DIRECT. Législatives: Éric Zemmour annonce l'exclusion de Marion Maréchal de Reconquête

- Le patron des Républicains Eric Ciotti a provoqué mardi un séisme au sein de son parti en rompant le cordon sanitaire que la droite maintenait historiquement avec le Rassemblement national, entraînant une explosion de LR et l'indignation de la majorité. Il se retrouve isolé, mais le RN affirme qu'une partie des LR vont les rejoindre.
- Emmanuel Macron, qui doit s'exprimer ce mercredi, a exclu de démissionner "quel que soit le résultat" des élections législatives anticipées (les 30 juin et 7 juillet) convoquées après la dissolution de l'Assemblée nationale, décidée en réaction à la défaite de son camp aux européennes.
- Du côté de la gauche, de nombreuses organisations et plusieurs partis (LFI, PS, EELV, PCF notamment) se disent prêtes à participer à un nouveau Front populaire face à l'union de la droite et de l'extrême droite. Les négociations se poursuivent aujourd'hui.
La bataille des législatives continue en direct
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Marine Le Pen salue la prise de position de Marion Maréchal
"Face à la gravité des enjeux, Marion Maréchal a fait le choix dans le contexte exceptionnel que connaît le pays, de privilégier l’intérêt national aux considérations partisanes, en appelant à soutenir les candidats du Rassemblement National", écrit Marine Le Pen sur X (Twitter), saluant la prise de position courageuse de sa nièce.
Des milliers de manifestants anti-RN de nouveau dans la rue
De nouvelles manifestations contre l'extrême droite ont eu lieu mercredi soir dans plusieurs villes, dont Lille, Toulouse ou Lyon, où quelque 4.500 manifestants anti-RN sont descendus dans la rue, selon la préfecture.
"Tout le monde déteste Bardella", scandait la foule, plutôt jeune, dans le centre de Lyon.
"Il faut vraiment mobiliser tous les abstentionnistes", déclare Thomas Brun, 25 ans, qui se dit enclin à s'engager davantage politiquement -chez LFI- après le score du RN dimanche aux élections européennes.
Éric Zemmour annonce l'exclusion de Marion Maréchal de Reconquête
Eric Zemmour a annoncé mercredi soir sur BFMTV qu'il excluait Marion Maréchal de Reconquête, dénonçant la "trahison" de la tête de liste de son parti pour les élections européennes, qui "a toujours méprisé" son mouvement.
"Elle accomplit le bout du chemin, c'est-à-dire qu'elle s'exclut d'elle-même de ce parti qu'elle a toujours méprisé", a expliqué le candidat à la présidentielle de 2022.
Eric Zemmour estime avoir été trahi par Marion Maréchal sur BFMTV
Eric Zemmour estime avoir été trahi par Marion Maréchal sur BFMTV
François Ruffin estime avoir "une pente énorme à remonter"
Le député sortant François Ruffin (LFI), cité parmi les possibles têtes d'affiche d'un "Front populaire" en cours de création, a souligné mercredi à Amiens qu'il lui fallait d'abord faire campagne car "il y a une pente énorme à remonter" face au Rassemblement national.
"Sur la ligne de départ", la candidate RN "est le lièvre et je suis la tortue, il faut que je remonte ce retard énorme", a-t-il souligné à Amiens où le RN est arrivé en tête des élections européennes dimanche avec 24,80% des voix, suivi par La France Insoumise (18,60%) puis la liste macroniste (15,54%).
Premier déplacement de campagne d'Attal dans le Pas-de-Calais
Le Premier ministre Gabriel Attal effectuera son premier déplacement de campagne pour les élections législatives jeudi à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, fief électoral du Rassemblement national, a annoncé mercredi soir Matignon.
Après un passage sur la radio France Inter, il ira "sur le terrain, au contact des Français" en soutien de Jean-Pierre Pont, candidat de la majorité dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais pour le scrutin des 30 juin et 7 juillet.
Jean Luc Mélenchon se dit “capable” d’être Premier ministre
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dit mercredi soir se sentir "capable" d'être Premier ministre d'un gouvernement de gauche en cas de victoire du nouveau "Front populaire" aux élections législatives anticipées, mais a appelé à "attendre" le résultat des élections.
"Je ne m'élimine pas mais je ne m'impose pas", a-t-il déclaré, disant soutenir la proposition faite par le socialiste Olivier Faure: "c'est le groupe parlementaire le plus important qui propose" son candidat, ce qui ne revient pas à "imposer", a-t-il précisé.
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Après avoir soutenu la décision d’Eric Ciotti, Céline Imart envoie son soutien aux candidats LR
Après avoir soutenu la décision d’Eric Ciotti, l'eurodéputée LR Céline Imart salue son exclusion du parti.
"Je salue le sens des responsabilités de notre mouvement afin que la campagne puisse se lancer dans les meilleures conditions au plus vite", écrit-elle dans un communiqué de presse publié sur X (Twitter).
80 candidats LR seront "soutenus par le RN" lors des législatives, assure Eric Ciotti
"Autour de 80" candidats LR, "qui porteront les couleurs de ma famille politique", seront soutenus par le RN aux élections législatives, affirme sur CNews Éric Ciotti.
Marion Maréchal appelle à soutenir les candidats de l'alliance entre Ciotti et le RN
La candidate Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal, a appelé mercredi à voter pour les candidats de l'alliance entre le Rassemblement national et le patron exclu des Républicains Eric Ciotti aux législatives anticipées, dénonçant la "triple faute" d'Eric Zemmour qui souhaite, lui, présenter des candidats Reconquête contre le RN.
"Présenter des candidats de Reconquête dans les circonscriptions législatives, c'est prendre le risque infini de faire gagner des députés macronistes ou d'extrême gauche", a-t-elle affirmé, refusant de "participer à une énième division des droites" et actant une fracture avec le président de son parti, Eric Zemmour.
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LR investit tous ses députés sortants, sauf Ciotti et une de ses proches
Les Républicains ont décidé mercredi de réinvestir tous leurs députés sortants aux législatives anticipées, à l'exception de leur président tout juste exclu, Éric Ciotti, et de Christelle D'Intorni, favorables à une alliance avec le Rassemblement national, a annoncé le chef des députés LR Olivier Marleix.
"Il y aura un candidat LR contre Eric Ciotti dans sa circonscription", a ajouté M. Marleix, qui s'exprimait à la sortie d'une commission nationale d'investiture des Républicains.
Exclu mercredi par un bureau politique de LR qu'il juge "illégal", M. Ciotti avait néanmoins déjà estimé que cette commission d'investiture n'avait selon lui "aucune existence juridique et légale", laissant entrevoir une bataille juridique au parti gaulliste.
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Stéphane Le Foll s'inquiète de la présence de Jean-Luc Mélenchon au 20h de France 2
Stéphane Le Foll s'inquiète de la présence de Jean-Luc Mélenchon au 20h de France 2 ce soir. "Cela devrait être Olivier Faure s’il s’agit de parler de l’accord! A moins que cet accord soit à nouveau sous la domination de LFI", écrit-il.
Ce matin, l'ancien ministre du Mans a déclaré sur Public Sénat qu'il ne "s'opposerait pas" à l'union de la gauche mais a appelé à ce qu'elle fasse sous l'égide du Parti socialiste compte tenu du résultat de Raphaël Glucskmann aux européennes.
Annie Genevard rouvre le siège des Républicains
Annie Genevard a rouvert le siège des Républicains qui avait été fermé à la mi-journée par Eric Ciotti - désormais exclu - comme on le peut voir sur les images de notre confrère du Monde ⤵
"Libérer les pires pulsions de violence et de haine": Gabriel Attal met en garde face à l'extrême droite
Le Premier ministre a réagi sur X à un article publié par nos confrères de Libération, qui cite des militants d'extrême droite interpellés dimanche: « Vivement dans trois semaines, on pourra casser du PD autant qu’on veut. »
"Libérer les pires pulsions de violence et de haine : voilà ce qu’inspire à certains la perspective de l’extrême droite au pouvoir", met en garde le Premier ministre.
Christian Estrosi tire à boulets rouges sur Ciotti
Christian Estrosi a déclaré plus tôt dans l'après-midi qu'Eric Ciotti faisait honte à la ville de Nice après son accord avec le RN. ⤵
Jean-Luc Mélenchon sera interrogé sur ses ambitions au 20h de France 2
Jean-Luc Mélenchon va-t-il tenter de revenir sur le devant de la scène? Le leader insoumis n'a rien laissé filtré pour l'instant mais la question lui sera forcée ce soir, au 20h de France 2.
Fabien Roussel a récemment expliqué que les "négociations se faisaient sans lui" et que les forces de gauche construisaient quelque chose nouveau et que ce n'était pas une nouvelle Nupes.
« Pour l’instant il n’a pas raison de donner un coup de semonce. Je ne vois pas pourquoi il mettrait un coup de pression ce soir", répond un cadre insoumis au service politique de RMC.
"La question s'il sera Premier ministre lui sera posée mais il sait aussi esquiver", explique ce dernier. Si le leader insoumis participe à la campagne, il reste encore à définir précisément son rôle et le degré de son implication.
Un proche de Jean-Luc Mélenchon déclare auprès du service politique de RMC ne pas "croire qu’il fasse quelque chose qui puisse faire capoter" les négociations.
Guilhem Carayon, soutien d'Eric Ciotti, "connaîtra probablement le même sort"
Guilhem Carayon, patron des Jeunes républicains et soutien d'Eric Ciotti, "connaîtra probablement le même sort", déclare Anne Genevard.
Accord avec le RN: "C'est un renoncement à ce que nous sommes"
L'accord avec le RN est "un renoncement à ce que nous sommes", répond aux journalistes Anne Genevard, après l'annonce de l'exclusion d'Eric Ciotti du parti. "Les statuts prévoient que le président n'a pas à prendre une décision personnelle contraire à la charte des valeurs" de LR", poursuit-elle, afin de justifier la décision du bureau politique.
Eric Ciotti "n'a plus de légitimité pour s'exprimer en notre nom", réitère Annie Genevard
Eric Ciotti "n'a plus de légitimité pour s'exprimer en notre nom", réitère Annie Genevard, secrétaire générale de LR.
"Les forces du mal menacent notre pays" affirme François Xavier-Bellamy
François-Xavier Bellamy dénonce l'alliance à gauche et déclare que "forces du chaos menacent notre pays. Le député européen fait partie de l'équipe collégiale qui va diriger LR pendant les législatives.
Eric Ciotti s'accroche à son poste: "Des manœuvres désespérées", dénonce Xavier Bertrand
Xavier Bertrand dénonce "des manoeuvres désespérées" alors que Eric Ciotti affirme "être et rester" le président du parti.
Les candidats LR "soutenus ou investis" par le RN seront exclus, annonce Xavier Bertrand
"Il en sera de même pour tous les candidats qui seront soutenus ou investis par le RN", déclare Xavier Bertrand après l'annonce de l'exclusion d'Eric Ciotti de LR.
"Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents !", clame Eric Ciotti
"Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents", a réagi mercredi Eric Ciotti après son exclusion des Républicains par un bureau politique de son parti, auquel il ne participait pas et dont il conteste la validité de sa tenue.
"La réunion organisée cet après-midi a été mise en oeuvre en violation flagrante de nos statuts. Aucune des décisions prises à cette réunion n'emporte de conséquence légale. Elle peut avoir des conséquences pénales", a écrit le député des Alpes-Maritimes sur le réseau social X, alors que les cadres de LR ont de leur côté confié la "gouvernance" de leur mouvement à Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
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"Il y aura besoin de la parole d'une droite républicaine", assure Laurent Wauquiez
"Quand on fait de la politique, on ne répond pas par des accords, des coaliations faites en catimini pour négocier des circonscriptions. On le fait dans la clarté, avec une colonne vertébrale", déclare Laurent Wauquiez. "On ne sort pas de cette crise avec des petites alliances d'arrières-boutiques".
"Nous sommes convaincus qu'il y aura besoin de la parole d'une droite républicaine indépendante. Face à l'impuissance du en même temps, du saut à l'inconnu que représente le RN, il y aura besoin de cette droite républicaine et indépendante", poursuit Laurent Wauquiez.
Une équipe "collégiale" pour LR
Après des "négociations secrètes sans concertations, Eric CIotti est en rupture totale avec les statuts et la ligne portée par LR. Il est exclu ce jour du parti, la campagne sera menée par une équipe collégiale", annonce Annie Genevard, secrétaire générale de LR.
"LR présentera des candidats dans la clarté et l'indépendance"
"LR présentera des candidats dans la clarté et l'indépendance", annonce devant la presse Annie Genevard, secrétaire générale de LR.
Éric Ciotti exclu de LR "à l'unanimité", annonce le bureau politique
Eric Ciotti a été exclu mercredi de LR à l'unanimité, par un bureau politique du parti auquel il n'a pas participé, la gouvernance du mouvement gaulliste étant désormais assurée par la députée Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
"Les Républicains présenteront des candidats aux Français dans la clarté et l'indépendance" pour les élections législatives, a assuré Mme Genevard à l'issue de la réunion, alors que la Commission nationale d'investiture a été "reconduite dans sa forme actuelle", a précisé le communiqué.
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Jean-Luc Mélenchon sera l'invité du 20h de France 2 ce soir
Jean-Luc Mélenchon sera l'invité du 20h de France 2 ce soir.
"Je salue le courage du président Ciotti", déclare Jordan Bardella
"Je suis très étonné de voir un certain nombre de barons qui ont quitté le parti utiliser des mots de la gauche" à propos de l'alliance entre LR et le RN annoncée hier par Eric Ciotti, réagit à l'instant devant la presse Jordan Bardella.
"Je salue le courage du président Ciotti", ajoute-t-il, alors que le bureau politique des Républicains se déroule actuellement pour statuer sur le sort d'Eric Ciotti.
📸 L'arrivée des ténors LR au bureau politique
Nadine Morano, Michel Barnier, Jean-François Copé, Brice Hortefeux... Nombreux ténos de LR sont présents au bureau politique de LR cet après-midi.




"On appellera Jordan Bardella pour sortir" Eric Ciotti "de son bureau", raille Aurélien Pradié
"On appellera Jordan Bardella pour le sortir de son bureau", raille Aurélien Pradié à propos d'Eric Ciotti, avant le début du bureau politique des LR. "On est chez les dingues", "tout cela fait un mal dingue à note pays", déplore-t-il un peu plus sérieusement.
Lire l'article ici.
"Pas de place pour les traîtres", plaide Valérie Pécresse
"Je veux que la droite continue de s'incarner autour des ses valeurs, contre tous les extrêmes et en alternative à Emmanuel Macron", déclare Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Il "n'y a pas de place pour les traitres", assène-t-elle.
Xavier Bertrand veut un vote des militants sur cet "accord scélérat" avec le RN
"Il faut absolument que nous ayions un vote des militants pour qu'ils disent" ce qu'ils pensent sur "cet accord scélarat avec le RN", déclare Xavier Bertrand, qui veut "passer à autre chose" pour "pouvoir faire campagne".
Il assure que les "statuts" rendent possible une destitution de la fonction de président du parti pour Eric Ciotti.
Le président de la région des Hauts-de-France veut "imposer une cohabitation à Emmanuel Macron". "Ce sera soit une cohabitation avec le RN soit une cohabition imposée à Emmanuel Macron", prône l'ancien ministre du Travail.
"Eric Ciotti n'a plus sa place dans notre famille politique", assène Jean-François Copé
"Eric Ciotti n'a plus sa place dans notre famille politique", assène Jean-François Copé. "Il n'y aura jamais d'alliance avec l'extrême droite."
"Nous sommes unanimes chez LR à condamner la position qu'il a prise tout seul. C'est contraire à toutes les valeurs qui ont fait note famille politique", déclare Jean-François Copé.
"On va prendre nos responsabilités", assure-t-il. "J'ai trouvé regrettable qu'Emmanuel Macron instrumentalise" cette position "contre Les Républicains" alors "qu'il devrait s'assurer qu'on a tous le sens des responsabilités" face à l'extrême droite, souligne également le maire de Meaux.
Michèle Alliot-Marie présente au bureau politique des Républicains
Michèle Alliot-Marie, 77 ans, ancienne ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, ancienne députée à l'Assemblée et eurodéputée jusqu'en 2019, est arrivée sur place pour assister au bureau politique. L'ancienne ministre des Armées, désormais extrêmement discrète au sein du débat public, a réagi hier sur X alors qu'elle n'avait pas tweeté depuis 5 ans.
Siège de LR: moqueur, Guillaume Kasbarian propose son aide
Guillaume Kasbarian, ministre délégué chargé du Logement et candidat aux législatives, propose son aide aux LR, dont le siège a été fermé par Eric Ciotti. "Attention Eric Ciotti, depuis un an, grâce à la loi Kasbarian, la procédure en cas de squat est accélérée", écrit-il sur X, avant d'adresser à ses "chers amis" des Républicains les mesures pour une expulsion plus rapide des squatteurs.
Vincent Jeanbrun dénonce les "accords de Munich" signés par Eric Ciotti
"Au lieu de faire partie des résistants, vous faites les accords de Munich, il n'y a plus rien à attendre. Ca m'écoeure, ca me dégoute", déclare devant la presse Vincent Jeanbrun, maire LR de L’Haÿ-les-Roses, avant le début du bureau politique du parti.
"Mettre hors d'état de nuire Eric Ciotti", affirme la sénatrice Agnès Evren
Eric Ciotti est "en train de fragiliser tous nos candidats, LR a l'air ridicule", déplore la sénatrice LR Agnès Evren. "Maintenant, ca suffit, nos candidats ont besoin d'être soutenus par le parti. On a besoin de mettre hors d'état de nuire Eric Ciotti", martèle-t-elle à l'instant devant la presse, alors que les ténors du parti se réunissent au Musée social après l'annonce retentissante, hier, du président du parti sur sa volonté de s'allier avec le RN.
"Front populaire": les considérations locales prises en compte pour l'attribution des circonscriptions
Après l'annonce d'un accord concernant l'attribution du nombre de circonscriptions relatives au "nouveau Front populaire", il est à noter qu'il peut y avoir des ajustements à la marge dans telle ou telle circonscription, selon les informations du service politique de RMC.
Les négociateurs discutent "circo par circo" et vont prendre en considération les spécificités locales.
(CP).
Emmanuel Grégoire, adjoint d'Anne Hildago, annonce sa candidature à Paris
Emmanuel Grégoire (PS), adjoint à la mairie de Paris, annonce sur X sa candidature dans la 7e circonscription de Paris pour les législatives. Clément Beaune, ancien ministre délégué chargé des Transports, y avait été élu en 2022.
"Face au danger d’un gouvernement d’extrême-droite, le sursaut est impératif", écrit l'élu parisien.
Olivier Faure déplore les "fakes news" d'Emmanuel Macron
Le premier secrétaire du PS a indiqué sur X ne pas vouloir "passer sont emps à commenter les contre vérités historiques, les fakes news et les caricatures" d'un président qui est "la cause du chaos actuel".
"Macron, c'est le passé", juge Léon Deffontaines
"Macron c'est le passé, il se réfère à son bilan. Il est déconnecté des réalités et dépassé par les évènements et ne comprend pas pourquoi le RN est aussi haut", a réagi sur Franceinfo Léon Deffontaines, tête de liste PCF aux européennes.
Le communiste a aussi estimé qu'il "faut laisser Léon Blum là ou il est", après qu'Emmanuel Macron a estimé qu'il devait "se retourner dans sa tombe", au regard selon lui de cette alliance "indécente" avec des "gens qui n'ont pas condamné l'antisémitisme".
Jordan Bardella et Eric Ciotti fustigent le ralliement du NPA au Front populaire
Après l'annonce d'Eric Ciotti de vouloir s'allier avec le RN, Jordan Bardella en vient désormais à retweeter le président des Républicains sur X. Celui-ci a réagi sur X au ralliement du NPA au Front populaire et a écrit que face à "cette menace", "la seule réponse est l'union des républicains et des patriotes face au péril de l'extrême gauche".
Jordan Bardella s'est interrogé juste avant si le "Front populaire" signifiait une "alliance directement avec le Hamas".
Ce qu'il faut retenir de l'intervention du président
Un peu plus de deux semaines avant les élections législatives, Emmanuel Macron s'est exprimé durant une heure et demie en conférence de presse ce mercredi. Dissolution, stratégie pour les prochaines élections, mesures et réformes... Le président a abordé de nombreux sujets.
>> Ce qu'il faut en retenir résumé dans notre article.

Revoir en vidéo la conférence de presse d'Emmanuel Macron
Pour revoir en vidéo la conférence de presse d'Emmanuel Macron ⤵
Eric Ciotti ferme le siège des Républicains
Eric Ciotti fait fermer le siège des Républicains, alors qu'un bureau politique devait se tenir cet après-midi afin de le destituer. Le président LR, qui a "conclu un pacte avec le diable" avec le RN, selon Emmanuel Macron, justifie cette décision "à la suite de menaces reçues et des désordres d'hier".
Le députe des Alpes-Maritimes indique par ailleurs "qu'aucune réunion n'a jamais été prévue au siège cet après-midi".
Manon Aubry dénonce une "prise d'otage de [l']avenir" par Emmanuel Macron
"Macron a jeté le pays dans le chaos et demande aux Français de lui faire confiance pour rétablir l'ordre", tacle sur X Manon Aubry, tête de liste LFI aux européennes et réélue au Parlement européen.
"Cette tentative de prise d'otage de note avenir ne fonctionnera pas", a-t-elle assuré.
Pour Marine Tondelier, Emmanuel Macron "n'a plus rien à dire" et "à proposer"
La secrétaite nationale d'EELV estime que le président "n'a plus rien à dire" et "à proposer".
Marie Toussaint dénonce "l'extrême orgueil" d'Emmanuel Macron
La tête de liste EELV aux européennes Marie Toussaint a réagi à la conférence de presse d'Emmanuel Macron, taclant son "extrême orgueuil" et son "aveuglement extrême".
"Front populaire": accord trouvé sur la répartition des circonscriptions
Un accord a été trouvé à 5h cette nuit par les partis de gauche pour la répartition des circonscriptions aux législatives: 175 pour PS/Place publique, 50 pour le PCF, 92 pour Les écologistes, 229 pour LFI. Il reste maintenant à les attribuer, une par une.
Sur le programme, une première version a été acceptée à 6h, mais des points sont encore à rediscuter. L'objectif est de finaliser aujourd'hui ou dans la nuit prochaine.
(CP)
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"L'esprit de défaite a toujours été dans les élites, moi je ne l'ai pas", conclut Macron
"Non à l'esprit de défaite, oui au réveil et sursaut républicain", s'emporte le chef de l'Etat. "Nos compatriotes sont des républicains, des femmes et hommes de bonne volonté, la France s'est toujours tenue ainsi. L'esprit de défaite a toujours été dans les élites, toujours, il vient des élites, je vous le dis", martèle-t-il.
"J'ai fait le choix de faire confiance à nos compatriorites dans leur amour de la République plutôt que dans les combines, l'esprit de la démission et de défaite, moi je ne l'ai pas. Voila la responsabilité qui revient à la majorité", tonne-t-il, applaudi.
La conférence de presse est terminée.
Possible cohabitation avec le RN: "La contemplation du désastre", s'agace le président
"Vous ne voyez que le jeu politique et la contemplation du désastre", s'agace Emmanuel Macron qui fait face à une question l'interrogeant sur une possible cohabitation avec un gouvernement d'extrême droite.
Emmanuel Macron interpelle l'électorat de Raphaël Glucskmann
"Comment les électeurs de Raphaël Glucksmann, qui a mené une campagne vraiment respectable, digne, avec beaucoup d'idée fortes, peuvent-ils soutenir une alliance qui par définition s'il elle devait l'emporter proposerait Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre", dénonce le chef de l'Etat, qui appelle à la "clarification".
Les oppositions critiquent Emmanuel Macron
François Ruffin (LFI):
"D’après Macron: "c'est moi ou le chaos". Non : le chaos, c’est lui. Depuis 7 ans, il blesse le pays, son école, son hôpital. Il brutalise les Français, les syndicats, les institutions, l’Assemblée. Après le 7 juillet, nous aurons à offrir stabilité et justice."
Jean-Luc Mélenchon (LFI):
"Macron s'enfonce dans la stratégie du chaos et de la guerre des religions pour brutaliser l'élection. Macron se noie dans son flot de paroles, d'injures et de mépris contre ceux qui ne sont pas de son avis. Les Français ont déjà dit qu'ils en avaient assez. Ils vont le confirmer en élisant une majorité du nouveau front populaire."
Bruno Retailleau (LR):
"Emmanuel Macron n’a retenu aucune leçon de ses échecs. Il personnalise à outrance la campagne, avec un catalogue de mesures milles fois annoncées, jamais réalisées, sans comprendre que les Français sont déjà dans l’après macronisme. Et puis est-ce bien le rôle du Chef de l’Etat d’endosser le rôle du chef de la majorité ? Tout cela n’est pas à la hauteur de l’enjeu démocratique actuel."
"La méthode est différente car les temps sont différents"
"La Ve a été concue pour sortir du logiciel des partis qui prenaient le pays en capture", déclare Emmanuel Macron.
"J'ai toujours cru dans le dépassement et le rasseblement mais la méthode est différente car les temps sont différents et ils sont d'une gravité qui implique de changer les choses", résume-t-il.
Emmanuel Macron tend de nouveau la main aux "sociaux-démocrates" et "gaullistes"
"Il faudra des compromis d'action pour le pays avec des sociax-démocrates, des écologistes, des gaullistes, des radicaux, des responsables politiques qui veulent s'adjoindre", déclare Emmanuel Macron.
"La majorité relative nous a permis d'agir avec des instruments instutionnels comme le 49-3 qui sont totalement légitimes mais qui ne permettent pas ces compromis", estime le président.
Futur Premier ministre: Emmanuel Macron choisira selon les "équilibres" qui sortira des législatives
Sur une possible éventuelle cohabitation, Emmanuel Macron rappelle que ce ne sont pas "les formations politiques" qui "dictent" au président la nomination du Premier ministre. Le président "choisira" selon les "équilibres" qui sortent des législatives.
Macron veut une clarification sur le leader du "bloc d'extrême gauche"
"Qui est le candidat du bloc d'extrême gauche? C'est Jean-Luc Mélenchon", déclare le président, qui interpelle de nouveau les sociaux-démocrates.
"J'ai une responsabilité" admet Emmanuel Macron
"J’ai une responsabilité, je n’ai pas apporté de réponse assez rapide et radicale à des inquiétudes légitimes qu'avaient nos compatriotes" a admis Emmanuel Macron.
Il a reconnu avoir manqué de réponses "au malaise qui existe dans la ruralité", "au sentiment de perte de contrôle, de dépossession, aux peurs qui existent, au sentiment aussi de déclassement qu'il y a dans certains de nos quartiers".
"Reconquérir" la jeunesse qui vote RN
"Ce qui me préoccupe, c'est la part importante de la jeunesse qui est allée à l'extrême droite, ce qui est quand même un fait nouveau", concède le président, qui veut la "reconquérir".
Emmanuel Macron évoque le "Front national"
Emmanuel Macron a-t-il fourché ou s'est-il trompé volontairement? Le président a évoqué le "Front national" avant de se reprendre tout de suite et de dire le "Rassemblement national".
Emmanuel Macron rejette "l'esprit de défaite" et "toute fatalité"
Emmanuel Macron rejette "l'esprit de défaite" face aux extrêmes et "toute fatalité". "Je ne crois pas que le pire puisse advenir, je suis un indécrottable optimiste."
Front populaire: Léon Blum "doit se retourner dans sa tombe"
Des députés socialistes "n'ont rien à faire avec LFI", estime le président, qui évoque aussi des "communistes et écologistes", dénoncant une alliance "indécente".
Il dit "penser à Léon Blum" qui "doit se retourner dans sa tombe" du fait de cette alliance avec des "gens qui ont assumé de ne pas condamner l'antisémitisme". "Ce n'est pas ça le Front populaire, ça a un sens dans notre histoire, un rôle et une dignité".
Emmanuel Macron dénonce le "pacte du diable" de Ciotti avec le RN
Emmanuel Macron dénonce le "pacte du diable" de Ciotti avec le RN.
LR: Eric Ciotti fait fermer le siège
Selon Le Parisien et Le Figaro, Eric Ciotti a fait fermer le siège de LR à Paris. Un mail a été envoyé aux salariés par le président du parti pour les prévenir, au lendemain de son annonce sur l'alliance avec le RN.
Macron: "L'idée de dire qu'on doit continuer de lutter contre l'inactivité et pour une société de plein-emploi est une bonne chose"
"Cette réforme est bonne et je l'assume", répond le chef de l'Etat sur l'assurance chômage. "Je pense que l'idée de dire on doit continuer de lutter contre l'inactivité et une société de plein-emploi est une bonne chose et je l'assume. "Le gouvernement a raison de l'assumer en campagne", continue le président.
Projet de fusion de l'audiovisuel du service public: "Retour à l'ORTF ? La réponse est non"
"Retour à l'ORTF? La réponse est non", assure le président, qui "pense" pour autant qu'il faut une réforme de l'audiovisuel public.
Macron "assume" la "réforme de l'assurance "chômage"
Le président assure la "réforme de l'assurance chômage". Celle-ci est "importante", juge le président.
Nouvelle-Calédonie: le projet de révision constitutionnelle "suspendu"
Emmanuel Macron a décidé de "suspendre" le projet de révision constitutionnelle en Nouvelle-Calédonie. "On ne peut pas laisser l'ambiguité dans la période" et ce "afin de donner toute sa force au dialogue et le retour à l'ordre".
Emmanuel Macron pense convaincre en "redonnant la parole" à ceux ayant exprimé "une colère"
"Il y a eu une colère dimanche" mais Emmanuel Macron assure qu'en leur redonnant la "parole", "ils sauront regarder en responsabilité les choix pour gouverner".
Macron tacle le programme économique de la gauche
Comment la gauche va "financer la fin de la réforme des retraites", "la promesse des 60 ans", la "renationalisation des autoroutes" et "tant de réformes", dénonce Emmanuel Macron.
Le RN "n'a pas de réponse miracle" non plus, selon Macron
Le RN "n'a pas de réponse miracle" non plus, selon Emmanuel Macron. "Ils sont l'incarnation du non", tacle-t-il.
"Pas de recette miracle en trois semaines"
"Pas de recette miracle en trois semaines", concède Emmanuel Macron, lucide sur le fait d'être au pouvoir depuis sept ans. "C'est un temps de prise de conscience et de responsabilité", selon le chef de l'Etat.
Le "séparatisme se voit dans les quartiers et beaucoup de villes", assure le président
Emmanuel Macron assure que le "séparatisme se voit dans les quartiers et dans beaucoup de viles".
Emmanuel Macron ne "fera pas campagne" pour les législatives et ne débattra pas avec Marine Le Pen
"Les conséquences politiques" des européennes, "je les ai tirées devant vous". "Il y a une colère, il faut l'entendre, il faut lui donner un débouché, il fallait dissoudre", assure le président, qui assume "donner un cap et une vision" mais indique pour autant qu'il ne fera pas campagne aux législatives, "comme je ne l'ai pas fait en 2017 et 2022".
Le chef de l'Etat ne débattra pas avec Marine Le Pen d'ici le scrutin.
"J'entends tout ce qu'on dit sur ma pomme"
"J'entends tout ce qu'on dit sur ma pomme", déclare Emmanuel Macron, vantant avoir été élu à deux reprises, donc "ça ne doit pas être si terrible que certains le décrivent", raille-t-il, réfutant toute possible démission.
"Vous êtes des drôles à penser que ce serait forcément l'extrême droite ou les extrêmes" qui vont gagner
"Vous êtes des drôles à penser que ce serait forcément l'extrême droite ou les extrêmes" qui vont gagner, juge Emmanuel Macron, prônant le "sursaut". "J'assume tout cela".
Macron ne veut pas donner les clés à l'extrême droite en 2027
Emmanuel Macron assure ne pas vouloir "donner les clés" à l'extrême droite en 2027 et "assume" donc d'avoir "enclenché" la dissolution après les européennes.
"Le système politique préfère l'ambiguïté", tacle Emmanuel Macron
"Si 2/3 des Français comprennent la dissolution, l'écrasante majorité du système politique ne l'aime pas et préfère l'ambiguïté", tacle le président.
Emmanuel Macron rejette toute déconnexion
Emmanuel Macron assure que sans dissolution, les médias et les citoyens auraient dit de lui qu'il est "déconnecté".
Dissolution:" Je l'assume totalement"
"2 Français sur 3 veulent cette dissolution", selon Emmanuel Macron, confirmant "regarder les sondages". "Le retour au peuple ne doit pas être incompréhensible, c'est un principe démocratique [...] je l'assume totalement", poursuit le chef de l'Etat
Le chef de l'Etat répond désormais aux questions des journalistes
Le chef de l'Etat répond désormais aux questions des journalistes.
Emmanuel Macron appelle à une "refondation de la vie politique actuelle"
Emmanuel Macron appelle à une "refondation de la vie politique actuelle" avec "ceux qui se refusent aux alliances avec les extrêmes"
"Qui pour gouverner la France?"
"Qui pour gouverner la France, qui pour prendre en charge notre quotidien?", veut résumer le président en évoquant l'échéance électorale à venir
Un programme "à bâtir"
La majorité aura "à bâtir le programme", déclare le président mais souhaite que cela se fasse dans une logique "d'ouverture", et tend la main aux "sociaux-démocrates", "gaullistes" et "écologistes", en "co-construisant".
Emmanuel Macron veut la "suppression d'un échelon territorial"
Emmanuel Macron veut "déconcentrer" plus rapidement et veut "supprimer un échelon territorial pour ramener plus de simplicité sur les territoires et rouvrir la question de ces grandes régions qui ont éloigné la décision et redonner la liberté de choix sur le terrain à nos compatriotes s'ils veulent revenir sur ce sujet".
"Les retraites seront bien indexées sur l'inflation"
"Les retraites seront bien indexées sur l'inflation", assure Emmanuel Macron.
Logement des jeunes: "Je fais mon mea culpa"
"Pour les jeunes, il faudra ouvrir la question du logement". "Je fais mon mea culpa sur ce sujet, nous n'avons pas assez avancé et la réponse a été trop timide et j'en porte la responsabilité", avoue Emmanuel Macron.
"Les deux blocs aux extrêmes, c'est un appauvrissement du pays et de nos compatriotes"
"Les deux blocs aux extrêmes, c'est un appauvrissement du pays et de nos compatriotes", estime le président.
Et maintenant l'extrême gauche
"Quand à l'extrême gauche, sa politique de taxation totalement déraisonnable et sa politique de sortie du nucléaire" font "tout à la fois l'impossibilité de suivre un chemin écologique crédible et l'affaiblissement du pays", selon Emmanuel Macron.
Le président s'attaque au programme de l'extrême droite
Emmanuel Macron dénonce le "renoncement au projet écologique" de l'extrême droite et "l'abandon de tout ce qui fonde l'attractivité du pays et la capacité à garder des investisseurs"
Emmanuel Macron promet de continuer le "sérieux budgétaire" et veut "huit nouveaux réacteurs nucléaires"
L'action gouvernementale devra continuer de "s'incrire dans le sérieux budgétaire sous peine de céder à l'affaiblissement du pays et l'appauvrissement des épargnants que promettent l'extrême droite et l'extrême gauche".
Le chef de l'Etat souhaite également "huit nouveaux réacteurs nucléaires".
"Universalisme républicain"
Emmanuel Macron conceptualise et oppose trois visions pour ces législatives. Une "'extrême gauche avec une réponse par le communautarisme et une fragmentation de la République", et une "extrême droite" qui prône selon lui "l'exclusion" en disant "vous êtes un vrai Français, vous n'en êtes pas". Face à cela, le président prône un "universalisme républicain, exigeant et effectif".
"Autorité républicaine à tous les étages"
Emmanuel Macron promet une "autorité républicaine à tous les étages" dans le respect des "valeurs" de la République.
Un "grand débat sur la laïcité"
Le président veut "ouvrir un grand débat sur la laïcité".
"Jamais une religion ne doit sortir des lois de la République"
"Plus de fermeté mais dans la République et par la République", martèle Emmanuel Macron.
"Jamais une religion ne doit sortir des lois de la République", rappelle le chef de l'Etat, qui évoque désormais la laïcité, en réponse aux thématiques abordées par l'extrême droite.
Emmanuel Macron tend la main à ceux qui ne veulent pas de "la fièvre extrêmiste"
"Nous devrons avoir un dialogue exigeant, constructif et ouvert" et "réflechir à la meilleure manière de servir la France ensemble", prône le président.
"Je dis rassembler et non rallier car je sais les désaccords qui existent sur tel ou tel sujet avec l'ensemble de ces responsables ou formations politiques", concède le président.
"Je suis convaincu que des sociaux-démocrates, radicaux, écologistes, démocrates chrétiens, des gaullistes, et plus largement des compatriotes et responsables politiques qui ne se reconnaissent pas dans la fièvre extrémiste, qui se retrouvent autour de quelques axes clair que porte la majorité actuelle, peuvent travailler avec ces dirigeants et bâtir un projet nouveau, une fédération de projets pour gouverner", dessine Emmanuel Macron
Le président veut élargir le bloc central
Emmanuel Macron veut élargir la majorité présidentielle avec ceux "qui auront su dire non aux extrêmes et se mettront en capacité de bâtir un projet en commun, sincère et utile aux pays".
"Nous ne sommes pas parfaits mais nous avons des résultats"
"Nous ne sommes pas parfaits mais nous avons des résultats", concède Emmanuel Macron mais "nous saurons agir" pour "aller vers le pleine emploi, la réindustralisation, renforcer les services publics, accélérer la transition énergétique, garantir l'unité du pays contre les forces de haine, rejeter la brutalisation du débat public, aider l'Ukraine, batir l'Europe", liste le président.
Un "bloc central progressiste, démocratique et républicain"
Le président vante le "bloc central progressiste, démocratique et républicain". Il "unit des familles politiques qui ont chacune leur identité ont appris à travailler ensemble depuis sept ans".
"Des bricolages d'appareil"
Le chef de l'Etat tacle des "bricolages d'appareil mais en aucun des majorités pour gouverner".
Une extrême gauche "antisémite, communautaire et antiparlementaire"
"La gauche républicaine et ses dirigeants, qui avaient exprimé semble-t-il des choix clairs durant les européennes, vient de s'allier avec l'extrême gauche qui pendant la campagne s'est rendue coupable d'antisémitisme, de communautarisme , d'antiparlementarisme et au fond de rupture de fait avec beaucoup de valeurs de la République", dénonce Emmanuel Macron.
"Les masques tombent" depuis dimanche
Le président déclare que les "masques tombent". "La droite républicaine, tout au moins celui qui en a la charge, vient de faire alliance avec l'extrême droite". "Je dis extrême droite car ses dirigeants continuent de dire qu'il y a des vrais Français et des faux Français".
"Retour au peuple souverain, la seule décision républicaine"
Emmanuel Macron estime que le "retour au peuple souverain est la seule décision républicaine" valable.
Le score de l'extreme droite est un "fait politique qu'on ne saurait ignorer"
"Le vote de dimanche a été clair. C'est un vote sur l'Europe et la conclusion est sur l'Europe", rappelle le chef de l'Etat mais le score de l'extreme droite est un "fait politique qu'on ne saurait ignorer".
"Désordre parfois constant" de LFI, dénonce le président
Emmanuel Macron tacle le désordre "parfois constant" des députés LFI à l'Assemblée et "inquiétant"
Emmanuel Macron rend hommage à ses gouvernements et parlementaires
"Je veux rendre hommage aux gouvernements successifs et aux parlementaires", déclare-t-il en préambule, évoquant la majorité relative à l'Assemblée depuis 2022.
Emmanuel Macron va prendre la parole
Le chef de l'Etat est arrivé pour débuter sa conférence de presse
LR: Eric Ciotti "réfute" le bureau politique, "aucune valeur juridique"
Nouveau rebondissement chez LR. Le président du parti, Eric Ciotti, annonce qu'il "réfute" la tenue du bureau politique convoqué en urgence pour cet après-midi (15h) après sa décision de conclure une alliance avec le RN. Il assure que cette convocation a été "mise en oeuvre en violation flagrante" des statuts de LR et assure qu'il n'a "aucune valeur juridique". Menacé d'être exclu du parti, Eric Ciotti ne s'y rendra pas selon son entourage.
Stéphane Le Foll ne s'opposera pas au Front populaire
"Elephant" historique du PS, ministre sous François Hollande et hostile à la Nupes en 2022, Stéphane Le Foll a déclaré ce matin, à l'instar de Carole Delga hier, ne pas vouloir s'opposer à l'union de la gauche.
Le maire du Mans tente toutefois lui aussi de poser des conditions et appelle à un "respect des électeurs" pour que "tout le monde puisse y venir".
Les électeurs de Raphaël Glucksmann divisés sur l'union de la gauche
Fort de sa troisième place et ses 13.83% des voix aux européennes, Raphaël Glucksmann entend peser dans l'union de la gauche et ne pas donner les clés du camion à LFI. Un constat partagé par ses électeurs, interrogés par RMC. "
>> Plus d'informations dans notre article

"Front populaire": une réunion entre les quatre chefs, un possible accord dans la journée
Possible fumée blanche dans la journée pour l'union de la gauche. Pour l'heure, une réunion des quatre grands chefs de partis (Manuel Bompard, Marine Tondelier, Olivier Faure, Fabien Roussel) a lieu au siège du PCF. Avec un point d'étape sur les négociations sur les circonscriptions et sur le projet, mais aussi sur "le déploiement de campagne", c'est-à-dire les questions opérationnelles (logo, bulletins...)
(CP)
Emmanuel Macron doit prendre la parole
Le président de la République est censé s’exprimer à 11h lors d’une conférence de presse, au pavillon Cambon Capucines à Paris.
À 18 jours des législatives anticipées, Emmanuel Macron devrait dévoiler son plan de bataille afin de tenter d’arracher une "majorité claire" pour le reste du quinquennat et contrecarrer les plans du Rassemblement national.
La porte-parole du gouvernement assure que la majorité forme un bloc "uni et soudé"
Priscat Thévenot, porte-parole du gouvernement, assure que la majorité présidentielle forme un bloc "uni et soudé" en vue des législatives anticipées.
Édouard Philippe absent de la conférence de presse d'Emmanuel Macron
L'ancien Premier ministre, et président du parti Horizons (allié de Renaissance), ne devrait pas être à la conférence de presse du président de la République. Il sera représenté par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et secrétaire général de son parti, précise BFMTV.
Invité de la chaîne mardi soir, le président du parti a dit n’était "pas sûr qu’il soit totalement complètement sain qu’(Emmanuel Macron) fasse une campagne législative pour une raison claire, c’est qu’il est président de la République".
Pour rappel, Emmanuel Macron va s'exprimer à 11h, lors d'une conférence de presse.
"S'il le faut, nous le sortirons du bureau" des LR, prévient Aurélien Pradié à propos d'Eric Ciotti
"S'il le faut, nous le sortirons du bureau des héritiers du général de Gaulle", a prévenu ce mercredi le député LR Aurélien Pradié à propos d'Éric Ciotti, qui compte rester président des Républicains tout en prônant une alliance avec le Rassemblement national.
Président de LR, "il ne l'est plus à l'instant où il a pris cette décision folle", a estimé Aurélien Pradié sur France 2. "S'il le faut, nous le sortirons du bureau qui est le bureau des héritiers du général de Gaulle (...). C'est une question d'heures", a-t-il ajouté.
Un nouveau gouvernement devra "vite" clarifier sa stratégie économique, dit le gouverneur Banque de France
Le potentiel nouveau gouvernement nommé à l'issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet devra rapidement clarifier sa stratégie économique et budgétaire, estime ce mercredi le gouverneur de la Banque de France.
Les taux d'intérêt sur la dette française "ont remonté" depuis l'annonce dimanche de la dissolution de l'Assemblée nationale, "parce que les investisseurs n'aiment pas l'incertitude", a constaté François Villeroy de Galhau sur Radio Classique. Or "une période électorale s'accompagne toujours d'incertitudes, c'est le jeu de la démocratie."
"Il sera important que quelle que soit l'issue du scrutin, la France puisse clarifier vite sa stratégie économique et en particulier sa stratégie budgétaire."
Sur l'impact de la situation politique actuelle sur la stabilité de l'économie française, le gouverneur a souligné que la Banque de France est "indépendante" du pouvoir politique: "elle appartient à tous les Français et représente tous les Français" et "n'a pas à faire de commentaire ou de spéculation politique".
L'organisation des législatives anticipées, un véritable casse-tête
Après la dissolution de l'Assemblée, les législatives avancées sont prévues dès la fin du mois. Des élections rapides et un casse-tête, tant pour les candidats que pour les organisateurs, mais aussi pour les électeurs.
Maires et communes en difficulté, campagne express pour les candidats, les Français pris de court...
Le NPA dit "rejoindre le front populaire"
Hier soir, le Nouveau parti anticapitalise (NPA) a indiqué rejoindre "le nouveau front populaire pour faire face à Emmanuel Macron et l'extrême droite". "L'urgence est à l'unité contre le fascisme !" estime le parti.
Le nouveau front populaire rassemble notamment le PS, LFI, Les Ecologistes et le PCF.
Vincent Jeanbrun quitte ses fonctions de porte-parole de LR
Eprouvant "du dégoût", "presque de la rage" après la "trahison", la "capitulation" et la "soumission" d'Eric Ciotti, qui a annoncé une alliance avec le RN pour les législatives, le maire LR de L'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, a indiqué sur LCI qu'il ne pouvait pas rester porte-parole du parti tant qu'Eric Ciotti en serait le président. Il l'appelle à démissionner.
"Il est clair que moi je ne peux pas rester porte-parole tant qu'Éric Ciotti sera président de cette formation politique."
Vincent Jeanbrun a en revanche réfuté une "implosion" du parti: "Au fond, il nous rend service et permet une clarification immédiate des choses."
"On est plus de 25.000 élus chez les LR, pour l'instant Eric Ciotti part avec 4 copains maximum, il a permis de à tous les cadres de rappeler les règles fondamentales: nous ne sommes pas les alliés du RN, nous les combattons."
L’organisation patronale U2P "inquiète de cette dissolution"
L’organisation patronale U2P "est inquiète de cette dissolution qui remet en cause des projets de loi qui étaient en cours..." "Le retour de la retraite à 60 ans, la hausse des taux, les petites entreprises ont peur de le payer", selon son président Michel Picon, qui s'exprime sur RMC.
U2P, organisation patronale qui regroupe 240.000 commerçants, artisans et professions libérales en France, met "sur le même pied de dangerosité" économique le RN et le "front populaire" (PS, le PCF, LFI et les Écologistes).
"Tout le monde, bien évidemment et à juste titre, s’inquiète de l'arrivée aux affaires (du Rassemblement national) mais il y a aussi le Front populaire, il a un programme et des déclarations qui sont plus mortifères pour les entreprises et les petites entreprises, je les mets sur le même pied de dangerosité", estime-t-il.
Eric Ciotti sera "destitué" de la présidence de LR cet après-midi, selon une sénatrice du parti
"Eric Ciotti ne sera plus président des Républicains à 15h", déclare la sénatrice LR Agnès Evren sur BFMTV. Il va être "destitué" à l'occasion du "bureau politique" du parti, organisé cet après-midi.
Après l'alliance nouée avec l'extrême droite, Eric Ciotti "n'a plus aucune légitimité pour être président et incarner la droite républicaine", indique-t-elle.
"Vous ne pourrez pas destituer les électeurs", lui répond Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député sortant.
Quel scénario après les législatives?
Interrogé lundi sur RMC, Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de La Revue politique et parlementaire, a analysé les différents scénarios possibles à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron. Selon lui, il y aura "un vrai problème si on se retrouve sans aucune majorité".
De son côté, la gauche négocie encore
Pendant que la droite se déchire, après l'annonce d'une alliance entre LR et le RN, la gauche continue de négocier pour la constitution de son "front populaire" en vue des législatives. Et ça bloque entre LFI et le PS sur les investitures.
"Les deux extrêmes, c'est non", pour Xavier Bertrand
"Les deux extrêmes, c'est non, ni (Marine) Le Pen, ni (Jean-Luc) Mélenchon", maintient Xavier Bertrand sur RMC-BFMTV.
Le président LR de la région Hauts-de-France assure que son parti présentera bien des candidats, "y compris face à tous les candidats LR qui auraient le soutien du RN". "Tous ceux qui sont aujourd’hui sortants, à 99% sont tous sur la ligne: 'le RN ce n’est pas nous, le RN jamais'", précise-t-il. "Ce sont des gens honorables, pas des traîtres."
"Il y a ceux qui se vautrent devant le RN et il y a ceux qui se tiennent droit (…) c’est ce que feront nos candidats Les Républicains."
Xavier Bertrand pointe le vide du programme du RN
Le RN? "Demandez leur ce qu'ils vont faire", dit Xavier Bertrand sur RMC-BFMTV, qui souligne que le RN "doit dire" ce qu'il compte mettre en place.
Il accuse Jordan Bardella d'être "monsieur On Verra Bien", alors que le président du RN a déjà entamé un rétropédalage sur la promesse de l'abrogation de la réforme des retraites.
Emmanuel Macron est "le fauteur de trouble", estime Xavier Bertrand
Interrogé sur la prise de parole d'Emmanuel Macron en fin de matinée, "il n'a rien compris: c'est lui le fauteur de trouble depuis des années", répond Xavier Bertrand sur RMC-BFMTV. "A chaque fois qu'il a parlé, il a donné 1 point au RN", estime le président LR de la région Hauts-de-France.
"Je suis sûr d'une chose: il pense qu'il a raison et qu'il va les gagner ces élections."
"Il faut qu'il se comporte en chef de l'Etat", restant "au-dessus" de la mêlée, et qu'il laisse les candidats s'exprimer", estime Xavier Bertrand, appelant Emmanuel Macron à se mettre "en retrait".
"Pas de fatalité", selon Xavier Bertrand.
"Il n'y a pas de fatalité à avoir une cohabitation avec le Rassemblement national", dit Xavier Bertrand sur RMC-BFMTV. "Ça peut être une chabitation avec Les Républicains et d'autres élus."
Aux législatives, "plus on aura de voix pour nous, plus on aura d'élus, plus on pourra imposer à (Emmanuel) Macron une cohabitation".
"Ce qui est en train de se jouer en ce moment c'est une révolte du peuple" contre "ceux qui dirigent et sont sourds", selon lui.
Xavier Bertrand veut "une clarification"
"Le parti c'est important, mais moins que la France et les Français", insiste Xavier Bertrand, qui souhaite "une clarification" concernant le positionnement des candidats mais aussi des militants et adhérents du parti.
Eric Ciotti doit être mis "dehors" des LR, selon Xavier Bertrand
"Eric Ciotti, dehors! Il a trahi", déclare Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, sur RMC et BFMTV. "Il doit quitter ses fonctions de président."
"Rachida Dati, quand elle a rejoint le gouvernement, elle a été mise dehors dans la journée", indique-t-il, en citant d'autres exemples comme Edouard Philippe.
"Il doit partir et il ne doit plus être adhérent" appuie Xavier Bertrand à propos d'Eric Ciotti.
Xavier Bertrand dans le Face à face sur RMC-BFMTV
"Ce n'est pas une fatalité de voir les dirigeants politiques aller se coucher devant les extrêmes", dit Xavier Bertrand.
Aurore Bergé a "un peu de peur"
Aurore Bergé a "un peu de peur". "Je pense que ce sont les élections législatives les plus importantes de nos vies", dit la ministre déléguée chargée de l’égalité femmes-hommes, sur TF1.
Pour Olivier Marleix, Eric Ciotti "s'est engagé tout seul"
Le chef des députés LR avant la dissolution de l'Assemblée, Olivier Marleix, assure sur BFMTV qu'une "seule députée a suivi" Éric Ciotti dans son alliance avec le RN pour les élections législatives: Christelle D'Intorni, élue dans les Alpes-Maritimes. "Cet accord n'existe pas", selon Olivier Marleix, qui indique qu'Éric Ciotti "s'est engagé tout seul dans cette voie" et "n'a plus vocation à être président du parti".
Yaël Braun-Pivet "convaincue" de pouvoir "gagner"
Selon la présidente de l’Assemblée nationale, "tant que le dernier électeur n’a pas mis le dernier bulletin dans l’urne", l’élection n’est pas jouée. "Je suis convaincue que l’on peut gagner", dit au micro de franceinfo Yaël Braun-Pivet, qui sera candidate Renaissance dans les Yvelines.
"Il n’est plus notre chef", déclare Aurélien Pradié à propos d’Éric Ciotti
Eric Ciotti "n’est plus notre chef, il ne le sera plus demain", assure le député LR Aurélien Pradié sur France 2. "S’il le faut, nous le sortirons du bureau qui est le bureau des héritiers du général de Gaulle", affirme-t-il. "Si cet individu n’est pas capable de garder le peu d’honneur qui lui reste, alors nous, nous allons prendre les décisions qu’il faut."
Aurélien Pradié a eu "envie de vomir" à l’annonce de l’alliance avec le RN
"J’ai eu envie de vomir quand j’ai entendu le chef de ma famille politique, de la famille politique des gaullistes, aller se vendre au Rassemblement national", déclare le député Les Républicains, Aurélien Pradié, sur Télématin. "Moi, je ne me vendrai à personne. Je suis ni lepéniste, ni mélenchoniste, ni macroniste. Il y a un espace dans cette vie politique, nous ne pouvons pas laisser les Français s’étouffer."
Laurent Jacobelli "salue le courage" d'Eric Ciotti
Sur RMC et RMC Story, Laurent Jacobelli "salue, honnêtement et sincèrement, le courage" d'Eric Ciotti et "des patriotes" de la droite qui rejoindront le RN. Ils ont décidé de "faire l'union nationale" pour "assurer un gouvernement capable" de "sauver et redresser la France".
Le RN a-t-il promis un potentiel poste de ministre à Eric Ciotti en cas de victoire aux législatives? Le porte-parole affirme que cela n'était pas décidé.
"Si vous me posez la question de savoir s'il a la stature d'un ministre, je le pense, le courage dont il a fait preuve (pour accepter l'alliance avec le RN, ndlr) montre que c'est un homme qui a le sens de la France avant le sens personnel", alors qu'Eric Ciotti paraît bien isolé.
Le RN et LR "travaillent" une alliance, selon Laurent Jacobelli
Laurent Jacobelli, député sortant de Moselle et porte-parole du Rassemblement national, est invité dans Apolline Matin sur RMC et RMC Story.
"Le président RN et le président LR ont négocié l'accord", affirme-t-il. Ils "ont passé la nuit" à étudier, "circonscription par circonscription", cette alliance.
"Oui, il y aura des candidats investis par Les Républicains et soutenus par le Rassemblement national. Plusieurs dizaines. Parmi eux des députés, des figures LR."
Sabrina Agresti-Roubache sur RMC: "Il faut entendre les gens sur leur ras-le-bol"
Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, sur RMC:
"Je l’ai écrit en 2021, je l’assume: les électeurs du RN ne sont pas nos ennemis. Je leur parle en disant que le vote pour l’extrême droite ou l’extrême gauche ne peut pas être la solution. Le chaos et la haine ne peuvent pas être la solution. On parle d’insécurité, il faut oser aller sur ces sujets-là. J’avais dit: les familles de délinquants qui sèment la pagaille et qui terrorisent les gens, on les expulse des HLM. Moi, j’assume, je le sais. Les extrêmes, vous les faites monter parce que vous n’écoutez pas les Français et que vous avez peur de votre ombre. Je n’ai jamais eu peur de mon ombre. Je sais d’où je viens, je suis une fille de la rue. Il faut entendre les gens sur leur ras-le-bol. Ce vote de colère, le président l’a entendu. La dissolution est une conséquence de ce vote de colère."
Sabrina Agresti-Roubache sur RMC: "Le président a l’obligation politique, morale, d’impulser des choses"
Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, sur RMC:
"Tout le monde fera campagne sur son nom. Emmanuel Macron a pris la décision de dissoudre, c’est un acte de courage. Il fallait le faire, à ce moment-là. Vous voyez bien la sidération et la surprise. Quand vous connaissez un peu le président de la République, ce n’était pas surprenant. La réalité, c’est qu’il a voulu envoyer un message. Et les Français l’ont compris. C’est l’heure de vérité. Ça a permis une clarification. Le président de la République a l’obligation politique, morale, d’impulser des choses. Pourquoi il ne pourrait pas s’exprimer?"
LR-RN: qu'en pensent les électeurs à Nice?
A Nice, fief d'Eric Ciotti, cette alliance entre LR et RN divise les électeurs de droite.
Un bureau politique des LR convoqué en urgence
Après le séisme provoqué à droite par l'annonce d'Eric Ciotti sur un accord LR-RN, les appels à la démission du président des Républicains se multiplient dans son propre camp. Mais le député des Alpes-Maritimes ne semble pas prêt à partir, malgré une très large opposition en interne.
Et si Eric Ciotti ne démissionne pas, ses détracteurs l'admettent, ils n'ont pas beaucoup de marge de manoeuvre dans l'immédiat. A seulement quelques jours de la date limite pour inscrire les candidats aux législatives, le timing est très serré. Le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, enrage: "Eric Ciotti a voulu nous mettre devant le fait accompli". Un bureau politique est tout de même convoqué, en urgence, ce mercredi après-midi. Certains élus ont l'espoir, assez mince, de pousser Eric Ciotti à quitter le parti. Quoi qu'il en soit, cette première confrontation après l'annonce d'Eric Ciotti s'annonce brutale, à peine quelques heures avant une autre réunion cruciale: celle pour désigner la liste des candidats LR aux législatives.
(RC)
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Richard Ramos, député Modem, sur RMC: "Il ne faut pas qu’Emmanuel Macron rentre dans la campagne"
Richard Ramos, député Modem sortant du Loiret, sur RMC:
"Ce n'est pas un boulet mais Emmanuel Macron ne peut pas rentrer dans la campagne. On est venu parler à la place de Madame Hayer, laissez-la. Nous sommes des députés de terrain, il faut nous laisser faire notre campagne. Pour le président Macron, aujourd’hui, il y a comme une espèce de rejet. Je suis dans la majorité présidentielle, je suis Modem. Pendant la campagne (aux européennes), les militants Renaissance laissent les tracts avec Macron dans la voiture. Ils prenaient ceux avec Gabriel Attal. Il faut qu’il se mette en surplomb ne faut pas que le président rentre dans la campagne. Qu'il nous laisse, nous les députés de terrain, faire notre campagne et dire ce qu’on a à dire."
"Emmanuel Macron n'entend pas. On connait son tempérament. Sa volonté d'en découdre toujours, que lui peut y arriver tout seul, c'est une grosse bêtise. Et que les ministres restent chez eux. J'en ai marre qu'on confonde pédagogie avec arrogance. Il faut laisser des gens différents faire terrain et faire campagne sur ce qu'on est. Nous sommes d'abord des élus de terrain."
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La gauche négocie encore
Si les principaux partis de gauche ont conclu lundi soir le principe d'une union entre eux pour éviter la dispersion des voix et pour faire bloc face au RN, les discussions ont vraiment commencé ce mardi et vont se poursuivre au moins jusqu'à ce mercredi pour formaliser l'accord. Des discussions qui prennent du temps, parce qu'il y a des points de blocages entre négociateurs.
Obtenir un maximum d'investitures, c'est l'objectif de chacun des partis. Si les écologistes et les communistes se montrent conciliants, c'est entre le PS et LFI que ça bloque. Regonflé par le bon score aux européennes de Raphaël Glucksmann, les socialistes en réclameraient deux à trois fois plus que la dernière fois. "Ils sont trop gourmands" souffle un insoumis, pour qui le score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle doit compter dans la répartition.
Les dicussions sont au ralenti donc, mais "les blocages sont faits pour être débloqués" positive un des négociateurs. Autre point de crispation: faut-il un candidat désigné pour Matignon en cas de victoire? La question est pour l'heure éludée... En revanche, dans le même temps, les négociations sur le projet avancent. "Les insoumis ont fait des concessions" admet une socialiste, notamment sur le soutien aux Ukrainiens. "On a d'ores et déjà plusieurs points d'un programme partagé de rupture" se réjouit même un négociateur.
(CP)
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Emmanuel Macron s'exprime aujourd'hui
Pendant que la droite réglait ses comptes, Emmanuel Macron jouait la montre. Il doit présenter ce mercredi "l'orientation qu'il croit juste pour la Nation", afin de tenter de rallier des forces de droite et de gauche, à seulement 18 jours du premier tour de la plus courte campagne législative dans l'histoire de la Ve République.
Eric Ciotti ouvre une crise à droite
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau live RMC sur les législatives.
Deux jours après la dissolution de l'Assemblée et la convocation de législatives anticipées, Eric Ciotti a défendu mardi un accord avec le RN au risque de l'implosion des Républicains, pendant que le camp présidentiel se mettait en ordre de bataille derrière Gabriel Attal en attendant la conférence de presse d'Emmanuel Macron mercredi.
"Nous avons besoin d'une alliance avec le Rassemblement national", a affirmé Eric Ciotti au 13H00 de TF1, estimant que "le pays n'a jamais été autant à droite" et souhaitant que "tous les députés LR sortants s'allient avec le RN pour préserver un groupe puissant à l'Assemblée nationale".