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EN DIRECT Elisabeth Borne Première ministre: ses premiers mots aux députés LREM

Après la réélection d’Emmanuel Macron comme président de la République le 24 avril, Jean Castex a démissionné ce lundi du poste de Premier ministre. C'est Elisabeth Borne, la ministre du Travail, qui lui succède à Matignon et devient la deuxième femme à être Première ministre après Edith Cresson en 1991-1992. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ont rapidement réagi en adressant leurs premières critiques. Emmanuel Macron a lui présenté les défis qui attendent Elisabeth Borne à Matignon. Dans son premier discours, lors de la passation de pouvoir, la nouvelle Première ministre a "dédié" cette nomination à toutes les petites filles". Elle va désormais devoir former son gouvernement. Aurélien Rousseau, ancien directeur général de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, sera son directeur de cabinet.

Les premiers mots d’Elisabeth Borne devant les députés LREM

Au lendemain de sa nomination comme Première ministre, Elisabeth Borne s’est rendue à l’Assemblée nationale ce mardi matin pour la réunion des députés LREM. Christophe Castaner, le président du groupe LREM, a salué la nomination d’Élisabeth Borne, "qui sait rendre les réformes impossibles possibles" et voit en elle "une Première ministre à nos côtés, pour mettre en œuvre rapidement le projet".

La nouvelle cheffe du gouvernement s’est adressée aux députés LREM. "Il nous faut la majorité la plus large possible. Vous êtes sur le terrain, mobilisés pour défendre notre bilan, porter nos valeurs. Nous avons un projet ambitieux à mettre en œuvre", a-t-elle affirmé, souhaitant s’inscrire dans la continuité. "Nous avons travaillé étroitement la main dans la main, ces cinq dernières années. Nous continuerons sur cette méthode de travail".

(PB)

Elisabeth Borne à la rencontre des députés LREM

Élisabeth Borne, nouvelle Première ministre, et par conséquent cheffe de la majorité, va se rendre ce mardi matin à la réunion du groupe LREM à l’Assemblée nationale.

(PB)

Aurélien Rousseau nommé directeur de cabinet d'Elisabeth Borne

L'ancien directeur général de l'Agence régionale de santé Ile-de-France Aurélien Rousseau a été nommé mardi directeur de cabinet de la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, a-t-il annoncé sur Twitter.

"Au moment de commencer ma mission auprès d'Elisabeth Borne, dont la confiance m'honore, j'ai une pensée pour ma grand-mère, Jeanne Boyer, élue à 29 ans en 1945 à Alès au sortir de la résistance et pour Véronique Bédague qui est 'la première' à avoir occupé ce poste, et de quelle façon !", a écrit sur Twitter le haut fonctionnaire âgé de 45 ans.

Véronique Bédague a été la directrice de cabinet de Manuel Valls de 2014 à 2016. Ancien professeur d'histoire, énarque et conseiller d'Etat, Aurélien Rousseau avait été directeur adjoint de cabinet des Premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, de 2015 à 2017, avant d'être nommé directeur général de l'ARS Ile-de-France en 2018.

Jean-Pierre Raffarin sur RMC: "Elisabeth Borne est au niveau de la fonction"

L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, était face à Apolline de Malherbe ce mardi sur RMC. Il est notamment revenu sur la nomination d'Elisabeth Borne à Matignon.

"Je pense qu’elle a quand même des qualités exceptionnelles. Elle est au niveau de la fonction, elle a expérience et compétence. Moi, je l’ai vue comme préfète de région en Poitou-Charentes, et je l’ai vu travailler. Contrairement au cabinet, le préfet est en première ligne quand il y a un accident, un problème, des manifestations… Donc je l’ai vu assumer, c’est quelqu’un de solide. En plus, je l’ai vu avec sa compétence scientifique, elle ne se laisse pas manipuler par les faux scientifiques dans l’écologie ou ailleurs. Donc c’est une personnalité forte, mais la question, ça va être de ne pas se laisser enfermer dans la technocratie, parce que notre problème est politique. Le président a une situation difficile, il a dit lui-même que ce n’était pas un mandat de continuité, il parle de renaissance démocratique. On voit bien que la violence avance dans le pays et quand celle-ci avance, la politique recule".

Un syndicaliste de Sud-Rail : "On avait un mur en face de nous"

Erik Meyer, secrétaire fédéral du syndicat Sud-Rail, qui a participé aux négociations sur la réforme de la SNCF avec Elisabeth Borne, retient surtout la fermeté de la nouvelle Première ministre.

"On a le souvenir de quelqu'un qui n'a absolument pas d'empathie, très dure dans sa manière de mener les dossiers, pas apte aux compromis. Pendant trois mois, on avait un mur en face de nous. Elle avait des éléments à faire passer et point", explique-t-il ce mardi sur RMC.

Les coulisses de la nomination d'Elisabeth Borne

Pourquoi a-t-il fallu attendre trois semaines pour qu'Elisabeth Borne soit nommée Première ministre ? Notamment parce que Catherie Vautrin tenait la corde lors des derniers jours... Les coulisses du choix d'Emmanuel Macron.

Zemmour: "L'année de la soumission à la gauche"

Arprès la nomination d'Elisabeth Borne comme Première ministre, les réactions politiques ont été rapides.

Eric Zemmour, ancien candidat à la présidentielle, a écrit sur Twitter: "2022 sera donc l'année de la soumission à la gauche. Macron nomme à Matignon un Premier ministre de gauche. Mélenchon unit la gauche. Le Pen drague la gauche. LR se soumet à la gauche. Seul Reconquête! résiste et assume d'être le grand mouvement populaire de droite".

De son côté, Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France et ancienne candidate à la présidentielle, a adressé un message de soutien à la remplaçante de Jean Castex.

"Toutes mes félicitations républicaines à Elisabeth Borne. Elle a incontestablement le parcours d'engagement nécessaire pour devenir la 2e femme Premier ministre de notre pays. Je lui souhaite le meilleur pour la France".

Adrien Quatennens, député LFI du Nord, s'est lui montré plus sceptique sur cette nomination.

"Réforme de l'assurance-chômage, ouverture à la concurrence de la SNCF, mise à pieds de l'inspecteur Anthony Smith. Et maintenant retraite à 65 ans et RSA conditionné ? Elisabeth Borne, l'autre nom de la maltraitance sociale, signé Macron. Un mois à tenir. #OnVeutMélenchon".

Elisabeth Borne: "Il faut agir plus vite et plus fort" face "au défi climatique et écologique"

"Il faut agir plus vite et plus fort" face au "défi climatique et écologique", a souligné la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne lundi à Matignon lors de la passation de pouvoir avec Jean Castex. "Nous pourrons le faire en associant encore davantage les forces vives de nos territoires, parce que c'est bien au plus près des Français qu'on trouvera les bonnes réponses", a ajouté la nouvelle cheffe du gouvernement.

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Elisabeth Borne: "Je voudrais dédier cette nomination à toutes les petites filles"

"Je suis évidemment très émue et je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée pour la première femme qui a occupé ces fonctions, Edith Cresson. Et je voudrais dédier cette nomination à toutes les petites filles, en leur disant ‘allez au bout de vos rêves’. Rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société."

Les remerciements et l'hommage d'Elisabeth Borne à Jean Castex

Elisabeth Borne: "Merci pour ton engagement sans faille. Merci aussi pour tes mots et les nombreux combats que nous avons mené ensemble au service des Français. je suis sure que les Français ont comme moi un pincement au cœur. Tu as su conquérir le cœur des Français en sillonnant sans relâche notre pays. Ça nous a permis de découvrir, au-delà des tes grandes qualités d’écouter, d’apprécier tes qualités humaines et ta capacité d’empathie vis-à-vis de nos concitoyens. (…) Les défis étaient grands à ta nomination. On peut dire que les résultats sont là."

Jean Castex conclut sous les applaudissements

Jean Castex souhaite "bonne chance et le meilleur" à Elisabeth Borne, avant d'être à nouveau applaudi dans la cour de Matignon.

Jean Castex: "Ne jamais oublier les Français qu’on n’entend jamais"

Jean Castex s’adresse à Elisabeth Borne : "N’oublie pas qu’en réalité, il y a ceux qu’on entend beaucoup, qui s’expriment fort et haut, et puis il y a ces millions et millions de nos concitoyens que l’on n’entend jamais ou si peu et qui sont là, qui agissent, qui mènent leurs vies. Il faut veiller à ne jamais les oublier. Ils ne s’épanchent pas forcément sur les réseaux sociaux, ils n’occupent pas forcément les chaines d’information continue, mais ils sont là. Et ils ont la colonne vertébrale de la France."

"Un moment émouvant" pour Jean Castex

Jean Castex reconnait "un moment émouvant" pour lui, à l'heure de quitter Matignon, et remercie Emmanuel Macron. Il revient aussi sur la "série" d'évènements "difficiles, douloureux", qu'il a affrontée "avec le peuple français", pendant la crise du Covid ainsi que depuis le début de la guerre en Ukraine. L'ex-Premier ministre pense aussi aux victimes du terrorisme en France.

Jean Castex prend la parole

A Matignon, sous les applaudissements de ses collaborateurs, Jean Castex prend la parole, aux côtés d'Elisabeth Borne.

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Les premiers mots d'Emmanuel Macron pour Elisabeth Borne

Après l'avoir nommée Première ministre, Emmanuel Macron présente les défis qui attendent Elisabeth Borne dans un message publié sur Twitter.

"Chère Elisabeth Borne, Madame la Première ministre, écologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité : ensemble, avec le nouveau gouvernement, nous continuerons d’agir sans relâche pour les Françaises et les Français".

Les réactions politiques à la nomination d'Elisabeth Borne

Fabien Roussel, député PCF du Nord et ancien candidat à la présidentielle:

"Privatisation et mise en concurrence de la SNCF et de la RATP, réforme de l'assurance chômage au détriment de plus d'1 million d'allocataires, fossoyeuse de Fessenheim : avec Elisabeth Borne, Macron a trouvé sa Mme Thatcher. La technocratie au service de l'argent roi". (sur Twitter)

Olivier Faure, premier secrétaire du PS:

"Point positif, une femme PM. Pour le reste... Nomination de la ministre des Transports qui a démantelé le service public ferroviaire, de l'Ecologie condamnée pour inaction climatique, du Travail qui a spolié les chômeurs avec la réforme de l'assurance chômage #BorneOut". (sur Twitter)

Adrien Quatennens, député LFI du Nord et coordinateur de LFI:

"Réforme de l'assurance-chômage, ouverture à la concurrence de la SNCF, mise à pieds de l'inspecteur Anthony Smith. Et maintenant retraite à 65 ans et RSA conditionné ? Elisabeth Borne, l'autre nom de la maltraitance sociale, signé Macron. Un mois à tenir. #OnVeutMélenchon" (sur Twitter)

Manuel Bompard, responsable LFI des négociations pour les législatives:

"Après l'assurance chômage, Borne a bien l'intention de vous faire souffrir encore avec la retraite à 65 ans. Pour l'empêcher, c'est simple: la licencier en votant pour les candidats de la nouvelle union populaire aux législatives !" (sur Twitter)

Julien Bayou, secrétaire national d'EELV:

Le parti "ne peut que se réjouir de voir, pour la seconde fois dans l'histoire de la cinquième République, une femme accéder à Matignon" mais "Elisabeth Borne, que ce soit en tant que ministre de l'Écologie ou Ministre des Transports, a échoué à mettre la France sur la trajectoire nécessaire pour respecter l'Accord de Paris. Elle partage, avec d'autres, la responsabilité de ces cinq ans de perdus pour le climat", et "en tant que ministre du Travail, elle a perpétué une politique brutale à l'égard des personnes les plus vulnérables dans le pays" (dans un communiqué)

Christian Estrosi, maire ex-LR de Nice:

"La grande connaissance des territoires d'Elisabeth Borne sera précieuse à la conduite des affaires de notre pays. Dans ses responsabilités antérieures et dans ses 5 années au gouvernement, elle a su se montrer très à l'écoute des élus locaux. Je lui souhaite une pleine réussite". (sur Twitter)

Renaud Muselier, président ex-LR de la région Provence Alpes Côte d'Azur:

"La nomination d'Elisabeth Borne à Matignon est une excellente nouvelle pour la France. Pendant 5 ans, sur les thématiques des transports, de l'environnement comme de l'emploi, j'ai pu mesurer sa compétence et son engagement pour la #France". (sur Twitter)

Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France:

"Toutes mes félicitations républicaines à Elisabeth Borne. Elle a incontestablement le parcours d'engagement nécessaire pour devenir la 2e femme Premier ministre de notre pays. Je lui souhaite le meilleur pour la France". (sur Twitter)

Christian Jacob, patron de LR:

"Tout changer pour ne rien changer. 3 semaines de tergiversations et de petits arrangements, sans vision ni perspective. Avec la nomination d'Elisabeth Borne, on repart avec les mêmes". (sur Twitter)

Nadine Morano, députée européenne LR:

"A gauche, aux ordres, et pas d'ombre au Président... le profil idéal". (sur Twitter)

Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes:

"Macron vient de choisir comme Premier ministre une technocrate socialiste. Retour à la case départ, il a commencé à gauche et terminera à gauche. Humiliation pour ceux qui pensaient qu'il allait faire une politique de droite. Pensées attristées pour ceux qui ont cru en lui". (sur Twitter)

Elisabeth Borne est arrivée à Matignon

La nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne, est accueillie à Matignon par Jean Castex. Ils posent tous les deux sur le perron, avant la passation de pouvoir.

Élisabeth Borne et Jean Castex à Matignon, le 16 mai 2022.
Élisabeth Borne et Jean Castex à Matignon, le 16 mai 2022. © BFMTV

Valérie Pécresse et Catherine Vautrin félicitent Elisabeth Borne

Valérie Pécresse, qui était candidate à l'élection présidentielle pour Les Républicains, et Catherine Vautrin, qui était pressentie à Matignon, félicitent Elisabeth Borne.

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Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ciblent la "maltraitance sociale" et le "saccage social"

Les principaux opposants d'Emmanuel Macron ciblent d'ores-et-déjà le président et Elisabeth Borne, la nouvelle Première ministre. Jean-Luc Mélenchon estime qu'Elisabeth Borne est "parmi les figures les plus dures de la maltraitance sociale". Selon Marine Le Pen, Emmanuel Macron "poursuit sa politique de saccage social".

Elisabeth Borne est candidate aux législatives

Élisabeth Borne est candidate sur la 6e circonscription du Calvados aux législatives. C’est le premier scrutin auquel se présente la nouvelle Première ministre. Le premier tour aura lieu le 12 juin, le second tour le 19 juin.

Le parcours d’Elisabeth Borne avant Matignon

A 61 ans, Elisabeth Borne est la deuxième femme à être nommée au poste de Premier ministre, après Edith Cresson en 1991-1992. Diplômée du Collège des ingénieurs, de l’École nationale des ponts et chaussées et de l’École polytechnique, haute-fonctionnaire, passée par la SNCF et Eiffage, ancienne préfète de la région Poitou-Charentes, elle est marquée à gauche politiquement avec ses expériences de conseillère aux ministères de Jack Lang et Lionel Jospin dans les années 1990, puis en tant que directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie en 2014-2015. Elle a ensuite été présidente-directrice de la RATP, avant d’être nommée ministre déléguée aux Transports à l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée en 2017, puis ministre de la Transition écologique et solidaire en 2019. Depuis le mois de juillet 2020, elle était ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

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Elisabeth Borne est nommée Première ministre

C’est officiel : Elisabeth Borne est la nouvelle Première ministre. Elle a été nommée par Emmanuel Macron, le président de la République, après la démission de Jean Castex ce lundi. Après Edith Cresson en 1991-1992, l’ancienne ministre déléguée aux Transports (2017-2019), ministre de la Transition écologique et solidaire (2019-2020) et ministre du Travail (2020-2022) est la deuxième femme à Matignon.

Jean-Luc Mélenchon attaque déjà Elisabeth Borne

Alors que la nomination d'Elisabeth Borne comme Première ministre est désormais attendue, Jean-Luc Mélenchon l'attaque déjà dans un message sur Twitter.

"Baisse de l’allocation d’1 million de chômeurs, suppression des tarifs réglementés du gaz, report de 10 ans de la fin du nucléaire, ouverture à la concurrence de la SNCF et RATP. Très pour la retraite à 65 ans. En avant pour une nouvelle saison de maltraitance sociale !", écrit le leader de la France insoumise, qui espère obtenir la majorité aux législatives avec la Nupes.

Les ministres saluent Jean Castex

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, ou encore Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Olivier Véran, ministre de la Santé, saluent Jean Castex sur Twitter.

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Le message d'Emmanuel Macron pour Jean Castex

Dans un message publié sur Twitter, Emmanuel Macron remercie Jean Castex, qui a démissionné de son poste de Premier ministre ce lundi après-midi.

"Merci à Jean Castex, à son gouvernement et à toute son équipe. Durant près de deux ans, il a agi avec passion et engagement au service de la France. Soyons fiers du travail accompli et des résultats obtenus ensemble", écrit le président de la République.

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Jean Castex annonce avoir remis sa démission à Emmanuel Macron

Jean Castex, le Premier ministre, annonce à l'AFP avoir remis sa démission à Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat "l'a acceptée", a ajouté l'Elysée, qui précise que le Premier ministre assure "le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination du nouveau Gouvernement".

Jean Castex a quitté l'Elysée

Jean Castex a quitté l'Elysée en voiture, après une heure aux côtés d'Emmanuel Macron. Il est retourné à Matignon, où aura lieu la passation de pouvoir.

La passation de pouvoir à Matignon vers 19h

Après la démission de Jean Castex, sur le point d'être annoncée, la passation de pouvoir à Matignon aura lieu autour de 19h selon l'AFP.

Jean Castex est à l'Elysée

Jean Castex est arrivé au palais de l'Elysée, pour présenter sa démission à Emmanuel Macron.

Une femme nommée à Matignon? "Ce serait le marqueur d’un changement de gouvernance"

"Le choix d’une femme comme Première ministre est une attente et sans doute un marqueur d’un changement de gouvernance. C’est une attente forte de la société parce que la parité a progressé en politique, mais elle bute sur ce plafond de verre, qui sont les postes à haute responsabilité. Depuis 30 ans, on n'a pas eu une femme Première ministre, et encore ça avait laissé un sentiment d’échec parce que le mandat avait duré moins d’un an (Edith Cresson en 1991-1992)", explique Bernard Sananès, président de l'institut de sondage Elabe, dans "Estelle Midi" sur RMC et RMC Story.

La lettre de démission de Jean Castex est prête

"Très simple, très classique", la lettre de démission de Jean Castex est prête, assure l'AFP. Le Premier ministre doit quitter Matignon, ce lundi alors que le nom de sa remplaçante est toujours inconnu.

Qui serait le Premier ministre idéal ?

On en a débattu sur RMC et RMC Story ce lundi, dans "Estelle Midi".

Nouveau Premier ministre: un "faux suspense" selon Olivier Faure

Pour Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, la nomination du nouveau Premier ministre est un "faux suspense". "Quel que soit son genre et sa trajectoire politique, ce sera un collaborateur et le pouvoir demeurera à l’Elysée", estime-t-il, avant d'affirmer que la Nupes, l'alliance à gauche pour les législatives, "peut redonner un sens à cette nomination".

Catherine Vautrin trop "old school" ?

Citée comme possible Première ministre, Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims et proche de Nicolas Sarkozy, est jugée "un peu trop old school" par certains macronistes quadras, selon une élue de droite. "On ne peut pas vanter le progrès social, renommer notre parti Renaissance et nommer à Matignon quelqu'un qui avait voté contre le mariage pour tous", explique aussi un conseiller de l'exécutif.

François Bayrou s'attend à la nomination d'une femme à Matignon

François Bayrou, ancien ministre et maire de Pau, s'attend à ce que le futur locataire de Matignon soit une femme. "Ça va être une femme apparemment", a-t-il confié ce lundi sur France Info. Et il s'écarte lui-même de la composition du nouveau gouvernement: "Ce n'est pas le moment de ma vie. J'ai occupé des postes ministériels pendant longtemps. Je me sens plus heureux aujourd'hui".

Jean Castex, 682 jours à Matignon

S'il démissionne ce lundi, comme attendu, Jean Castex aura passé 682 jours à Matignon. Il a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron le 3 juillet 2020, succédant à Edouard Philippe (2017-2020).

Une femme à Matignon ? Le débat des "Fortes têtes" sur RMC avec Jérôme Lavrilleux

Un nouveau rôle dans le privé pour Jean-Baptiste Djebbari

En attendant la composition du nouveau gouvernement, Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports, se dirige bien vers la sortie. Hopium, premier constructeur français de véhicules haut de gamme à hydrogène, annonce que son conseil d'administration propose la nomination de Jean-Baptiste Djebbari "en qualité d'administrateur".

"Je suis honoré et fier d'accueillir Jean-Baptiste Djebbari dans cette formidable aventure industrielle française, et de pouvoir compter sur son dynamisme et son expertise largement éprouvée dans les domaines de l’énergie et des transports, explique Olivier Lombard, fondateur et PDG de la marque. Son arrivée au sein du Conseil d’Administration d’Hopium constitue une étape majeure de notre développement. Je me réjouis de démarrer cette collaboration et de pouvoir relever ensemble les défis de demain."

Faut-il absolument une femme à Matignon ?

Qui dans le gouvernement ?

Comme pour l'identité du nouveau Premier ministre, les rumeurs sont nombreuses pour les membres du futur gouvernement.

Parmi les ministres ou secrétaires d’Etat potentiellement restants, Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Elisabeth Borne, Bruno Le Maire.

Dans le sens des arrivées, des élus de droite sont pressentis comme Eric Woerth, Christian Estrosi, Renaud Muselier, Christelle Morançais, la présidente des Pays de la Loire, ou encore le maire de Poissy, Karl Olive. A gauche, on parle de François Rebsamen, ancien ministre de François Hollande, ou du maire de Clichy, en région parisienne, Olivier Klein. Les noms de Yannick Jadot et Jean-Marc Dumontet reviennent aussi.

Les femmes qui pourraient être nommées à Matignon

Les noms de plusieurs femmes circulent pour succéder à Jean Castex au poste de Premier ministre.

Véronique Bédague - la directrice de Nexity - et la députée socialiste Valérie Rabault ont bien été approchées, mais, depuis, la liste ne cesse de s'allonger. Le nom de la ministre Elisabeth Borne revient souvent, ceux de deux anciennes ministres de François Hollande, Audrey Azoulay et Marisol Touraine, aussi.

Et depuis ce week-end, circule le nom de Catherine Vautrin, inconnue du grand public, une proche de Nicolas Sarkozy. Elle est jugée trop à droite par une partie de la Macronie, à cause de son vote contre le mariage pour tous en 2013.

Jean Castex doit démissionner ce lundi

Le Premier ministre Jean Castex devrait démissionner - selon toute vraisemblance - ce lundi. Il a expliqué qu'il remettrait cette démission en main propre au président, et le ferait "sans remords, ni regrets".

Qui voyez-vous en Premier ministre ?

Emmanuel Macron doit-il nommer une femme à Matignon ?

Quel nouveau gouvernement pour Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron a été réélu en tant que président de la République, le 24 avril. Pour son second mandat, il va être entouré de nouvelles têtes, à commencer par un nouveau Premier ministre. Jean Castex, qui avait succédé à Edouard Philippe en 2020, va laisser les clés de Matignon. Emmanuel Macron a d’ores-et-déjà annoncé que le futur Premier ministre sera "attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive". Des noms circulent, comme ceux d’Elisabeth Borne, ministre du Travail.

Laurent Picat, Guillaume Descours