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Salon de l'Agriculture: les écologistes sont persuadés que la crise agricole leur est favorable

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Les écologistes estiment qu'ils ont les moyens de répondre à la colère du monde monde agricole. Les élus EELV, en visite au Salon de l'Agriculture, vont tenter de capitaliser là-dessus en vue des élections européennes.

Le Salon de l'Agriculture va fermer ses portes à la fin de la semaine, et les élus écologistes se rendent ce vendredi à la plus grande ferme de France. Ils se disent persuadés qu'à l'aune des européennes, la crise agricole leur profite.

Cette crise agricole serait "la meilleure chose qui pouvait nous arriver" jubile un élu écolo interrogé par RMC. Car si leurs valeurs ont beau être mises au banc des accusés, notamment la question du trop grand nombre de normes environnementales ou celle de l'interdiction de pesticides, ils en sont convaincus: ils peuvent enfin développer leurs arguments.

Revenus des paysans, lutte contre les importations. "Cela fait des années que nos missiles (les idées, NDLR) sont prêts. Maintenant, on peut enfin les utiliser", se persuade un stratège.

Les indiscrets : Des élus écologistes au salon de l'Agriculture ce vendredi - 01/03
Les indiscrets : Des élus écologistes au salon de l'Agriculture ce vendredi - 01/03
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La tête de liste EELV, "elle risque plus de ne pas être reconnue que de se faire cracher dessus"

Pourtant, les sondages sont mauvais. Les écologistes divisent par deux leurs scores des dernières européennes, 7%, derrière les socialistes et les insoumis, alors que c'est une élection qui généralement leur profite.

"Je ne vois pas comment ils sortent vainqueurs sans s'être confrontés aux agriculteurs", attaque une députée LFI, quand un autre estime qu'ils n'échangent qu'avec un seul syndicat, la Confédération paysanne, le plus à gauche.

Mais la plus grande difficulté des écologistes, c'est sans doute l'absence totale de notoriété de leur tête de liste, Marie Toussaint. Alors, un élu de gauche résume: "Au Salon de l'Agriculture, elle risque plus de ne pas être reconnue que de se faire cracher dessus".

Cyprien Pézeril (édité par J.A.)