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DIRECT. Colère des agriculteurs: Gabriel Attal va recevoir à nouveau la FNSEA ce soir

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Plus de 9.000 agriculteurs sont mobilisés sur le territoire, dont 1.500 autour de Paris pour bloquer les accès à la capitale. Plusieurs autres villes sont également concernées. Le Premier ministre Gabriel Attal est attendu devant l'Assemblée nationale à 15h pour son discours de politique générale avant de nouvelles annonces pour les agriculteurs.

Les Grandes Gueules en direct d'un barrage d'agriculteurs en Île-de-France

Demain matin, Olivier Truchot sera en direct d'un point de blocage en Île-de-France avec les Grandes Gueules Flora Ghebali (entrepreneure engagée dans la transition écologique) et Charles Consigny (avocat).

Dès 9h et jusqu’à 12h, ils seront auprès des agriculteurs pour revenir sur leurs revendications.

Ambiance Tour de France au passage du convoi de tracteurs à Selles-Saint-Denis

Ovations au passage du convoi de tracteurs qui poursuit sa route, malgré les quelques annonces de Gabriel Attal, pour bloquer Rungis.

Les habitants de Selles-Saint-Denis sortent en pyjama, robe de chambre, drapeaux. (Images de Nicolas Traino).

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Gabriel Attal va recevoir à nouveau la FNSEA mardi soir

Gabriel Attal va recevoir à nouveau le syndicat agricole majoritaire FNSEA à Matignon mardi soir, a appris l'AFP de sources concordantes, alors que les agriculteurs prévoient de prolonger plusieurs jours leur mobilisation et leurs blocages routiers.

Le Premier ministre avait déjà reçu lundi soir, pendant 3H30, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs. Cette rencontre de mardi soir, révélée par LCI et confirmée par une source exécutive et une source proche du dossier, a lieu après la déclaration de politique générale du chef du gouvernement durant laquelle il a évoqué de "nouvelles mesures de soutien" dans "les tout prochains jours".

Discours d'Attal: du "blabla" selon un leader du convoi en route vers Rungis

La déclaration de politique générale de Gabriel Attal n'est que du "blabla" et "ne répond absolument pas à nos attentes", a estimé mardi le président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, syndicat agricole qui a organisé un convoi de tracteurs en direction du marché de Rungis.

"Je n'en ai rien retenu, c'est le néant le plus complet, du blabla, notamment au niveau de l'agriculture: il n'a fait que répéter ce qu'il avait dit à Carbonne", près de Toulouse, vendredi, a déclaré Serge Bousquet-Cassagne, joint au téléphone par l'AFP.

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Des agriculteurs bloquent brièvement une base logistique d'Intermarché en Isère

Réclamant "la fin des accords de libre-échange", une centaine d'agriculteurs ont bloqué pendant deux heures mardi une base logistique d'Intermarché située à proximité du péage de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) sur l'A43, lui-même paralysé depuis la matinée.

"Nous sommes les premières victimes de ces centrales d'achat, conséquence des accords de libre-échange avec des avions et des camions qui tuent l'agriculture partout dans le monde", a fustigé au micro Antoine Pariset, maraîcher et porte-parole de la Confédération paysanne du Rhône.

Les manifestants, qui s'étaient détachés du péage, ont pu échanger brièvement avec le directeur du lieu, venu à leur rencontre. "Le message est entendu", a-t-il dit, sans vouloir donner son nom. "Mais nous sommes une plateforme logistique, pas une centrale d'achat".

Gabriel Attal promet "d'être au rendez-vous" pour répondre à la crise

Gabriel Attal a appelé mardi à "une exception agricole française" et promis "d'être au rendez-vous" pour répondre à la crise des agriculteurs qui, dans un convoi vers Rungis ou par le blocage d'axes stratégiques, restent déterminés à faire entendre leur colère.

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"Il doit y avoir une exception agricole française" affirme Gabriel Attal

A l'Assemblée nationale, au cours de son discours de politique générale, Gabriel Attal affirme qu'"il doit y avoir une exception agricole française".

Emmanuel Macron ne veut pas "désigner l'Europe comme coupable"

Le président de la République Emmanuel Macron assure les agriculteurs de son soutien et de celui du gouvernement mais sans "désigner l'Europe comme le coupable".

"C'est une institution dont on doit réformer la politique pour qu'elle soit cohérente avec nos ambitions. C'est possible, nous l'avons déjà fait et nous continuerons de le faire".

Emmanuel Macron veut réguler au niveau européen les importations de volailles et de céréales d'Ukraine

Emmanuel Macron doit rencontrer jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour réguler les importations venues d'Ukraine.

Il souhaite "avoir des mesures claires sur les importations venant d’Ukraine, car on a des importations en volume et en qualité qui déstabilisent le marché européen, qu’il s’agisse des poulets comme des céréales", assure le président de la République.

Emmanuel Macron refuse de signer l'accord sur le Mercosur en raison de règles pas "homogènes" avec la France

Emmanuel Macron ne veut pas ratifier l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur tel qu'il est en place actuellement, demandant de la souplesse sur certaines règles.

Emmanuel Macron veut une Europe "moins tatillonne et plus claire"

Pour le président de la République Emmanuel Macron, il faut un débat européen pour protéger les agriculteurs.

"La solution, ce n'est pas moins d'Europe, c'est parfois plus d'Europe. Il faut une Europe moins tatillonne pour embêter ceux qui travaillent au quotidien et plus claire pour réguler les intérêts qui se constituent", a-t-il insisté.

"Ce serait de la facilité de tout mettre sur le dos de l'Europe", pointe Emmanuel Macron.

"La réponse, c'est de continuer à appliquer Egalim 1 et 2", estime Emmanuel Macron

Pour aider les agriculteurs, Emmanuel Macron insiste pour "continuer à appliquer les lois existantes comme Egalim 1 et 2" en continuant à surveiller les négociations commerciales pour que les distributeurs "ne tirent pas toute la valeur ajoutée".

Gabriel Attal très attendu à l'Assemblée nationale

Le Premier ministre Gabriel Attal prononce son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.

>> DIRECT Le discours de politique générale de Gabriel Attal

"Sans Pac, nos agriculteurs n'auraient pas de revenus", assure Macron

En déplacement en Suède, le président de la République Emmanuel Macron a assuré que les agriculteurs français n'auraient pas de revenus sans politique agricole commune européenne (Pac):

"Sans la Pac beaucoup de nos agriculteurs n'auraient pas de revenus et ne pourraient pas vivre", a-t-il lancé depuis Stockholm.

"Ce serait de la facilité de mettre toutes les difficultés sur le dos de l'Europe", a ajouté le président de la République reconnaissant que les difficultés de la volaille était liée aux importations venues d'Ukraine.

Les agriculteurs espagnols annoncent rejoindre le mouvement de grogne européen

Les trois principaux syndicats agricoles espagnols ont annoncé mardi rejoindre le mouvement de grogne des agriculteurs européens, avec une série de "mobilisations" dans l'ensemble du pays au cours des "prochaines semaines".

"Le secteur agricole en Europe et en Espagne est confronté à une frustration et un malaise croissants en raison des conditions difficiles et de la bureaucratie étouffante générées par les réglementations européennes", ont expliqué dans un communiqué l'Asaja, l'UPA et la Coag, sans préciser à ce stade les dates de manifestations.

Avant d'éventuelles annonces, Gabriel Attal fait son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale

En pleine crise agricole, le Premier ministre Gabriel Attal doit faire sa déclaration de politique générale à 15h devant l’Assemblée nationale, pour annoncer le calendrier des réformes à venir.

De nouvelles annonces pour les agriculteurs doivent être faites, a annoncé ce lundi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot à l'issue du Conseil des ministres.

>> Agriculture, travail, réformes: Gabriel Attal passe son grand oral devant l'Assemblée nationale

Dans la foulée, le chef du gouvernement a reçu le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, et son homologue du syndicat allié Jeunes agriculteurs

Règles sur les jachères: Bruxelles envisage une nouvelle dérogation

La Commission européenne a annoncé mardi qu'elle envisageait d'adopter une nouvelle dérogation aux règles sur les jachères prévues par la Politique agricole commune (PAC) et dénoncées avec force dans les manifestations d'agriculteurs à travers l'Europe.

La nouvelle PAC impose de garder 4% de jachères ou surfaces non-productives. L'exécutif européen examinera jeudi une proposition sur "une dérogation temporaire à ces règles", dans la "continuation" de l'exemption accordée en 2023 suite à la guerre en Ukraine, a indiqué le porte-parole de l'institution Eric Mamer. Plusieurs Etats dont la France réclamaient la poursuite de cette dérogation.

Agriculture: La France insoumise défend un moratoire sur les accords de libre-échange

Les députés LFI ont plaidé mardi pour un moratoire sur "les accords de libre-échange non encore entrés en vigueur" et l'instauration de prix planchers européens pour les matières premières agricoles, annonçant le dépôt à l'Assemblée d'un texte en ce sens. Déplorant les réponses "vides" apportées jusqu'ici aux agriculteurs par le gouvernement, l'élue insoumise Aurélie Trouvé a indiqué devant la presse que son groupe déposerait "cette semaine" une "proposition de résolution européenne".

Ce texte "invite le gouvernement à soutenir un moratoire sur tous les accords de libre-échange qui ne sont pas encore entrés en vigueur", citant des accords "actuellement" en négociation entre autres avec l'Inde, l'Indonésie, l'Australie, le Mercosur et la Thaïlande.Ces accords "prévoient de nouveaux quotas d'importation qui vont encore fragiliser les agricultures locales", estime LFI.

Mercosur: les conditions d'un accord "pas réunies" selon la Commission européenne

C'est l'une des revendications des agriculteurs, qui dénoncent ce projet. Les conditions d'un accord entre les pays latino-américains du Mercosur et ceux de l'Union européenne "ne sont pas réunies", mais les négociations continuent, a affirmé ce mardi le porte-parole de la Commission européenne Eric Mamer. "A l'heure actuelle, l'analyse de la Commission est que les conditions pour conclure des négociations avec le Mercosur ne sont pas réunies", a-t-il affirmé à Bruxelles. Mais "les discussions continuent et l'Union européenne continue à poursuivre son objectif d'atteindre un accord qui respecte les objectifs de l'UE en matière de durabilité et qui respecte nos sensibilités notamment dans le domaine agricole", a-t-il ajouté.

L'accès à l'aéroport de Toulouse-Blagnac bloqué par les agriculteurs

À Toulouse, les agriculteurs, à l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs 31, bloquent la route menant à l'aéroport. De la fumée noire épaisse est visible à plusieurs endroits, dont un au niveau du rond-point qui permet d'accéder à l'aéroport.

Ils n’ont pas franchi la fameuse « ligne rouge » définie par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Il y a un cordon de CRS juste après le rond-point. Il y a une cinquantaine de tracteurs. Les agriculteurs comptent rester ici tant qu’il n’y aura pas de mesures concrètes annoncées par le gouvernement.

À l’aéroport, tous les vols atterrissent et décollent. Il n’y a pas d’annulations ou de retards. Les passagers doivent effectuer les 300 derniers mètres à pied avec leur valise.

Le ministre français de l'Agriculture à Bruxelles mercredi pour "traiter des urgences européennes"

Le ministre français de l'Agriculture Marc Fesneau se rendra mercredi après-midi à Bruxelles "pour une série d'entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes", a indiqué son cabinet mardi dans un message à la presse.

Ces réunions seront "en lien avec les annonces du Premier ministre", qui doit prononcer mardi sa déclaration de politique générale, "et les attentes exprimées par les organisations professionnelles agricoles", a ajouté le cabinet.

Mercredi, Marc Fesneau doit rencontrer entre autres les parlementaires européens du groupe centriste Renew Europe ainsi que le Commissaire européen à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski.

"Pas de déchets, pas de pneus": le rappel à l'ordre du responsable d'un blocage sur l'A1

Sur l'autoroute A1, au nord de Paris, Vincent Boucher (FDSEA de l'Oise), rappelle à l'ordre certains jeunes agriculteurs.

"Vous respectez les règles, vous débarquez zéro déchet. Pas de pneu, pas de remorque, rien! Si vous voulez qu’on soit virés, continuez… Je ne le répéterai pas. Vous avez été acceptés à la manif hier soir (lundi), vous respectez les règles de la manif de l’A1. Il y a des règles. Pas de déchets, pas de pneus. Vous les foutez autre part. Ils repartent dans la Somme. C’est bien compris?"

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Lyon: la colère d'une maman et commerçante bloquée par les agriculteurs

"Je veux juste passer, emmener mes enfants à l'école et ouvrir mon commerce". Une automobiliste a pris à partie les agriculteurs, qui bloquent le pays, sur l'autoroute A7, au niveau de Pierre-Bénite, ce mardi matin. Ces derniers s'organisent pour bloquer les axes d'accès autour de la ville de Lyon.

>> La colère d'une maman et commerçante bloquée par des agriculteurs

"On n'arrivera pas jusqu'à Rungis", assure sur RMC le co-président de la Coordination rurale d'Agen

Bloqué peu après Limoges, le convoi d'agriculteurs venus d'Agen assure avoir l'autorisation d'aller jusqu'à Vierzon.

"On peut aller jusqu'à Vierzon pour l'instant", assure aux Grandes Gueules José Perez, co-président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. "On n'arrivera pas jusqu'à Rungis", poursuit-il.

"L'objectif, c'est de se rapprocher de Paris. On est en train de se coordonner avec les gendarmeries pour voir jusqu'où on peut aller", explique-t-il.

Les six pistes de Dominique Schelcher (système U) pour améliorer le revenu des agriculteurs

Dominique Schelcher de Système U lance sur RMC-BFMTV 6 pistes d'amélioration pour l'avenir:

-Plus de contrôles de la grande distribution

-Plus de transparence sur l'origine des produits

-Multiplier les clauses d'indexation afin de réviser régulièrement les accords en fonction des coûts de production

-Changement du système de négociation actuel qui ne "fonctionne plus"

-Multiplier les contrats tripartites: sur le lait par exemple, il voudrait que les agriculteurs soient présents aux négociations de contrats entre industriels et grande distribution.

-Accélérer le travail de la commission parlementaire qui travaille sur le revenu des agriculteurs

Système U se défend de contourner la loi sur les marques distributeur

Les produits de "marque distributeur", les moins chers, sont dans le viseur de certains agriculteurs, assurant que certains groupes industriels sont tentés d'acheter de la matière première étrangère pour contourner la loi Egalim.

Pour ce qui concerne Système U, Dominique Schelcher se défend.

"Non, on ne contourne pas la loi française. Nous sommes très fermes et on continue à faire fabriquer nos produits U sur la base de produits français"

Schelcher appelle au dialogue constructif avec les agriculteurs

"On dialogue avec les agriculteurs tout au long de l'année. Tout n'est pas parfait, il y a beaucoup de travail, mais quand on se parle et qu'on s'explique, on se comprend", plaide le PDG de Système U sur RMC-BFMTV, Dominique Schelcher.

"Il faut trouver des solutions", lance Dominique Schelcher, PDG de Système U

Alors que les représentants de la grande distribution se font très discrets depuis le début de la crise des agriculteurs, Dominique Schelcher, PDG de Système U, a répondu aux questions d'Apolline de Malherbe sur RMC-BFMTV.

Il assure qu'il ne veut "pas se défiler" malgré le fait que des établissements de sa marque ont aussi été visés.

"Il n'est plus acceptable de ne pas vivre dignement de son travail. Il faut donc trouver des solutions", lance-t-il.

"Tous les acteurs de la chaîne agroalimentaire ont une responsabilité, jusqu'au consommateur. Chacun doit apporter sa part"

Les blocages à Paris se poursuivent, David Lisnard sur un point de blocage

La FRSEA d'Île-de-France annonce que les blocages sont maintenus à Paris et que David Lisnard, président de l’Association des maires de France et maire de Cannes, sera présent à 8h30 sur le blocage situé à Longvilliers sur l'autoroute A10 non loin du péage de Saint-Arnould-en-Yvelines.

Bloqué sur l'A20 le "convoi" de la CR47 détruit les barrières pour rejoindre la N20

Les agriculteurs du convoi de tracteurs de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne (CR47) ont repris leur route pour objectif d'aller bloquer de le marché de Rungis ont été bloqués par les gendarmes 30 km au nord de leur étape à Limoges sur l'autoroute A20. Ils ont ainsi détruit les barrières de sécurité de l'autoroute pour rejoindre la Nationale 20 adjacente.

La ville de Lyon bloquée dans la journée ? Les agriculteurs prennent exemple sur leurs collègues à Paris

"Prendre Lyon en tenaille", les agriculteurs de la région lyonnaise ont annoncé leur objectif, lundi. La capitale des Gaules pourrait subir le même sort que Paris, avec une organisation méthodique similaire.

Sur l'autoroute A7, à hauteur de Pierre-Bénite, au sud de Lyon, un barrage s'est installé. Les agriculteurs ont passé la nuit sur le campement.

Au nord, d'autres agriculteurs ont rejoint le mouvement lundi soir, en bloquant le péage de Villefranche-sur-Saône, sur l'autoroute A6. Ils devraient être imités dans la matinée par des exploitants agricoles d'Isère. Ces derniers devraient être mobilisés pour bloquer l'est lyonnais, sur l'A43, au péage de Saint-Quentin-Fallavier.

Autoroutes bloquées par les agriculteurs: "Des coûts supplémentaires" pour la Sanef à cause des déchets laissés

Arnaud Quémard, directeur général de la Sanef (Autoroutes du Nord et de l'Est de la France), sur RMC:

"Tous les accès à Paris sont bloqués, l’A13 au péage de Mantes, l’A16 dans le Val d’Oise, l’A1 à Senlis, l’A4 à Bussy-Saint-Georges. C’est évidemment un manque à gagner important, -30 à -40% de trafic en moins. Ce sont aussi des coûts supplémentaires parce que, contrairement à ce qui avait été annoncé par les agriculteurs, on retrouve d’énormes quantités de débris sur nos autoroutes. En Moselle, on a nettoyé 76 semi-remorques de déchets sur l’autoroute. C’est 150.000 euros de décharge, qu’on doit financer, de manière à rendre l’autoroute à la circulation."

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Rungis menacé de blocage: "Le week-end, cela risque d'être compliqué"

Maria Da Silva, vice-présidente de la Fédération des marchés de France, sur RMC:

"Ce matin, selon mes infos, on rentre assez facilement dans Rungis, il n'y pas encore réellement de blocage. On est mardi, et le mardi c'est beaucoup plus calme. Il manque certains articles chez les poissonniers. On attend et on se prépare à la tempête. On se prépare au pire, mais on espère que cela ne durera pas longtemps. Il y a des stocks dans les frigos, mais en fin de semaine, le week-end, cela risque d'être compliqué."

"Je suis totalement solidaire des agriculteurs, tout le monde doit pouvoir vivre de son travail. On a besoin d'eux, ils ont besoin de nous. Nous ne sommes pas leur ennemi, on travaille ensemble. Peut-être faut-il bloquer d'autres lieux, les ministères, les centrales d'achat. Nous ne sommes pas responsables de cette situation."

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Convoi d'Agen bloqué: "Ils monteront à Rungis par un autre moyen" assure la Coordination rurale

Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, sur RMC:

"(Le convoi d'Agen bloqué) J’apprends ça. On est surpris. Ils ne sont pas partis pour casser. C’est s’attaquer au droit de manifester. Ils croient qu’on va casser Rungis? Perturber les accès, c’est normal. (...) Ils monteront par un autre moyen. C’est normal qu’ils puissent s’exprimer. Rungis, on ira. On ira en touriste s’il le faut, simplement pour voir ce qu’il se passe, d’où ça vient. Rungis, ce sont nos marchés, on ne va certainement pas casser."

"Tant qu'on n'a rien, on reste là": sur l'autoroute A13, les agriculteurs déterminés

Sur l'autoroute A13, à l'ouest de Paris, à hauteur de Mantes-la-Ville, les agriculteurs des Yvelines ont installé un campement et n'ont pas vraiment l'intention de lever le camp.

"Ce n'est pas nous qui maîtrisons la deadline, c'est le gouvernement. Mais aujourd'hui, tant qu'on n'a rien, on reste là", assure Gaël, l'un des agriculteurs mobilisés.

Tous vont évidemment suivre les annonces du gouvernement tout à l'heure. Mais l'espoir n'est pas très grand. "J'espère qu'il y aura des choses de concrètes. Jérôme est, lui, agriculteur dans l'Eure et ne s'attend pas à un énorme changement: "On sait que l'on est fin janvier, que Noël est passé, donc il ne faut pas s'attendre au miracle."

Le convoi d'Agen bloqué par les forces de l'ordre au nord de Limoges

Partis d'Agen ce lundi, les agriculteurs qui veulent bloquer Rungis ont passé la nuit à côté de Limoges (Haute-Vienne). Mais ce mardi matin, ils dénoncent un blocage des forces de l'ordre sur l'A20 en direction du nord. Ils ont réussi à le contourner en passant sur la N20.

"On s’est fait piéger, c’est une honte absolue", dit, auprès de BFMTV, Karine Duc, de la coordination rurale du Lot-et-Garonne.

Le "siège de Paris" se poursuit: entre 1.000 et 1.500 agriculteurs mobilisés autour de la capitale

Les campements se poursuivent autour de Paris. Sur l'autoroute A1, les tracteurs occupent toute la route au niveau de l'aire de Chennevières, dans le Val-d'Oise.

C'est un véritable campement que ces agriculteurs en colère ont installé. Preuve qu'ils sont prêts à rester et à bloquer cette autoroute A1 plusieurs jours. Un axe très fréquenté en Île-de-France.

Ici, on pense déjà à la suite. D'autres départements rejoindront le blocage dans les prochains jours, à commencer par la Somme. Les exploitants agricoles de cette dernière devraient arriver tout à l'heure à bord de leurs tracteurs. Mercredi, les agriculteurs du Nord, puis du Pas-de-Calais doivent rejoindre le barrage.

>> Les agriculteurs campent autour de la capitale

Gabriel Attal et le gouvernement attendus par les agriculteurs

Après avoir annoncé de premières mesures pour calmer la colère des agriculteurs la semaine dernière, Gabriel Attal et le gouvernement doivent continuer de répondre et d'apporter des éléments concrets ce mardi après-midi. Le thème sera bien sûr au menu de la déclaration de politique générale du Premier ministre à l'Assemblée nationale, à 15h.

En attendant, les agriculteurs restent mobilisés, avec notamment des blocages autour de Paris, sur plusieurs autoroutes d'Île-de-France. Un convoi de tracteurs parti d'Agen doit rallier Rungis.

>> Colère des agriculteurs: toutes les infos du 29 janvier

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