EN DIRECT Retraites: 1,2 M de manifestants selon le ministère, deux nouvelles dates de mobilisation
- Laurent Berger (CFDT) et Philippe Martinez (CGT) annoncent une mobilisation en hausse
- 1,2 million de manifestants dans toute la France selon le ministère, 2,8 millions d'après les syndicats
- L'intersyndicale appelle à deux nouvelles dates de mobilisation, les mardi 7 et samedi 11 février
- Grèves contre les retraites: forte mobilisation dans les raffineries et les centrales électriques
L'intersyndicale annoncent de nouvelles mobilisations les 7 et 11 février
À l'issue de cette deuxième journée de mobilisation, l'intersyndicale appelle à de nouvelles journées de grèves et de manifestations.
Les dates retenues par l'intersyndicale sont le mardi 7 février et le samedi 11 février.
1.272.000 manifestants dans tout le pays, selon le ministère de l'Intérieur
D'après les estimations du ministère de l'Intérieur, il y a eu 1.272.000 manifestants à travers tout le pays ce mardi. La CGT annonçait, de son côté, 2,8 millions de manifestants.
Lors de la première journée de mobilisation le 19 janvier, il y avait 1,12 million de personnes dans les rues selon le ministère et 2 millions selon la CGT.
Paris: la police annonce 30 interpellations
Trente personnes avaient été interpellées à 19h à Paris en marge de la manifestation contre la réforme des retraites a annoncé la préfecture de police de Paris.
La CGT annonce 2,8 millions de manifestants en France, en hausse par rapport à la précédente mobilisation
La manifestation contre la réforme des retraites a réuni mardi 2,8 millions de manifestants dans tout le pays, a indiqué à l'AFP la CGT, alors que le chiffre des autorités n'était pas immédiatement disponible.
Lors de la précédente journée de mobilisation le 19 janvier, les syndicats avaient fait état de plus de deux millions de manifestants, tandis que les autorités en avaient recensé un million.
Manifestation à Paris: 87.000 personnes selon la police
La mobilisation à Paris contre la réforme des retraites mardi a été plus importante que le 19 janvier avec 87.000 manifestants recensés, contre 80.000 il y a douze jours, a annoncé mardi la préfecture de police de Paris.
Le cabinet indépendant Occurrence a de son côté dénombré 55.000 manifestants dans la capitale pour un groupe de médias dont l'AFP. A 18H15, 23 interpellations avaient été recensées, selon la préfecture de Paris.
23 interpellations à Paris à 18h15
Les manifestants continuent d'arriver sur la place Vauban à Paris.
À 18h15, 23 personnes avaient été interpellées par les forces de l'ordre.
Place Vauban à Paris: la dispersion a commencé, des tensions sont en cours
La manifestation touche à sa fin à Paris.
Sur la place Vauban, le point d'arrivée, les forces de l'ordre font face à des individus qui semblent chercher l'affrontement: du gaz lacrymogène est utilisé pour disperser.
Paris: 18 interpellations en marge de la manifestation
Dix-huit personnes ont été interpellées en marge de la manifestation parisienne à 17h30 a annoncé la préfecture de police de Paris, alors que des incidents sporadiques ont éclaté en tête du cortège.
Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogènes
Des policiers qui protégeaient la façade de l'hôpital Necker-enfants malades, sur le parcours du cortège parisien, ont été pris à partie a assuré la préfecture de police de Paris.
Une manœuvre pour disperser les manifestants hostiles est en cours tandis qu'une tentative d'ériger des barricades a été déjouée et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Nouvelle action des forces de l'ordre à Paris, un second itinéraire ouvert
Une nouvelle action des forces de l'ordre a eu lieu dans le cortège parisien pour "disperser le groupe composé d'éléments radicaux qui cherche à dégrader des commerces sur l'itinéraire", précise la préfecture de police.
Un second itinéraire a été ouvert "pour faciliter la progression du cortège".
Environ 26.000 manifestants à Nîmes, en hausse par rapport à la mobilisation précédente
Selon l'intersyndicale, environ 26.000 personnes ont manifesté à Nîmes (Gard), un chiffre en hausse par rapport à la mobilisation précédente ou 20.000 personnes avaient été recensées dans les rues de la ville.
500.000 manifestants à Paris selon la CGT
D'après les estimations de la CGT, 500.000 personnes sont réunies à Paris pour manifester contre la réforme, contre 400.000 le 19 janvier.
À 15h30, six personnes déjà interpellées à Paris
La préfecture de police annonce que six personnes ont été déjà interpellées à Paris à 15h30. Il y a eu 7.000 contrôles.
Des premières tensions sont aussi apparues dans le cortège parisien, à l'angle Port Royal / Montparnasse. Des hommes portant des capuches noires ont tenté de s'en prendre à une agence bancaire.
Les forces de l'ordre sont immédiatement intervenues et ont mis un terme à cette tentative de dégradation.
Les images de la manifestation à Paris
Des dizaines de milliers de personnes sont rassemblées sur la place d'Italie à Paris et s'écoulent sur près de 2 km.
"La majorité sera unie", assure Elisabeth Borne devant les députés macronistes
"La majorité sera unie" sur la réforme contestée des retraites, a assuré mardi Elisabeth Borne devant les députés macronistes, au moment où s'élançait la manifestation parisienne contre ce projet, qui suscite des critiques jusqu'au sein du camp présidentiel.
Avec cette réforme, on se bat pour sauver le système par répartition. On se bat pour notre modèle social. Alors, je ne doute pas une seconde que la majorité sera unie", a déclaré la Première ministre, selon un participant à l'intergroupe de la majorité, qui réunit les députés du parti présidentiel Renaissance et des partis alliés Horizons et MoDem.
Mobilisation en baisse dans la fonction publique d'Etat, 19,4% de grévistes
Près de deux fonctionnaires sur dix (19,4%) étaient en grève mardi en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 28% lors de la première journée de mobilisation contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, selon le ministère de la Fonction publique.
Dans la fonction publique territoriale, le taux de grévistes était en baisse également, à 7,9% contre 11,3% le 19 janvier, de même que dans la fonction publique hospitalière (8,5% contre 9,9%), précise le ministère.
Premières tensions à Rennes
Des affrontements ont éclaté à Rennes à Rennes à l'issue de la manifestation contre la réforme des retraites. Des manifestants vêtus de noir ont lancé des projectiles contre les forces de l'ordre qui ont répondu avec des gaz lacrymogènes.
À 15h, des manifestants faisaient toujours face aux forces de l'ordre au niveau de la place de Bretagne.
40,3% de grévistes chez EDF, contre 44,5% le 19 janvier
Selon la direction, il y a 40,3% de grévistes chez EDF, contre 44,5% le 19 janvier.
Paris: le cortège s'élance
Le départ de la manifestation parisienne vient d'être donné. La foule (plusieurs dizaines de milliers de manifestants) va quitter la place d'Italie par l'avenue des Gobelins pour remonter vers Montparnasse via le boulevard de Port-Royal. Le cortège doit poursuivre son trajet boulevard des Invalides avant de se disperser au niveau de la place Vauban, devant les Invalides.
(avec VJ)
Sandrine Rousseau s'interroge sur la retraite de Kylian Mbappé
Devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, Sandrine Rousseau s'est inquiété du sort des sportifs à la retraite: "Je m’interroge : que va faire Kylian Mbappé après 50 ans ? que va-t-il faire ? Je ne sais pas si Emmanuel Macron, au moment où il faisait des papouilles à Mbappé, lui a parlé de sa carrière quand il serait senior ?", a lancé la députée EELV sous les huées de certains de ses collègues alors que la commission étudiait l'index seniors.
"Et en l’occurrence oui, la carrière et le vieillissement des sportifs, au-delà de la plaisanterie est un réel sujet. Que fait-on de ces sportifs seniors ? C’est un sujet et il faut les intégrer dans l’index", a ajouté l'élue.
Plus d'informations ici.
36,5% de grévistes à la SNCF, contre 46,3% le 19 janvier, selon les syndicats
Le taux de gréviste atteint 36,5% à la SNCF pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, contre 46,3% lors de la première le 19 janvier, de source syndicale à l'AFP. La direction de la SNCF n'a pas souhaité confirmer ces chiffres. Le mouvement entraîne de nombreuses annulations de trains, en particulier régionaux et dans la banlieue parisienne.
La CFTC en tête de cortège à Paris
A Paris, la CFTC (Confederarion française des travailleurs chrétiens) est en tête de cortège et visiblement plus nombreuse que le 19 janvier, avec des adhérents qui font grève pour la première fois de leur vie.
(VJ)
Laurent Berger et Philippe Martinez annoncent une mobilisation en hausse
Laurent Berger, le leader de la CFDT, et Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, ont annoncé une mobilisation en hausse ce 31 janvier par rapport à la précédente journée d'action, le 19 janvier dernier.
"Il faut durcir le ton, c’est bien nous sommes plus nombreux que le 19 janvier dernier", a assuré Philippe Martinez depuis la place d'Italie d'où doit s'élancer le cortège parisien.
Même son de cloche pour Laurent Berger qui a estimé qu'il y avait "plus de monde" dans la rue que le 19 janvier: "Tout ce qui nous remonte partout en France ce sont de très très gros chiffres, largement aussi bien voire mieux que le 19 janvier dernier".
La foule se rassemble place d'Italie à Paris avant le départ du cortège
Les manifestants se rassemblent peu à peu à Paris où la place d'Italie se rempli avant le départ prévu à 14 heures. Les manifestants doivent suivre un autre trajet que celui du 19 janvier dernier où ils avaient défilé rive droite.
Cette fois, ils défileront rive gauche donc, en quittant la place d'Italie par l'avenue des Gobelins pour remonter vers Montparnasse via le boulevard de Port-Royal. Le cortège doit poursuivre son trajet boulevard des Invalides avant de se disperser au niveau de la place Vauban, devant les Invalides.
Nice: FO annonce 25.000 manifestants, un chiffre en hausse
Environ 25.000 personnes défilent à Nice selon le syndicat Force ouvrière alors que la préfecture n'a pas encore donné de chiffres. Lors de la précédente mobilisation le 19 janvier dernier, entre 7000 et 20.000 personnes avaient manifesté selon les sources.
Le nombre de manifestants serait en hausse de 27%
Selon une source syndicale, le nombre de manifestants serait en hausse de 27% ce matin au niveau national, d'après un échantillon de plusieurs dizaines de villes comparables.
(avec VJ)
205.000 manifestants à Marseille selon la CGT, contre 145.000 le 19
Après Toulouse, le nombre de manifestants est également en hausse à Marseille selon les chiffres de la CGT annoncés à l'AFP qui font état de 205.000 personnes dans les rues de la cité phocéenne contre 145.000 lors de la première journée de mobilisation.
Les cheminots de la gare de Lyon votent pour la grève les 7 et 8 février
Les cheminots de la Gare de Lyon à Paris, ont voté ce mardi pour une grève de 48 heures les 7 et 8 février, assure Le Parisien. L'intersyndicale doit se réunir ce mardi à 18h au siège de FO pour décider de la suite du mouvement.
80.000 manifestants à Toulouse selon les syndicats, contre 50.000 le 19
A Toulouse, les premiers chiffres font état d'une participation en hausse ce mardi 31 janvier, par rapport à la première journée de mobilisation du 19.
Selon des sources venant de l'intersyndicale, il y aurait plus de 80.000 personnes défilant actuellement dans les rues de Toulouse contre 50.000 le 19.
La police également estime à 40.000 le nombre de manifestants aujourd'hui contre 30.000 le 19
Le leader de la CGT Philippe Martinez avait expliqué sur RMC ce mardi matin qu'il avait pour objectif qu'il y au moins autant de monde que le 19, voire un peu plus. L'on semble être dans cette fourchette pour le moment.
Avec JWF
Quel calendrier pour le projet de réforme ?
Les 72 députés de la commission des affaires sociales ont débuté hier, dans un contexte houleux, l'examen officiel du projet de loi et poursuivent aujourd’hui ont jusqu’à demain 20h pour tout passer en revue avant le débat dans l’Hémicycle qui débutera lundi 6 février, avant d’autres échéances.
>>> Tout le calendrier du projet de réforme des retraites à retrouver ici
26,65% d'enseignants grévistes dans le primaire et 25,22% dans le secondaire, selon le ministère
Selon le ministère de l'Education nationale, il y a 26,65% d'enseignants grévistes dans le primaire et 25,22% dans le secondaire.
Le 19 janvier, le taux d'enseignants grévistes était de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées) selon le ministère.
D'après le syndicat SNES-FSU, majoritaire dans le secondaire, il y a 55% de grévistes. "Pour la deuxième fois en 10 jours, la grève est majoritaire dans le second degré. Preuve de la force de la mobilisation, une nouvelle fois des collèges sont fermés et élément nouveau, des vies scolaires sont également fermées car totalement en grève", indique le SNES-FSU.
Plus de monde que le 19 janvier à Guéret (Creuse) selon les syndicats
4.800 manifestants défilent actuellement à Gueret en Creuse selon l’intersyndicale, c’est légèrement plus que le 19 janvier denier où ils annonçaient 4.100 personnes.
(C.Ph, sur place)
Lot-et-Garonne: les énergéticiens débranchent 4 radars automatiques
Quatre radars automatiques ont été "mis hors tension" ce mardi dans le Lot-et-Garonne, a annoncé la FNME-CGT, la Fédération nationale des Mines et de l'Énergie: "Afin d'intensifier le rapport de force pour le retrait de la réforme Macron/Borne, le piquet de grève a décidé de procéder à une opération "sobriété énergétique", par la mise hors tension de 4 radars routiers", assure la Fédération dans un communiqué.
Les énergéticiens s'en sont également pris aux compteurs Linky en les empêchant de communiquer avec la substitution des cartes SIM de 170 concentrateurs: "Ces cartes ont été envoyées par courrier à Elisabeth Borne", précise la FNME-CGT.
Plus d'informations ici.
"Monsieur Macron est certain de perdre" selon Jean-Luc Mélenchon
"Monsieur Macron est certain de perdre", a assuré ce mardi Jean-Luc Mélenchon à Marseille, lors de la deuxième journée de manifestation contre le projet de réforme des retraites, estimant que la France était "en train de vivre une journée historique". "C'est une situation tout à fait exceptionnelle, il y aura un avant et un après", a ajouté la figure des Insoumis, en se félicitant de cette "forme d'insurrection citoyenne" et en appelant à un referendum contre cette réforme dont "personne ne veut": "Ce n'est pas seulement une journée ordinaire de manifestation", a-t-il insisté.
Au coeur de la manifestation à Toulouse
Foule dense au coeur de la manifestation à Toulouse, où certains sont choqués du maintien des régimes spéciaux... des députés et sénateurs.
Dans le cortège, on peut retrouver beaucoup de primo-manifestants chez les routiers, dans la fonction hospitalière, et même beaucoup de retraités qui sont là pour dire non à cette réforme, des retraites qui n’étaient pas là il y a une quinzaine de jours.
Plusieurs milliers de personnes sont dans le cortège qui s’étire sur 2 km, avec également un fort contingent du privé (Airbus, Thales, Capgemini).
(Jean-Wilfried Forquès)
Avec JWF
Jean-Luc Mélenchon exalte le combat du "peuple" face "à la caste"
La nouvelle mobilisation dans les rues contre la réforme des retraites représente un combat du "peuple" français "face à la caste et à son gouvernement", a affirmé mardi le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon. "Ce jour (mardi) n'est pas un jour ordinaire. C'est le jour du plein soleil du peuple. Il défend son droit à une existence humaine face à la caste et à son gouvernement", a-t-il écrit sur Twitter, alors que des centaines de milliers de Français devaient défiler dans les rues contre la réforme-phare du président Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon se joindra à la manifestation à Marseille, et plusieurs dirigeants de la gauche ont également prévu de participer aux défilés.
Les manifs débutent à Niort et Guéret
Avec un peu de retard sur l'horaire annoncé, les manifestations ont débuté à Niort (Deux-Sèvres) et Guéret (Creuse).
Les premières images des manifs et des pancartes, à Niort, Guéret et Toulouse
Le premières manifestations de la journée se mettent en place un peu partout en France. RMC se trouve notamment à Niort, Guéret et Toulouse. Pancartes, affiches, banderoles se préparent activement.
Quelle suite pour le mouvement?
Alors que les syndicats s’attendent ce mardi à une mobilisation interprofessionnelle au moins aussi importante que celle du 19 janvier, la question va se poser de la suite du mouvement. Si le gouvernement reste inflexible, sur l’âge de départ à 64 ans notamment, de nombreuses voix s’élèvent pour pousser vers une grève reconductible générale.
Il en sera sûrement question lors de la réunion de l’intersyndicale au siège de FO ce mardi soir après les manifestations, à 18h. Et dans les différents syndicats, les volontés ne sont pas les mêmes.
"On tire tous dans la même direction, mais pas avec les mêmes armes", résume un responsable syndical. Comme dans une équipe de football, les éléments les plus offensifs emmenés par la CGT veulent partir bille en tête avec des jours de grève plus rapprochés, pourquoi pas dès mardi prochain.
Pour le moment, les raffineurs, les cheminots et les énergéticiens respectent les consignes de l'intersyndicale, sans trop déborder des journées de grève nationale, car ils craignent de se retrouver isolés en pointe. Et ils doivent composer avec des syndicats plus frileux, qui n'ont pas envie de se faire contre-attaquer par l'opinion publique en cas de blocage du pays.
C'est le cas de la CFDT de Laurent Berger, qui prône le changement de rythme, avec des manifestations le week-end. La causerie de ce mardi soir s'annonce donc animée, mais jusqu'à présent, le groupe vit bien, d'autant que Laurent Berger et son homologue de la CGT Philippe Martinez, qui s'entendent très bien dans le privé, ne se disputent pas le brassard de capitaine de la mobilisation.
(Victor Joanin)
>> Après la mobilisation ce mardi, quelle suite pour le mouvement?
Revivez le "Face à face" en podcast
Réécoutez ci-dessous l'entretien complet de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, face à Apolline de Malherbe ce mardi matin sur RMC :
Départ à 10h à Toulouse
A Toulouse, la manifestation commencera à 10h. Les participants commencent à arriver.
(Jean-Wilfried Forques)
Philippe Martinez prévient qu'il y aura "des suites" si le gouvernement "n'écoute pas"
"Il y aura une suite et même des suites, si le gouvernement ne change pas et n'écoute pas", lance sur RMC-BFMTV Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, qui explique que ce sera décidé avec les autres syndicats ce mardi soir.
"Je trouve que le ton employé par la Première ministre, le président de la République et même certains ministres, (ils) sont plutôt dans la provocation. Cela ne risque pas de calmer le jeu", prévient-il.
Martinez accuse le gouvernement de ne pas connaître le travail
"Quand vous avez des métiers pénibles ce n'est pas possible de continuer" à travailler à 64 ans estime Philippe Martinez, leader de la CGT. "Il ne faut pas connaître le travail pour penser (l'inverse).
Répondant à une question d'Apolline de Malherbe lui demandant: "Ils ne connaissent pas le travail selon vous?", le leader de la CGT a répondu laconiquement: "La preuve".
"Il suffit de traverser un atelier du textile ou aller dans un abatoir il verront ce que c'est les conditions de travail", lance-t-il.
Philippe Martinez (CGT) sur RMC-BFMTV: "Les 64 ans, ça n’a jamais été négociable"
"Le gouvernement et le président de la République jouent un peu les donneurs de leçon. Ils changent de discours. On ne parle plus de justice sociale ou de progrès social. On dit que ça ne changera pas. La Première ministre a dit que les 64 ans, ce n’était plus négociable. Ça n’a jamais été négociable. C’était tout aussi courtois qu’avec vous mais sur le fond, on a fait des propositions, et d’autres aussi, et elles ont toutes été balayées d’un revers de la main. Ce qui prouve que cette réforme n’est pas indispensable, contrairement à ce que dit Emmanuel Macron."
Martinez: "Je note que les soutiens du président sont Musk et le FMI..."
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT regrette le manque d'écoute du gouvernement, estimant que "toutes les propositions ont été balayées d'un revers de la main ce qui prouve que cette réforme n'est pas indispensable".
"Je note que les soutiens du président sont Elon Musk et le FMI... En termes de milliardaires ça fait beaucoup d'argent, mais en termes de population, qui vont subir cette réforme, ça fait peu de soutiens", tacle-t-il.
Martinez: "Nous espérons au moins autant, si ce n'est plus"
Philippe Martinez, leader de la CGT, est l'invité de RMC-BFMTV. Il a donné le ton en expliquant qu'il compte qu'il y ait "au moins autant de monde" dans la rue ce mardi partout en France.
"Nous espérons au moins autant que le 19 si ce n'est plus", lance-t-il. D'autant qu'il note qu'il y a "largement plus que le 19" au niveau des commandes de bus.
Le 19 janvier, il y avait entre 1,2 millions de personnes dans les rues, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, et 2 millions selon la CGT.
Plus d'informations ici.
Phillipe Martinez, secrétaire général de la CGT, en direct sur RMC-BFMTV
"Le report de l'âge, c'est non": les syndicats confiants à Niort
A Niort, les syndicats sont réunis à la maison des syndicats. Ils chargent les enceintes, les banderoles et les drapeaux avec notamment le slogan "Le report de l’âge, c'est non". Tout est mis dans les fourgons, avant de partir pour le centre-ville, place de la Brèche, où la manif s'élancera à 10h. Pour cette journée qu’ils espèrent inédite. Et les syndicats sont confiants, malgré quelques gouttes de pluie. Des salariés du privé les ont contactés depuis la première manif le 19 janvier. Des petits artisans, le BTP, des métiers physiques et pénibles qui se sont intéressés au mouvement lors des actions ciblées dans les zones industrielles. Les employés des assurances et des mutuelles doivent aussi être au rendez-vous, une spécificité à Niort, où le secteur est le premier employeur. Secteur tertiaire, cadres: c’est la preuve que la contestation de cette réforme est large.
(Nicolas Traino)
La mobilisation se prépare à Guéret (Creuse)
A Guéret (Creuse), où 4.000 à 5.000 personnes ont manifesté le 19 janvier, sur 13.000 habitants, la mobilisation se prépare. Dans cette ville, le secteur public représente la moitié des emplois. La mobilisation des fonctionnaires sera donc à nouveau déterminante aujourd'hui. 60% des enseignants creusois étaient en grève selon le syndicat SNUIPP-FSU, le 19 janvier. Mais quelques agents rencontrés ce lundi hésitent, car deux journées de grève, ça fait beaucoup sur un salaire… C’est aussi l’inquiétude des syndicats, qui sont en pleine organisation ce matin. Ils s’apprêtent à remplir leurs camions avec fumigènes, drapeaux et enceintes; pour se faire voir et entendre tout à l’heure, et vin chaud pour ravitailler les troupes.
Le rendez-vous est donné aux manifestants à 10h, place de la gare routière. Le cortège défilera jusqu’au principal lycée de Guéret, pour interpeller et sensibiliser les jeunes, dans l’espoir qu’ils rejoignent le mouvement.
(Caroline Philippe)
Près de 3.000 MW de baisse de production d'électricité dans les centrales d'EDF
Selon la CGT, il y a eu près de 3.000 MW de baisse de production d'électricité dans les centrales d'EDF cette nuit, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires. Mais sans provoquer de coupures.
Plusieurs centrales nucléaires, mais également la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) étaient touchées par ce mouvement qui n'avait "aucun impact" pour les usagers mais affectait "les échanges commerciaux" d'énergie, selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.
75 à 100% de grévistes dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies
Selon la CGT, il y a 75 à 100% de grévistes dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies. La raffinerie de Normandie compte 75% de grévistes, celles de Feyzin (Rhône) et Donges (Loire-atlantique) respectivement 80 et 90% de grévistes, un taux qu'on retrouve à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), et le dépôt de carburants de Flandres (Nord) est en grève à 100%, indique Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies, à l'AFP.
A Rennes, les commerçants se barricadent à cause du risque de casse
Trafic RATP: les usagers doivent s'armer de patience
Angoulême: dans cette fonderie, la colère gronde
Sécurité des cortèges: la crainte de débordements
Les restaurateurs déplorent "l’effet boule de neige"
Avec les grèves annoncées ce mardi partout en France, les restaurateurs et hôteliers subissent les conséquences. "Il y a beaucoup d’annulations, déplore Frank Delvau, président de l’UMIH Paris Ile-de-France, dans "Charles Matin" sur RMC et RMC Story. Avec le télétravail, les gens ne vont pas se déplacer. Il y a même un ministre, je crois que c’est Clément Beaune, qui a appelé les Français à rester chez eux. Moi, je les appelle à aller au restaurant. Nous, on est là, on est ouvert, on les attend. C’est environ de 40% (de perte de chiffre d’affaires). Et c’est plus ou moins accentué selon les quartiers, comme à La Défense où il y a beaucoup de bureaux et où il n’y aura pas grand-monde dans les restaurants. Moi, ce matin, j’avais une réunion avec une quinzaine de personnes qui venaient de province, ça a été transformé en visio. Donc ça veut dire que ce sont 15 personnes qui ne vont pas dormir à l’hôtel, pas dîner, pas déjeuner. C’est un effet boule de neige. Et aussi sur le tourisme. Aujourd’hui, la Tour Eiffel est fermée. Le musée d’Orsay, on ne sait pas s’il va être ouvert. Le château de Versailles, peut-être… Cela ne donne pas envie de visiter Paris dans ces moments-là."
Plus d'informations ici.
Plus de mobilisation dans le privé?
La précédente mobilisation du 19 janvier a été particulièrement massive. Plus d'un million de personnes ont défilé en France, dont 80.000 à Paris, selon Beauvau, quand les organisateurs se félicitent d'avoir rassemblé plus de deux millions de participants.
Les syndicats espèrent en voir autant ce mardi. Plus de 200 cortèges sont déjà annoncés en France. Les taux de grévistes chez les enseignants et les salariés des transports, qui doivent se déclarer en avance, restent à un niveau élevé malgré une érosion. Si celle-ci est légère à la SNCF et à la RATP, elle est en revanche notable à l'Éducation nationale avec 50% de grévistes contre 70% le 19 janvier.
Les syndicats restent pourtant confiants. Grâce à l'effet boule de neige, ils s'attendent à autant voire plus de monde dans les cortèges. La CGT enregistre notamment plus d'entreprises mobilisées dans la métallurgie. "Il y aura moins de grévistes dans la fonction publique, mais plus dans le privé", prédit un responsable syndical.
>> Les syndicats confiants sur une nouvelle forte mobilisation ce mardi
Des baisses de production électrique
Cette mobilisation du 31 janvier contre la réforme des retraites a débuté dans la nuit dans le secteur de l'énergie. La grève était reconductible depuis le 19 janvier pour les agents de l'électricité et du gaz. Et dès minuit lundi soir, il y a eu des piquets de grève devant certaines centrales nucléaires mais aussi dans des centrales thermiques à flammes, comme à Martigues, où l'équipe de nuit était en grève dans son ensemble. Des baisses de production ont déjà été réalisées.
"Dans le nucléaire, il y a des baisses de production mais très vite, on a eu des messages de sûreté réseau et on décide de les respecter parce que notre cible, ce n’est pas les usagers, explique Fabrice Coudour, secrétaire fédéral à la fédération des mines et de l'énergie à la CGT, à RMC. C’est plus pour montrer qu’on est capable de faire monter graduellement la pression. Demain, s’il fallait prendre d’autres décisions, on préserverait toujours l’usager mais on irait au bout de nos démarches dans les actes sur l’équilibre production-consommation."
"Ce sont plusieurs milliers de MW qui ont été retirés du réseau et donc des mains des spéculateurs du marché de l’électricité. Les messages de sûreté réseau ont très vite été atteints, preuve d’un système mis sous tension par les grévistes", indique également la FNME-CGT dans un communiqué.
Retraites: la Creuse et ses fonctionnaires espèrent faire aussi bien que le 19 janvier
L’intersyndicale fonction publique appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation pour la seconde journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le ministère a comptabilisé 29,5 % de grévistes le 19 janvier dans la fonction publique d’État, et plus de 11 % dans la fonction publique territoriale.
À Guéret, dans la Creuse, l'un des départements les mieux dotés en nombre de fonctionnaires par habitant, les agents publics se sont mobilisés en nombre le 19 janvier dernier. Entre 4.000 et 5.000 personnes ont défilé, pour 13.000 habitants, soit des niveaux proches des manifestations de 1995.
>> Retraites: la Creuse et ses fonctionnaires espèrent faire aussi bien que le 19 janvier
Les prévisions de trafic à la RATP
La circulation des métros et RER sera "très perturbée" dans le métro et le RER mardi pour la deuxième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites, certaines lignes n'étant ouvertes qu'aux heures de pointe, selon la RATP.
Le trafic devrait être moins perturbé que le 19 janvier, seule la petite ligne 3bis du métro étant fermée toute la journée a indiqué lundi la RATP dans un communiqué précisant les prévisions établies dimanche.
Les lignes 3, 6, 8, 11 et 13 ne seront ouvertes qu'aux heures de pointe --généralement de 07H30 à 09H30 et de 16H30 à 19H30, mais avec des variations-- sur certains tronçons, avec des fréquences variant de 1 rame sur 3 à 1 rame sur 5.
Les lignes 5, 7, 7bis, 9 et 10 fonctionneront également aux heures de pointe, sur toute leur longueur, avec des fréquences variables.
La ligne 4, partiellement automatisée, roulera toute la journée, avec 1 rame sur 2 aux heures de pointe et 1 rame sur 4 aux heures creuses. Les lignes 2 et 12 rouleront de 05H30 à 20H00 avec 1 rame sur 3 aux heures de pointe et 1 rame sur 4 aux heures creuses.
Les lignes 1 et 14, automatisées, fonctionneront normalement, la RATP mettant en garde contre un risque de saturation.
Sur toutes ces lignes, un certain nombre de stations resteront fermées, comme Alésia, Bastille, Montparnasse-Bienvenüe, Opéra ou République.
On ne comptera qu'1 train sur 2 aux heures de pointe pour le RER A et 1 train sur 4 en heures creuses, avec une fin de service vers minuit.
Seul 1 train sur 2 circulera aux heures de pointe et 1 train sur 3 aux heures creuses sur la partie sud du RER B exploitée par la RATP, l'interconnexion n'étant pas assurée avec la partie nord où la SNCF prévoit 1 train sur 3 aux heures de pointe et 1 sur 2 aux heures creuses.
La situation devrait être bien meilleure pour les autobus RATP, avec 8 passages sur 10 à Paris et en petite couronne.
Côté tramways, la RATP prévoie un trafic normal sur les lignes T6 et T8,un trafic quasi normal sur le T3b et légères perturbations sur les T1, T2, T3a ,T5 et T7.
La RATP invite tous les voyageurs qui le peuvent à privilégier le télétravail ou à différer leurs déplacements.
Le trafic SNCF "très perturbé" ce mardi
La SNCF avait prévenu dès dimanche: le trafic va être "très perturbé".
Sur les TGV, la SNCF s'attend à voir circuler un train sur trois en moyenne: deux TGV sur cinq sur l'axe Nord, un sur deux dans l'Est comme dans le Sud-Est, un sur quatre sur l'arc Atlantique et deux sur cinq pour ses Ouigo. Sur les lignes province à province, seul un train sur trois circulera.
Le trafic des trains régionaux sera encore plus affecté avec deux TER sur 10 en moyenne.
Le trafic des Intercités va être également touché: aucun train ne circulera à l'exception d'un aller-retour sur les liaisons Paris-Clermont-Ferrand, Paris-Limoges-Toulouse et Bordeaux-Marseille.
Le 1er syndicat du primaire prévoit 50% de grévistes dans les écoles
Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a prévu que la moitié des enseignants du premier degré seraient grévistes ce mardi. C'est un peu moins que lors de la première journée de mobilisation, le 19 janvier.
"Il n'y a pas d'étonnement, on savait que nous n'irions pas jusqu'à 70% comme lors de la première mobilisation, mais 50% reste un très bon chiffre", a dit à l'AFP Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU.
À Paris, la mobilisation des enseignants devrait être un peu plus importante. Le Snuipp-FSU prévoit "au moins 100 écoles qui seront fermées et 60% des enseignants en grève".
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11.000 policiers et gendarmes déployés
Afin d'assurer la sécurité des manifestants et d'éviter les débordements pour cette deuxième journée de mobilisation, 11.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dans tout le pays, dont 4.000 à Paris.
C'est 1.000 agents de plus que le 19 janvier, pour la première journée de grèves et de manifestations.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a prévenu que les personnes qui "s'en prendraient aux policiers et aux gendarmes, aux autres manifestants, aux biens, seront interpellées", tout en saluant la bonne entente avec les organisations syndicales qui "jouent le jeu". "Je salue leur esprit de responsabilité", a-t-il souligné.
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Entre 1 et 1,2 million de personnes attendues dans les rues
Pour cette deuxième journe de mobilisation contre la réforme des retraites, la mobilisation pourrait être similaire au 19 janvier.
D'après les services de renseignement, entre 1 et 1,2 millions de personnes sont attendues dans les rues du pays, dont 70.000 à 100.000 à Paris.
Ils prévoient aussi une forte mobilisation aussi bien dans les grandes agglomérations que dans les villes moyennes.
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Philippe Martinez face à Apolline de Malherbe à 8h30 sur RMC-BFMTV
Rendez-vous à 8h30 sur RMC et BFMTV pour le "face à face" entre Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et Apolline de Malherbe.
Journée spéciale sur RMC
ÉVÈNEMENT RMC ET RMC STORY
Journée spéciale "réforme des retraites"
Après la mobilisation massive du 19 janvier, les syndicats appellent à une nouvelle journée d’actions contre la réforme des retraites ce mardi partout en France. RMC sera sur le pont dès 4h30 et RMC Story dès 6h, en direct des territoires les plus mobilisés pour cette deuxième "journée noire". Pour ou contre la réforme, mobilisés ou immobilisés, spécialistes, invités, auditeurs… Tous les avis seront sur RMC et RMC Story.
Appelez-nous au 32 16 pour témoigner !
Deuxième round pour la mobilisation contre la réforme des retraites
Le succès du 19 janvier va-t-il se renouveler ce mardi? Après avoir réuni 2 millions de personnes dans les rues (1,12 million selon le ministère de l'Intérieur, les syndicats espèrent confirmer, voire accentuer, la mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi. Des appels à la grève concernent de nombreux secteurs, des écoles aux transports, en passant par les raffineries ou encore les centrales électriques.
Des manifestations sont prévues dans les principales villes. A Paris, le cortège s'élancera de la place d'Italie (13e arrondissement) à 14h, pour rejoindre la place Vauban (7e arrondissement) vers 19h.
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