
Quel gouvernement pour Michel Barnier?
Michel Barnier est devenu jeudi le plus vieux Premier ministre de l'histoire de la 5e République. Fraîchement nommé, il débutera les consultations dès ce vendredi matin.
Michel Barnier est devenu jeudi le plus vieux Premier ministre de l'histoire de la 5e République. Fraîchement nommé, il débutera les consultations dès ce vendredi matin.
Le nom du nouveau Premier ministre est enfin tombé ce jeudi, après 60 jours d’attente. Mais Michel Barnier est loin de faire l'unanimité. La gauche dénonce un coup de force démocratique, car elle estime avoir gagné les élections législatives. LFI et deux associations étudiantes appellent à la mobilisation ce samedi.
Le ministre démissionnaire du Logement dresse les différents enjeux qui vont se jouer à l'Assemblée, notamment dans une sorte de coalition au sein du bloc central : "Nous avons des différences au sein de ce bloc central mais nous souhaitons éviter le blocage..." Ce dernier veut que son groupe de député, mené par Gabriel Attal, travaille avec Michel Barnier.
Fraîchement nommé, le nouveau Premier ministre débute ses consultations. L'objectif est de former un gouvernement qui échappera à la censure. Le Savoyard affirme sa volonté de répondre à la colère et aux défis. Il est décrit comme un homme de terrain et fait la fierté de son village.
Michel Barnier (73 ans) a été nommé Premier ministre. La gauche crie à l’injustice politique, l’extrême droite attend de voir mais le critique quand même. L’avis tranché de l’écrivain et éditeur Arthur Chevallier, dans "Apolline Matin" ce vendredi sur RMC et RMC Story, c’est qu’il est l’homme de la situation. Pour lui, s’il n’est pas très marrant, Michel Barnier est de très loin le meilleur choix.
Michel Barnier : l'homme de la situation ! Il n'incarne pas le renouveau mais le pragmatisme ! Dans une Assemblée fracturée et qui se déchire, voilà un homme qui saura ménager la chèvre et le chou et manier la diplomatie...
La gauche s'insurge face à la nomination de Michel Barnier, homme de droite, au poste de Premier ministre. Jean-Luc Mélenchon dénonce une nomination faite "avec la permission de Marine Le Pen".
Fraichement nommé Premier ministre, Michel Barnier a promis de "plus agir que parler". Cette première prise de parole a-t-elle convaincu les Français?
La nomination de Michel Barnier, issu des Républicains, irrite la gauche qui crie au déni démocratique après les résultats des dernières législatives. Une opposition pour le nouveau Premier ministre, qui n'a lui même pas toujours été tendre avec Emmanuel Macron et sa politique.
"Ce que je vois, c'est que les gens, ça va les dégoûter de voter", explique cet auditeur. Ce dernier estime qu'Emmanuel Macron ne respecte pas le choix des élections et que le président n'innove pas : Ces gens-là, on n'en veut plus ! On veut du renouveau..."
Dans un contexte de rentrée des classes très particulier, Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, a promis de faire de l'Éducation une priorité. À Toulouse, une cinquantaine d'enseignants diplômés n'ont pas de postes. À la place, le rectorat a préféré mettre des contractuels.
Face à la nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre, la gauche dénonce une "insulte à la souveraineté populaire" et appelle à manifester samedi. 150 points de rassemblements sont d'ores et déjà annoncés.
Le nouveau Premier ministre est Michel Barnier. Il a déjà été ministre sous Mitterrand, Chirac et Sarkozy avant d'être plus récemment négociateur européen du Brexit. Cet homme de droite promet d'être à l'écoute. Fraichement nommé, le spectre d'une motion de censure à l'Assemblée plane d'ores et déjà.
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier s'attelle dès ce vendredi à la formation de son gouvernement, après avoir esquissé quelques grandes lignes de son projet et avoir exprimé sa volonté de "respect", d'"écoute" et de dialogue avec toutes les forces politiques, y compris le Rassemblement national.
Michel Barnier a été nommé ce jeudi par Emmanuel Macron comme nouveau Premier ministre. Il succède ainsi à Gabriel Attal. Et tout de suite, il va entrer dans le vif du sujet avec la nécessité de nommer très rapidement un gouvernement. Un gouvernement qui devra rassembler pour éviter une censure à l'issue de son discours de politique générale à l'Assemblée.
Michel Barnier à peine nommé, les Insoumis, notamment, seront dans la rue samedi. "Il y a 150 rassemblements partout en France", indique Manes Nadel, président de l'Union Syndicale Lycéenne. "Il faut respecter le vote populaire", ajoute-t-il.
Gabriel Attal, remplacé ce jeudi 5 septembre par Michel Barnier, a fait part de sa frustration après son bref mandat à Matignon, souhaitant que son successeur "transforme l'essai" des chantiers engagés.
Michel Barnier a promis "des changements et des ruptures" ce jeudi 5 septembre 2024 lors de sa passation de pouvoirs avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre affichant sa volonté de "davantage agir que parler" et de "dire la vérité" sur "la dette financière et écologique".
La candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets, se dit "inquiète" de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, estimant que celui-ci porte des "idées réactionnaires". Celle qui va quitter ses fonctions à la mairie de Paris pour continuer à porter "l'élan" du NFP craint ainsi une "poursuite" de la politique d'Emmanuel Macron, "voire pire" avec des "concessions a priori vis-à-vis du RN".
Quelques minutes après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, l’Inter-LGBT et des élus de gauche n’ont pas manqué de rappeler que l'ex-ministre de droite et ancien commissaire européen s’était opposé à une mesure sur l'âge de consentement des relations homosexuelles.
Emmanuel Macron a nommé ce jeudi 5 septembre 2024 l'ex-ministre et ancien commissaire européen de droite Michel Barnier, 73 ans, comme Premier ministre, 60 jours après le second tour des élections législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale dépourvue de majorité. Voici ce qu'il proposait lors de sa campagne pour la primaire de la droite en 2021.
Le Nouveau Front populaire a fustigé ce jeudi la nomination au poste de Premier ministre du LR Michel Barnier. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "élection volée", tandis qu'Olivier Faure considère que la France est entrée dans "une crise de régime". Beaucoup rejettent ce qu'ils voient comme une alliance entre le président et le RN. Et Manuel Bompard promet la censure.
Le Rassemblement national indique ce jeudi 5 septembre qu'il attendra le discours de politique général du nouveau Premier ministre Michel Barnier, avant de statuer sur une éventuelle censure du gouvernement.
Michel Barnier a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, le 5 septembre 2024. Premier ministre le plus âgé de la Ve République (73 ans), il succède à Gabriel Attal, qui était lui le plus jeune locataire de Matignon et avait présenté sa démission le 16 juillet 2024 après la dissolution de l'Assemblée nationale et les élections législatives anticipées. Membre de LR (Les Républicains), Michel Barnier a été élu député pour la première fois en 1978. Il a été président du Conseil général de la Savoie (1982-1999), ministre de l’Environnement (1993-1995), ministre délégué aux Affaires européennes (1995-1997), sénateur (1997-1999), commissaire européen à la Politique régionale (1999-2004), ministre des Affaires étrangères (2004-2005) et ministre de l’Agriculture et de la Pêche (2007-2009), avant d’être député européen (2009-2010) puis commissaire européen au Marché intérieur (2010-2014) et négociateur du Brexit (2016-2021). Michel Barnier devient chef du gouvernement après avoir fait partie des gouvernements d’Edouard Balladur, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon.
Michel Barnier a été nommé, ce jeudi, Premier ministre par Emmanuel Macron. Une nomination qui intervient après deux mois de tractations et de tensions politiques, après le résultat des élections législatives anticipées.
Michel Barnier a été nommé ce jeudi 5 septembre Premier ministre par Emmanuel Macron. Âgé de 73 ans (un record à Matignon sous la Ve République), homme de droite membre de LR et ancien ministre sous François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, il affiche une carrière politique longue déjà de 51 ans. Négociateur en chef du Brexit, il avait tenté l'aventure à la présidentielle de 2022 mais s'était fait battre à la primaire de LR, en arrivant en troisième position.
En politique, alors que la tension et la pression se font de plus en plus fortes autour de la nomination d'un Premier ministre, un homme se rappelle au bon souvenir d'Emmanuel Macron ce jeudi midi, il s'agit de Bernard Cazeneuve. Il prend la parole pour la première fois depuis qu'Emmanuel Macron est en quête d'un nouveau premier ministre L'ancien Premier ministre socialiste fait partie de la shortlist depuis plusieurs jours noyés au milieu des autres prétendants.
Emmanuel Macron a appelé Marine Le Pen pour soumettre les noms de Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand. La cheffe de file de l’extrême droite lui a indiqué que ses députés censureraient l’un comme l’autre au motif que ce sont des adversaires du RN. Sévèrement battu au second tour des législatives, écarté de tous les postes à responsabilité au sein de l’Assemblée nationale, le RN est donc redevenu central. Marine Le Pen savoure sa revanche. "Si demain, tu mets Michel Barnier et que tu ne le censures pas, ça veut dire que le RN est devenu macroniste !" Poncet Bruno
Olivier Truchot a demandé à son invitée si son parti voterait une motion de censure déposée par La France Insoumise. "Oui, nous l'avons déjà fait. Tout le monde sait que quand on vote une motion de censure, on ne vote pas nécessairement sur le texte. On vote dans l'objectif de renverser un gouvernement", a répondu la députée du RN. C'est alors que Sébastien Delogu a entrepris de l'interrompre. En voulant l'inciter à ne pas le faire, elle lui a touché le bras. « Elle ne me touche pas » : Sébastien Delogu refuse qu’une députée RN lui touche le bras.
Concernant l'interminable feuilleton pour Matignon, il y a un nouveau qui circule depuis ce mercredi, c'est celui de Michel Barnier, l'ancien négociateur du Brexit. Il y a de l'agacement, jusque-là, chez les opposants, mais désormais, cela agace même le propre camp du chef de l'État.
Le casse-tête continue, avec une nouvelle piste, celle de Michel Barnier, qui succède à l'option Xavier Bertrand. Contrairement à ce qui était attendu encore au début de mercredi après-midi, l'Elysée a renoncé à une annonce mercredi soir, près de deux mois après le deuxième tour des législatives. « On avance. Les critères du président restent la non censurabilité » par l'Assemblée du futur locataire de Matignon « et la capacité à faire des coalitions », a expliqué à l'AFP un proche du président. "Michel Barnier n'est pas l'ancien monde mais la préhistoire." "La situation est lamentable et personne ne se rebelle !" Joëlle Dago Serry
Sur RMC, ce jeudi matin, le député Modem Richard Ramos presse Emmanuel Macron à se décider pour le poste de Premier ministre. Et il ne voit que Bernard Cazeneuve et surtout François Bayrou pour éviter la motion de censure.
Pour ce dernier, Emmanuel Macron ne nomme pas François Bayrou à Matignon car le président craint la présence du président du MoDem. Richard Ramos constate l'écart entre les attentes du président et celles des Français : "Macron fait un casting pour s'organiser en 2027 alors que les Français veulent que l'on résolve leurs problèmes maintenant !"
"Il y a 2 choses que les Français détestent, les partis politiques et le président... et que fait le président : il se met en scène avec les partis", assène le député. Ce dernier est en colère et prévient qu'il votera "une motion de censure" si David Lisnard est nommé Premier ministre.
Matignon va encore devoir attendre avant de trouver son nouveau locataire. On pensait connaître l'identité du nouveau Premier ministre mercredi, 50 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal. Emmanuel Macron n'a pas encore trouvé ni nommé le futur locataire de Matignon, pourtant, mercredi, à la mi-journée, la nomination de Xavier Bertrand semblait imminente, mais finalement Emmanuel Macron n'a toujours pas annoncé sa décision. L'attente est sans fin et cela donne l'impression d'une mauvaise blague pour le patron des communistes Fabien Roussel.
Matignon va encore devoir attendre avant de trouver son nouveau locataire. On pensait connaître l'identité du nouveau Premier ministre mercredi, 50 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal. Emmanuel Macron n'a pas encore trouvé ni nommé le futur locataire de Matignon, pourtant, mercredi, à la mi-journée, la nomination de Xavier Bertrand semblait imminente, mais finalement Emmanuel Macron n'a toujours pas annoncé sa décision. Le président est embourbé et l'agacement est en train de remplacer l'impatience.
On s'attendait ce mercredi à une annonce dans la soirée sur le nom du nouveau Premier ministre. Mais finalement, non. Un nouveau nom a même émergé, celui de Michel Barnier, l'ancien négociateur du Brexit. Et Emmanuel Macron est de plus en plus critiqué pour tarder à prendre une décision.
Matignon va encore devoir attendre avant de trouver son nouveau locataire. On pensait connaître l'identité du nouveau Premier ministre mercredi, 50 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal. Emmanuel Macron n'a pas encore trouvé ni nommé le futur locataire de Matignon, pourtant, mercredi, à la mi-journée, la nomination de Xavier Bertrand semblait imminente, mais finalement Emmanuel Macron n'a toujours pas annoncé sa décision. Il n'y a donc toujours pas de Premier ministre nommé et de leur côté les opposants au président dénoncent son inaction, comme la députée RN de Gironde, Edwige Diaz.
Emmanuel Macron a nommé Premier ministre ce jeudi Michel Barnier, ancien ministre de François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, et ancien commissaire européen et négociateur du Brexit. LFI annonce déjà son intention de voter une motion de censure à l'Assemblée nationale. Le RN attendra le discours politique générale.
Alors qu'Emmanuel Macron s'apprête à nommer un Premier ministre, ce dernier devra gérer un dossier brûlant, celui de la réforme des retraites, décriée par de nombreux élus. Certains veulent même l'abroger. Un sujet qui fait débat sur le plateau d'"Estelle Midi", sur RMC.
La quête du nouveau locataire de Matignon se poursuit, encore et toujours. La barre des 50 jours sans gouvernement a été atteinte. Pour l'instant, le casse-tête semble insoluble. Le casting se concentre sur Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, mais les 2 personnalités sont rejetés aussi bien par la gauche du NFP que par le RN. Ce mardi soir, lors d'un échange téléphonique avec Emmanuel Macron, Marine Le Pen s'est montrée catégorique.
Déisgnée candidate au poste de Premier ministre par le NFP, Lucie Castets a assuré ne pas avoir touché de rémunération de la part de l'alliance de gauche, en réaction à un article de Marianne qui évoquait un devis de 51.000 euros.
Invité des "Grandes Gueules" ce mercredi sur RMC, Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale d'Emmanuel Macron, a jugé "irrationnel" le pari du président quand il a dissous l'Assemblée nationale. Il est aussi revenu sur la personnalité du chef de l'État et a réglé ses comptes avec des figures du macronisme.
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Education nationale, auteur de La Citadelle (éd. Albin Michel) dans lequel il règle ses comptes avec Emmanuel Macron, le considérant aujourd’hui comme « un ange déchu de la politique », qui « s’est mis à porter la lumière noire » ; des bonnes feuilles du livre et une grande interview dans « Le Point » ; et la première Université d’été de son think tank, « le Laboratoire de la République » du 29 au 31 août à Autun, une opération promue par l’agence Image 7, d’ordinaire conseil des patrons du CAC 40 et qui soutient gratuitement l’initiative. "On est dans une situation tellement inextricable, avec une structuration partisane qui va à l'encontre de ce que les Français veulent." Jean-Michel Blanquer
Emmanuel Macron cherche toujours un candidat pour Matignon et Édouard Philippe se lance lui dans la course à l'Élysée. "Je serai candidat à la prochaine élection présidentielle", confirme le maire du Havre. En pleine crise politique, l'ancien Premier ministre a officialisé ce mardi soir sa candidature à la "prochaine élection présidentielle", dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Le Point. Édouard Philippe veut tracer la perspective de l'après-Macron, sans exclure une fin de mandat anticipée. Le patron de Horizons et maire du Havre envisage de proposer un projet "massif", dit-il. Il propose quelques thèmes : l'éducation, la santé et l'ordre. Cette déclaration de candidature intervient en plein flou politique alors qu'Emmanuel Macron cherche un nouveau Premier ministre. Qu'en pensent les soutiens d'Édouard Philippe ? Réunis dans son parti Horizons, ils vantent une démarche honnête de leur leader.
Réforme des retraites : abrogation indispensable ? "C'est une mauvaise réforme, il ne fallait pas la faire. S'il y avait eu cette possibilité, j'aurais milité pour l'abrogation de la loi", pour François Hommeril, président de la CFE-CGC. Il donnait son Parti Pris à 08 h 10 sur RMC et RMC Story.
Nous n'avons toujours pas de Premier ministre ce mercredi matin, mais nous avons un candidat pour la présidentielle et il s'agit d'un ancien Premier ministre puisque c'est Édouard Philippe. Le maire du Havre l'a annoncé dans les colonnes de l'hebdomadaire Le Point ce mardi soir. Le chef du parti Horizons se portera candidat pour "la prochaine élection présidentielle", qu'elle ait lieu en 2027 ou avant. C'est comme s'il anticipait qu'Emmanuel Macron parte plus tôt que prévu.
Cinquante jours après la démission du gouvernement Attal, l'interminable quête d'un nouveau Premier ministre, capable de s'imposer à une Assemblée fragmentée se poursuit. Emmanuel Macron poursuit ses consultations auprès des différentes forces politiques. Deux noms semblent être sur la table : l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve et le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand. Selon son entourage, celui-ci "teste les deux hypothèses ". Un critère est mis en avant, la "non-censurabilité" du gouvernement, malgré une assemblée divisée en tiers après l'arrivée en tête du NFP. Le président a aussi appelé Laurent Wauquiez, Gérard Larcher et Bruno Retailleau pour les sonder sur l'hypothèse Xavier Bertrand. "La situation est bloquée dans le pays, la France est en apnée, a l'arrêt, elle retient son souffle, énormément de gens ne veulent pas investir." "Macron se fiche du peuple. On est suspendu à une classe politique pour qui les Français passent en dernier" déplore Zohra Bitan.
Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, n'a toujours pas tranché le nom de son prochain Premier ministre. Il continue de tester auprès des différentes forces politiques les options Cazeneuve et Bertrand avec, en toile de fond, la réforme des retraites.
Toujours pas de Premier ministre, mais un ancien de Matignon affirme désormais haut et fort ses ambitions présidentielles : Édouard Philippe annonce sa candidature pour 2027 dans les colonnes de l'hebdomadaire Le Point. Le maire du Havre promet un projet "massif". Il propose quelques thèmes : l'éducation, la santé et l'ordre. Cette déclaration de candidature intervient en plein flou politique alors qu'Emmanuel Macron cherche un nouveau Premier ministre, malgré cela, Arnaud Péricard, soutien d'Édouard Philippe et maire Horizons de Saint-Germain-en-Laye, approuve le timing choisi par le chef de son parti.