
Raves parties : la répression s'intensifie
La répression des rave parties illégales se renforce à l'approche des beaux jours, alors que ces événements se multiplient. L'année dernière, le Teknival du 1er mai, grand rassemblement techno, a été annulé à la dernière minute, et cette année, aucune édition n'est prévue. Organiser ces événements devient de plus en plus difficile, avec des élus et des habitants opposés, des propriétaires de terrains menacés, et des saisies de matériel de plus en plus fréquentes. En 2024, près de 60 % des soirées ont été perturbées par des saisies, et des amendes de 135 € ont été infligées pour "aide au tapage". Les autorités, notamment en Hérault et en Haute-Marne, ont décidé d'interdire les rassemblements illégaux de musique pendant un an, jusqu'au 30 septembre. Dans le sud de la France, à Murat-sur-Vèbre, le maire a mis en place une stratégie : les agriculteurs bloquent les accès dès qu'un véhicule suspect se rapproche. Mais, selon lui, cela ne résout pas le problème, juste un déplacement du phénomène. Pour soutenir les élus, la députée Laëtitia Saint-Paul a déposé une proposition de loi visant à augmenter les amendes pour les organisateurs de rave parties illégales, passant de 1500 à 5000 €, et pour les personnes impliquées dans le transport du matériel sonore. Ce texte devrait être débattu début juin.