures dissidentes
Sur les candidatures de dissidents LFI non investis officiellement par le Nouveau Front populaire, Manuel Bompard souligne sur RMC-BFMTV que "dans ces 2 circonscriptions, il n'y a aucun risque de favoriser l'accès au pouvoir pour l'extrême droite, aucune menace".
"Il y a 2 candidats investis par LFI, d'autres candidats maintiennent leur candidature... On parle de 2 circonscription sur 577", tempère-t-il.
Les dissidents Alexis Corbière et Raquel Garrido ont dénoncé un manque de démocratie au sein du parti insoumis. "Ils l'ont déjà dit, s'ils ne sont pas à l'aise au sein de LFI pourquoi ont-ils voulu être investis par LFI?" demande le coordinateur du mouvement. "Ils doivent en tirer les conclusions, il y a une élection qui permet aux électeurs de trancher."
La députée LFI Clémentine Autain a estimé que les qualifications pour le second tour d'Alexis Corbière et de Danielle Simonnet, non réinvestis par LFI, étaient "un camouflet pour Jean-Luc Mélenchon". Mais ce n'est pas une décision prise par le fondateur des Insoumis mais par le comité électoral de LFI, affirme Manuel Bompard.
Manuel Bompard "croit" en de bons résultats de la gauche
"J'appelle les gens à voter", dit Manuel Bompard sur RMC-BFMTV. Même si la participation a déjà été élevée, "il faut que le tiers des électeurs qui ne se sont pas déplacés se mobilisent".
"J'appelle les gens à voter pour nous", poursuit-il. Contrairement à Raphaël Glucksmann (qui a estimé hier: "soyons sincères, il n'y a aucune possibilité d'une majorité à gauche"), Manuel Bompard "croit" en de bons résultats à l'issue de ces législatives.
"La question, c'est la confrontation de différents projets, les Français tranchent."
"Je suis ni triste, ni content des résultats du premier tour; je suis dans la bataille, la lutte pour que l'extrême droite ne soit pas au pouvoir", explique le coordinateur LFI. "Je pense aux personnes qui ont la double nationalité", mentionne-t-il.
"J'appelle le camp macroniste à faire preuve de clarté", dit Manuel Bompard
Interrogé sur les candidats macronistes qui n'ont pas annoncé se désister alors qu'ils se trouvent derrière un candidat LFI à l'issue du premier tour, Manuel Bompard "constate une certaine forme de cacophonie". Or, "dans la situation actuelle, je crois qu'il y a un enjeu de clarté qui doit s'appliquer partout."
"J'appelle le camp macroniste à faire preuve de la même clarté que celle dont nous faisons preuve depuis dimanche soir", poursuit-il sur RMC-BFMTV.
"L'enseignement de ce premier tour: les macronistes ne sont pas en capacité de continuer à gouverner le pays."
"J’observe des circonscriptions où les candidats macronistes en 3e position ont décidé de se retirer, y compris face à LFI", salue Manuel Bompard.
"Entre 40 et 50 candidats qui font le choix de retirer leur candidature", indique Bompard sur RMC-BFMTV
Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise réélu député des Bouches-du-Rhône dès le premier tour dimanche, est invité de Face à Face sur RMC-BFMTV.
Les désistements, "c'est une règle et un principe constants pour nous depuis plusieurs élections, depuis que LFI existe, de dire 'pas une voix pour le RN' au second tour, 'pas un siège de plus pour le RN'".
Lorsqu'ils sont en 3e position, "nos candidats ont décidé de retirer leur candidature" en vue du second tour pour faire barrage à l'extrême droite, soit "à peu près entre 40 et 50" qui ont fait ce choix, indique le leader du parti.
Pour rappel, 32 candidats du Nouveau Front populaire ont été élus dès le premier tour. Avant ces désistements, des candidats de l'union se sont qualifiés dans 400 circonscriptions, donc maintenant il y en a dans entre 300 et 350 circonscriptions, précise-t-il.
Un sénateur veut interdire les désistements entre les deux tours
Stéphane Le Rudulier, sénateur LR des Bouches-du-Rhône, propose d'interdire le retrait des candidats et que tous ceux qui font plus de 12,5% au premier tour soient tenus d'être au second.
Il rappelle la "participation historique" de ce week-end. Avec les désistements et les négociations entre adversaires "circonscription par circonscription", "mécaniquement on réduit l'offre politique du second tour" et "on maquille les résultats du premier tour", estime-t-il sur RMC ce matin.
"J'aimerais bien qu'on ne parle pas de stratégie et de tripatouillage électoral, mais qu'on parle plutôt des projets" et des programmes, met en avant le sénateur LR. Pour lui, "chaque électeur est juge et vote en conscience".
"Je pense que c'est suranné: les consignes de vote étaient valables quand les partis étaient forts et ressemblaient à quelque chose, à une idéologie portée, et que chaque électeur se sentait proche" de celle-ci.
""On est en train de revenir sous la IVe République en ce moment, avec un risque d'instabilité institutionnelle", met-il en garde. "Peut-être que le 8 juillet on va se réveiller avec une Assemblée nationale ingouvernable, et un pays ingouvernable, pendant 1 an (quand une nouvelle dissolution sera possible, ndlr), et ce sera un chaos institutionnel."
"Jean-Luc Mélenchon est l'idiot utile de tous ceux qui ne veulent pas se désister", selon Laurent Berger
Laurent Berger, qui souhaite "vivre dans un pays apaisé, démocratique, qui fait attention aux plus fragiles et aux plus en difficulté", assure auprès de l'AFP sortir de sa réserve "pour une seule raison, pour éviter le RN". "Je ne suis pas en train de jouer une carte personnelle, mais il faut comprendre l'instant tragique dans lequel nous nous situons", insiste celui que le leader de Place publique Raphaël Glucksmann avait cité comme un possible Premier ministre. "Franchement, ce n'est pas le sujet", réplique Laurent Berger. "Je crois que demain, il y a la possibilité que, de François Ruffin jusqu'aux plus modérés des Républicains (LR), si on veut éviter le RN, les gens soient capables de s'organiser" mais "ce n'est pas" à lui de construire cette union.
Laurent Berger estime par ailleurs que le chef de file des Insoumis "Jean-Luc Mélenchon est l'idiot utile de tous ceux qui ne veulent pas se désister". Il cible ainsi des responsables de la droite LR ou de la majorité qui plaident pour le "ni-ni" entre le RN et LFI, assurant que le leader de La France insoumise serait le Premier ministre, ce que plusieurs responsables du Nouveau Front populaire ont démenti. Et de prévenir que ceux qui ne se désisteront pas "seront en faute morale".
Il faut "éviter un gouvernement du Rassemblement national" qui "attaquera nos valeurs", dit Laurent Berger
Dans ce même entretien accordé hier soir à l'AFP, Laurent Berger ajoute qu'il faut "éviter un gouvernement du Rassemblement national" qui, "encore une fois attaquera nos valeurs", estimant que la France vit "sans doute le moment de (son) histoire depuis 1945, le plus dangereux en termes de démocratie".
Au sein de la Confédération européenne des syndicats, l'ancien dirigeant syndical, qui a rejoint le Crédit mutuel fin 2023, a vu "les dégâts de Viktor Orban en Hongrie, les dégâts sociaux et sociétaux". "J'ai vu les dégâts du PiS (Droit et justice, conservateur et eurosceptique, ndlr) en Pologne", depuis battu, "avec des politiques discriminatoires, des politiques racistes même", dit-il. "On voit ce que peuvent donner des expériences mêmes comme Giorgia Meloni en Italie."
Laurent Berger met en garde contre tout "accroc dans le désistement républicain"
Laurent Berger met en garde contre tout "accroc dans le désistement républicain" face au Rassemblement national et apporte son "soutien" aux candidats "républicains", de François Ruffin à l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, dans un entretien accordé hier soir à l'AFP.
"Je soutiens tous les candidats et toutes les candidates qui seront dans un duel contre le Rassemblement national. Qu'il s'appelle François Ruffin, je le soutiens. Qu'il s'appelle Boris Vallaud, qu'elle s'appelle Elisabeth Borne..." insiste l'ancien leader de la CFDT, qui avait mené l'an dernier la fronde syndicale contre la réforme des retraites portée par l'ancienne Première ministre.
"Je souhaite qu'Aurélien Rousseau (ancien ministre de la Santé et directeur de cabinet d'Elisabeth Borne pendant la réforme des retraites, ndlr) soit élu. Je souhaite que Charles de Courson (député centriste sortant, ndlr) soit élu face au RN", poursuit Laurent Berger.
"Il n’avait pas besoin d’appeler à voter David Guiraud": Violette Spillebout (Ensemble) tacle un candidat soutenu par la majorité présidentielle
Dans la 8e circonscription du Nord, Tarik Mekki (divers centre), qui était soutenu par Ensemble au premier tour, a appelé à voter pour l’insoumis David Guiraud après avoir été éliminé au premier tour des législatives.
"Je me suis désolidarisée de cette annonce", explique Violette Spillebout, députée sortante du Nord et porte-parole du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, sur RMC. "Tarik Mekki est adjoint à l’emploi à la mairie de Wattrelos. C’est quelqu’un qui est de gauche. Il n’était pas dans les militants de Renaissance, il n’est pas étiqueté politiquement, mais il a été investi parce qu’il fallait trouver un candidat qui ait le courage et il a eu le courage de faire face au premier tour à David Guiraud, qui a eu malheureusement des très bons scores à Roubaix et à Wattrelos. Cela augure du pire à mes yeux. David Guiraud, il est dangereux, on le combat. J’ai fait un signalement auprès du procureur de la République concernant la vidéo qu’il a publiée en ayant des propos d’un antisémitisme profond. C’est une décision personnelle de Tarik Mekki. On n’est pas solidaire de cette décision. Il n’avait pas besoin d’appeler à voter David Guiraud, arrivé très largement en tête. Il n’y avait pas de danger du Rassemblement national. C’est son choix personnel, il a le droit, je le respecte. Chacun va faire en son âme et conscience. On est à un moment décisif pour la Nation."
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La question des désistements déchire la macronie
Depuis dimanche soir, le camp présidentiel étale ses divergences sur la question des désistements avant le second tour des élections législatives. Faut-il se retirer pour faire barrage au RN, y compris au profit d’un candidat LFI? Cette question déchire la macronie. Et ça a donné lieu à des échanges tendus ce lundi midi entre les ministres, qui étaient réunis par Emmanuel Macron.
>> Législatives: pourquoi la question des désistements déchire la macronie
François Ruffin, en ballotage défavorable, face aux "Grandes Gueules" sur RMC
En ballotage défavorable dans la Somme, François Ruffin sera l'invité des "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC, à 9h20.
"Les administrés se sentent abandonnés de nos élites"
Sur RMC, un maire témoigne de la montée du RN dans son village. "Les administrés se sentent abandonnés de nos élites" explique Jean Trujillo, maire de Bernes (Somme).
Dans le Calvados, les électeurs de gauche vont devoir choisir entre Elisabeth Borne ou le RN
C'est un choix par défaut que beaucoup d'électeurs de gauche de la 6e circonscription du Calvados vont devoir faire dimanche prochain. Le candidat du Nouveau Front populaire, arrivé 3e, s'est retiré au profit de l'ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, pour faire barrage au RN.
Mais la politique et les nombreux 49.3 utilisés par l'ancienne Première ministre restent en tête. Alors pour beaucoup, ce sera un vote "en se bouchant le nez".
>> Lire notre article en intégralité ici
Pour convaincre les derniers indécis, les militants RN de retour sur le terrain
Arrivé en tête au premier tour des législatives, le RN espère encore pouvoir obtenir une majorité absolue à l'Assemblée dimanche prochain. Alors lundi, les militants du parti d'extrême droite sont retournés dans la rue pour tracter et tenter de convaincre les électeurs encore indécis. C'était notamment le cas à Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône.
>> Lire notre article en intégralité ici
"Les appels au barrage me font rire et m'attristent", témoigne Florian, électeur RN
Roussel, Faure, Tondelier... pour le second tour des législatives, LFI ne mise plus seulement sur Mélenchon
INFO RMC. Alors qu'au premier tour, le visage de Jean-Luc Mélenchon apparaissait sur la plupart des professions de foi des candidats investis par LFI, pour le second tour, le mouvement insoumis a décidé de le mêler aux autres leaders de la gauche…
Lire l'article ici.

Plus de 150 désistements pour éviter une majorité absolue RN
Les désistements des candidats de gauche et macronistes se sont multipliés lundi, au lendemain du score inédit du Rassemblement national au premier tour, pour empêcher l'extrême droite d'obtenir la majorité absolue que Jordan Bardella a de nouveau réclamée en dénonçant des "alliances du déshonneur".
Quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires se sont déjà désistés lundi afin de contrer le RN, selon un décompte provisoire de l'AFP. Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, ou encore trois ministres (Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi).
Les candidats encore en lice ont jusqu'à aujourd'hui, 18h, pour décider de se retirer et réduire ainsi drastiquement le nombre de triangulaires, qui s'élevait dimanche soir à plus de 300 du fait de la forte participation du premier tour (66,7%).
CFDT et CGT appellent à des désistements systématiques contre l'extrême droite
Les deux premiers syndicats français, la CFDT et la CGT, ont appelé lundi à des désistements systématiques au second tour des élections législatives pour empêcher l'avènement d'une majorité absolue d'extrême droite à l'Assemblée nationale le 7 juillet.
"La CFDT appelle, partout où un candidat d'extrême droite est présent, à voter pour le candidat en face le mieux placé pour l'emporter. Quelle que soit sa formation politique", selon un communiqué diffusé dans la matinée. "Dans les autres circonscriptions", la CFDT "ne donne pas de consigne de vote".
La CGT réitère de son côté son appel "à voter pour le programme du Nouveau Front populaire".
Rappel des résultats définitifs du premier tour et le nombre de sièges
Bonjour et bienvenue sur RMC pour suivre ce live sur les élections législatives 2024, au surlendemain du premier tour.
Le RN est arrivé en tête, avec 29,25% des suffrages, devant le Nouveau Front populaire (27,99%) et Ensemble (20,04%). Les LR alliés au RN obtiennent 3,9%, contre 6,57% pour LR (6,57%).
Résultats définitifs du premier tour:
- RN : 29,25%
- Nouveau Front populaire : 27,99%
- Ensemble : 20,04
- LR : 6,57%
- Union de l'extrême droite (LR allié au RN) : 3,90%
- Divers droite : 3,66%
- Divers gauche : 1,53%
- Divers centre : 1,22%
- Extrême gauche: 1,22%
- Régionaliste : 1,05%
- Reconquête : 0,75%
- Horizons : 0,72%
- Ecologistes : 0,57%
- UDI : 0,51%
- Divers : 0,45%
- Droite souverainiste : 0,28%
- Extrême droite : 0,19%