DIRECT. Surveillante tuée à Nogent: le collégien voulait "faire le plus de dégâts", selon le procureur

Le mis en cause sera présenté à un juge d'instruction demain
A l'issue de sa garde à vue, le mis en cause sera présenté à un juge du pôle d'instruction de Dijon, en vue d'une possible mise en examen.
Le collégien voulait faire "le plus de dégâts"
Le collégien a expliqué aux enquêteurs avoir été sermonné par une surveillante vendredi alors qu'il embrassait sa petite amie, relate le procureur de la République. Dès le lendemain, l'auteur des fais a mis en place dans sa tête le projet de "tuer une surveillante, n'importe laquelle". A noter que celle qui l'avait sermonné n'est pas la victime qui a été tuée mardi.
Mardi, l'auteur des faits a "pris le plus gros couteau à son domicile" et avait l'intention de réaliser "le plus de dégâts".
Le collégien voulait s'en prendre à une "surveillante sans cibler en particulier l'une d'entre elles"
Le mis en cause a indiqué aux enquêteurs avoir voulu s'en prendre à une "surveillante sans cibler en particulier l'une d'entre elles", sachant qu'il n'y a des femmes à occuper ce poste au sein de l'établissement, explique le procureur. Mélanie G. n'était donc pas une cible attitrée de l'auteur des faits.
"Fascination pour la mort et la violence"
Le mis en cause est né en août 2010, "sociable", décrit comme "bon élève" et "référent anti-harcèlement depuis plusieurs années", fait le savoir le procureur.
"L'intéressé se montre détaché tant au regard de la gravité des faits que des conséquences vis-à-vis de lui même. Il ne manifeste au demeurant aucun signe de trouble mental. Il reconnaît être l'auteur du passage à l'acte mais ne l'explique pas véritablement. Il n'exprime pas de regrets ni aucune compassion pour les victimes. Il fait part d'une certaine fascination pour la violence et la mort."
"L'autopsie a mis en évidence 7 plaies"
"L'autopsie a mis en évidence 7 plaies", révèle le procureur.
"Couteau de cuisine de 34cm avec une lame de longueur de 20cm"
Le procureur rappelle le déroulé des faits. "Un couteau de cuisine de 34 cm avec une lame de longueur de 20cm".
"Le mis en cause a été maîtrisé par un gendarme blessé à la main" qui s'est vu prescrire une ITT de 10 jours, fait savoir le représentant du ministère public.
Suivez en direct la conférence de presse du procureur
Le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois, va s'exprimer à l'instant.
"Il pouvait dire n’importe quoi: des amies du suspect témoignent auprès de RMC
Deux collégiennes scolarisées au sein de l'établissement, amies avec l'auteur des faits, ont accepté de témoigner auprès de RMC.
"C'était quelqu’un de bien mais des fois, il pouvait s’énerver et dire n’importe quoi, des trucs qui n’avaient aucun rapport avec ce qu’on disait avant, c’était un peu décousu", explique une d'entre elles
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Garde à vue prolongée de 24h pour le suspect
La gendarmerie annonce que la garde à vue du collégien suspecté d'avoir poignardé et tué une surveillante est prolongée de 24h
Minute de silence possible pour les CM1-CM2 aussi
Concernant la minute de silence, évoquée plus tôt dans la matinée, demandée par Elisabeth Borne en hommage à la surveillante tuée hier, elle sera observée dans tous les collèges et lycées, selon les modalités définies par les équipes éducatives, précise à RMC le ministère de l'Education nationale.
Pour les écoles maternelles et primaires, les équipes éducatives sont "invitées à décider, en fonction de leur contexte local, s’ils associent ou non les élèves de cycle 3 à ce temps de recueillement", soit les élèves de CM1- CM2 en école élémentaire.
Des portiques devant les établissements? "Ca ne réglerait aucun problème", selon Pécresse
"Les portiques vont créer un chaos aux abords des établissements et ne régleraient aucun problème", estime Valérie Pécresse sur RMC-BFMTV, rapportant les discussions qu'elle a eu avec les différents acteurs du monde scolaire.
Ce sujet fait en effet débat alors que François Bayrou a réclamé hier que le gouvernement travaille à "l'expérimentation" de portiques de détection d'armes à l'entrée.
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"Sans doute la tragédie de trop", estime Valérie Pécresse
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, particulièrement touché par les rixes touchant les établissements scolaires, estime qu'il faut "arrêter de tourner autour du pot" et qu'il faut des sanctions plus sévères. "Ca fait des années que j'alerte sur l'effet du 'pas de vagues' à l'école", explique-t-elle.
"C'est sans doute la tragédie de trop et peut-être celle de la prise de conscience. Il faut reprendre le contrôle face à ces violences. Car plus aucun territoire n'est épargné", lance-t-elle face à Apolline de Malherbe dans le Face-à-Face.
Le choc à Nogent, ville paisible de Haute-Marne
Le choc est immense à Nogent en Haute-Marne, où une surveillante d'un collège a été mortellement poignardée par un élève mardi 10 juin au matin.
Olivier, père d'un élève se décompose à notre micro, a t-il peur d'un traumatisme profond pour son fils? "Psychologiquement, il est assez costaud, mais il aura peut-être besoin d'en parler", répond-il.
Une aide psychologique est d’ores et déjà proposée par l’établissement. A l’intérieur du gymnase, la protection civile s’affaire. "Ce n'est pas vraiment les enfants les plus impactés", glisse un agent, "plutôt les parents qui attendaient".
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Une minute de silence dans tous les établissements scolaires
Elisabeth Borne, ministre de l'Education nationale, annonce sur France inter qu'elle demande qu'une minute de silence soit respectée dans tous les établissements scolaires jeudi midi.
Ce que l'on sait du suspect de 14 ans
Inconnu des services de police, il ne semblait pas y avoir de conflit entre la victime et le suspect. Pour autant, le collégien aurait confié à l'un de ses amis qu'il aurait pour projet de poignarder quelqu'un avant la fin de l'année. Un élément très important que les gendarmes sont en train de vérifier ce mercredi.
L'ado avait fait l'objet de signalements pour des accès de violences et pour avoir effectué des saluts nazis. Des éléments sur lesquels les gendarmes se penchent pour mieux comprendre la personnalité complexe du suspect.
Certains de ses camarades le décrivent comme "bizarre", "dans son monde" et tenant régulièrement des propos incohérents.
Avec Pierre Bazin
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Interdiction de vente de couteaux aux mineurs, portiques: l'exécutif accélère ses réponses après la mort d'une surveillante de collège
Interdiction "tout de suite" de la vente des couteaux aux mineurs et expérimentation des portiques de détection d'armes à l'entrée des établissements: François Bayrou a annoncé mardi plusieurs mesures après l'agression mortelle d'une surveillante par un collégien, certaines étant accueillies avec scepticisme jusque dans son propre camp.
>> Lire l'article ici.
Un ami du collégien témoigne: "il n’aimait pas les surveillants"
Un des meilleurs amis du collégien de 14 ans qui a poignardé la surveillante a également témoigné au micro de RMC ce mardi. Ce dernier ne parvient pas à expliquer le geste de l’adolescent.
“C’était un ami, mais je ne pensais pas qu’il pourrait faire ça. Je savais qu’il n’aimait pas les surveillants, il se plaignait qu’il ne pouvait rien faire, etc. Mais je ne pensais pas qu’il irait jusqu'à poignarder”, explique-t-il anonymement.
Il décrit son ami, qu’il connait depuis la sixième, comme quelqu'un de gentil, mais qui ne parlait pas beaucoup avec ses autres camarades.
“Nous, on se parlait beaucoup de choses qu’on aime à la récréation, comme les animés et les jeux vidéos”.
Il conclut: “quand j’ai appris la nouvelle du drame, au début, j’étais dans le déni. Puis, je me suis dit qu’il était fou et je ne sais pas ce qui a pu lui passer par la tête.”
Surveillante poignardée: Macron affirme qu'il ne faut pas "céder aux manipulations" dans le débat politique
"Je ne veux pas céder aux manipulations qui ont eu lieu ces dernières heures", a lancé mardi Emmanuel Macron après qu'une surveillante a été mortellement poignardée dans la matinée par un élève de 14 ans à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
Le président de la République a notamment appelé à "une forme de discipline collective", en étant "aux côtés" des "victimes", mais en s'attaquant "aux causes profondes" afin d'avoir "une société qui avance". "On ne peut pas avoir un débat public et en particulier un débat politique qui devient en quelque sorte du suivisme de l'actualité", a-t-il ajouté, assurant pour sa part être "mobilisé pour apporter une réponse en profondeur", lors d'un entretien sur France 2.
"Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur Internet", annonce Macron
"Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet", a annoncé mardi Emmanuel Macron après qu'une surveillante a été mortellement poignardée dans la matinée par un élève de 14 ans à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
"On va durcir les règles. Ça veut dire qu'on va mettre des sanctions massives, financières, des interdictions. On ne pourra plus vendre ces armes blanches", a poursuivi le chef de l'Etat lors d'un entretien sur France 2.
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François Bayrou promet d'interdire la vente de certaines armes blanches aux mineurs
François Bayrou a promis d'interdire "tout de suite" la vente aux mineurs de tous les couteaux, après le meurtre d'une surveillante poignardée mardi matin par un élève de 14 ans à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
"On va élargir la liste des armes" blanches interdites à la vente. "Pour l'instant, il n'y a que les poignards pour simplifier, qui sont interdits. On va interdire tout couteau qui peut constituer une arme" et cette mesure entre en vigueur "tout de suite", ainsi que le contrôle de l'âge de celui qui recevra le colis, a affirmé le Premier ministre sur TF1.
Gabriel Attal sceptique sur les portiques à l'entrée des collèges
Des portiques à l'entrée des collèges ne permettraient "absolument pas d'empêcher" l'introduction d'une arme blanche dans l'établissement, a estimé mardi Gabriel Attal, après que François Bayrou a souhaité mardi une "expérimentation" sur le sujet.
Le Premier ministre a évoqué cette piste mardi devant l'Assemblée après qu'une surveillante a été mortellement poignardée dans la matinée par un élève de 14 ans à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
"Quand je suis arrivé au ministère de l'Éducation nationale, j'ai voulu regarder toutes les solutions qui existaient. On m'a dit: il y a quelques lycées qui ont commencé à mettre en place des portiques. (...) Les portiques en question, c'est des tourniquets avec une badgeuse. Donc ça ne permet absolument pas d'empêcher qu'il y ait une arme blanche qui rentre dans l'enceinte de l'établissement scolaire", a réagi Gabriel Attal sur BFMTV.
Quant aux détecteurs de métaux, "j'ai un peu peur de la fausse bonne idée". "Ça vous arrive de prendre l'avion à l'aéroport: le temps que ça met... Un collège, vous avez en moyenne 500 ou 600 élèves. Vous imaginez, ils arrivent tous à la même heure, ça fait des attroupements devant le collège à un moment où, avec le risque terroriste, on veut au contraire limiter les attroupements devant les établissements", a poursuivi l'ancien Premier ministre.
“Quelque chose aurait pu être fait pour empêcher tout cela”, assure le beau-fils de la victime
Evan, le beau-fils de la victime, a également témoigné au micro de RMC. “Dès que j’ai appris la nouvelle, je suis allé au collège directement. Je me sens monstrueusement mal, j’ai perdu un membre de ma famille. Ce n’est pas facile, mais il faut tenir pour Timeo, mon petit-frère (et donc le fils de la victime, ndlr)”. Il décrit Mélanie, la surveillante poignardée, comme une “maman aimante et une compagne incroyable”.
Evan, le fils du compagnon de Mélanie, explique par ailleurs avoir rencontré la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, ce mardi, avec qui il a discuté des portiques de détection d’armes. Pour rappel, François Bayrou a souhaité aujourd’hui que le gouvernement travaille à "l'expérimentation" de portiques de détection d'armes à l'entrée des établissements scolaires.
Mais pour lui, ce n’est pas une solution viable. “Comment est-ce qu’on justifie qu’un enfant arrive avec un couteau d’une taille conséquente au collège pour poignarder une surveillante avec qui il n’a jamais eu de problème?”, questionne-t-il.
“Si le problème avait été réglé avant, peut-être que ma belle-mère serait encore en vie et que mon petit frère aurait encore une mère.”
Selon lui, le jeune collégien de 14 ans aurait prévenu un de ses “amis” qu’il allait “poignarder quelqu’un avant la fin de l’année”. “Quelque chose aurait pu être fait pour empêcher tout cela”, conclut-il.
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“Ma nièce était d’une gentillesse incroyable”, témoigne l’oncle de la victime
L’oncle de la surveillante poignardée par un élève de 14 ans devant le collège Françoise-Dolto de Nogent ce mardi témoigne au micro de RMC. Ce dernier, sous le choc, ne comprends pas comment un tel drame a pu arriver.
“C’est honteux ce qu’il s’est passé… Elle était heureuse de vivre, elle avait un enfant, un copain, ils formaient une belle famille”, dit-il à RMC, en larmes.
“Ma nièce, elle était d’une gentillesse incroyable. Elle aimait ce qu’elle faisait. C’était quelqu’un de sérieux, qui savait rigoler, elle aimait tout le monde, elle ne faisait pas d'histoire…”, poursuit Fabrice Grandjean.
Pour lui, des questions demeurent: “comment on a pu laisser rentrer un gosse avec un couteau dans le sac alors qu’il y avait des fouilles? Je ne comprends pas!”. Il révèle que son autre nièce était présente au moment du drame et a pu serrer la victime dans ses bras. “La pauvre, elle va avoir cette image traumatisante dans la tête toute sa vie”.
Elisabeth Borne promet des mesures
“La Nation toute entière est sous le choc face à ce drame qui a couté la vie à une assistante d'éducation”, a déclaré la ministre de l’Education nationale.
“Protéger celles et ceux qui font vivre l'École chaque jour est une priorité absolue. Après le plan de lutte contre le harcèlement, la mise en place de fouilles inopinées de sacs devant les établissements, le lancement du plan pour la santé mentale de nos jeunes: nous devons apporter une réponse globale pour protéger les élèves et les enseignants face à toutes les formes de violence”, poursuit Elisabeth Borne ce mardi, quelques heures après le drame.
François Bayrou souhaite s'occuper de la santé mentale des jeunes
François Bayrou a appelé le gouvernement à adopter une position ferme face à la montée inquiétante du port d’armes blanches chez les mineurs. Il a insisté pour que toute infraction constatée soit systématiquement sanctionnée, sans toutefois préciser les modalités.
Il a également proposé de mieux prendre en charge la santé mentale des jeunes, afin qu’un suivi psychologique incluant évaluation, diagnostic et éventuellement traitement, puisse être mis en place dès les premiers signes d’alerte.
“Un portique ne peut pas détecter des couteaux en céramique", répond Retailleau à la proposition de Bayrou
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a répondu à la proposition du Premier ministre François Bayrou d'expérimenter des portiques devant les établissements scolaires. Il estime que "la réponse ne peut pas être seulement sécuritaire".
“Un portique ne peut pas détecter des couteaux en céramique. Dans cet établissement, il y avait déjà eu un contrôle. La réponse ne peut pas être seulement sécuritaire, s'il y avait eu 10 gendarmes de plus cela n'aurait rien empêché”.
Jean-Luc Mélenchon appelle à "veiller à la santé mentale" des jeunes
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé mardi, après le drame de Nogent, à "veiller à la santé mentale" des jeunes, en particulier des jeunes garçons, qui "s'enfoncent" dans la violence alors que le suspect est un collégien de 14 ans.
"Nous, adultes et parents, notre devoir est engagé. Quand nos enfants, nos fils le plus souvent, s'enfoncent, il faut méditer notre rôle et savoir agir à temps et veiller à leur santé mentale comme au reste de leur santé", a écrit l'ancien candidat à la présidentielle sur les réseaux sociaux, en faisant part de son "horreur" après cet "assassinat".
Bayrou veut une "expérimentation" de portiques de détection d'armes
François Bayrou a souhaité mardi que le gouvernement travaille à "l'expérimentation" de portiques de détection d'armes à l'entrée des établissements scolaires, après le meurtre de la surveillante poignardée ce mardi matin par un élève de 14 ans à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
Le Premier ministre a aussi dit sa volonté de "durcir la réglementation" en vue d'une interdiction "effective" de certains couteaux qui ne sont pas considérés comme des armes, en réponse à une question de la cheffe de file des députés du Rassemblement national Marine Le Pen qui lui demandait quelle serait la "réponse politique" du gouvernement à ce drame.
Ce que l’on sait du profil du suspect
Le collégien de 14 ans suspecté d'avoir assené des coups de couteau à la surveillante tuée ce matin, a été interpellé et placé en garde à vue.
>> Notre article ici - Les profs sont sidérés": ce que l’on sait du collégien suspecté d’avoir poignardé une surveillante
Plusieurs collégiens qui connaissent le suspect, témoignent au micro de RMC évoquant un élève "isolé". Plus tôt, c'est Elisabeth Borne la ministre de l'Education nationale qui a décrit un jeune "sans difficultés particulières".
TÉMOIGNAGE RMC - "Quand on le voit on dirait un ange", témoigne une collégienne
Une collégienne de 5e qui a vu la scène témoigne, elle aussi, à notre micro et raconte le chaos de la matinée.
"Il a sorti le couteau de sa poche et l'a poignardée à l'entrée du portail", assure-t-elle. "J'étais un peu paralysée et après l'alarme a sonné donc on est partis dans la cour du haut pour se protéger. On a couru pour se mettre en sécurité"
Elle connaissait le suspect de vue, mais se dit totalement surprise de son acte.
"Je ne le pensais pas du tout comme ça... Quand on le voit on dirait un 'ange' entre guillemets"
Avec Inès Zeghloul
TÉMOIGNAGE RMC - "On a vu tout le monde courir et se précipiter"
Un élève de 4e du collège en question, comme le principal suspect, raconte à RMC ce qu'il a pu voir de la scène.
"On est arrivés à 8h20. Une fois rentrés, on a vu tout le monde courir et se précipiter en criant qu'une surveillante s'était faite poignarder donc on a tous été se réfugier à l'arrière du collège, c'est ce qu'on fait pendant les exercices 'intrusion'", détaille-t-il.
"Je n'arrive pas trop encore à réaliser, je suis sous le choc... On avait déjà échangé quelques fois, mais ce n'était pas quelqu'un de très proche", lance-t-il décrivant quelqu'un d'assez "isolé".
Avec Inès Zeghloul
Minute de silence à l'Assemblée
Les députés ont observé mardi une minute de silence dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale en hommage à la surveillante décédée et aux deux pompiers morts ensevelis sous les décombres d'un immeuble dans l'Aisne.
Bayrou: "Faire de ce fléau des armes blanches répandu partout, un ennemi public"
Le Premier ministre, François Bayrou a de son côté estime que "la menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique". "Comme décidé le 27 mars et le 29 avril, il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public", écrit-il sur X.
Macron: "La nation est en deuil"
"Alors qu'elle veillait sur nos enfants, une assistante d'éducation a perdu la vie, victime d'un déferlement de violence insensé (...) La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime", a déploré Emmanuel Macron sur X.
>>> A LIRE AUSSI - Les réactions politiques après la mort d'une surveillante de collège tuée au couteau
Une surveillante de 31 ans tuée au couteau par un élève
Bonjour à tous et bienvenue sur ce live qui traitera des suites du drame intervenu ce mardi 10 juin au matin à Nogent (Haute-Marne). Un jeune homme de 14 ans a asséné plusieurs coups de couteau à une surveillante du collège François Dolto. La jeune femme de 31 ans a ensuite succombé à ses blessures.