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L'entreprise Boulanger victime d'une cyberattaque

L'entreprise Boulanger victime d'une cyberattaque

L'entreprise Boulanger a été victime d'une cyberattaque, c'est ce qu'a annoncé l'enseigne à ses clients ce lundi. Dans la nuit du 6 au 7 septembre, le spécialiste de l'électronique grand public et de l'électroménager a été victime du vol d'une partie des données de ses clients. L'incident a été rapporté dans un mail aux clients concernés, ainsi que par un communiqué de l'entreprise. Boulanger affirme qu'aucune donnée bancaire de ses clients n'est concernée, mais les hackeurs pourraient tenter d'utiliser les données récoltées pour des tentatives d'hameçonnages. Est-ce que je dois m'inquiéter si je suis client de Boulanger ?

Arrêts de travail : la CNAM encore à la chasse aux abus

Arrêts de travail : la CNAM encore à la chasse aux abus

Le déficit de l'Assurance-maladie est plus élevé qu'attendu en 2024. C'est l'annonce du directeur de la Caisse nationale de l'Assurance-maladie, dans les Échos. Pour enrayer la dynamique, la CNAM s'attaque aux arrêts-maladies et appelle le gouvernement, le Parlement et les partenaires sociaux à réfléchir à un système plus soutenable. Cependant, avant cette potentielle concertation, 4 mesures concrètes sont prises jusqu'à la fin de l'année. Le coût des arrêts-maladies pourrait dépasser les 17 milliards à la fin de l'année 2024, contre 15 milliards en 2023. Ce coût augmente depuis une dizaine d'années, à cause de l'inflation notamment, du vieillissement de la population, mais pas que, c'est pour cela que le signal d'alerte est lancé. En 2023, la CNAM a réalisé un peu plus de 200 millions d'économie, l'objectif est le même pour 2024. Toutes les mesures sont mises en place jusqu'à fin décembre 2024. Se dirige-t-on vers une chasse aux fraudeurs ? Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l'Assurance-maladie, s'en défend.

Les évaluations de rentrée loin de faire l'unanimité

Les évaluations de rentrée loin de faire l'unanimité

Première grève de l’année pour les enseignants ce mardi. Ils dénoncent, entre autres, les évaluations nationales qui doivent se faire avant le 20 septembre, dans toutes les classes du CP au CM2, en maths et en français. Il s'agit d'une grève à l'appel de 3 syndicats : Snuipp-FSU, CGT éducation et Sud éducation. Une manifestation est prévue ce mardi à Paris à 13 h 30, ainsi que dans plusieurs autres villes de France. Qu’est-ce qui dérange tant le corps enseignant dans ces évaluations ?

Grenoble : un suspect identifié et activement recherché

Grenoble : un suspect identifié et activement recherché

À Grenoble, après l'émotion et les hommages, l'enquête se poursuit suite au meurtre dimanche matin de Lilian Dejean, l'employé municipal tué par un chauffard armé. Le meurtrier présumé est toujours recherché. Lilian Dejean, agent de propreté âgé de 49 ans, était en service dimanche matin tôt sur le boulevard Jean-Pain, au centre-ville de Grenoble, lorsque, témoin d'un accident de la circulation, il avait tenté d'empêcher l'auteur de s'enfuir. Ce dernier avait alors sorti une arme et tiré à 2 reprises sur l'agent avant de prendre la fuite en abandonnant sa voiture accidentée. Un dernier rassemblement en souvenir du disparu s'est tenu ce lundi en fin d'après-midi sur les lieux même de la fusillade, rassemblant une centaine de personnes, dont des membres de sa famille. La police judiciaire a désormais identifié le suspect, il s'agit d'un jeune homme originaire de l'agglomération grenobloise.

Un employé municipal de la ville de Grenoble s'est fait tirer dessus après un accident de la circulation

Grenoble: un agent municipal tué

A Grenoble, vers 7h30 le dimanche 8 septembre 2024, un agent municipal a été tué par balles alors qu’il portait secours à un automobiliste après un accident de la route. Le suspect est le conducteur de la voiture, une Audi RS3 immatriculée en Pologne. Il a pris la fuite. La victime, Lilian Dejean (49 ans), a été mortellement touché de deux balles au thorax. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect a d’abord percuté une voiture arrêtée à un feu. Ivre, selon des témoins, il a ensuite commencé à s’enfuir avant que l’agent municipal, qui travaillait au service de la propreté et était père de deux enfants, et un passant tentent de l’arrêter. Les agents municipaux de la ville de Grenoble ont rendu hommage à leur collègue le 9 septembre 2024. Le maire de Grenoble, Eric Piolle, a dénoncé une "violence inouïe" et pointé "la circulation des armes à feux dans notre pays", ainsi que le risque lié au trafic de drogue. A Grenoble et dans sa banlieue, plusieurs actes de violence par armes à feux ont eu lieu en 2024.

Cette photographie montre l'Abbé Pierre, à Lyon, le 27 novembre 1992.

L’Abbé Pierre accusé de violences sexuelles

L’abbé Pierre, mort en 2007 à l’âge de 94 ans, est accusé de violences sexuelles par plus de 20 femmes. Les premières révélations ont été faites à l’été 2024, après la publication en juillet d'une enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre. Le 6 septembre 2024, un nouveau rapport a fait état de 17 nouveaux témoignages, dont certains qui portent sur des faits pouvant s'apparenter à des viols ou concernent des mineures. La Fondation Abbé-Pierre a annoncé sa décision de changer de nom. Emmaüs a confirmé la fermeture définitive du lieu de mémoire dédié au prêtre situé à Esteville (Seine-Maritime). Une indemnisation des victimes est à l’étude. L’abbé Pierre, Henri Grouès de son vrai nom, a été pendant un demi-siècle l'infatigable défenseur des démunis, des sans-toit et des sans-droits. Il était l'une des personnalités les plus aimées des Français, entre soutien et admiration. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, puis député, il a créé Emmaüs en 1949 puis a lancé un vibrant appel à la solidarité lors de l’hiver 1954.

L’Abbé Pierre accablé : 17 nouveaux témoignages de violences sexuelles

L’Abbé Pierre accablé : 17 nouveaux témoignages de violences sexuelles

Moins de deux mois après les premières accusations d’agressions sexuelles par plusieurs femmes, l’abbé Pierre est une nouvelle fois visé par d’autres témoignages. Cette fois-ci, au moins 17 personnes supplémentaires déclarent avoir subi des violences, selon le cabinet Egaé. Ces nouveaux témoignages concernent des femmes à la fois mineures et majeures abusées par l’abbé Pierre dans les années 1960, mais aussi dans les dernières années de sa vie indique Le Parisien. Les victimes avaient parfois une différence d’âge importante avec le fondateur du mouvement Emmaüs. Olivier Truchot : "Si on n’a rien dit, c’est peut-être parce que la fondation avait peur que les gens ne fassent plus de dons . Si c’est le cas, c’est profondément dégueulasse !»

Agent tué à Grenoble: "Ce genre de drame peut arriver partout"

Agent tué à Grenoble: "Ce genre de drame peut arriver partout"

Hier, à 49 ans, Lilian a été tué à l'arme à feu, aux alentours de 7h30, alors qu'il tentait de venir en aide sur un accident, et d'empêcher le responsable de s'enfuir. « Il est mort alors qu'il aidait encore quelqu'un ». Proche de Lilian, Michel Vanotti, son ancien collègue, lui a rendu hommage. « Lilian ne savait pas dire non. C'est quelqu'un de très appliqué et attachant, en plus toujours avec le sourire. Tout le monde l'aimait », se désole cet agent de mairie à la retraite. Il côtoyait Lilian depuis plus de 15 ans lors des missions syndicales ou pour la gestion de leur mutuelle professionnelle. Il dénonce "un assassinat gratuit". "Ses enfants, qu'est-ce qu'on peut leur dire ? Il a un petit garçon de 9 ans, une fille qui est majeure. Quelqu'un d'honnête. C'est odieux", déclare-t-il ému. "Grenoble est le Chicago Français comme à Marseille, Rennes, Bordeaux et Besançon. Une situation qui se mexicanise." "C'est la France entière qui devient Chicago, si on met bout à bout les derniers événements tragiques." Jean-Loup Bonnamy