RMC
ASE/prostitution : le témoignage d'une victime mineure sur RMC

ASE/prostitution : le témoignage d'une victime mineure sur RMC

Deux départements, l'Essonne et les Bouches-du-Rhône, sont mis en demeure après que des familles aient dénoncé l'inaction face à la prostitution de leurs enfants placés sous la responsabilité de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE). Les familles exigent des excuses publiques et une indemnisation symbolique d'un euro. Elles reprochent aux présidents des départements de ne pas avoir protégé adéquatement les mineurs. Le département de l’Essonne a annoncé une enquête administrative pour garantir la sécurité des enfants. Parallèlement, Gérald Darmanin a reconnu une "défaillance de la puissance publique" dans la protection des mineurs. Le ministre de l'Intérieur a également envoyé une circulaire pour renforcer les contrôles dans les foyers d’ASE. Un recours de mise en demeure sera également adressé au département des Yvelines.

Refus d'obtempérer : une légère baisse en 2024

Refus d'obtempérer : une légère baisse en 2024

En 2024, les refus d’obtempérer en France connaissent une légère baisse de 2 % par rapport à l’année précédente, avec un total de 24.900 incidents signalés, selon une étude publiée par le ministère de l’Intérieur. Bien que cette diminution puisse sembler encourageante, le phénomène reste un problème majeur pour les forces de l’ordre et pour la sécurité des usagers de la route. En effet, ces infractions mettent souvent en danger la vie des autres conducteurs ainsi que celle des policiers et gendarmes qui tentent d’intercepter les chauffards. En moyenne, chaque jour en France, 20 conducteurs refusent de se soumettre à un contrôle des forces de l'ordre, soit un incident toutes les 20 minutes. Une particularité notable de ces refus est la composition démographique des auteurs. En effet, 97 % des conducteurs concernés sont des hommes, et une grande majorité (près de 75%) sont des jeunes âgés de 15 à 29 ans. Ces jeunes conducteurs représentent donc une part importante des comportements à risque sur les routes, bien que les refus d’obtempérer ne se limitent pas à cette tranche d'âge. Le phénomène semble avoir un impact plus important dans certaines zones géographiques, notamment dans les départements d’outre-mer, mais aussi dans des régions comme la Drôme, l’Eure et la Seine-Saint-Denis. Ces territoires sont particulièrement touchés par les refus d’obtempérer, bien que ces infractions soient également fréquentes en milieu urbain. En revanche, les zones rurales semblent moins concernées par ce type de délit. Les autorités, bien que constatant une diminution générale de ces infractions depuis 2021 (une baisse de 10 %), restent préoccupées par la persistance de ce phénomène. Les refus d’obtempérer sont souvent accompagnés de comportements particulièrement dangereux, notamment des courses-poursuites à grande vitesse, mettant en péril la vie des autres usagers et des forces de l'ordre.

Meurtre d'Aboubakar : "Un résultat des discours haineux anti-musulmans"

Meurtre d'Aboubakar : "Un résultat des discours haineux anti-musulmans"

Najat Benali, présidente de la Coordination des associations musulmanes de Paris, dénonce une sous-évaluation des actes anti-musulmans en France. Selon elle, la réalité est bien pire que les chiffres officiels, car ces derniers ne prennent en compte que les plaintes déposées. Une enquête menée en 2022 auprès de fidèles a révélé que plus de 50% d'entre eux avaient été victimes d'actes ou propos anti-musulmans, mais dans 95% des cas, ces victimes n'ont pas porté plainte. Les raisons évoquées incluent un sentiment d'inutilité de la démarche et un climat général de stigmatisation, où les discours politiques et médiatiques renforcent cette haine sans être sanctionnés. Elle souligne que ces actes de haine se traduisent par une stigmatisation quasi systématique des musulmans, avec des propos souvent décomplexés. Elle évoque également les propos de Bruno Retailleau, qui a reconnu "avoir été maladroit" dans ses déclarations, mais elle rappelle qu'il ne s'agit pas de cas isolés, soulignant que depuis des années, des discours négatifs sur l'islam sont véhiculés dans les médias. Selon elle, il y a un problème majeur de propagande dans certains médias, notamment des chaînes qui diffusent en continu des messages haineux. Elle appelle à une action plus ferme, réclamant une poursuite systématique des discours incitant à la haine à l'égard des musulmans.

Actes anti-musulmans : "La réalité dépasse les chiffres"

Actes anti-musulmans : "La réalité dépasse les chiffres"

Najat Benali, présidente de la coordination des associations musulmanes de Paris, a souligné que les actes anti-musulmans sont largement sous-évalués. Selon elle, 95% des victimes de ces actes ne portent pas plainte, ce qui contribue à une sous-estimation de la réalité de ce phénomène. Elle insiste sur le fait que les chiffres officiels ne reflètent pas la véritable ampleur de la violence et des discriminations subies par les musulmans, notamment en raison de la réticence des victimes à se manifester. Elle appelle à une meilleure prise en compte de ces actes et à un soutien accru pour les personnes concernées.

1er-Mai : des boulangers ferment leurs portes par crainte d'amende

1er-Mai : des boulangers ferment leurs portes par crainte d'amende

En ce 1er mai, la question de savoir si vous pourrez acheter votre pain reste incertaine. Selon la Confédération des boulangers, beaucoup moins de boulangeries seront ouvertes cette année par rapport aux précédentes. En théorie, la loi interdit aux commerces non essentiels, comme les boulangeries, de faire travailler leurs salariés ce jour-là. Si de nombreux boulangers enfreignaient cette règle dans le passé, la médiatisation du phénomène ces dernières semaines a incité certains à revoir leur position. En effet, les employeurs qui ne respectent pas cette interdiction risquent une amende pouvant atteindre 750 euros par salarié, et 1.500 euros si le salarié est mineur. Des boulangers, comme Serge Combarieu, ont pris conscience qu'ils étaient dans l'illégalité et ont décidé de fermer leurs portes pour éviter des sanctions. L'impact de cette décision a également perturbé l'organisation de certaines boulangeries. Le président de la Confédération des boulangers, Dominique Anract, affirme qu'un nombre plus important de boulangeries fermeront ce jeudi, mais soutient ceux qui choisiront de rester ouverts en leur offrant une aide juridique.

Violences/football: les arbitres alsaciens en grève

Violences/football: les arbitres alsaciens en grève

En Alsace, les arbitres de football sont en grève ce jeudi 1er mai, suite à une série de violences sur le terrain. Après des menaces de mort à la fin mars, un match reporté en avril, et une nouvelle agression la semaine dernière, où un arbitre a été frappé à la tête et transporté aux urgences, plus de la moitié des arbitres (51%) ont décidé de suspendre leurs activités. Les agressions et pressions sur les arbitres ont poussé 439 d’entre eux à se mettre en grève, et certains, comme Guillaume, ont même mis fin à leur carrière. Les dirigeants locaux, comme Yannick Reeb, président du club de Durrenbach, réclament des sanctions plus sévères contre les agresseurs. L'incident reflète une problématique plus large, puisque la saison dernière, 245 arbitres ont été victimes d'agressions dans le football amateur.

Gilets Jaunes : les cahiers de doléances désormais accessibles à tous

Gilets Jaunes : les cahiers de doléances désormais accessibles à tous

Les cahiers de doléances, rédigés par des milliers de citoyens après la crise des Gilets Jaunes en 2019, sont désormais accessibles à tous. Un arrêté publié ce mercredi au Journal officiel permet la consultation de ces archives, après l'adoption en mars d'une résolution unanime à l'Assemblée nationale. Les 19 000 "cahiers citoyens", qui avaient été utilisés lors du grand débat national, étaient jusque-là réservés aux chercheurs. Désormais, chaque citoyen pourra les consulter ou obtenir des copies, bien que le gouvernement prévoit de les anonymiser avant leur numérisation. Les originaux seront conservés aux archives départementales.

Paris : des tensions attendues pour le défilé du 1er mai

Paris : des tensions attendues pour le défilé du 1er mai

Le 1er mai, jour de la fête du Travail, marque de nombreux défilés à travers la France, dont un rassemblement important à Paris. Environ 15.000 à 30.000 personnes sont attendues dans la capitale, selon la Préfecture de police, avec un risque de tensions en raison de la présence d'activistes radicaux. L'an dernier, seulement 18.000 personnes avaient défilé à Paris. Les autorités redoutent la présence de 200 à 400 militants violents qui pourraient perturber le cortège, en visant les forces de l’ordre ou des symboles du capitalisme tels que des banques ou des enseignes de fast-food. Pour faire face à ces risques, un important dispositif de sécurité sera mis en place, incluant des CRS, des gendarmes mobiles, et des drones, ainsi que des contrôles en amont.

Croissance : l'économie française stagne

Croissance : l'économie française stagne

L'économie française est quasiment à l'arrêt, avec une croissance faible de seulement 0,1% et de mauvaise qualité. En mars, les achats des ménages ont chuté à leur plus bas niveau depuis 1994, conséquence de finances de plus en plus tendues : hausse des impayés de loyers et de crédits, dégradation du marché de l'emploi avec des licenciements dans des entreprises comme ArcelorMittal et Jenyfer. Malgré une baisse de l'inflation, les Français ne dépensent plus, et l'incertitude fiscale ajoute à la pression. Les prévisions de croissance semblent optimistes au regard de la situation. Par ailleurs, la politique et les tensions géopolitiques devraient continuer à peser sur l'économie, notamment avec un budget 2026 qui s'annonce comme un véritable défi. Heureusement, la baisse des taux d'intérêt et la stabilité des prix du pétrole offrent un léger répit.

INFO RMC-BFM : Ersilia Soudais (LFI) se sépare de son collaborateur après des propos controversés

INFO RMC-BFM : Ersilia Soudais (LFI) se sépare de son collaborateur après des propos controversés

La France insoumise (LFI) a pris la décision de se séparer de Ritchy Thibault, le collaborateur parlementaire de la députée Ersilia Soudais, après des propos jugés controversés. Agé d'une vingtaine d'années, Thibault a récemment appelé à "constituer des brigades d'autodéfense populaire" à travers le pays, un discours perçu comme un appel à l'insurrection. Ces déclarations ont provoqué une réaction de la part des autorités, notamment du ministre de l'Intérieur, et ont conduit à son interdiction d'accès à l'Assemblée nationale. Bien que Thibault ne soit pas membre officiel de LFI, les dirigeants du mouvement ont décidé de rompre son contrat de collaborateur, citant l'accumulation de griefs et cherchant ainsi à éviter de nouvelles polémiques. Cette rupture avait été décidée il y a plusieurs semaines.

Méningite : Deux jeunes hospitalisés en réanimation à Rennes

Méningite : Deux jeunes hospitalisés en réanimation à Rennes

En Bretagne, la méningite à méningocoques continue de représenter une menace sérieuse. Deux jeunes hommes, âgés de 16 et 19 ans, sont actuellement hospitalisés en réanimation au CHU de Rennes après avoir contracté cette forme grave de la maladie. Leur état est jugé très sérieux. Ce développement survient après le décès d'une jeune femme de 18 ans en février dernier, ce qui avait conduit à une campagne de vaccination lancée début mars, visant les jeunes adultes. À ce jour, 64.152 personnes ont reçu au moins une dose du vaccin, mais une vaccination complète nécessite deux doses. Les autorités sanitaires sont désormais en alerte pour identifier toutes les personnes ayant été en contact avec ces jeunes hommes, afin de leur administrer un traitement antibiotique préventif. L’ARS de Bretagne souligne l'importance de cette vaccination pour éviter les infections invasives et potentiellement mortelles, notamment après les nouveaux cas signalés. L’enquête épidémiologique se poursuit pour déterminer les liens entre les jeunes hospitalisés, dont l’un a participé à une soirée samedi dernier.

TVA : la réforme sur l'exemption des auto-entrepreneurs suspendue

TVA : la réforme sur l'exemption des auto-entrepreneurs suspendue

Bonne nouvelle pour les auto-entrepreneurs : la réforme visant à abaisser le seuil d'exemption de la TVA est suspendue. Initialement, le gouvernement souhaitait imposer la TVA dès 25 000 euros de chiffre d'affaires, mais grâce à une concertation de plusieurs mois, un compromis a été trouvé. Finalement, les auto-entrepreneurs continueront de bénéficier de l'exemption de TVA jusqu'à 37 500 euros (85 000 euros dans le commerce). Toutefois, le gouvernement a reconnu qu'il était impossible d'adopter ce compromis immédiatement au Parlement. La réforme est donc reportée à l'année prochaine, dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2026. La ministre des PME, Véronique Louwagie, recevra les groupes parlementaires mardi prochain pour entamer les discussions sur le sujet.

RN : un meeting du 1er mai à Narbonne

RN : un meeting du 1er mai à Narbonne

Le Rassemblement National (RN) a organisé son traditionnel meeting du 1er mai à Narbonne, dans l'Aude, un territoire où le parti bénéficie d'un fort soutien. Ce rassemblement survient dans un contexte particulier, un mois après la condamnation de Marine Le Pen à une peine d'inéligibilité immédiate dans le cadre du procès des assistants parlementaires. Bien que cette décision puisse l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle de 2027, Marine Le Pen a fait appel et son procès en appel est prévu pour 2026. Sur place, les militants RN affirment leur soutien à la candidate, insistant sur le fait qu'elle reste leur choix pour 2027, malgré la possibilité d’un changement de candidat en cas d'inéligibilité.