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DIRECT. Premier ministre: Laurent Wauquiez déplore un entretien "décevant" avec Emmanuel Macron

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A la recherche d'un Premier ministre, le président de la République poursuit les consultations en toute discrétion. L'opposition de gauche appelle à manifester après la décision d'Emmanuel Macron d'écarter Lucie Castets, la candidate du NFP pour Matignon. L'ancien président François Hollande a dénoncé une "faute institutionnelle" de la part du chef de l'Etat, s'en prenant aussi à Jean-Luc Mélenchon, qualifié de "fardeau" pour la gauche.

La CGT n'appelle pas à la manifestation du 7 septembre

La leader de la CGT Sophie Binet a annoncé mercredi que son syndicat n'appelait pas formellement à la manifestation contre "le coup de force" d'Emmanuel Macron, organisée le 7 septembre par une partie de la gauche, tout en espérant que cette mobilisation serait "réussie".

Cette mobilisation du "7 septembre est appelée par les organisations politiques, c'est leur responsabilité et ça va permettre aux salariés qui le souhaitent de manifester pour dénoncer ce coup de force inacceptable d'Emmanuel Macron", a-t-elle déclaré à l'AFP.

"La responsabilité de la CGT, c'est d'organiser la riposte sociale", a-t-elle ajouté, en appelant pour sa part à la grève et aux mobilisations le 1er octobre pour demander notamment "l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation des salaires et des pensions".

François Ruffin tacle de nouveau Emmanuel Macron :"La stabilité du marché, oui. La stabilité de leurs amis, oui"

Le député François Ruffin continue de tirer à boulets rouges sur Emmanuel Macron. Le Picard, qui a déjà qualifié le président de "roi-soleil" dans les colonnes de Libération hier, en remet une couche sur X:

"Macron et les siens se fichent bien de la "stabilité des institutions". La stabilité du marché, oui. La stabilité des profits de leurs amis, oui. Mais la stabilité de la République, de l’école, de l’hôpital, du Parlement : qui croit encore qu’ils s’en soucient ?", écrit-t-il sur le réseau social.

Le futur Premier ministre "aura une mission exploratoire" selon Arnaud Benedetti

Pour Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, le président de la République Emmanuel Macron cherche une personnalité "qui puisse lui assurer la majorité la moins inconfortable possible et assez fédératrice pour permettre de fracturer en partie le NFP".

"Le futur Premier ministre aura une mission exploratoire, comme sous la IVe République", ajoute-t-il ce mercredi sur RMC et RMC Story.

>>> Notre article à retrouver ici - Gouvernement: "le futur Premeir ministre aura une mission exploratoire"

Mathilde Panot évoque "un coup de force antidémocratique"

Pour la cheffe des députés insoumis à l'Assemblée nationale Mathilde Panot, la non-nomination d'un Premier ministre issu du Nouveau front populaire est "un coup de force antidémocratique inédit sous la Ve République".

"Les macronistes ne veulent pas nous laisser gouverner parce que la politique que nous voulons mener est ultra-majoritaire dans ce pays. Le seul responsable du chaos actuel, c'est Emmanuel Macron", a assuré Mathilde Panot ce mercredi sur RTL.

Pour Sandrine Rousseau, il n'y a pas "d'alternative" au NFP

La députée écologiste Sandrine Rousseau estime qu'"il n'y a de solution alternative au Nouveau Front populaire": "Pour une raison simple: nous avons le plus grand nombre de députés et nous ne nous fracturons pas", a assuré l'élue sur X.

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Wauquiez déplore un entretien "décevant" avec Macron et veut un Premier ministre sans "procrastiner"

Reçu à l'Elysée dans le cadre des consultations pour trouver un Premier ministre, le député LR Laurent Wauquiez a déploré un entretien "décevant" avec le président de la République Emmanuel Macron.

"Aucune position nouvelle, pas de véritable projet pour les Français structuré, pas de vision de ce que serait un programme gouvernemental pour les mois à venir", a estimé devant la presse le leader de la droite à sa sortie de l'Elysée, accompagné des autres responsables de Républicains Bruno Retailleau et Annie Genevard.

Le président du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée nationale demande la nomination d'un Premier ministre sans "procrastiner".

Bompard répond à Hollande après ses propos sur Mélenchon

Manuel Bompard à la rescousse de Jean-Luc Mélenchon! Le coordinateur de La France insoumise a répondu à François Hollande qui a qualifié mercredi le leader insoumis de "fardeau pour la gauche".

"Tout le monde sait que ce qui a fait beaucoup de mal à la gauche depuis 10 ans, c’est le quinquennat de François Hollande", a assuré Manuel Bompard sur BFMTV. "Il me semble que la moindre des choses, sur ce point, est de faire preuve d’un peu de discrétion", a-t-il ajouté.

Jean-Luc Mélenchon, "un fardeau" pour la gauche selon François Hollande

Le Nouveau Front populaire est-il en train de se morceler? Pour François Hollande, l'ancien président de la République réélu député, le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon est "un fardeau" pour la gauche.

"En 2022, Mélenchon était présenté par la Nupes comme le futur Premier ministre. En 2024, il est devenu un fardeau au sein d'une large partie du NFP. Je lui avais demandé de se taire, ce qu'il n'a pas fait et ce qui a privé le NFP de bon nombre de députés supplémentaires", a assuré François Hollande dans une interview au Point.

Une maire demande à Emmanuel Macron le remboursement de l'organisation des législatives

En Haute-Garonne, une maire réclame 18.000 euros à Emmanuel Macron pour supporter le coup de l'organisation des scrutins des élections législatives.

"Quand on ne respecte pas la loi, vous comme moi, on se fait bien rattraper par la patrouille donc j’avais envie de rappeler à l'État ses obligations", assure à RMC Camille Pouponneau, la maire de Pibrac.

>>> Notre article à retrouver ici - "La démocratie a un coût": une maire réclame 18.000 euros à Macron pour l’organisation des législatives

Le temps presse pour Emmanuel Macron

Le président de la République continue de consulter afin de trouver un nom pour Matignon. Mais le temps presse pour Emmanuel Macron alors que les jeux paralympiques débutent ce mercredi et qu'il doit s'envoler pour la Serbie jeudi.

>>> Notre article à retrouver ici - Pour Emmanuel Macron, le temps presse pour nommer un Premier ministre

La rentrée de Nicole Belloubet comme illustration du flou politique

Avant la rentrée scolaire prévue lundi, la ministre de l'Education nationale Nicole Belloubet a tenu une conférence de presse mardi. Une parfaite illustration du flou politique dans lequel se trouve la France, toujours sans gouvernement.

>>> Notre article à retrouver ici - Gouvernement: la rentrée de Nicole Belloubet, parfaite illustration du flou politique

Rachida Dati appelle à une alliance entre LR et le camp présidentiel

La ministre démissionnaire de la Culture Rachida Dati a appelé mercredi à une alliance entre Les Républicains (LR) et le camp présidentiel, face à une gauche jugée "prisonnière de son aile sectaire".

"C'est la voie de la responsabilité", a déclaré mercredi Rachida Dati sur France Inter. "Aujourd'hui, j'en appelle aux femmes et aux hommes d'État de ma famille politique à participer à cette coalition", a-t-elle plaidé, ajoutant que cette alliance pouvait aller "jusqu'au sociaux-démocrates".

Une délégation des Républicains (LR) doit être reçue à l'Elysée mercredi, dont le dirigeant de son groupe parlementaire à l'Assemblée Laurent Wauquiez.

Premier ministre: la piste Didier Migaud

Parmi les possibles noms pour le poste de Premier ministre, circule désormais celui de Didier Migaud. Député PS pendant 21 ans, puis président de la Cour des comptes, l'actuel président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), cocherait de nombreuses cases pour accéder à Matignon.

Selon Le Parisien, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, a dressé à Emmanuel Macron le portrait-robot du futur Premier ministre: Il s'agirait d'"un actuel dirigeant d’une institution, d’une autorité, qui connaisse le Parlement et issu de la gauche pour éviter la censure", ce à quoi correspondrait Didier Migaud notamment.

François Bayrou passe en revue la liste des candidats potentiels pour le poste de Premier ministre

Invité de RMC et BFMTV ce mercredi, le Haut-commissaire au plan François Bayrou a passé en revue quelques noms pour Matignon. Selon lui, Bernard Cazeneuve l'ancien Premier ministre de François Hollande, "répond au portrait-robot" pour Matignon.

Quant à Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, dont le nom a également été cité, François Bayrou s'interroge sur le soutien de son parti pour son accession au poste de Premier ministre.

Il estime que Christine Lagarde "a eu une expérience" et assure "moins" connaître Didier Migaud le président de la Cour des comptes dont le nom revient ces derniers jours.

"Personne n'a gagné cette élection", insiste François Bayrou

Pour François Bayrou, le Haut-commissaire au Plan nommé par Emmanuel Macron, "personne n'a gagné les élections législatives anticipées".

"Tout le monde les a perdu, non il n'y a pas eu de premier", insiste ce mercredi sur RMC et BFMTV l'éphémère ministre de la Justice malgré la majorité relative obtenue par le Nouveau Front populaire.

"Le pouvoir exécutif n'a pas sa source dans le pouvoir législatif mais dans l'expression du peuple", insiste François Bayrou.

Pour François Bayrou, on ne peut "demander à des partis de désigner un Premier ministre"

Rappelant que c'est le président de la République qui nomme le Premier ministre comme l'assure la constitution, François Bayrou martèle qu'on ne peut "demander à des partis de désigner un Premier ministre".

"Le Président de la République veille au fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président sait la constitution. Vous ne devez pas demander à des partis de désigner un Premier ministre", assure-t-il ce mercredi sur RMC et BFMTV.

"Faute institutionnelle" de Macron: Bayrou s'en prend à Hollande et défend le président de la République

Pour François Bayrou, la sortie de François Hollande sur la "faute institutionnelle" d'Emmanuel Macron, "c'est n'importe quoi": "S'il a été président de la République, il doit connaître la constitution. Et l'article 8 consacré au pouvoir du président de la République et la première phrase de cet article c'est 'le président nomme le Premier ministre', point", assure-t-il ce mercredi sur RMC et BFMTV.

François Hollande dénonce "une faute institutionnelle", après le rejet de la candidature de Lucie Castets

François Hollande, le prédécesseur d'Emmanuel Macron, dénonce "une faute institutionnelle" du président de la République après son refus de nommer Lucie Castets comme Première ministre.

"Ce n'était pas au président de la République de 'censurer' lui-même Lucie Castets. Cette responsabilité revient à l'Assemblée nationale après que les députés ont pu écouter la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et exprimer leur choix. C'est une faute institutionnelle", a assuré l'actuel député de Corrèze dans une interview au Point.

Les socialistes divisés sur la ligne à tenir

Après le rejet de la candidature de Lucie Castets par Emmanuel Macron, les socialistes se divisent sur la ligne à tenir. Le président de la République a intimé au PS, comme aux écologistes et aux communistes, de travailler avec d'autres forces politiques que La France insoumise.

Une réunion organisée ce mardi en interne au Parti socialiste a acté qu'ils censureraient automatiquement un gouvernement qui serait dans la continuité d'Emmanuel Macron.

Mais alors qui pour aller à Matignon? Si ce n’est pas la candidate du NFP, Lucie Castets, est-ce qu’un socialiste pourrait être désigné dans une coalition plus large, souhaitée par le président de la République?

>>> Notre article à retrouver ici - "Servir de caution à Emmanuel Macron, c'est non": les socialistes se divisent sur la ligne à tenir

Les négociations continuent pour trouver un Premier ministre, LFI appelle à la mobilisation

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la crise politique qui touche la France. Après avoir écarté Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour le poste de Premier ministre, Emmanuel Macron continue les discussions en toute discrétion.

Le président de la République cherche une personnalité qui ferait consensus au sein de l'Assemblée nationale divisée et où aucune majorité ne se dégage.

Mardi, Emmanuel Macron a reçu à l'Elysée deux représentants du goupe indépendant LIOT, François Bayrou le président du Modem et Edouard Philippe, le président d'Horizons.

GD, LP, LM