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Proportionnelle aux législatives : les consultations s’ouvrent ce mercredi

Proportionnelle aux législatives : les consultations s’ouvrent ce mercredi

Le Premier ministre lance ce mercredi un cycle de consultations sur l’introduction de la proportionnelle aux élections législatives. Un mode de scrutin jugé plus représentatif, notamment par la gauche et le Rassemblement national. François Bayrou, chargé de piloter ces échanges, recevra tour à tour les chefs de partis et présidents de groupes parlementaires. Marine Le Pen et Jordan Bardella sont les premiers à être reçus ce mercredi matin à Matignon. Les représentants du parti Renaissance, emmenés par Gabriel Attal, seront entendus demain. Si François Bayrou défend la proportionnelle depuis longtemps, sa mise en œuvre reste incertaine. Dans la majorité comme chez Les Républicains, les réticences sont nombreuses. La gauche y est favorable, mais LR y est farouchement opposé, tandis que les macronistes sont de plus en plus réservés sur une réforme pourtant promise par Emmanuel Macron. Plusieurs obstacles se dressent : désaccords sur le type de proportionnelle à adopter (intégrale ou partielle) et soupçons de calcul politique. Certains y voient un moyen pour le gouvernement de gagner du temps face aux tensions parlementaires, voire de donner des gages au RN sans engager de réforme concrète.

LDC : "Une victoire et sans nuances du PSG" pour Daniel Riolo

LDC : "Une victoire et sans nuances du PSG" pour Daniel Riolo

Pour Daniel Riolo, la victoire du PSG en Ligue des Champions est sans équivoque. "C’était une victoire et sans nuances", affirme-t-il, soulignant la maîtrise totale du jeu, surtout en première mi-temps, où "le PSG a tout maîtrisé". Il pointe aussi une certaine "pointe de regret" à la fin du match, comme si l’équipe n’avait pas pleinement exploité son potentiel. Il estime que cette saison, "il se passe quelque chose" au PSG, avec une équipe qui semble évoluer dans une "autre dimension". Pourtant, il reste prudent sur la qualification pour les prochaines étapes : "Les statistiques montrent qu’à 80% tu peux te qualifier", note-t-il, en soulignant que, bien qu’il n’avait pas envisagé une victoire à l'extérieur, il semble désormais plus confiant. Concernant l’absence potentielle de Dembélé lors du retour, il confie qu’il ne serait pas ravi d’une telle nouvelle, un joueur clé dans la dynamique actuelle. Toutefois, Riolo ne craint pas un excès de confiance dans l’équipe, soulignant leur capacité à "gérer l'événement", même sous pression, comme l’a montré leur performance contre Aston Villa.

Femme voilée agressée: "Il faut des actes, ça ne peut pas continuer comme ça"

Femme voilée agressée: "Il faut des actes, ça ne peut pas continuer comme ça"

Les actes antimusulmans ont augmenté de 72 % au cours des deux premiers mois de 2025, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. 79 faits ont été recensés entre janvier et mars, contre 46 à la même période en 2024. Ce climat de tensions croissantes a conduit plusieurs représentants d’institutions musulmanes à être reçus ce mardi à l’Élysée par Emmanuel Macron, à la suite du meurtre d’Aboubacar Cissé dans une mosquée du Gard. Ils dénoncent un "climat islamophobe ambiant" et réclament des actes concrets pour assurer la sécurité des musulmans de France. Selon le ministère, cette hausse serait aussi le reflet d’un meilleur recensement, grâce au travail conjoint avec l’Association de Défense contre les Discriminations et les Actes antimusulmans (ADDAM) et les forces de l’ordre. Ce mercredi matin, une réunion était prévue de longue date entre le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et des membres du Forum de l’islam de France (Forif). Dans ce contexte tendu, une nouvelle agression a été signalée à Poissy, où Inès Zeghloul, une jeune femme voilée de 26 ans, affirme avoir été attaquée lundi après-midi. Son voile lui aurait été arraché. Le préfet des Yvelines a condamné ces faits et affirmé la mobilisation totale des services de police. Le député Karl Olive s’est dit "indigné", appelant à ce que "toute la lumière soit faite rapidement".

Ponts de mai : les parents tentés par l'école buissonnière

Ponts de mai : les parents tentés par l'école buissonnière

Le mois de mai arrive avec son lot de jours fériés, débutant dès demain avec la fête du Travail. Certains parents ont décidé de poser un vendredi pour bénéficier d'un long week-end de quatre jours. Cependant, avec un seul "pont" autorisé en mai (celui de l'Ascension, les 30 et 31 mai), il y a classe vendredi 2 mai, tout comme le 9 mai. Bien que l'école soit obligatoire, certains parents n'hésitent pas à faire manquer des cours à leurs enfants pour profiter de ce long week-end, malgré la règle stipulant que l'absence doit être justifiée (maladie, événement familial, etc.). En cas d'absences répétées, des sanctions pénales peuvent être appliquées. Cependant, certains parents rusent pour que ces absences soient tolérées par l'Éducation nationale. Dans certaines écoles, comme à la sortie d'une école élémentaire, on retrouve des parents qui choisissent de faire "l'école buissonnière" et partent en week-end prolongé. Parfois, cette décision est partagée par l'enfant, parfois non, comme c'est le cas avec Maissa, 10 ans, qui se sent coupable de manquer un jour de classe pour un week-end à la mer.

"Frais de gestion" sur les colis : la France veut faire payer les importateurs

"Frais de gestion" sur les colis : la France veut faire payer les importateurs

La France envisage d'imposer des "frais de gestion" sur chaque petit colis entrant en Europe, principalement en provenance d'Asie, afin de financer le renforcement des contrôles douaniers. Ces colis, dont la majorité provient de Chine, représentent plus de 2 millions de livraisons quotidiennes en France. La mesure, prévue pour 2026, vise à faire payer un petit montant forfaitaire aux importateurs et aux plateformes, comme Shein et Temu, plutôt qu'aux consommateurs. Toutefois, les critiques pointent le risque que les plateformes répercutent cette taxe sur les prix, affectant au final le consommateur. La mesure sera temporaire, dans l'attente d'une réforme plus large de l'union douanière européenne, prévue pour 2028.

Bus scolaires/chauffeurs : des dépistages déjà courants

Bus scolaires/chauffeurs : des dépistages déjà courants

Certaines entreprises de transport, comme celle de Châteauneuf-Grasse près de Cannes, ont déjà instauré des dépistages réguliers pour leurs chauffeurs, bien avant la mise en place de l'obligation légale. Dans cette société, les chauffeurs sont soumis à des tests de dépistage de drogue jusqu'à trois fois par an. Ces contrôles, qui peuvent conduire à un licenciement en cas de test positif, sont perçus comme un gage de sécurité et de confiance pour les passagers. Cette initiative est également soutenue par des acteurs du secteur, comme Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs, qui plaide pour l'extension de ces tests à toutes les entreprises de transport.

Raves parties : la répression s'intensifie

Raves parties : la répression s'intensifie

La répression des rave parties illégales se renforce à l'approche des beaux jours, alors que ces événements se multiplient. L'année dernière, le Teknival du 1er mai, grand rassemblement techno, a été annulé à la dernière minute, et cette année, aucune édition n'est prévue. Organiser ces événements devient de plus en plus difficile, avec des élus et des habitants opposés, des propriétaires de terrains menacés, et des saisies de matériel de plus en plus fréquentes. En 2024, près de 60 % des soirées ont été perturbées par des saisies, et des amendes de 135 € ont été infligées pour "aide au tapage". Les autorités, notamment en Hérault et en Haute-Marne, ont décidé d'interdire les rassemblements illégaux de musique pendant un an, jusqu'au 30 septembre. Dans le sud de la France, à Murat-sur-Vèbre, le maire a mis en place une stratégie : les agriculteurs bloquent les accès dès qu'un véhicule suspect se rapproche. Mais, selon lui, cela ne résout pas le problème, juste un déplacement du phénomène. Pour soutenir les élus, la députée Laëtitia Saint-Paul a déposé une proposition de loi visant à augmenter les amendes pour les organisateurs de rave parties illégales, passant de 1500 à 5000 €, et pour les personnes impliquées dans le transport du matériel sonore. Ce texte devrait être débattu début juin.