RMC
en direct

EN DIRECT Retraites: Élisabeth Borne va recevoir les partis d'opposition la semaine du 3 avril

Alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est prévue mardi 28 mars à l'appel des syndicats, des manifestations sauvages ont eu lieu samedi dans certaines villes en France pour protester contre la réforme des retraites. La CGT appelle ainsi "à généraliser la grève dans toutes les entreprises et services, et à multiplier les initiatives revendicatives tout ce week-end".
  • Une nouvelle journée de mobilisation, la dixième, est prévue pour le mardi 28 mars
  • Des rassemblements sauvages ont eu lieu dans plusieurs villes de France samedi
  • La Première ministre, Elisabeth Borne, a affirmé samedi avoir fait "ce que les Français attendaient"
  • Le parquet de Paris a indiqué qu'une enquête judiciaire avait été ouverte samedi, après les menaces et intimidations proférées par des policiers contre de jeunes manifestants à Paris et révélées dans un enregistrement sonore obtenu par Loopsider et Le Monde

Toutes les infos du 27 mars

>> Suivez en direct toutes les infos du 27 mars sur la réforme des retraites

Mélenchon demande une "remise à plat" et le départ de Borne

Jean-Luc Mélenchon a demandé dimanche le "retrait" ou une "remise à plat" de la réforme des retraites et le départ de la Première ministre Elisabeth Borne pour sortir de la crise politique provoquée par le "pur coup de force" d'Emmanuel Macron.

"A-t-on besoin d'apaisement? Evidemment et il y a une manière très simple de l'obtenir, c'est de retirer le texte", a estimé l'ancien candidat LFI à la présidentielle sur LCI.

"François Mitterrand a retiré sa loi sur l'école (...), Jacques Chirac a retiré une loi. Monsieur Macron s'est pris les pieds dans le tapis, il retire son texte et tout le monde rentre à la maison, content et satisfait, et lui peut reprendre son mandat sur d'autres bases", a-t-il expliqué.

"Mais lui ce qu'il veut, c'est humilier, il veut avoir le dernier mot", a-t-il reproché au président de la République.

"Je milite pour le retrait (...) et j'ai fait une autre proposition (...) je plaide la remise à plat: transférer tout ça aux caisses de Sécu", a-t-il ajouté.

17 enquêtes ouvertes à l'IGPN depuis le début des manifestations

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires depuis la première journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites en janvier, a indiqué dimanche sa directrice.

"Depuis le 19 janvier (...) nous avons eu 17 procédures judiciaires", a déclaré sur BFMTV Agnès Thibault-Lecuivre, précisant que "ce chiffre est par définition évolutif".

Vendredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait révélé que onze enquêtes IGPN avaient ouvertes "depuis une semaine".

Cela signe donc une accélération récente des saisines, notamment depuis le 16 mars et le début des manifestations sauvages à Paris et dans plusieurs régions, en réaction au recours à l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter la réforme.

Alerte info

Élisabeth Borne dit ne plus vouloir recourir au 49.3 en dehors des textes budgétaires

"La méthode que je fixe pour l'avenir c'est: pas de 49.3 en dehors des textes financiers", a affirmé Elisabeth Borne dimanche, dans un entretien à l'AFP.

"Depuis le début de la législature, 11 projets de loi ont été définitivement adoptés et 12 propositions de loi. Il y a eu un recours au 49.3 sur trois textes uniquement" qui sont les textes budgétaires pour 2023, dont fait partie la réforme des retraites, a rappelé la Première ministre.

L'article 49.3 de la Constitution permet l'adoption d'un texte sans vote mais expose le gouvernement à une motion de censure. Deux motions ont été rejetées sur le texte des retraites, dont l'une à 9 voix près.

Alerte info

La Première ministre va recevoir les partis d'opposition la semaine du 3 avril

Élisabeth Borne recevra dans la semaine du 3 avril les groupes parlementaires et les partis politiques, y compris de l'opposition, ainsi que les représentants des collectivités, dans le but "d'apaiser le pays" et de "dialoguer avec tous les acteurs sur la méthode", a-t-elle annoncé dans un entretien à l'AFP.

Un créneau est aussi prévu pour d'éventuelles rencontres avec les organisations syndicales et patronales la semaine suivante du 10 avril, a précisé la Première ministre.

Elle recevra ce lundi les présidents de la majorité des commissions au Parlement, mardi les présidents du Sénat, Gérard Larcher, et de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, puis mercredi les chefs de partis de la majorité, avant de réunir en fin de semaine ministres et parlementaires sur l'éducation.

Alerte info

Élisabeth Borne veut "mettre de l'apaisement" avec les syndicats

La Première Ministre a souhaité dimanche, dans un entretien à l'AFP, "mettre de l'apaisement" avec les syndicats en se disant à leur "disposition" pour les rencontrer sur d'autres chantiers que celui des retraites.

"Je suis à la disposition aussi des partenaires sociaux. Il faut qu'on trouve le bon chemin: est-ce que ce sont des rencontres bilatérales, une intersyndicale? Il faut qu'on mette de l’apaisement. Et que l’on puisse reprendre le travail sur tous ces chantiers" de la pénibilité, des reconversions professionnelles, du rapport au travail, a-t-elle affirmé.

Éric Ciotti (LR) met en garde contre les "débauchages individuels"

Le président des Républicains a confirmé dimanche le refus de son parti de participer à un élargissement de la majorité présidentielle et mis en garde contre les débauchages individuels qui ne pourraient que "contribuer à une radicalisation des positions".

"Cette question (d'élargir la majorité à LR) ne se pose pas. Elle aurait pu se poser au lendemain des dernières élections législatives mais ni Emmanuel Macron ni les Républicains ne l'ont souhaité. Je ne vois pas ce qui changerait cette équation aujourd'hui", a expliqué Eric Ciotti dans un entretien au Figaro publié dimanche.

"Tout débauchage individuel contribuera à une radicalisation des positions", avertit le député des Alpes-maritimes.

Selon lui, "Les Républicains constituent la seule et dernière alternative face au choc terrifiant entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen qui se profile au second tour de l'élection présidentielle, en 2027".

Grève des éboueurs à Paris: baisse sensible du volume de déchets non ramassés

Le volume de déchets non ramassés dans Paris, où des éboueurs sont en grève depuis plus de 20 jours, était en baisse dimanche avec 7828 tonnes toujours en souffrance.

"Ce dimanche, le tonnage d'ordures non ramassées dans Paris poursuit sa baisse, avec 7828 tonnes estimées contre 9800 tonnes hier", a indiqué la mairie de Paris, au 21e jour de la grève des éboueurs.

"Depuis ce matin, 162 bennes sillonnent les rues de Paris (...) C'est 2,5 fois plus qu'un dimanche normal", a précisé la mairie.

Cette amélioration, notable dans certains quartiers, est notamment due à la réouverture des trois usines d'incinération entourant la capitale.

Mais de nouveaux arrondissements pourraient être touchés dès lundi. Alors que la grève était jusqu'ici essentiellement l'apanage des éboueurs de la Ville, qui gère la collecte de la moitié de arrondissements de la capitale, elle pourrait s'étendre à des prestataires privés où des négociations étaient en cours dimanche.

Alerte info

Manifestation du 28 mars: trafic "très perturbé" pour le RER, difficultés dans le métro

Le trafic sera "très perturbé" mardi sur le réseau RER, avec en moyenne un train sur deux sur les lignes A et B, pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé dimanche la RATP.

Dans le métro parisien, les perturbations devraient être moindres que la semaine dernière, même si la majorité des lignes connaîtront des réductions de fréquence de passage des rames ou des restrictions d'horaires. 

Deux manifestants annoncent porter plainte contre des policiers de la BRAV-M

Selon une information de Franceinfo, deux manifestants vont porter plainte lundi matin après leur arrestation par des policiers de la BRAV-M le 20 mars dernier à Paris.

Le premier, Souleymane, porte plainte pour "agression sexuelle", "menaces de commettre le crime de viol", "violences" et "faux en écriture publique".

La deuxième, Salomé, la dépose pour les motifs suivants : "atteinte à la liberté individuelle", "violence en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique et complicité" et "faux en écriture publique et complicité de faux en écriture publique".

Braun-Pivet annonce avoir porté plainte après avoir reçu des menaces "abominables"

La présidente de l'Assemblée nationale, dénonçant le "phénomène massif" de violences envers les élus, a annoncé dimanche avoir porté plainte après avoir reçu une "lettre de menaces absolument abominable".

"Ca commence très aimablement par: 'salut la grosse truie juive. (...) On n'a plus de zyklon hélas mais des barres de fer pour éliminer cette saloperie de Jude'", a lu Yaël Braun-Pivet sur le plateau du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

Selon elle, ce courrier présente "la même écriture" que ceux reçus récemment par deux autres élues des Yvelines, la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, et la députée Renaissance Marie Lebec. L'auteur s'en prenait notamment au bébé de 4 mois de la première, "si petit" et qui "ne pourra pas s'enfuir".

Pour Dussopt, "le problème n'est pas la police, ce sont les casseurs"

Invité de France Inter dimanche midi, le ministre du Travail Olivier Dussopt a réagi aux images de violences commises par des policiers et des manifestants lors des mobilisations contre la réforme des retraites et celle à Sainte-Soline.

"Le problème n'est pas la police, le problème, ce sont les fauteurs de trouble, les casseurs, les émeutiers", a-t-il jugé.

"La police et la gendarmerie font un travail formidable pour maintenir l'ordre", a ajouté Olivier Dussopt, précisant toutefois que, s'il y a "des mauvais gestes" ou "des fautes commises", il est "normal" que les forces de l'ordre "fassent l'objet de contrôles".

La présidente de l'Assemblée nationale souhaite reprendre au "plus tôt" les discussions avec les syndicats

Yaël Braun-Pivet a plaidé dimanche pour une reprise au "plus tôt" des négociations avec les syndicats, sur les sujets de reconversion ou de pénibilité du travail, déplorant de ne pas avoir réussi à "créer un consensus large" sur la réforme des retraites.

"On a besoin de mettre beaucoup de sujets sur la table, qui sont des sujets qui nous ont finalement sauté au visage pendant cette réforme des retraites. Et il ne faut pas attendre pour discuter de pénibilité, de reconversion", a estimé la présidente de l'Assemblée nationale au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

Faut-il attendre la décision d'ici trois semaines du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites pour renouer le dialogue? "Le plus tôt sera le mieux", a estimé l'élue Renaissance, soulignant qu'il ne fallait pas mettre "des préalables ou des conditions à la discussion".

Bardella (RN) accuse Macron de "spéculer sur la violence"

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a accusé dimanche Emmanuel Macron de "spéculer sur la violence" pour "décrédibiliser" le mouvement social qui s'oppose à la réforme des retraites.

"Je pense qu'Emmanuel Macron prend un plaisir malsain à ce désordre et à ce chaos, il avait fait la même chose pendant les gilets jaunes", a dénoncé sur France 3 l'eurodéputé.

"On dirait qu'il spécule sur la violence et sur l'épuisement du mouvement social pour ensuite arriver et dire: 'je suis le parti de l'ordre', pour décrédibiliser le mouvement, je trouve que c'est assez flagrant", a-t-il déploré.

Estimant que "les policiers aujourd'hui, et les forces de l'ordre sont à bout", le président du RN a jugé que "le responsable du désordre et le responsable de ces scènes de violence, il est à l'Élysée et il s'appelle Emmanuel Macron".

Alerte info

Macron reçoit lundi midi Borne et les cadres de la majorité

Emmanuel Macron recevra lundi midi Elisabeth Borne et les principaux cadres de sa majorité pour une réunion à la veille de la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé dimanche l'Elysée, confirmant une information de BFMTV.

Le président s'entretiendra à midi avec sa Première ministre, avant d'être rejoints à 13h15 par les patrons de groupes parlementaires, chefs de partis et quelques membres du gouvernement. Emmanuel Macron avait notamment chargé Elisabeth Borne d'"élargir" la majorité et de travailler au réagencement de l'agenda parlementaire dans les prochaines semaines.

Sur BFM TV, François Hollande liste les erreurs de Macron et du gouvernement

L'ancien président de la République, François Hollande, s'est exprimé sur BFM TV concernant la réforme des retraites. Selon lui, Emmanuel Macron et son gouvernement ont réalisé une "succession d'erreurs" qui ont mené à la situation de blocage observée en France.

Aux yeux de François Hollande, la première des erreurs relève du timing. "Une réforme des retraites, elle peut se justifier dans le mandat, mais là il a été décidé d’une réforme au pire moment, il y a une erreur de moment", a débuté l'ancien président.

Ensuite, la deuxième erreur concerne le "sens", le "contenu".

"Quand vous proposez une réforme des retraites qui demande un effort à ceux qui ont travaillé dur et tôt, et rien à ceux qui ont les revenus et les patrimoines les plus élevés, c'est aussi un contre-sens", a poursuivi l'ancien maire de Tulle.

Ce sont aussi des erreurs de "méthode" et de "communication" selon l'ancien chef de l'Etat, qui ne comprend pas le choix de "commencer à discuter avec une organisation politique (les LR), plutôt qu’avec les syndicats, la CFDT qui était prête à s’engager, c’est une nouvelle erreur".

"Tout le monde s'est trompé complaisamment, majorité et opposition", juge Bayrou

Interviewé par Radio J, François Bayrou a admis "des insuffisances" de la majorité dans le processus de la réforme des retraites. Selon lui, "ce qui a manqué, c'est qu'on explique simplement la situation à chacun des citoyens français et que chacun puisse se faire une idée", a-t-il plaidé, évoquant "une présentation fallacieuse, ou trop optimiste" sur l'état des comptes du régime de retraites.

"Tout le monde s'est trompé complaisamment, majorité et opposition", a-t-il assuré, épargnant juste Emmanuel Macron qui "lui au moins, a dit les mots sur la situation du pays".

Face à la crise politique, François Bayrou a affirmé qu'il valait mieux "éviter la politique par à-coups", par une dissolution, un remaniement massif, ou un changement radical de cap. Mais "je pense qu'il y aura forcément des reconfigurations (...) pour l'ensemble de l'exécutif", a-t-il ajouté.

Plusieurs rassemblements de dernière minute ont eu lieu samedi

Alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est prévue mardi 28 mars à l'appel des syndicats, des manifestations sauvages ont eu lieu samedi dans certaines villes françaises pour protester contre la réforme des retraites.

La CGT appelle ainsi "à généraliser la grève dans toutes les entreprises et services, et à multiplier les initiatives revendicatives tout ce week-end".

Quelques centaines de personnes ont défilé dans les rues d'Orléans (Centre-Val de Loire) à l'appel de l'intersyndicale locale... Une manifestation prévue en urgence la veille. Déjà samedi dernier, la manifestation, annoncée quelques heures avant, avait rassemblé entre 2500 et 3000 personnes.

Les mobilisations le week-end représentent aussi un bon moyen de rassembler les salariés les plus précaires qui ne peuvent pas se permettre de faire grève la semaine, lorsqu'ils travaillent.

Sur RMC, Benjamin Haddad dit que "l'immobilisme face à cette situation serait la pire des réponses"

En réponse à un auditeur, David, qui demandait au gouvernement davantage d'écoute de la population, Benjamin Haddad a expliqué que ce "débat sur les retraites a aussi révelé beaucoup de questionnements sur le sens du travail, sur les inégalités, sur nos services publics, sur la question écologique".

Pour le débat sur les retraites, le député parisien a estimé que la majorité devait "apporter des réponses concrètes, et que l'immobilisme face à cette situation serait la pire des réponses. En revanche, est-ce que parce qu'on voit cette opposition et ces manifestations, on peut mettre la poussière sous le tapis et dire qu'il n'y a pas de déficit à notre système de retraites? Peut-on dire 150 milliards de déficit sur 10 ans, c'est pas grave et on fait ce qu'il y a de plus facile, on laisse à notre successeur?".

"Il y avait des députés NUPES à Sainte-Soline, avec les casseurs", critique Benjamin Haddad

Benjamin Haddad, député Renaissance de Paris et invité du jour de la Matinale Week-end, assure qu'il y a "un problème de comportement d'élus NUPES qui se font les apôtres de la violence".

"Il y avait des députés NUPES hier, à Sainte-Soline, avec les casseurs, avec ceux qui venaient avec des battes de baseball, des couteaux, pour encourager la violence", a poursuivi Benjamin Haddad au micro de Matthieu Rouault.

Le député de la majorité a aussi fustigé la réponse d'un élu LFI au tweet d'Aurore Bergé (montrant un courrier de menaces reçu et ciblant son enfant de quatre mois), dans laquelle le parlementaire NUPES dit que "Macron n'a qu'à retirer sa réforme".

"On distingue les manifestants qui sont là dans le calme et qui ont un message à faire passer, mais vous avez aussi des gens, des blakcs blocks, des militants d'extrême gauche peut-être aussi d'extrême droite, qui sont là pour promouvoir la violence".

Olivier Véran prévient, il y aura d'autres textes de loi "impopulaires, mais nécessaires"

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a assuré que l'exécutif continuerait à dérouler une feuille de route "réagencée", au-delà de la réforme des retraites qui, malgré les blocages et la contestation, "ne signe pas la retraite des réformes", dans une interview au Journal du dimanche.

"La réforme des retraites ne signe pas la retraite des réformes. Il y aura, demain, d'autres réformes, conduites par nous ou par les gouvernements qui nous succéderont", souligne Olivier Véran auprès de l'hebdomadaire.

Parmi ces futurs textes, certains "seront impopulaires, mais nécessaires à l'avenir du pays", et validés "démocratiquement (...) par des Parlements légitimes", insiste-t-il.

L'exécutif devra faire face mardi prochain à une 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, dont l'avenir politique est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel, alors que les tensions dans la rue s'accroissent.

"On ne peut pas laisser s'installer l'idée que la violence serait une réaction justifiable ou compréhensible", relève Olivier Véran.

RMC