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“Il y en avait partout": des voyageurs filment des punaises de lit dans des TGV, la SNCF se défend

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La SNCF est confrontée à une nouvelle suspicion d'infection aux punaises de lit dans l'un de ses trains. La troisième en moins d'une semaine. De quoi inquiéter les voyageurs.

Cela commence à devenir récurrent. Pour la troisième fois en une semaine, des personnes voyageant dans des TGV de la SNCF ont signalé la présence de punaises de lit dans leur train. Dimanche c'est lors d'un trajet Marseille-Paris que les nuisibles auraient été aperçus dans une rame, forçant de nombreux passagers à quitter prématurément le train, révèle Le Parisien.

Mardi déjà, une passagère d’un TGV postait des photos, vues par 7 millions d’internautes, montrant la présence de punaises de lit sur son siège sur les réseaux sociaux. "Le train était infesté, toute la voiture 6", écrivait-elle.

"Il y en avait partout dont certaines qui se déplaçaient également sur la moquette", précisait la voyageuse.

Trois jours plus tard, c’est une vidéo, cette fois, qui faisait le tour des réseaux sociaux. Une voyageuse d’un train Ouigo entre Lille et Paris filmait un insecte en train de se déplacer sur son siège. “Ça fait super peur”, a réagi Joëlle Dago-Serry, chroniqueuse des Grandes Gueules sur RMC ce lundi.

Un coût financier et des répercussions psychologiques

Interpellée, la SNCF a contesté les faits après la première "affaire". L’entreprise a mis en avant son protocole strict de désinfection, composé d’un traitement préventif tous les 60 jours, d’un nettoyage approfondi, de pose de pièges spécifiques et de gels anti-nuisibles. "Tous les 60 jours, ça me paraît assez peu au regard du brassage qu’il y a dans les Ouigo notamment", juge Joëlle Dago-Serry sur RMC et RMC Story.

L’entreprise ferroviaire a également indiqué que la présence de punaises de lit dans les TGV est "un risque sur lequel nous sommes particulièrement vigilants, nous prenons chaque signalement au sérieux et aucun risque n’est pris".

Les punaises de lit représentent une véritable menace pour les ménages français. S'ils ne transmettent pas de maladies graves, ces insectes se propagent très rapidement. S'en débarrasser s'avère très difficile, coûteux (866 euros en moyenne selon l'Anses) et peut entraîner de lourdes répercussions psychologiques (dépression, anxiété).

Selon un sondage Ipsos réalisé en juillet 2023 pour l'Anses, 11% des ménages français auraient été infestés ces cinq dernières années.

T.R.C.