"Ils font tout pour que Macron soit réélu, c'est suicidaire": Robert Ménard appelle à une alliance entre Eric Zemmour et Marine Le Pen

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Robert Ménard en arbitre? Alors que la bataille continue de faire rage à droite, un dernier sondage OpinionWay, place Emmanuel Macron et Valérie Pécresse au second tour de la présidentielle avec respectivement 25 et 17% des intentions de vote. Marine Le Pen complèterait le podium avec 16% des voix, lestée par la candidature d'Eric Zemmour, quatrième des suffrages avec 12% d'intentions de vote.
Une alliance des deux figures de l'extrême-droite permettrait donc de rebattre les cartes mais l'idée d'une candidature commune apparaît pour l'instant toujours utopique. Au grand dam de Robert Ménard:
"S'ils ne se mettent pas d'accord, Madame Pécresse sera au second tour. Je connais ces deux candidats, ils passent leur vie à dire que ce qui compte, c'est La France. Mais ils se font passer eux-mêmes avant tout le reste. Ils font tout pour que Macron soit réélu. C'est suicidaire", juge ce jeudi sur RMC le maire RN de Béziers (Hérault) et soutien de Marine Le Pen a qui il a déjà promis sa signature.
"Je n'ai pas d'adversaire ou d'ennemis à droite"
Pour tenter de sceller une alliance, Robert Ménard doit selon nos informations rencontrer ce jeudi le directeur de campagne d'Eric Zemmour, Bertrand de la Chesnais: "Je vais lui dire qu'il faut arrêter de jouer avec le feu. J'ai proposé en février que le moins bien placé, entre Marine Le Pen et Eric Zemmour, laisse la place au mieux placé. C'est du bon sens, sauf pour eux", déplore l'élu.
Quant à l'issue du scrutin, Robert Ménard voit plus large que l'extrême-droite: "Je n'ai pas d'adversaire ou d'ennemis à droite. Au second tour, je voterai Eric Zemmour, Marine Le Pen ou Valérie Pécresse contre Emmanuel Macron. Je veux quelqu’un qui soit plus à l'écoute du maire que je suis. Quelqu’un de droite sera mieux, qu'une personne de gauche", ajoute-t-il.
L'extrême-droite n'est pas la seule à connaître des soucis d'alliances. A gauche on patine toujours. Problème, avec 16% des intentions de vote selon le dernier sondage d'OpinionWay, une candidature commune entre Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg et Christiane Taubira ne suffirait pas à envoyer une ou un candidat de gauche au second tour.
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