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Présidentielle américaine: les électeurs de Donald Trump prêts à crier à la fraude

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Les électeurs trumpistes sont prêts à suivre leur candidat dans la contestation des résultats en cas de victoire de Kamala Harris. À deux jours du scrutin, des fervents défenseurs du candidat républicain sont présents dans les bureaux de vote, comme ici en Pennsylvanie où RMC est sur place.

Dénouement dans deux jours: le scrutin de l'élection présidentielle se tient mardi 5 novembre et les Américains devront choisir qui de Kamala Harris ou Donald Trump sera le prochain président des Etats-Unis, succédant ainsi à Joe Biden. Mais dénounement, vraiment? Rien n'est sûr tant Donald Trump agite l'idée, depuis le début de sa campagne, d'une élection qui pourrait être "volée" et ce afin de l'empêcher de revenir à la Maison-Blanche. Son équipe et lui sont déjà prêts à entamer des poursuites dès l'annonce des résultats.

En Pennsylvanie, où est RMC est sur place, républicains comme démocrates ont tous un avis sur ce qu'il pourrait se passer mardi. Kim, qui a voté de manière anticipée, arbore sur son tee-shirt un autocollant Trump. "On m'a dit qu'il y a moins de risques que notre vote soit trafiqué", explique-t-elle auprès de RMC. Pour cette cette sexagénaire, c'est la fraude qui a fait perdre le candidat républicain il y a quatre ans. "Ça été prouvé que des bulletins de vote ont déjà été changés, Biden n'aurait jamais pu être lu autrement", assure-t-elle.

La fraude, une théorie infondée à laquelle Donald Trump ne démord pas depuis 4 ans. Le millardaire n'a jamais reconnu sa défaite face à Joe Biden. Cette dénégation des résultats avait culminé jusqu'à l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Désormais, la menace d'une nouvelle élection "volée" face à Kamala Harris est également brandie par Donald Trump. Ses électeurs ont désormais adhéré au concept et surveillent les bureaux de vote, car des millions d'électeurs peuvent le de faire de manière anticipée depuis plusieurs jours.

La matinale 100% info et auditeurs. Tous les matins, Apolline de Malherbe décrypte l'actualité du jour dans la bonne humeur, avec un journal toutes les demies-heures, Charles Magnien, le relais des auditeurs, Emmanuel Lechypre pour l'économie, et Matthieu Belliard pour ses explications quotidennes. L'humoriste Arnaud Demanche vient compléter la bande avec deux rendez-vous à 7h20 et 8h20.
Racontez-nous par Amélie Rosique : Casquette pro-Trump, bagarre dans l'avion - 31/10
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"Le doute est la stratégie"

"Le doute est la stratégie. Donald Trump a instillé le doute partout !", regrettent deux électeurs démocrates. Mariann, elle, est dans la droite ligne du discours trumpiste: "Je pense que nous avons progressé, nous avons plus de gens engagés pour s’assurer que les choses sont faites dans les règles", dit-elle.

Des "observateurs" des deux partis sont ainsi placés dans chaque bureau de vote pour surveiller au bon déroulé du scrutin. Pour Patricia et Bob, il s'agit d'une première. "Je sens que cette élection en a vraiment besoin.Les gens sont tellement énervés, c’est important d’avoir des gens des deux partis", exposent-ils.

"Si vous demandez si on s’engage parce qu’on est plus inquiets que jamais sur la qualité de cette élection, la réponse serait oui", poursuivent-ils. Si ces deux électeurs s'inquiètent de potentielles perturbations le jour du vote, ils redoutent surtout que certains aient peur d'aller voter.

Inculpé pour avoir tenté de renverser les résultats de 2020

Derrière les discours enflammés de Donald Trump, les républicains ont aussi mis la pression devant les tribunaux, contestant en justice, et souvent en vain, le dépouillement, les machines à voter, l'inscription de certains électeurs, les bulletins de vote anticipé, la certification des résultats et toutes sortes de questions techniques, note l'AFP.

Pour rappel, Donald Trump est inculé au niveau fédéral pour avoir tenté de renversé le résultat de l’élection présidentielle de 2020 (complot contre les États-Unis) mais également par l'État de Géorgie. Les dates de ses procès ne sont pas encore connues.

Marion Gauthier avec Léo Manson