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DIRECT. Législatives 2024: un objectif encore très élevé pour Emmanuel Macron au second tour

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Au lendemain du premier tour des élections législatives 2024, les résultats sont favorables au RN, qui pourrait être proche de la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Emmanuel Macron espère encore pouvoir rassembler 150 députés. Le Nouveau Front populaire appelle à faire barrage au RN.

Combien de désistements et de triangulaires?

Merci à toutes et tous d'avoir suivi ce live. L'actualité politique continue ce mardi, avec la fin des désistements et le nombre final de triangulaires pour le second tour des législatives.

>> DIRECT. Législatives: toutes les infos du 2 juillet

Voter RN ou LFI, "deux Frexit déguisés" pour Bruno Le Maire

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a mis en garde contre le vote en faveur du Rassemblement national (RN) ou de La France insoumise (LFI) au second tour des législatives, qu'il assimile à "deux Frexit déguisés" dans l'édition du Figaro à paraître mardi.

"Soyons lucides: les extrêmes nous excluent de la construction européenne, en renégociant notre contribution européenne pour les uns, en bafouant les règles budgétaires de la zone euro pour les autres. Ce sont deux Frexit (sortie de la France de l'Union européenne, ndlr) déguisés", a asséné celui qui occupe Bercy depuis 2017.

"Je ne mets pas de signe égal entre le RN", arrivé en tête du premier tour des législatives dimanche, et LFI, "qui ont des histoires différentes", a nuancé Bruno Le Maire.

Fabien Roussel, Olivier Faure, Marine Tondelier… Pour le second tour des législatives, LFI ne mise plus seulement sur Mélenchon

Alors qu'au premier tour, le visage de Jean-Luc Mélenchon apparaissait sur la plupart des professions de foi des candidats investis par LFI, pour le second tour, le mouvement insoumis a décidé de le mêler aux autres leaders de la gauche…

La profession de foi du Nouveau Front populaire pour le second tour des législatives 2024.
La profession de foi du Nouveau Front populaire pour le second tour des législatives 2024. © DR

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En Nouvelle-Aquitaine, les troisièmes partagés entre retrait et maintien

Le front républicain contre le Rassemblement national est loin d'être uniforme en Nouvelle-Aquitaine, où environ la moitié des candidats qualifiés en 3e position au 1er tour envisageaient lundi de se maintenir au second.

"Je suis la seule à pouvoir faire face au RN, car la seule à avoir des réserves de voix. J'appelle donc Benoît Biteau à se retirer en responsabilité", déclare ainsi sur le réseau X Anne-Laure Babault, députée sortante MoDem de Charente-Maritime.

Avec 25,33% des voix, elle talonne le candidat écologiste arrivé en deuxième position (26,94%), mais loin derrière la RN Karen Bertholom (34,41%).

L'Humanité et Libération font la même Une

"Désiste, prouve que tu résistes": Libération et L'Humanité ont dévoilé leurs Unes avec un titre identique ce lundi soir, interpellant Emmanuel Macron.

Un candidat RN sous curatelle, inéligible... qualifié au second tour

Le candidat du Rassemblement national dans la 2e circonscription du Jura s'est qualifié au second tour des législatives... alors même que son placement sous curatelle le rend inéligible.

Tierry Mosca, 65 ans, a été placé sous curatelle de l'Union départementale des associations familiales (Udaf) du Jura en novembre 2023, a indiqué à l'AFP une source judiciaire, confirmant des informations publiées par le quotidien Le Progrès.

Une procédure le visant pour "travail dissimulé" a par ailleurs été classée sans suite début juin en raison d'un "état mental déficient".

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Xavier Bertrand veut un gouvernement de "sursaut républicain"

Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand a exigé lundi un "gouvernement de sursaut républicain" comme alternative à un exécutif aux mains du Rassemblement national ou à "une coalition d'arrière-boutique", pour sortir la France "de l'impasse dans laquelle Emmanuel Macron l'a plongée".

"La seule chose qui est possible, c'est de comprendre qu'il y a d'autres alternatives qu'une majorité avec un gouvernement RN ou une coalition d'arrière-boutique", a expliqué sur TF1 l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.

"Moi, je veux un gouvernement de sursaut républicain", a-t-il dit, le présentant également comme "un gouvernement provisoire de la République comme ça existait à une époque quand il a fallu reconstruire".

Jules Koundé appelle à "faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement National"

Le défenseur de l'équipe de France Jules Koundé a appelé lundi à "faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement National" lors du second tour des élections législatives, le 7 juillet.

"Il sera important de faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement National. Ce n'est pas un parti qui va amener notre pays vers plus de liberté et de vivre ensemble", a déclaré le joueur du FC Barcelone en conférence de presse à l'issue de la qualification des Bleus pour les quarts de finale de l'Euro-2024.

Les "purgés" de LFI demandent le désistement des candidats de gauche

Les députés sortants de La France insoumise Alexis Corbière et Danielle Simonnet ont demandé lundi aux candidats LFI investis à leur place de se désister en leur faveur, une autre "purgée", Raquel Garrido, se déclarant prête en échange à retirer sa candidature au profit du candidat "officiel" du mouvement.

Dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido (LFI dissidente), est arrivée 3e au premier tour des élections législatives avec 23,65% des voix derrière le candidat investi par LFI Aly Diouara, qui a recueilli 33,1% des suffrages exprimés, et la candidate UDI, la maire de Drancy Aude Lagarde (24,56%).

"Je ne serai plus députée dans l'année qui vient et je l'assume", a déclaré Raquel Garrido lors d'une conférence de presse, actant ainsi sa défaite.

Raphaël Glucksmann appelle à un “bloc démocrate”

Également invité sur le plateau de TF1 ce lundi soir, Raphaël Glucksmann a défini ces élections législatives comme “un referendum pour ou contre le Rassemblement national”. L’eurodéputé appelle par ailleurs à un “bloc démocrate” au second tour.

“Je prends la main de celles et ceux qui sont prêts d’ici ce dimanche à empêcher une majorité absolue du RN.”

Manuel Bompard: "Pas un siège de plus pour le RN"

Invité sur France 2, Manuel Bompard a dénoncé "une forme de cacophonie dans les prises de parole du camp macroniste". Le coordinateur de la France insoumise ajoute: "Dimanche, les Français et les Françaises doivent choisir entre deux options: il y a l'hypothèse que le RN l'emporte, mais il y en a une autre, que le gouvernement du NFP puisse appliquer dès la semaine prochaine son programme”.

"Notre consigne est claire: pas une voix pour le Rassemblement national".

Gabriel Attal: "il faut gouverner différemment"

Sur le plateau de TF1 ce lundi soir, Gabriel Attal a admis qu’il fallait “gouverner différemment” et assume avoir suspendu la réforme de l’assurance chômage. Pour autant, le Premier ministre juge cette réforme “nécessaire”.

“C'est un gage qui montre qu'on a entendu le message des Français et des urnes: il faut gouverner différemment”.

Trois macronistes se désistent dans l'Hérault, sans consigne de vote

Dans l'Hérault, trois candidats Renaissance et Horizons, dont deux députés sortants, tous arrivés 3e, ont finalement choisi de se retirer sans pour autant donner de consigne de vote à leurs électeurs, laissant ainsi le champ libre à deux Insoumis et une socialiste.

"Hier soir, j'avais décidé de me maintenir", a expliqué à l'AFP le candidat Horizons de la quatrième circonscription, Jean-François Eliaou (22,56%): "Puis, ce matin, j'ai fait les comptes. Le nombre de voix qui me sépare de la candidate RN est hors de portée. J'ai longuement échangé avec Edouard Philippe. Je me retire, mais sans donner aucune consigne de vote".

Dimanche soir, le chef du parti Horizons avait donné pour consigne de ne laisser aucune voix "ni au RN, ni à LFI".

Gérald Darmanin seul face au RN après le désistement de la candidate NFP

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, arrivé en tête dans sa circonscription de Tourcoing (Nord), sera en duel face au candidat RN Bastien Verbrugghe dimanche grâce au désistement de la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) Leslie Mortreux, arrivée 3e.

Dans un communiqué, la candidate membre du parti anti-spéciste REV d'Aymeric Caron, associé à LFI, a appelé à "ne pas voter pour le Rassemblement national", sans aller jusqu'à appeler à voter pour Darmanin.

Déjà plus de 150 désistements avant le second tour pour contrer le RN

Plus de 150 candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le deuxième tour des législatives se sont déjà désistés lundi afin de contrer le Rassemblement national, selon un décompte provisoire de l'AFP.

La liste est appelée à évoluer jusqu'à mardi 18h, date butoir fixée aux candidats qualifiés pour décider de se maintenir ou pas au second tour qui aura lieu dimanche.

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Laurent Berger met en garde contre tout "accroc dans le désistement républicain"

Laurent Berger met en garde contre tout "accroc dans le désistement républicain" face au Rassemblement national et apporte son "soutien" aux candidats "républicains", de François Ruffin à l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, dans un entretien accordé lundi soir à l'AFP.

"Je soutiens tous les candidats et toutes les candidates qui seront dans un duel contre le Rassemblement national. Qu'il s'appelle François Ruffin, je le soutiens. Qu'il s'appelle Boris Vallaud, qu'elle s'appelle Elisabeth Borne..." insiste l'ancien leader de la CFDT, qui avait mené l'an dernier la fronde syndicale contre la réforme des retraites portée par l'ancienne Première ministre.

Plus d'informations ici.

CFDT et CGT appellent à des désistements systématiques contre l'extrême droite

Les deux premiers syndicats français, la CFDT et la CGT, ont appelé lundi à des désistements systématiques au second tour des élections législatives pour empêcher l'avènement d'une majorité absolue d'extrême droite à l'Assemblée nationale le 7 juillet.

"La CFDT appelle, partout où un candidat d'extrême droite est présent, à voter pour le candidat en face le mieux placé pour l'emporter. Quelle que soit sa formation politique", selon un communiqué diffusé dans la matinée. "Dans les autres circonscriptions", la CFDT "ne donne pas de consigne de vote".

La CGT réitère de son côté son appel "à voter pour le programme du Nouveau Front populaire".

Le rebond de la Bourse de Paris limité à 1,09% en clôture

La Bourse de Paris a gagné 1,09% lundi, réduisant sa hausse par rapport à celle constatée en début de séance, les investisseurs se satisfaisant de l'hypothèse d'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale.

En Europe, Francfort a aussi gagné 0,30% et Londres a fini proche de l'équilibre (+0,03%) alors que Milan a gagné 1,70%. Sur le marché obligataire, l'écart entre le taux d'intérêt allemand pour l'emprunt à 10 ans, qui fait référence en Europe, et celui de la France s'est réduit.

Dans la Marne, les deux derniers candidats de gauche, arrivés 3e, se désistent

Les deux seuls candidats du Nouveau Front populaire qui avaient obtenu suffisamment de voix pour accéder au second tour des législatives dans la Marne ont annoncé leur retrait lundi, pour lutter contre les candidats RN arrivés en tête.

Stéphane Pirouelle, candidat insoumis dans la 2e circonscription, a pris cette décision face à "un danger trop grand", celui "d'apporter un député de plus au Rassemblement national et de les approcher des 289 sièges" synonymes de majorité absolue, dit-il à l'AFP. Avec 21,75%, le candidat NFP a fini 3e, très loin de la RN Anne-Sophie Frigout (36,34%).

En Moselle, le NFP se retire, pas de triangulaires

Les quatre candidats du Nouveau front populaire (NFP) arrivés en 3e position dimanche soir au premier tour des élections législatives en Moselle ont annoncé leur désistement pour "faire barrage" au Rassemblement national, écartant donc la perspective de triangulaires dans ce département.

"Je retire ma candidature pour que le député du Rassemblement national soit battu", a déclaré la députée (NPF - LFI) sortante Charlotte Leduc, après être arrivée à la 3e place (28,27% des voix) derrière le candidat lepéniste Victor Chomard (35,32%) et Nathalie Colin-Oesterlé (UDI, 34,66%). Dans la 3e circonscription, Charlotte Leduc a appelé ses électeurs à voter pour cette dernière.

Déjà une centaine de désistements avant le second tour pour contrer le RN

Une centaine de candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le deuxième tour des législatives se sont déjà désistés lundi afin de contrer le Rassemblement national, selon un décompte provisoire de l'AFP.

Ces candidats sont engagés dans des triangulaires et sont arrivés en troisième position. Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, ou encore trois ministres (Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi).

Ces élections sont "un référendum", pour Raphaël Glucksmann

"Ce n’est plus une élection législative opposant des projets de gouvernement de la France, c’est un référendum dont la question est simple: voulons-nous que l’extrême droite prenne le pouvoir dans notre pays?" écrit l'eurodéputé PS-Place publique Raphaël Glucksmann sur X.

La "diabolisation" ne fonctionne plus, se réjouit Giorgia Meloni

La "diabolisation" de l'extrême droite ne fonctionne plus, s'est réjouie lundi la Première ministre italienne Giorgia Meloni, au lendemain du score historique du Rassemblement national au premier tour.

"La tentative constante de diaboliser les gens qui ne votent pas à gauche (...) est un piège dans lequel tombent de moins en moins de gens", a déclaré la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia à l'agence Adnkronos. "Nous l'avons observé en Italie, on le voit de plus en plus en Europe et dans tout l'Occident".

La victoire du RN "ne peut laisser personne indifférent", estime l'Allemagne

La cheffe de la diplomatie allemande a estimé ce lundi que la victoire du parti d'extrême droite, le Rassemblement national, au premier tour des législatives en France ne pouvait pas laisser "indifférent".

"L'Allemagne et la France portent une responsabilité particulière pour notre Europe commune", a souligné Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse avec son homologue lettonne. Et "personne ne peut rester indifférent (...) si chez notre tout proche partenaire et meilleur ami, un parti qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête".

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"L'extrême droite est en passe d’accéder aux plus hautes fonctions, personne d’autre", dit Emmanuel Macron à ses ministres

"Il ne faut pas se tromper. C’est l’extrême droite qui est en passe d’accéder aux plus hautes fonctions, personne d’autre", a déclaré Emmanuel Macron à l'Élysée face à ses ministres, rapporte BFMTV qui cite un participant. Des ministres ont décrit à la chaîne d'information une réunion "tendue" avec des "désaccords".

Une candidate du NFP en Essonne se désiste face au député PS sortant Jérôme Guedj

La candidate du Nouveau Front populaire Hella Kribi-Romdhane, arrivée 2e derrière le député PS sortant Jérôme Guedj et devant la candidate RN Natacha Goupy, se désiste.

"En cohérence avec mes engagements de toujours, pour le second tour, je fais le choix d'un désistement républicain mais vigilant pour faire barrage à l'extrême droite", écrit sur X l'ancienne suppléante de Jérôme Guedj.

Le macroniste Loïc Signor se maintient face au LFI Louis Boyard et au RN-LR

Alors que le député sortant LFI Louis Boyard est arrivé largement en tête dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, devant le candidat RN-LR Arnaud Barbotin et le macroniste Loïc Signor, ce dernier annonce sur X qu'il se maintient au second tour "pour ne pas contraindre (les électeurs) à choisir entre le Rassemblement national et Louis Boyard".

Arrivée 3e face à la sœur de Marine Le Pen, la candidate macroniste renonce finalement à se maintenir

La candidate Ensemble Sylvie Casenave-Péré arrivée 3e derrière Marie-Caroline Le Pen (Rassemblement national) et la député sortante du Nouveau Front populaire, a finalement décidé de retirer sa candidature pour le deuxième tour des législatives dans la 4e circonscription de la Sarthe, après avoir annoncé son maintien. Loin derrière Marie-Caroline Le Pen, Sylvie Casenave-Péré a réuni 35 voix de moins que la députée sortante LFI Elise Leboucher, qui s'est présentée sous la bannière du NFP.

Malgré l'appel du Premier ministre, Gabriel Attal, au "désistement de (ses) candidats" en "troisième position", la candidate du camp présidentiel avait affirmé en début de matinée maintenir sa candidature sur les ondes de la radio France Bleu Maine. "Ma mission dans cette campagne est d'empêcher (Marie-Caroline) Le Pen de devenir députée de la 4e circonscription de la Sarthe. Que je me désiste ou pas, (Elise) Leboucher n'a aucune chance de remporter (l'élection) et de redevenir députée", avait-elle déclaré. Dans un communiqué publié quelques heures après sur X (ex-Twitter), elle a finalement décidé de se désister.

"Je pourrais me maintenir au second tour mais une triangulaire serait vouée à l'échec", a-t-elle assuré. "J'ai donc proposé à (Elise) Leboucher de se désister, convaincue d'avoir plus de chance qu'elle de l'emporter en duel face à Marie-Caroline Le Pen." Mais "(Elise) Leboucher ne souhaite pas se retirer", a-t-elle dit. "Je me retire donc, ayant fait de mon mieux pour éviter l'entrée possible d'un autre membre du clan Le Pen à l'Assemblée nationale." "J'ai confiance en mes électeurs pour voter selon leur cœur", a-t-elle ajouté, sans donner de consignes de vote plus précises.

Jean-Luc Mélenchon est d'accord avec Jordan Bardella pour un débat… mais écarte sa propre participation

En réponse à l'invitation de Jordan Bardella, Jean-Luc Mélenchon estime que le président du RN "a raison, il y a besoin d'un débat entre les deux projets pour les Français". Mais pas avec lui. "Le candidat du Nouveau Front populaire pour la primature n'a pas été désigné. Il doit donc s'adresser aux Insoumis, premier mouvement en nombre d'élus au premier tour du NFP. Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente du groupe ou Clémence Guetté, coordinatrice du programme", poursuit-il.

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Les Ecologistes réclament un débat avec Jordan Bardella

Les Ecologistes ont même publié un communiqué de presse pour réclamer ce débat. Le parti écrit: "En réalité, Jordan Bardella a peur de Marine Tondelier, qui habite et milite à Hénin-Beaumont et qui ne connaît que trop bien les méthodes du Rassemblement national. A l’image du travail et des interventions réalisées par Marine Tondelier ces dernières semaines, elle est la mieux placée pour mettre à jour l’imposture du RN et inciter à voter pour le Nouveau Front Populaire. Jordan Bardella le sait, redoute de se faire piéger et tente d’esquiver ce débat."

"Vous n’osez pas débattre avec moi?" demande Marine Tondelier à Jordan Bardella

En réponse à un post dans lequel Jordan Bardella se dit "prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon", la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier rappelle : "Nous nous sommes réparti les débats au sein du Nouveau Front populaire. Après Manuel Bompard et Olivier Faure, c’est à mon tour de représenter notre coalition au 3e débat." "Dois-je comprendre que vous n’osez pas débattre avec moi?" demande-elle au président du RN.

La Confédération paysanne "inquiète au plus haut point" après le score du RN

La Confédération paysanne, syndicat agricole classé à gauche, est "inquiète au plus haut point" de voir le RN aux portes du pouvoir en France, a déclaré à l'AFP sa porte-parole, Laurence Marandola.

"C'est dur de voir ces résultats" du premier tour des législatives, souligne la paysanne de l'Ariège et porte-parole nationale du troisième syndicat représentatif derrière l'alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs et la Coordination rurale. Au sein de cette organisation opposée au modèle agricole dominant et qui défend un soutien massif à la transition agro-écologique, la possible victoire du parti lepéniste "nous inquiète au plus haut point", ajoute-t-elle.

Elle dénonce un "projet extrêmement démagogue et trompeur" qui "ne répond pas aux causes profondes de la précarité, de l'isolement, du manque de revenus..." dont souffre le monde rural. La Confédération paysanne redoute de futures "entraves" à l'exercice de ses combats (contre l'artificialisation des terres, les méga-bassines pour l'irrigation, l'autoroute A69...), explique Laurence Marandola.

"On sent les responsables d'extrême droite très enclins à continuer à détruire des terres agricoles et on craint encore plus de répression" lors des manifestations. L'organisation, animée par "le refus du fascisme, de l'intolérance, du repli sur soi", juge aussi "extrêmement choquant" que la majorité présidentielle n'ait "pas défini de ligne claire pour faire front contre la montée de l'extrême droite", rapporte sa porte-parole.

Un autre maintien et un désistement en Haute-Garonne

Dans un rapport de force comparable dans la 6e circonscription de Haute-Garonne, la députée sortante Renaissance Monique Iborra se retire. A 79 ans, elle briguait un 5e mandat, après l'avoir emporté en 2022 de seulement 8 voix, face à son adversaire socialiste. Sa 3e place dimanche, derrière le socialiste Arnaud Simion et la RN Nadine Demange-Fierlej a convaincu l'ancienne socialiste de jeter l'éponge, sans pour autant donner de consigne de vote.

Dans la 9e circonscription de Haute-Garonne, le candidat de la majorité présidentielle Florian Delrieu, 3e, loin derrière la députée écologiste sortante Christine Arrighi et 2 points derrière la représentante du RN Caroline Beout, a annoncé sa décision de se maintenir.

La ministre Dominique Faure se maintient dans une triangulaire PS-RN-Ensemble

La ministre déléguée chargée des Collectivités et de la Ruralité Dominique Faure, 3e dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, devancée par le PS et le RN, se maintient au second tour, a-t-elle annoncé à l'AFP. A l'issue du premier tour dimanche, le socialiste Jacques Oberti, pour le Nouveau Front populaire, est arrivé nettement en tête, devant la candidate RN Caroline Falgas-Colomina et la députée sortante, issue du Parti radical.

"J'ai 22.800 électeurs qui ont voté pour et je vois mal comment je leur donnerais comme seul choix de voter RN ou LFI", a argumenté la ministre, estimant que le PS Jacques Oberti "est lié par une alliance avec LFI". "Je me dois d'aller jusqu'au bout et de tenter de convaincre que cet arc républicain que je représente est pour la 10e circonscription, et de très loin, le meilleur choix", a ajouté Dominique Faure, qui se considère comme une "outsider". "Mais le match n'est pas fini", souligne cet ancienne championne de tennis.

Dans ce territoire rural, la députée de la majorité présidentielle s'était imposée de justesse au second tour en 2022, totalisant 200 voix de plus que son adversaire de Générations, investie par la Nupes.

Laurent Wauquiez en duel avec le RN après le désistement de Celline Gacon en Haute-Loire

Laurent Wauquiez affrontera le RN Alexandre Heuzey en duel dans son fief au second tour des législatives après le désistement de l'écologiste Celline Gacon, qui n'a pas toutefois pas appelé à voter pour le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Possible candidat de la droite à l'Elysée, Laurent Wauquiez a devancé de peu Alexandre Heuzey dans la 1e circonscription de Haute-Loire. Celline Gacon était en position de se maintenir au second tour.

"En républicaine et en application des directives nationales d'EELV, je me désiste du second tour mais jamais je n'appellerai à voter pour Laurent Wauquiez", a déclaré à l'AFP Celline Gacon. "J'appelle Laurent Wauquiez à se distinguer à l'Assemblée nationale par rapport aux positions de l'extrême droite", a-t-elle ajouté. "Sa position n'est pas brillante à moins de 40 % et seulement 2 points du représentant parachuté" du Rassemblement national, a souligné l'écologiste dans un communiqué.

Dans une courte allocution, depuis le Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez a loué dimanche soir la force de son ancrage local face à son adversaire, "un candidat totalement parachuté", qui "travaille en Belgique" et "vit à Nice".

Le candidat insoumis Allan Popelard se désiste pour laisser la place à un dissident

Investi par La France insoumise dans la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, Allan Popelard annonce sur X se désister pour le second tour. Il est arrivé derrière le député LFI sortant, dissident car non réinvesti par le parti, Hendrik Davi et derrière le candidat du RN Franck Liquori.

Allan Popelard accuse le candidat dissident de porter "l'entière responsabilité d'avoir placé l'extrême droite en tête de cette circonscription". "En usurpant l'identité du Nouveau Front populaire, il a dupé les citoyens."

"Monsieur Davi refusant de se désister, je retire ma candidature. Pas une voix ne doit manquer dimanche prochain pour battre le candidat d'extrême droite et gouverner le pays", écrit Allan Popelard.

Le député sortant Renaissance Quentin Bataillon se désiste dans la Loire

Quentin Bataillon, le candidat Renaissance sortant dans la 1e circonscription de la Loire, arrivé en 3e position au premier tour, se désiste pour le second. C'est le candidat PS du NFP qui est arrivé en tête, suivi de la candidate du RN.

Le macroniste affirme que son "territoire mérite mieux qu'une élue du RN qui le méprise par son absence". "Ce désistement doit appeler le candidat du Nouveau Front populaire à retrouver le chemin de la sociale-démocratie sur le fond comme sur les méthodes", écrit-il sur X.

"C’est en conscience et en responsabilité que je me désiste." Néanmoins, il assure: "Mon attachement et mon engagement pour Saint-Étienne et notre circonscription sont intacts."

Élisabeth Borne appelle "les forces républicaines" à se mobiliser

L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne, arrivée 2e dans la 6e circonscription du Calvados, appelle sur X "toutes les forces républicaines, de la plaine de Caen au bocage virois, en passant par la Suisse normande" à se mobiliser pour faire au barrage au RN. Le candidat de l'extrême droite est arrivé en tête dans sa circonscription.

Le candidat NFP, arrivé 3e, s'est désisté. "Je préfère qu'une députée comme Elisabeth Borne soit élue plutôt que le RN ait un député de plus", a commenté ce matin le député LFI réélu Eric Coquerel sur RMC ce matin.

Les universités et les grandes écoles s'opposent au RN

Dans un communiqué commun publié ce matin, France Université et les organisations représentatives des grandes écoles (Cdefi, CDEFM et CGE) disent "non au Rassemblement national pour les universités et les écoles".

"Parce qu’elle se fonde sur des principes d’exclusion, de repli, mais aussi sur la peur et le rejet de l’autre, la politique portée par le RN met en danger notre enseignement supérieur", estiment-elles. "Elle compromet l’accueil d’étudiants étrangers parmi lesquels certains deviendront doctorants et participeront, demain, au rayonnement de la science française dans le monde."

Il s'agit "bien de défendre les valeurs de la République", affirme le communiqué. "Nous ne pouvons accepter le projet politique du RN sans trahir ces valeurs et l'esprit des Lumières qui est au fondement même de l'université et de nos écoles."

Qui sont les 76 candidats élus dès le premier tour?

Alors qu'il reste du suspense par endroits en attendant le second tour et les différentes configurations (désistements, triangulaires...), pas moins de 76 candidats ont déjà été élus dès le premier tour, hier soir. Ils font notamment partie de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire ou de celle d'extrême droite du Rassemblement national.

>> Retrouvez tous les noms dans notre article

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Une réunion jusqu’à 3h du matin et un objectif de 150 sièges pour Emmanuel Macron

Selon les informations de RMC, Emmanuel Macron et ses plus proches fidèles ont passé en revue la carte de France, circonscription par circonscription, jusqu'à 3h du matin cette nuit pour déterminer où se maintenir et où se désister pour tenter de bloquer la route de Matignon à Jordan Bardella. Le chef de l'Etat est apparu la tête froide, selon les personnes présentes, et encore convaincu de pouvoir emporter 150 sièges et trouver des alliés à gauche et à droite pour former une éventuelle future coalition, d’après l’un des participants.

Dans les faits, les premiers désistements sont déjà intervenus. Pas de candidat de la majorité contre François Ruffin dans la Somme, à la demande express d'Emmanuel Macron. Certains ministres en difficulté ont déjà mis en pratique les consignes. Sabrina Agresti-Roubache à Marseille, Marie Guevenoux dans l'Essonne et Fadila Khattabi en Côte d'Or ont annoncé se désister au profit des candidats de gauche. Bien que troisième, la ministre déléguée à la Ruralité Dominique Faure a quant à elle annoncé son choix de se maintenir dans sa circonscription de Haute-Garonne où le RN est arrivé second, derrière la candidate de la gauche.

(Jérémy Trottin)

Une candidate macroniste se désiste dans la Somme

Candidate dans la 1e circonscription de la Somme, Albane Branlant a annoncé retirer sa candidature au profit de François Ruffin pour faire barrage au Rassemblement national. "Je ne confonds pas adversaire politique et ennemi de la République", indique la porte-parole des Jeunes avec Macron.

Arrivée 3e face à la sœur de Marine Le Pen, la candidate macroniste se maintient

La candidate Ensemble Sylvie Casenave-Péré arrivée troisième derrière Marie-Caroline Le Pen (Rassemblement national) et la député sortante du Nouveau Front populaire, a annoncé lundi ne pas retirer sa candidature pour le deuxième tour des législatives dans la 4e circonscription de la Sarthe.

Loin derrière Marie-Caroline Le Pen, Sylvie Casenave-Péré a réuni 35 voix de moins que la députée sortante LFI Elise Leboucher, qui s'est présentée sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP).

Malgré l'appel du Premier ministre Gabriel Attal au "désistement de (ses) candidats" en "troisième position", la candidate du camp présidentiel a affirmé maintenir sa candidature sur les ondes de la radio France Bleu Maine.

Arrivée en 3e position, la dissidente LFI Raquel Garrido "prête" à se désister

La députée sortante de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido (LFI dissidente), arrivée 3e au premier tour des élections législatives derrière le candidat investi par LFI et la candidate UDI, s'est dite prête à se désister invoquant "le sens des responsabilités".

"La logique voudrait que le deuxième à gauche se désiste, j'y suis prête", a-t-elle déclaré sur TF1. "Je demande à ce que tout le monde ait le sens des responsabilités", a-t-elle ajouté, citant Sabrina Ali Benali (7e circonscription de Seine-Saint-Denis), Allan Popelard (5e des Bouches-du-Rhône, triangulaire au second tour) et Céline Verzeletti (15e de Paris).

"Ils ont choisi le déshonneur": Marine Tondelier dénonce le "comportement de lâche" de Bruno Le Maire

Marine Tondelier s'est dite "atterrée et très en colère" après l'appel de Bruno Le Maire à ne pas se désister contre le RN pour un candidat LFI au second tour des législatives, critiquant un "comportement de lâche et de privilégié". La voix cassée par l'émotion, la représentante écologiste élue d'Hénin-Beaumont, le fief de Marine Le Pen, a succédé au ministre de l'Économie au micro de France Inter.

"Cela fait 10 ans que je vis dans une ville tenue par le RN, c'est un comportement de lâche et de privilégié, c'est hors sol, c'est lunaire, c'est pas à la hauteur de l'histoire", a estimé la cheffe de file des Ecologistes, au bord des larmes, alors que Bruno Le Maire venait d'appeler aux désistements de son camp en la seule faveur des socialistes, des écologistes et des communistes.

"Est-ce que le RN a la possibilité d'être en majorité absolue à l'Assemblée nationale? La réponse est oui. Est-ce que LFI a la capacité d'être en majorité absolue à l'Assemblée nationale? La réponse est non", a-t-elle rappelé. "Heureusement que les électeurs de gauche, écologistes, sont moins sectaires et moins lâches que ça", a insisté Marine Tondelier. "Vous pensez que les 9 millions de pauvres dans ce pays, que les gens qui ont vécu et pris de plein fouet leur politique, ça leur a pas demandé du courage (d')aller revoter pour (Emmanuel Macron) en 2022?"

"Ils seront le déshonneur et la défaite parce que le macronisme, c'est fini, les résultats d'hier l'ont montré très clairement, très très clairement", a complété la responsable écologiste.

Bruno Le Maire appelle à voter pour le "camp social-démocrate", sans y inclure LFI

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a appelé lundi à voter au second tour des législatives pour "un candidat du camp social-démocrate" sans y inclure LFI, afin de contrer le Rassemblement national (RN), arrivé largement en tête du premier tour dimanche. "J'appelle (...) tous nos électeurs, lorsque nos candidats ne sont pas au second tour, à voter pour un candidat du camp social-démocrate, c'est-à-dire un représentant du Parti socialiste, du Parti communiste ou des Verts", afin de priver le RN de majorité absolue, a déclaré Bruno Le Maire sur France Inter, reconnaissant la "défaite" de la majorité présidentielle.

"Je combats le Rassemblement national, mais je ne vote pas pour La France insoumise", a-t-il ajouté, en raison des "positions contre la nation française" adoptées par le parti de Jean-Luc Mélenchon. Et de citer "le communautarisme", "l'antisémitisme" ou "la violence" de la formation. "Pour moi, La France insoumise est un danger pour la nation, comme le Rassemblement national est un danger pour la République", a-t-il poursuivi, dénonçant la volonté du parti d'extrême droite de rétablir le droit du sang ou le fait qu'il veuille empêcher les binationaux de servir à des postes stratégiques.

La Bourse de Paris ouvre sur un bond de 2,59% après le premier tour des législatives en France

La Bourse de Paris a bondi de 2,59% à l'ouverture lundi, la victoire légèrement en dessous des derniers sondages du Rassemblement national au premier tour des législatives en France, réduisant aux yeux des investisseurs les chances d'une majorité absolue de l'extrême droite à l'Assemblée nationale.

Sur le marché obligataire, l'écart entre le taux d'intérêt de l'emprunt de la France à dix ans (3,25%) et celui de l'Allemagne (2,54%), un indicateur de la confiance des investisseurs dans un pays, se réduit après avoir touché un pic depuis 2012 la semaine précédente. Les banques françaises bondissaient de plus de 5%.

Consignes de vote: Yaël Braun-Pivet appelle au "cas par cas" pour les duels avec LFI

Si aucune voix ne doit aller "pour le RN" au second tour des élections législatives, Yaël Braun-Pivet appelle les électeurs au "cas par cas".

"L’immense majorité du bloc de gauche est républicain et on peut appeler à voter pour eux et c’est ce que je fais pour les socialistes, écologistes et communistes", assure la présidente de l'Assemblée nationale ce lundi sur RMC et BFMTV.

"Au sein de la France insoumise, je fais le distinguo, du cas par cas, je ne traite pas de la même façon Caroline Fiat et David Guiraud", ajoute cependant Yaël Braun-Pivet.

"Regardez dans votre circonscription, regardez qui sont les candidats, quelles sont les valeurs qu’ils portent, la vision de la République qu’ils ont, c’est ça qui m’importe", conclut-elle.

Rima Hassan aux côtés de Jean-Luc Mélenchon: "C'est de la provocation" juge Yaël Braun-Pivet

Pour la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la présence de Rima Hassan aux côtés de Jean-Luc Mélenchon après les résultats du premier tour des législatives est "une provocation".

"C'est une provocation qu'elle réalise et il ne faut pas se laisser entraîner et leurrer", a assuré la président de l'Assemblée nationale.

Dimanche, après les résultats du premier tour des élections législatives, le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a pris la parole aux côtés de Rima Hassan, l'eurodéputée insoumise vêtue d'un keffieh. Une posture vue comme une "provocation" donc par Yaël Braun-Pivet.

Les électeurs LR sans consigne de vote pour le second tour

Le score des Républicains a à peine atteint les 6,5% au premier tour des législatives dimanche. Un score historiquement bas. Et le parti a décidé de ne pas donner de consignes de vote pour le second tour. Alors entre ceux qui vont se tourner vers le RN et les autres qui ne savent pas encore quoi faire, les électeurs de LR sont quelque peu perdus.

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"Est-ce que j'ai l'air finie?" lance la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet

Invitée de RMC et BFMTV ce lundi, la président de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet estime que le match n'est pas encore joué malgré les résultats en berne de la majorité présidentielle: "Est-ce que j'ai l'air finie?" interroge-t-elle.

"Je suis en bonne position pour être réélue dans ma circonscription. Tant que les élections ne sont pas finies on ne peut préjuger du résultat", poursuit-t-elle après être arrivée en tête avec 42,8% des voix devant les candidats NFP (27,3%) et RN (22,9%) dans la 5e circonscription des Yvelines.

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"On verra", dit Eric Coquerel sur les candidatures dissidentes

Sur les candidatures dissidentes après les "purges" à LFI, comme celles d'Alexis Corbière, de Raquel Garrido ou de Danielle Simonnet, Eric Coquerel se dit, sur RMC, "déjà satisfait que ces circonscriptions n'échappent pas à la gauche".

Ne souhaitant pas répondre sur la non-investiture de ces candidats par son parti pour le moment, il poursuit: "On verra ce que décident les instances de mon mouvement, quand 2 candidats de gauche sont au second tour, la tradition c'est que celui qui est en tête" se maintienne.

Eric Coquerel "préfère" Elisabeth Borne qu'un autre député RN

Interrogé sur RMC sur le désistement d'un candidat de gauche face à l'ancienne Première ministre, adversaire lors de la réforme des retraites, Eric Coquerel assure: "Je préfère qu'une députée comme Elisabeth Borne soit élue plutôt que le RN ait un député de plus."

Quant aux candidats du camp présidentiel qui refuseraient de se désiter pour faire barrage à l'extrême droite, "ça ne leur pose pas de problème de cohabiter avec le RN en majorité absolue". "Ils préfèrent que le RN ait la majorité absolue que la gauche l'emporte, leur principal adversaire c'est ce que nous représentons, honte à eux, dans un moment historique, nous nous avons fait un choix clair", ajoute-t-il.

"J'espère qu'on reprendra ses esprits."

"Oui, je lance un appel" aux candidats macronistes, poursuit Eric Coquerel. "Les électeurs se rendent compte: qui est du côté de la république et la démocratie? En tout cas, ceux qui se maintiennent lorsqu'ils sont 3e là où le RN est en tête ne le sont pas."

"Encore une marge", estime Eric Coquerel sur RMC

Réélu dès le premier tour hier soir, le député LFI sortant Eric Coquerel est invité d'Apolline Matin sur RMC. 32 députés du NFP ont été élus hier soir, dont 20 LFI, selon lui.

"Certes, il y a eu une participation extraordinaire, rendez-vous compte j'ai doublé mon nombre de voix dans ma circonscription, mais il y a encore, à mon avis, une marge", pour aller chercher des voix.

"Les Français ont le choix dimanche prochain: entre un projet raciste, anti-républicain ou un projet social, écologique et démocratique."

Les triangulaires et les désistements au centre des débats avant le second tour

Avant le second tour des élections législatives, la question des désistements pour éviter des triangulaires sera essentielle.

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Marion Maréchal appelle les LR à se désister

Dans Apolline Matin, sur RMC et RMC Story, la députée européenne Marion Maréchal appelle les candidats LR qualifiés pour le second tour des législations à "se désister" au profit du RN. "On ne peut pas, quand on est issu des Républicains, faire le parallèle entre bloc national et coalition d'extrême gauche", estime celle qui a pris ses distances avec Reconquête après les européennes.

Second tour: "La clé, ce sont les annonces de désistement"

Bernard Sananès, Président de l'Institut de sondage Elabe, sur RMC:

"La clé, ce sont les annonces de désistement. Sur le papier, il y a environ 300 triangulaires possibles. Est-ce que ça en fait tomber 50, 100, 150? Et dans les élections qui vont devenir des duels, RN-gauche, RN-Renaissance, gauche-Renaissance, quelle sera l’attitude des électeurs? La semaine dernière, trois électeurs sur quatre nous disaient qu’ils ne suivraient pas les consignes de vote. La gauche était plus disciplinée. Mais que feront les électeurs de Renaissance? La semaine dernière, un sur deux disait qu’il s’abstiendrait."

Second tour: "La majorité absolue semble compliquée à atteindre pour le RN"

Bernard Sananès, président de l'Institut de sondage Elabe, sur RMC:

"Le scénario le plus probable au moment où nous parlons, parce qu’il va se passer beaucoup de choses cette semaine, c’est l’hypothèse d’une majorité relative solide pour le RN et ses alliés. Solide, ça veut dire supérieure à 250 sièges. L’hypothèse de la majorité absolue semble compliquée à atteindre parce qu’hier soir, il y a eu cette mécanique de désistement. Ça va priver le RN d’un certain nombre de sièges qu’il aurait eu en triangulaire."

Pourquoi Elisabeth Borne garde ses chances grâce à LFI

Dans le Calvados, Elisabeth Borne est arrivée deuxième derrière le RN au premier tour des législatives. Au second tour, l’ancienne Première ministre pourra compter sur le retrait du candidat de La France insoumise.

>> Législatives: pourquoi Elisabeth Borne garde ses chances grâce à LFI

Quel sort pour les 24 ministres en lice?

Seulement la moitié des 24 ministres en lice au premier tour des législatives se hissent en tête. C'est le cas notamment de Gérald Darmanin, Olivia Grégoire, Thomas Cazenave, Aurore Bergé et Gabriel Attal. Neuf autres sont plongés dans l'incertitude. Ainsi, Agnès Pannier-Runacher est qualifiée mais loin derrière son concurrent RN. Franck Riester, Frédéric Valletoux et Guillaume Kasbarian arrivent eux aussi en deuxième position et ne devront leur salut qu'à un désistement de la gauche.

Enfin, quatre ministres échouent à la 3e place. Sabrina Agresti-Roubache a déjà annoncé son retrait, conformément à l'appel du Premier ministre car le RN est en tête chez elle. Patricia Miralles et Fadila Khattabi devraient faire de même car elles sont dans la même problématique. La situation est moins claire pour Dominique Faure et Marie Guévenoux, dans deux circonscriptions dominées par le Nouveau Front populaire. 

(VJ)

Dans l'Hérault, la forte percée du Rassemblement national

Le département de l'Hérault illustre parfaitement la vague Rassemblement national qui a déferlée sur le premier tour de ces législatives. Le parti de Jordan Bardella a fait un score de 36% dans ce département qui n'a pourtant jamais été acquis à sa cause

Les candidats du RN sont arrivés en tête dans six circonscriptions et l'un d'eux a été élu dès le premier tour.

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Avant le second tour, l'appel pas forcément clair du camp d'Emmanuel Macron à un "rassemblement républicain"

Battue par le Rassemblement national et par le Nouveau Front Populaire, la majorité présidentielle n'a recueilli que 20,7% des suffrages dimanche. Dans la foulée des résultats, le président de la République, Emmanuel Macron a appelé à un grand rassemblement démocrate. Gabriel Attal, lui a assuré qu'aucune voix ne devait aller au RN confirmant que les candidats arrivés troisième devrait se retirer.

Des consignes de vote qui n'ont pas forcément été clairement assumées par tous les cadors de Renaissance commme Edouard Philippe ou encore François Bayrou.

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Le RN obtiendrait entre 255 et 295 sièges

Selon la projection Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche, le RN pourrait obtenir entre 255 et 295 sièges. La majorité absolue est fixée à 289 sièges.

Projection en sièges:

RN : 255 à 295

Nouveau Front populaire : 120 à 140

Ensemble : 90 à 125

LR, divers droite et UDI : 35 à 45

Autres (divers, divers écologistes, régionalistes, etc.) : 10 à 14

Extrême gauche (Lutte ouvrière et autres) : 0

Divers gauche et dissidents Nouveau Front populaire : 11 à 12

Reconquête : 0

Divers souverainistes et extrême droite : 0 à 1

37 sièges pour le RN, 32 pour le Nouveau Front populaire

Après le premier tour, 76 députés, sur 577, sont déjà élus. Le RN obtient 37 sièges, contre 32 pour le Nouveau Front populaire. Ensemble doit se contenter de deux sièges seulement.

Nombre de sièges obtenus dès le premier tour:

  • RN : 37
  • Nouveau Front populaire : 32
  • Ensemble : 2
  • LR : 1
  • Union de l'extrême droite (LR allié au RN) : 1
  • Divers droite : 2
  • Extrême droite : 1

Résultats des élections législatives 2024: le RN en tête, devant le Nouveau Front populaire

Bonjour et bienvenue sur RMC pour suivre ce live sur les élections législatives 2024, au lendemain du premier tour.

Le RN est arrivé en tête, avec 29,25% des suffrages, devant le Nouveau Front populaire (27,99%) et Ensemble (20,04%). Les LR alliés au RN obtiennent 3,9%, contre 6,57% pour LR (6,57%).

Résultats définitifs du premier tour:

  • RN : 29,25%
  • Nouveau Front populaire : 27,99%
  • Ensemble : 20,04
  • LR : 6,57%
  • Union de l'extrême droite (LR allié au RN) : 3,90%
  • Divers droite : 3,66%
  • Divers gauche : 1,53%
  • Divers centre : 1,22%
  • Extrême gauche: 1,22%
  • Régionaliste : 1,05%
  • Reconquête : 0,75%
  • Horizons : 0,72%
  • Ecologistes : 0,57%
  • UDI : 0,51%
  • Divers : 0,45%
  • Droite souverainiste : 0,28%
  • Extrême droite : 0,19%

>> Législatives: toutes les infos du premier tour

Laurent Picat, Guillaume Dussourt, Maxime Ponsot