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Nupes: "On a été élus, on est indispensables", défend la députée Raquel Garrido

Dans "Les Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, la députée de la France Insoumise Raquel Garrido a défendu le rôle des élus de la Nupes, au lendemain de l'échec de la motion de censure contre le gouvernement.

L’opposition de gauche tient à jouer les trouble-fête. Lundi, à l’occasion du vote de la motion de censure, la cheffe de file de La France Insoumise Mathilde Panot a qualifié la Première ministre Elisabeth Borne d'"anomalie démocratique". Et malgré le rejet de la motion de censure, les députés de la Nupes comptent bien être sans concession face au gouvernement, comme à l'occasion du discours de politique générale le 6 juillet dernier.

Sans surprise, sur le plateau des "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, Kevin Bossuet et Sarah Saldmann ont taclé le groupe d’opposition, le qualifiant tour à tour de "colonie de vacances" ou de groupe "insupportable".

"On a été élus, on est indispensables", a tenu à rappeler dans la foulée Raquel Garrido, députée de Seine-Saint-Denis, sur RMC. "On a été élus dans des scrutins uninominaux, j’ai fait 53,5% des voix dans une circonscription difficile, je ne vais pas m’excuser d’être là".

"Les gens ont voté chacun pour leur crèmerie"

"Si les gens nous ont envoyés à l’Assemblée nationale, ce n’est pas pour qu’on s’occupe du règlement vestimentaire", a ajouté l’élue LFI, alors qu’à droite, les premières critiques contre la Nupes s’étaient attardées sur la tenue de certains députés.

"La nouvelle composition de l’Assemblée nationale, qui est plus fidèle que jamais à ce que sont les Français politiquement, prouve que l’exécutif ne peut pas avancer comme il le faisait avant avec une majorité automatique", a défendu Raquel Garrido.

Et dans ce contexte, alors que le gouvernement n’a pas de majorité absolue, la députée assume: il n’y a pour l’instant aucun compromis avec l’exécutif sur les bancs de l’Assemblée nationale: "Les gens ont voté chacun pour leur crèmerie, pas pour qu’on se mette d’accord avec Macron". Et de conclure: "Ce n’est pas les 'Grandes Gueules' qui vont nous dire qu’il ne faut pas crier dans la vie".

G.D.