EN DIRECT Remaniement: Emmanuel Macron affirme avoir choisi "la continuité et l'efficacité"
Une élection mercredi pour remplacer Aurore Bergé à la tête du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale
La nomination d'Aurore Bergé à la tête du ministère des Solidarités va entraîner un vote au sein du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Celui-ci devrait avoir lieu mercredi selon LCP.
Le vice-président Sylvain Maillard, 49 ans, a d'ores et déjà annoncé sa candidature. Apprécié au sein de son groupe, il avait assuré l'intérim à la présidence à l'automne, pendant le congé maternité d'Aurore Bergé.
Ce qu'il faut retenir du discours d'Emmanuel Macron
Le message d’Emmanuel Macron au gouvernement: "Etre ministre, ce n’est pas parler dans le poste"
"Il est attendu des membres du gouvernement d’être à la tâche, au service d’un projet collectif et des Françaises et des Français, explique Emmanuel Macron. Vous êtes regardés dans tous les détails. Ce que nous devons au pays, c’est d’agir, d’expliquer, de répondre, et de le faire toujours avec la plus grande dignité, parce que c’est le respect que nous nous devons et que nous devons à nos compatriotes. Dans des temps où la violence langagière, parfois des comportements inappropriés, prennent trop de place dans la vie publique, il est attendu du gouvernement de la France d’être exemplaire et de rendre les Françaises et les Français fiers. Donc faisons-le. Ensuite, il est attendu de la collégialité. Il n’y a pas de réussite individuelle s’il y a des échecs collectifs. J’attends de vous de l’efficacité. Une bonne partie de la crise démocratique est liée au fait que les décisions n’arrivent pas suffisamment vite dans la vie de nos compatriotes. Quand il se passe des mois et des années pour que la vie change, les gens ont perdu le fil et la confiance. Nous devons redoubler d’énergie pour que l’efficacité soit là, que la vie change en vrai. Cela suppose que les ministres dirigent leurs administrations. Etre ministre, ce n’est pas parler dans le poste. C’est mettre en œuvre des décisions qui correspondent à une stratégie que je décide, une politique que mène la Première ministre. Et sur la base des arbitrages, que ce soit mis en œuvre. Il faut diriger les administrations, c’est indispensable."
>> Emmanuel Macron prévient les ministres: "Etre ministre, ce n’est pas parler dans le poste"
Emmanuel Macron veut préparer le pays à "l'ordre dans les finances publiques"
"Nous aurons dès la rentrée à préparer le pays pour un cadre exigeant et l'ordre en matière de finances publiques", a expliqué Emmanuel Macron.
"Nous allons décliner la stratégie qui seule nous permet d'être fort, c'est-à-dire celle qui de manière crédible donne le chemin vers le remboursement de la dette, de la poursuite de la baisse des impôts et d'une gestion raisonnable de nos déficits."
"C'est ce qui donne une crédibilité à la France en Europe et nous permet de poursuivre la stratégie d'une France revenue au cœur du continent européen" juge le chef de l'État.
"Apporter des réponses profondes aux émeutes"
"Nous aurons à apporter des réponses profondes aux émeutes, au-delà des mesures d’urgence, explique Emmanuel Macron. Nous voyons bien à travers les crises que le risque de fragmentation, de division profonde de la nation, est là. Il y a un besoin d’autorité, de respect, d’espérance légitime. C’est une réponse complète et profonde qui se joue à l’échelle de la nation, qu’il nous bâtir. Il faut tirer des leçons et apporter des réponses en profondeur."
Grands événements sportifs organisés en France: "Nous devons être exemplaires et en même temps donner cette fierté au pays"
Emmanuel Macron est revenu sur deux temps forts sportifs qui animeront la fin d'année 2023 et l'été 2024: la Coupe du monde de rugby et les Jeux olympiques.
"Nous allons accueillir dès septembre la Coupe du monde de Rugby et un événement qui sur deux mois va se décliner. Et nous entrerons aussi dans la phase finale de préparation des JO et Jeux paralympiques de 2024. Nous sommes à près d’un an jour pour jour de cet événement inédit. Ces événements, c’est aussi une manière de projeter le pays vers une fierté inédite. De l’école à la culture, en passant par tous les territoires, mais en engageant aussi notre gastronomie, nos artisans et en nous préparant de façon rigoureuse sur un plan de la sécurité, tous les départements ministériels seront mobilisés. Nous devons être exemplaires et en même temps donner cette fierté et cet espoir au pays", a-t-il affirmé.
Les quatre urgences de l’été
"L’été va conduire à répondre à des urgences, explique Emmanuel Macron. D’abord, les suites des émeutes. Il faut continuer d’être aux côtés des maires pour reconstruire le plus rapidement possible, de nos forces de l’ordre pour que l’ordre tienne, et poursuivre dans le calme et l’indépendance le travail de la justice, qui a su se montrer implacable dans les jours et les semaines qui ont suivi. Il faut aussi continuer le travail auprès des enfants, des familles les plus précaires. Et il nous faut évidemment préparer la rentrée scolaire dans de bonnes conditions. La deuxième urgence de l’été, ce sera la sécheresse. Il faudra accompagner les territoires les plus fragilisés et nos agriculteurs qui cumulent les difficultés. Le troisième volet, c’est le pouvoir d’achat, avec le prix de l’énergie qui continue de monter cet été, même s’il monte moins vite et moins fort que chez nos voisins. Le quatrième sujet, ce sera les urgences et l’accès à la santé."
L'ordre républicain, quatrième chantier du gouvernement remanié
"Nous avons continué d'avancer à marche forcée" explique le président de la République sur le sujet de l'ordre républicain, expliquant que des lois de programmations pour le ministère de l'Intérieur et des Armées ont été passées. Le budget du ministère des Armées a été ainsi doublé et un "investissement inédit de la Nation" dans la justice, pose Emmanuel Macron.
"Cela pose les jalons de cet ordre républicain auquel nous croyons. Nous avons une action qui a des bases solides et sur laquelle nous avons avancé à marche forcée la dernière année. Dans l'année qui vient de s'écouler, nous avons voté plus de lois qu'il y a six ans", explique le président de la République.
Le chef de l'État s'est aussi rejustifié sur la réforme des retraites, "nécessaire au pays" et pour lequel il "a fallu utiliser la Constitution avec exigence, respect et détermination."
Emmanuel Macron veut poursuivre sur la planification écologique
En continuant de détailler ses grands chantiers, le président de la République a affirmé que l'écologie restait un chantier prioritaire.
"Le troisième grand axe, c’est celui de la planification écologique. Notre pays a à faire face à une transition parce que les conséquences du système productif mondial ont déréglé la planète avec les conséquences que nous connaissons et que nous sommes en train de vivre. Il y a à la fois l’urgence et la préparation du long terme. L’urgence, nous l’avons travaillé ces derniers mois et années avec la sobriété énergétique qui a fait l’objet d’une grande mobilisation et d’un sens citoyen remarquable. Nous allons continuer à avancer sur ce volet. Nous avons annoncé le plan eau qui va permettre de préparer cet été avec la sécheresse qui sera un élément décisif", a-t-il indiqué.
Emmanuel Macron présente les grands chantiers du gouvernement et défend son bilan
Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a détaillé les "quatre chantiers" qui attendent le gouvernement remanié et fait le bilan des six dernières années :
- La réindustrialisation, et le plein emploi, "nous avons des résultats par les réformes entreprises depuis six ans. Le chômage continue de baisser malgré les difficultés, nous avons créé 1,7 million d'emplois. Nous continuons de rouvrir des usines là où nous en fermions depuis des années", prenant à témoin le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, désormais ministre du Logement, ou son collègue du Travail, l'Ardéchois Olivier Dussopt.
- "Le progès, nous le bâtissons en rendant nos services publics plus efficaces, en permettant d'investir dans nos citoyennes et nos citoyens et de mieux corriger les inégalités de départ et notamment autour de l'école, de la formation et de la santé", explique le chef de l'État, citant le pacte enseignant qu'il avait présenté il y a quelques mois et les "transformations profondes du système scolaire" qu'il a engagé.
Emmanuel Macron: "Le cap, c'est celui de l'indépendance du pays"
Emmanuel Macron prend la parole en ouverture du Conseil des ministres. Il affirme avoir choisi "la continuité et l’efficacité pour les temps qui viennent devant nous", après avoir renouvelé sa confiance à Elisabeth Borne, "un choix fort" l'année dernière.
"Le cap est clair et simple, c’est celui de l’indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste, ajoute le président. L’indépendance de la France, c’est son indépendance énergique, industrielle, économique, militaire, et géopolitique. Il n’y a pas de politique qui tienne si nous ne sommes pas indépendants. C’est en bâtissant et en construisant davantage cette indépendance que nous pourrons continuer d’avoir un modèle social qui est un des meilleurs du monde. Mais en le rendant plus juste, en corrigeant les inégalités de départ."
L'interrogation de François Braun lors de la passation de pouvoir
Lors de la passation de pouvoir avec son successeur au ministère de la Santé avec Aurélien Rousseau, François Braun s'est livré à une interrogation personnelle: "Je me demande encore ce qui a poussé un urgentiste de province à s'embarquer dans cette aventure". L'ancien ministre a aussi rendu hommage à Emmanuel Macron, "un homme envoûtant, enthousiasmant".
"Je suis un membre de la société civile, ce n'est pas une maladie honteuse et je revendique haut et fort", a aussi affirmé François Braun.
Qui est Aurélien Rousseau, le nouveau ministre de la Santé?
"Une équipe extrêmement politique" se félicite Mathieu Lefèvre (Renaissance)
Mathieu Lefèvre, député Renaissance du Val-de-Marne, sur RMC:
"C’est une équipe extrêmement politique et il y a beaucoup de talents. Je félicite tous mes collègues parlementaires qui rentrent dans ce gouvernement. Aurore Bergé aux Solidarités, ça va être une ministre qui va changer les choses. Prisca Thévenot, Thomas Cazenave, ça va être des gens qui vont pouvoir changer les choses de l’intérieur. On avait besoin de ce nouveau souffle, d’avoir un peu plus de politique, parce qu’on fait face à un combat. Avec la majorité relative, la vie politique est de plus en plus difficile. On a en face de nous soit des gens qui veulent changer le système, qui disent que la Ve République est une mauvaise République, soit des gens qui ne pensent qu’à 2027. Entre les deux, on essaye de travailler au service d’un collectif, des Français, et c’est bien le plus important."
Emmanuel Macron va s'exprimer avant le Conseil des ministres
Au lendemain du remaniement du gouvernement, Emmanuel Macron prendra la parole au début du Conseil des ministres, prévu ce vendredi à 11h.
Le chef de l'Etat avait promis de prendre la parole autour du 14 juillet, à l'issue des "cent jours" d'action et d'apaisement qu'il avait fixés à sa Première ministre Elisabeth Borne pour sortir de la crise des retraites.
"Remettre le respect de l'autorité et les savoirs fondamentaux au cœur de l'École", dit Gabriel Attal
Le nouveau ministre de l'Education nationale Gabriel Attal a promis de "remettre le respect de l'autorité et les savoirs fondamentaux au coeur de l'Ecole" jeudi, à l'occasion de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Pap Ndiaye.
Il a fixé "trois priorités" au cours d'un discours prononcé dans la cour du ministère de l'Education nationale.
"Nous devons remettre le respect de l'autorité et les savoirs fondamentaux au coeur de l'école", a-t-il affirmé, insistant notamment sur le "respect de la laïcité". L'ex-ministre des Comptes publics a également promis de faire du remplacement des professeurs absents "une priorité".
Il souhaite en outre que chaque enfant puisse être "heureux" à l'école en promettant "les meilleures conditions d'apprentissage possibles" via notamment l'enjeu du bâti scolaire et de la rénovation thermique mais aussi en luttant contre le harcèlement scolaire, "une exigence morale".
Renaissance: Sylvain Maillard candidat pour remplacer Aurore Bergé à la tête du groupe à l'Assemblée
Le député de Paris Sylvain Maillard va briguer la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale pour remplacer Aurore Bergé, en partance pour le gouvernement, a fait savoir son entourage jeudi.
Selon une source Renaissance, une réunion de groupe doit avoir lieu dès vendredi matin pour préparer l'élection.
Sylvain Maillard, 49 ans, avait déjà assuré la présidence par intérim du groupe de 171 députés à l'automne, lors du congé maternité d'Aurore Bergé.
La liste des secrétaires d'État après le remaniement
Charlotte Caubel, chargée de l’Enfance
Hervé Berville, chargé de la Mer
Sabrina Agresti-Roubache, chargée de la Ville
Sonia Backès, chargée de la Citoyenneté
Laurence Boone, chargée de l'Europe
Chrysoula Zacharopoulou, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux
Prisca Thevenot, chargée de la Jeunesse et du Service national universel
Patricia Mirallès, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire
Sarah El Haïry, chargée de la Biodiversité
Voici la liste des ministres et ministres délégués du gouvernement, après le remaniement
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
Sébastien Lecornu, ministre des Armées
Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion
Gabriel ATTAL, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse
Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique
Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture
Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention
Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
Les ministres délégués:
Olivier Véran, chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
Franck Riester, chargé des Relations avec le Parlement
Bérangère Couillard, chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations
Roland Lescure, chargé de l’Industrie
Jean-Noël Barrot, chargé du Numérique
Olivia Grégoire, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme
Thomas Cazenave, chargé des Comptes publics
Dominique Faure, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
Philippe Vigier, chargé des Outre-mer
Olivier Becht, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger
Carole Grandjean, chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels
Clément Beaune, chargé des Transports
Patrice Vergriete, chargé du Logement
Agnès Firmin le Bodo, chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé
Fadila Khattabi, chargée des Personnes handicapées
Prisca Thevenot va être nommée à la jeunesse et au service national universel
Prisca Thevenot, actuellement députée des Hauts-de-Seine, va être nommée à la jeunesse et au service national universel, en remplacement de Sarah El Haïry.
Sarah El Haïry va être nommée secrétaire d'Etat à la Biodiversité
Sarah El Haïry, actuelle secrétaire d'Etat au Service national universel, va désormais être en charge de la Biodiversité au sein du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, a appris l'AFP jeudi de plusieurs sources au sein de la majorité.
Issue du MoDem, Sarah El Haïry, âgée de 34 ans, prend la suite de Bérangère Couillard à ce poste rattaché au ministère de la Transition écologique.
Fadila Khattabi remplace Geneviève Darrieussecq
Fadila Khattabi prend la place de Geneviève Darrieussecq au ministère délégué chargé des Personnes handicapées. Pour rappel, le ministre de tutelle de ce portefeuille change aussi, puisqu'Aurore Bergé remplace Jean-Christophe Combe au ministère des Solidarités.
INFO RMC : Bérangère Couillard devient ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.
Actuellement secrétaire d'État chargée de l'Écologie, Bérangère Couillard devient ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.
(avec HT)
Plus d'informations ici.
Les nouveaux défis de Gabriel Attal
Entre crise du recrutement des enseignants, sentiement de déclassement et harcèlement scolaire, les chantiers du plus jeune ministre de l'Éducation nationale de la Vème République seront nombreux.
Le député Thomas Cazenave va être nommé ministre des Comptes publics
Thomas Cazenave, député Renaissance de la Gironde, va être nommé des Comptes publics. Il remplacera donc Gabriel Attal, lui-même nommé ministre de l'Éducation nationale.
Le maire de Dunkerque Patrice Vergriete va être nommé ministre du Logement
Patrice Vergriete, le maire de Dunkerque (divers gauche), va être nommé ministre du Logement.
Sabrina-Agresti Roubache à la Ville
Députée des Bouches-du-Rhône, Sabrina-Agresti Roubache va intégrer le gouvernement en tant que ministre chargée de la Ville, un poste qui était occupé par Olivier Klein, comme indiqué par BFMTV.
(HT)
Tous les changements au gouvernement
Le MoDem Philippe Vigier va être nommé aux Outre-mer
Selon l'AFP, le MoDem Philippe Vigier va être nommé aux Outre-mer, à la place de Jean-François Carenco. Un choix déjà critiqué par des élus ultramarins, selon plusieurs sources proches du dossier.
Agé de 65 ans, ce docteur en pharmacie et biologiste de profession, député depuis 2007, n'est pas spécialiste des outre-mer et sa nomination est "un très mauvais signal" regrette auprès de l'AFP le député de Guyane Davy Rimane (groupe GDR, à majorité communiste), président de la délégation aux Outre-mer.
Marlène Schiappa quitte le gouvernement
Comme annoncé par BFMTV et l'AFP, Marlène Schiappa quitte le gouvernement. La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire a été épinglée dans la gestion du fonds Marianne.
Aurore Bergé remplace Jean-Christophe Combe aux Solidarités
Présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé va intégrer le gouvernement à la place de Jean-Christophe Combe au ministère des Solidarités.
Issue des rangs de la droite, Aurore Bergé, 36 ans, s'est imposée dans la macronie depuis son élection comme députée des Yvelines en 2017.
Jean-Christophe Combe sera resté à peine plus d'un an au gouvernement, où il faisait partie des ministres issus de la "société civile" - il avait auparavant été directeur général de la Croix-Rouge française.
Gabriel Attal à l'Education nationale
Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, va succéder à Pap Ndiaye à l'Education nationale. A 34 ans, il devient le plus jeune titulaire à ce poste, plus gros budget de l'Etat, sous la Ve République.
Aurélien Rousseau va succéder à François Braun à la Santé
Comme annoncé par BFMTV et l'AFP, Aurélien Rousseau va être nommé ministre de la Santé à la place de François Braun. Ancien directeur de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, Aurélien Rousseau a quitté il y a quelques jours son poste de directeur de cabinet de la Première ministre Elisabeth Borne.
Le remaniement devrait être annoncé ce jeudi après-midi
Selon l'AFP, le nouveau casting gouvernemental devrait être annoncé ce jeudi "en milieu ou fin d'après-midi".
Le Conseil des ministres se réunira ce vendredi à 10h
Le Conseil des ministres se réunira ce vendredi à 10h, a assuré l'Elysée à l'AFP.
Le remaniement pourrait encore attendre
Attendu ce jeudi, le remaniement pourrait être encore décalé de quelques heures. La piste d'une annonce ce vendredi n'est plus à exclure...
Un ministère pour Aurore Bergé ?
Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, pourrait intégrer le gouvernement. Son nom revient pour le ministère des Solidarités, à la place de Jean-Christophe Combe.
Gabriel Attal à l'Education ?
C'est l'une des tendances les plus fortes. Alors que Pap Ndiaye semble sur le départ, l'actuel ministre du Budget Gabriel Attal pourrait lui succéder au ministère de l'Education nationale. Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire, se dirigerait également vers la sortie.
François Braun est "au travail"
Alors que son avenir au poste de ministre de la Santé est incertain, François Braun assure sur RMC-BFMTV être "au travail" et "aux côtés des Français".
"En tout cas, je suis au travail, à ma tâche. La période est compliquée pour nos concitoyens, nous sommes en alerte orange canicule dans le sud de la France et il y a des difficultés à l’hôpital que l’on connait. Il est tout à fait normal que je sois aux côtés des Français. Je travaille. J’ai beaucoup de dossiers sur mon bureau et je continue à les traiter."
Un "bras de fer" entre Elisabeth Borne et Emmanuel Macron
En coulisses, c'est un bras de fer qui se joue entre Emmanuel Macron et Elisabeth Borne. La Première ministre plaide pour un remaniement large, une façon de montrer qu'elle est reconduite dans la durée. Le président, lui, souhaiterait plutôt des "ajustements" pour se garder une cartouche pour peut-être de nouveaux changements dans les mois à venir. Les tractations sont donc toujours en cours et cela tourne au supplice pour la majorité, avec certains députés qui aspirent à monter au gouvernement. Pour les ministres aussi, même si certains se savent sur la sellette. Marlène Schiappa est très fragilisée. Pap Ndiaye, lui aussi, est donné sur le départ.
(HT)
Le remaniement attendu ce jeudi: "C'est un puzzle"
D'après plusieurs sources ministérielles, le remaniement du gouvernement d'Elisabeth Borne devrait bien se faire ce jeudi. À quelle heure, impossible de le savoir, mais l'Élysée pourrait l'annoncer via un communiqué avec dans la foulée, les passations de pouvoir puis un Conseil des ministres.
Le camp macroniste était réuni mercredi soir autour du président, Emmanuel Macron, au ministère des Relations avec le Parlement. "Il faut prendre le temps de la réflexion, explique le député Karl Olive. C’est une tectonique des plaques, c’est une mosaïque où les sensibilités doivent être représentées et également les compétences, l’expertise, la parité… Tout ça est un puzzle qui doit être savamment organisé".
La Première ministre plaide pour un remaniement large. Une façon d'être pleinement légitimée alors qu’elle vient d’être maintenue à Matignon. Le président, lui, ne souhaiterait que quelques ajustements.
Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation nationale, figure parmi les potentiels sortants. Il était d'ailleurs absent mercredi soir au pot de la majorité autour du chef de l'Etat.
(HT)
>> "C'est un puzzle": pourquoi le remaniement prend autant de temps
Le remaniement aura lieu jeudi, selon des sources concordantes
Le remaniement du gouvernement d'Elisabeth Borne n'aura pas lieu mercredi soir mais jeudi, alors que les derniers ajustements étaient en cours, a appris l'AFP de sources concordantes dans le camp présidentiel.
Un conseiller de l'exécutif a dit à l'AFP que l'annonce des changements de ministres aurait lieu jeudi, sans préciser à quel moment de la journée. Un cadre macroniste a lui aussi indiqué que ce serait "sans doute" jeudi.
Qui garder? Qui pour remplacer les partants? L'avis des GG
La modification de l'équipe gouvernementale prévue dans les prochaines heures a inspiré les Grandes Gueules de RMC et RMC Story.
Si certains, comme Joëlle Dago-Serry, souhaitent le départ de Marlène Schiappa, d'autres voient Gabriel Attal à l'Éducation nationale ou suggèrent le nom de Xavier Bertrand comme nouvel entrant.
Quand aura lieu le remaniement?
Après l'annulation du Conseil des ministres prévu mercredi matin, l'"ajustement" de l'équipe gouvernementale pourrait avoir lieu dès ce mercredi soir ou jeudi.
Ce remaniement précédera un Conseil des ministres avec la nouvelle équipe puis une prise de parole présidentielle qui doit avoir lieu avant le départ d'Emmanuel Macron en voyage officiel en Océanie, dimanche.
(avec H.T.)
Le Conseil des ministres décalé
Selon plusieurs sources ministérielles à RMC, confirmant une information de Politico, le Conseil des ministres prévu ce mercredi va être reporté.
(avec H.T.)
Alexis Corbière: "C'est Macron qui reconduit Macron", tacle Alexis Corbière
Invité du Face à Face de Neila Latrous, sur RMC et BFMTV, le député La France insoumise Alexis Corbière a ironisé sur le maintien d'Elisabeth Borne à Matignon, estimant que c'est Emmanuel Macron qui maintenait Emmanuel Macron.
"La reconduction d'Elisabeth Borne est logique car Emmanuel Macron reconduit Emmanuel Macron. Qu'est-ce que le "Bornisme" si ce n'est du "Macronisme" en vérité?", interroge l'élu.
Un dîner mardi soir à l'Élysée
Juste après avoir reçu Elisabeth Borne, le président de la République Emmanuel Macron a accueilli ses ministres mardi soir à l'Élysée pour le traditionnel dîner de fin d'année, avant les vacances. Pendant ce repas, le président n'a absolument rien révélé sur ses choix, laissant planer un mystère total sur la composition du gouvernement remanié..
Qui sont ministres menacés avant le remaniement?
Plusieurs ministres sont menacés par le remaniement: Marlne Schiappa, fragilisée par l'affaire du fonds Marianne, Pap Ndiaye, actuellement ministre de l'Éducation nationale, est lui aussi en danger, tout comme le ministre de la Ville Olivier Klein.
Bonjour et bienvenue dans ce direct écrit consacré au remaniement
L'entourage du président de la République Emmanuel Macron a annoncé lundi la décision de mainternir Elisabeth Borne à son poste de Première ministre. Une annonce qui précède des "ajustements" au sein de l'équipe gouvernementale, à suivre dans ce direct sur RMC.fr
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