DIRECT. Premier ministre: Emmanuel Macron ouvre un 2e round de concertations, LFI appelle à manifester

François Bayrou à 8h30 sur RMC
Demain, François Bayrou, président du MoDem, Haut-Commissaire au Plan et maire de Pau, sera l’invité du #FaceÀFace.
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Le PS divisé sur la censure d'un gouvernement mené par une personnalité de gauche
Le PS s'est divisé une nouvelle fois mardi lors d'un bureau national où les courants minoritaires du parti ont réclamé de ne pas censurer automatiquement un gouvernement qui serait mené par une personnalité de gauche hors Nouveau Front populaire.
Alors que le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a affirmé lundi qu'il n'irait pas à l'Elysée pour le second round des consultations destinées à trouver un Premier ministre, et que les députés socialistes voteraient une motion de censure contre tout autre gouvernement que celui du Nouveau Front populaire, les deux courants minoritaires de son parti ont dénoncé sa ligne.
Gouvernement: le Medef "rassuré" par l'annonce de l'Elysée
Le président du Medef Patrick Martin a déclaré mardi que son mouvement était "rassuré" par l'annonce de l'Elysée lundi qu'il n'y aurait pas de gouvernement NFP.
"Je me dois d'être cohérent avec moi-même", a déclaré M. Martin lors d'un point de presse à la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF) organisée par le mouvement patronal à l'hippodrome de Longchamp.
"J'ai été suffisamment critique à l'égard du programme de LFI - j'avais dit par ailleurs qu'on s'accommoderait de la participation de socio-démocrates" (à un gouvernement) - pour dire que l'annonce du Président de la République "nous rassure à certains égards".
Patrick Martin a néanmoins souhaité "un programme, un calendrier, et une longévité politique et parlementaire". Il a ajouté espérer que "le délai ne s'étale pas trop" pour la formation du nouveau gouvernement. "Mais on n'est pas à quelques jours près du moment que les cases programme et pérennité sont cochées".
Consultations pour Matignon: Macron dit recevoir "ceux qui veulent oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays"
Emmanuel Macron a dit mardi qu'il était prêt à recevoir "tous ceux qui veulent oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays" dans le cadre de son nouveau cycle de consultations en vue de nommer un gouvernement.
Interrogé par des journalistes sur l'avancée de sa quête d'un Premier ministre, alors qu'il attendait le chef du gouvernement irlandais sur le perron de l'Elysée, le président a répondu:
"Les travaux continuent. La porte est ouverte et je reçois tous ceux qui veulent bien venir continuer à oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays".
Pour Eric Ciotti, "le coup d'état permanent" vient du NFP
Pour le président contesté des LR Eric Ciotti, l'appel de LFI à la mobilisation le 7 septembre prochain est "un innacceptable coup de force".
"Jean-Luc Mélenchon appelle à une grande marche pour contraindre le Président à nommer un Premier ministre NFP. Inacceptable coup de force. Des procédés rappellant les ligues anti parlementaires des années 30. Le coup d’Etat permanent du NFP doit cesser. Avec 30% des députés ils n’ont aucune majorité", a assuré le député des Alpes-Maritimes sur X.
Les LR dont Laurent Wauquiez pourraient recontrer Macron pour le second round des négociations
Après avoir refusé la candidature de Lucie Castets, Emmanuel Macron poursuit les négociations pour trouver un Premier ministre. Mais ce second round se fait cette fois en toute discrétion et LFI ni le RN.
Selon l'AFP citant une source parlementaire à droite, l'Élysée a pris contact lundi soir avec les dirigeants de LR, dont Laurent Wauquiez, et recherchait "un créneau, probablement mardi".
A l'Elysée, un second round de négociations en toute discrétion
Le second round des négociations entre partis politiques et exécutif pour trouver un nom à Matignon se fait cette fois en toute discrétion.
Si le groupe Liot rencontre ce mardi Emmanuel Macron, l'Elysée ne publie pas la liste des invités. Et les journalistes ne sont pas conviés non plus.
A peine sait-on que le président souhaite aussi consulter des "personnalités" mais aucun nom n'est avancé.
(avec Cyprien Pézeril)
"C'est notre attaque du Capitole à nous", dénonce le député écologiste Benjamin Lucas
Quelques jours après avoir estimé qu'Emmanuel Macron était "en voie de trumpisation", le député écologiste Benjamin Lucas a estimé que la décision du Président de ne pas nommer Lucie Castets était "notre attaque du Capitole à nous".
"Le communiqué d'Emmanuel Macron c'est, de manière symbolique et sans drame physique, notre attaque du Capitole à nous", a assuré le porte-parole du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, dénonçant un "effondrement démocratique".
Les représentants du groupe Liot reçus ce mardi à l'Elysée
Après le NFP, le RN et les représentants de la droite, c'est au tour du groupe Liot (Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires) d'être reçu par Emmanuel Macron à l'Elysée.
Le président du groupe Stéphane Lenormand, accompagné du député Christophe Naegelen, sera reçu mardi à l'Elysée à 11h30, dans le cadre des consultations menées par le président de la République pour désigner un Premier ministre.
Le groupe centriste Liot, compte 21 députés. Déjà reçu vendredi à l'Elysée, M. Lenormand avait indiqué que la présence au sein du Nouveau Front populaire de la France insoumise était pour lui un "point de blocage".
Emmanuel Macron "refuse d'admettre qu'il a été battu", assure Fabien Roussel
Pour Fabien Roussel le secrétaire national du PCF, le président de la République "refuse d'admettre qu'il a été battu" aux élections législatives anticipées.
"Les Français n’en veulent plus, qu’ils aient voté à l’extrême droite ou à gauche. Or, il va nommer un gouvernement avec le soutien de son camp pour mettre en place la même politique", juge-t-il ce mardi sur BFMTV.
La France insoumise rejoint l'appel à la mobilisation prévu le 7 septembre
Dénonçant le "coup de force" d'Emmanuel Macron, La France insoumise annonce rejoindre l'appel à une mobilisation nationale lancé par les organisations de la jeunesse.
"Soyons présents massivement, partout en France. Le peuple français ne se laissera pas voler sa victoire !", a lancé sur X (anciennement Twitter) Clémence Guetté, députée LFI et première vice-présidente de l'Assemblée nationale.
"Macron est le premier responsable de ce chaos institutionnel", assure Julien Odoul
Pour le porte-parole du RN Julien Odoul, la responsabilité de l'impasse politique incombe au président de la République: "Emmanuel Macron est le premier responsable de ce chaos institutionnel", a assuré l'élu de l'Yonne ce mardi sur RFI.
Sébastien Chenu accuse Emmanuel Macron de mettre "un bazar monumental"
Le vice-président du RN Sébastien Chenu accuse Emmanuel Macron d'avoir mis "un bazar monumental". "Il nous a mis un bazar monumental en nous disant d'aller très vite pour la dissolution et les élections législatives et maintenant, il parle de stabilité", a-t-il assuré ce mardi sur TF1, alors que l'Elysée plaide désormais pour une "stabilité institutionnelle".
Le vice-président du RN Sébastien Chenu prévient également que le parti d'extrême-droite censurera tout gouvernement qui ne répondrait pas à ses conditions: "On va voir qui sera nommé, on met des conditions, si elles ne sont pas remplies, nous censurerons", assure l'élu.
Lucie Castets appelle à la mobilisation contre un "déni de démocratie"
Ecartée par Emmanuel Macron, la candidate du NFP pour le poste de Premier ministre Lucie Castets appelle à se mobiliser après la décision du Président de la République.
"C'est fondamental, j'appelle les gens à se mobiliser, chacun à leur manière. Je pense que c'est un déni de démocratie et que la décision du président Macron ne correspond pas à la logique des institutions et à la logique démocratique. C'est extrêmement inquiétant", a-t-elle assuré ce mardi sur France Inter.
"La démocratie ne signifie rien aux yeux du président de la République", ajoute Lucie Castets.
Pour Darmanin, Macron a écarté LFI "un parti dangereux"
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin estime que La France insoumise est un "parti dangereux" justifiant la décision d'Emmanuel Macron de ne pas nommer de Premier ministre du NFP.
"Emmanuel Macron n'a pas écarté les socialistes ou les communistes des responsabilités politiques, il a écarté La France insoumise", a assuré Gérald Darmanin ce mardi sur RMC et BFMTV.
"LFI est un parti dangereux, à la fois pour des questions d'antisémitisme et de respect des forces de l'ordre. C'est le minimum qu'on doit attendre d'un parti de gouvernement, ne pas s'allier avec LFI", a poursuivi le ministre de l'Intérieur.
Gérald Darmanin valide la piste Bernard Cazeneuve pour Matignon
Gérald Darmanin estime que Bernard Cazeneuve pourrait être une option crédible au poste de Premier ministre:
"On parle de monsieur Cazeneuve, c'est un homme respectable. Je l'ai jadis combattu mais c'est un grand républicain laïc. On pourrait très bien discuter d'une coalition avec un socialiste comme lui", assure ce mardi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur démissionnaire à propos de son prédécesseur place Beauvau.
Pour Darmanin "le gouvernement NFP n'a aucune chance de prospérer plus d'une journée"
Pour le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin "le gouvernement NFP n'a aucune chance de prospérer plus d'une journée".
"Tout le monde l'a dit à la sortie de l'Elysée, il faut donc raison garder. Le président de la République n'a d'ailleurs pas écarté le PS et les Communistes mais La France insoumise", assure ce mardi le ministre sur RMC et BFMTV.
"Le président n'écarte pas les socialistes mais le NFP", martèle Gérald Darmanin.
>>> Retrouvez notre article ici - Pour Gérald Darmanin "le gouvernement NFP n'a aucune chance de prospérer plus d'une journée"
Gérald Darmanin "ne veut pas mépriser les électeurs du RN"
Alors que le Nouveau Front populaire bénéficie depuis les élections législatives anticipées d'une majorité relative, Gérald Darmanin estime que le RN est arrivé en tête au premier tour: "Arrivé en tête au premier tout, c'est le RN avec 11 millions de voix. Je ne veux pas mépriser les électeurs du RN", assure ce mardi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur démissionnaire;
"Entre les deux tours il y a eu des désistements auxquels je n'étais pas très favorable. Et les gens n'ont pas forcément voté pour avoir Lucie Castets comme Premier ministre. Il faut que chacun reste raisonnable et un peu modeste", ajoute Gérald Darmanin.
"Personne n'a gagné ces élections législatives", martèle Gérald Darmanin
Pour Gérald Darmanin, "personne n'a gagné ces élections législatives". "Lucie Castets n'a pas été élue comme députée, elle ne s'est même pas présentée au suffrage devant les électeurs", rappelle ce mardi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur démissionnaire.
"Depuis 1958, c'est dans la constitution, c'est le président de la République qui nomme le Premier ministre et pas les partis", ajoute-t-il.
Pour Marine Tondelier, Emmanuel Macron "en plein dérive illibérale", "vole l'élection"
Pour Marine Tondelier la secrétaire nationale des écologistes, le président de la République est "en pleine dérive illibérale".
"On est en train de se faire voler cette élection. Emmanuel Macron est en pleine dérive illibérale. Si un Président d’extrême droite se comportait exactement de la même manière, tous les observateurs hurleraient au scandale démocratique", a-t-elle assuré ce mardi sur Franceinfo.
"On ne peut pas décréter qu'un gouvernement n'est pas possible" assure le député PS Arthur Delaporte
Le député PS Arthur Delaporte dénonce "la tartufferie" des députés macronistes
Malgré les propositions de Jean-Luc Mélenchon de ne pas placer de ministres insoumis au gouvernement, Emmanuel Macron et la droite s'opposent à tout Premier ministre du NFP.
"On a bien vu la réponse: ce n'est pas de LFI dont on ne veut pas mais de tout le programme du NFP", déplore ce mardi sur RMC et RMC Story le député PS Arthur Delaporte.
"Les macronistes qui ont dit qu'ils censureraient seulement s'il y avait des LFI, c'était une tartufferie puisque l'objectif c'était de garder le pouvoir et d'éviter qu'un programme d'alternative se mette en place", ajoute l'élu.
"Macron préfèrerait se nommer lui-même", tacle le député PS Arthur Delaporte
"En colère", le député PS Arthur Delaporte estime sur RMC et RMC Story qu'Emmanuel Macron devrait se "mettre en retrait": "Le pouvoir s'est déporté au parlement et n'est plus à l'Elysée. Le président de la République fait tout pour le confisquer, je pense qu'il préfèrerait se nommer lui-même à l'Elysée", tacle l'élu.
"Il avait envisagé de nommer Jordan Bardella même s'il avait une majorité relative mais lui aussi serait toujours tombé mécaniquement", ajoute Arthur Delaporte.
>>> Retrouvez notre article ici - "Emmanuel Macron voudrait se nommer lui-même", tacle le député PS Arthur Delaporte
LFI va présenter une motion de destitution contre Macron
La France insoumise va déposer une motion de destitution contre Emmanuel Macron a prévenu lundi Jean-Luc Mélenchon le chef de file du parti.
"Le Président vient de créer une situation d'une exceptionnelle gravité. La réplique populaire et politique doit être rapide et ferme. La motion de destitution sera déposée. Le moment venu, la censure d'un gouvernement de droite viendra", a assuré Jean-Luc Mélenchon sur X (anciennement Twitter).
"Mais les organisations attachées à la défense de la démocratie devraient engager une réplique commune", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon.
Le PS n'ira pas à l'Elysée
Olivier Faure, le premier sécrétaire du PS, annonce ce mardi matin qu'il n'ira pas à l'Elysée pour les nouvelles consultations menées par Emmanuel Macron. Invité de France 2, il refuse d'être le "complice d'une parodie de démocratie".
Alors qu'Emmanuel Macron a écarté ce lundi l'option d'un gouvernement de gauche mené par Lucie Castets, tout en invitant le PS, les écologistes et les communistes à "coopérer avec les autres forces politiques", Olivier Faure a assuré qu'il n'était pas question d'être "les supplétifs d'une macronie finissante", et qu'ils censureraient "toute prolongation du macronisme".
Quel Premier ministre pour Emmanuel Macron?
Deux mois après les élections législatives, qui ont vu arriver en tête le Nouveau Front populaire et le RN, devant l'ancienne majorité présidentielle, Emmanuel Macron n'a toujours pas choisi un nouveau Premier ministre. Le gouvernement de Gabriel Attal reste démissionnaire. Ce lundi, après une deuxième journée de consultations, le chef de l'Etat a annoncé qu'il refusait de nommer Lucie Castets à Matignon. Il écarte toute possibilité d'un gouvernement formé par le NFP.
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