DIRECT. Budget 2026: jours fériés, année blanche... Menaces immédiates de censure après les annonces de Bayrou

Budget 2026: "si d'autres ont des idées plus intelligentes", François Bayrou "les recevra", dit Macron
Emmanuel Macron a invité mercredi "toutes les forces politiques" à proposer "d'autres idées" et si celles-ci sont "plus intelligentes", le Premier ministre "les recevra", au lendemain de la présentation par François Bayrou de son plan d'économies.
"Ce que j'attends de toutes les forces politiques, c'est qu'elles proposent d'autres idées" et "si d'autres (formations politiques, ndlr) ont des idées plus intelligentes pour accroître l'activité et pour baisser" les dépenses, "le Premier ministre, il les recevra", a déclaré le président de la République en marge d'un déplacement à Lourdes. Le chef de l'Etat ne s'est pas prononcé en revanche sur la proposition de supprimer deux jours fériés.
"Un parti de gouvernement ne peut pas se défausser", affirme Retailleau
Le président de LR et ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a affirmé mercredi qu'un parti de gouvernement comme le sien ne pouvait pas "se défausser" sur le budget, assurant que Les Républicains feront des "propositions" à l'automne pour que le plan proposé soit "plus conforme à nos aspirations".
"Il ne fait absolument aucun doute que la France est menacée" par la crise financière, a affirmé le ministre lors d'un déplacement à Lognes (Seine-et-Marne), se déclarant notamment favorable à la mise en place d'une "franchise" sur l'Aide médicale d'Etat (AME) pour les étrangers.
Critiqué de toutes parts, Bayrou veut croire à un compromis possible
Des alliés critiques, des oppositions virulentes... François Bayrou est sur la corde raide pour faire adopter son plan de rigueur budgétaire et échapper à la censure à l'automne, mais le gouvernement veut croire qu'il existe des marges de négociation du côté des socialistes.
Au lendemain des annonces choc du Premier ministre, dont la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, pour réaliser 43,8 milliards d'euros "d'économies" en 2026, ses fidèles ont continué à défendre un effort "indispensable" et "équitablement réparti".
Lors du conseil des ministres, le locataire de Matignon a reçu le soutien du président Emmanuel Macron, saluant un plan qui a "la vertu du courage, de l'audace et de la lucidité".
Le PS favorable à "une année blanche pour les retraites aisées"
Les socialistes prêts à mettre à contribution les retraités pour réaliser des économies ? "Il faut regarder de quels retraités on parle", précise le député de l'Eure Philippe Brun sur RMC.
Alors que le gouvernement envisage de geler toutes les pensions de retraites, l'élu y voit une mesure inégalitaire, qui impacterait autant les retraités modestes et aisés.
"Nous on est d'accord pour faire une année blanche pour les retraites aisées. Au-dessus de 3.000 euros, c'est déjà une très bonne retraite", explique Philippe Brun.
"Il y a plusieurs études qui montrent que le taux d'épargne est très élevé chez les retraités, que le niveau de vie est supérieur à celui des actifs", estime le député PS.
"On censurera François Bayrou", prévient le socialiste Philippe Brun
"On censurera François Bayrou sur ce budget. Il n'y a rien à garder dans ce qui a été proposé", affirme le député Philippe Brun au micro des Grandes Gueules.
"Il faut qu'il revoit sa copie. Il faut qu'il la retire et en fasse une autre. Je ne vois pas ce qu'on peut négocier", ajoute l'élu socialiste. "On n'acceptera rien qui touche les classes populaires et les classes moyennes".
Le député PS Philippe Brun veut "une taxe exceptionnelle sur les hauts patrimoines"
Le député PS Philippe Brun pointe du doigt, sur RMC mercredi, "un problème de gestion générale" à la tête du pays. "La dette a plus que doublé sous le mandat d'Emmanuel Macron", souligne-t-il.
Pour redresser les comptes, l'élu socialiste envisage différentes mesures, mais avec "une stratégie pluri-annuelle", construite sur plusieurs années.
Parmi les options, Philippe Brun propose de "progressivement réduire le déficit sur les dépenses de fonctionnement" de la fonction publique. Il défend aussi l'idée d'une "taxe exceptionnelle sur les hauts patrimoines"
Le plan d'économies de Bayrou a la "vertu du courage, de l'audace et de la lucidité", affirme Macron
Le président de la République française Emmanuel Macron a affirmé, en Conseil des ministres, que le plan d'économies présenté par François Bayrou avait la "vertu du courage, de l'audace et de la lucidité".
"Le président de la République a réagi à cette présentation du budget en indiquant effectivement que ce budget avait la vertu du courage, de l'audace, de la lucidité et de regarder les objectifs d'investissement auxquels la France doit faire face", a affirmé Sophie Primas lors du compte-rendu à la presse du Conseil des ministres.
"Il a remercié le Premier ministre, encouragé le gouvernement et rappelé que le nerf de notre nation, c'était bien sûr la croissance", estimant que "les dispositions (...) prises vont dans le sens de la croissance", a-t-elle poursuivi.
Suppression des jours fériés: une "mesure injuste" qui frappe "la France qui travaille dur"
Le député socialiste de l'Eure Philippe Brun qualifie d'"injuste" la mesure envisagée par François Bayrou, qui consiste à supprimer deux jours fériés.
L'élu regrette, au micro des Grandes Gueules, que cette mesure "frappe les gens qui travaillent, ceux qui ont les fins de mois les plus difficiles".
L'ennemi "désigné par François Bayrou", "c'est la France qui travaille dur", se désole Philippe Brun. "Les gens qui n'ont pas grand chose à la fin du mois, c'est à eux qu'on s'attaque pour résorber le déficit qui a été créé par la politique menée depuis 2017", souligne-t-il.
Jours fériés: des pertes potentielles estimées à "200 millions d'euros" pour l'hôtellerie-restauration
La potentielle suppression de deux jours fériés inquiète le secteur du tourisme. Cela pourrait entraîner des pertes de "200 millions d'euros" selon la présidente du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) Catherine Quérard, invité d'Apolline Matin ce mercredi.
Le Premier ministre veut supprimer le lundi de Pâques au motif qu'il n'avait "plus de signification religieuse". Mais pour les hôtels et restaurants, il représente "le lancement de la saison touristique". Concernant le 8 mai, il fait partie "des ponts qui sont très importants" pour le secteur de l'hôtellerie selon Catherine Quérard.
>> Notre article complet ici - Suppression de 2 jours fériés: le secteur du tourisme s'agace et chiffre des pertes potentielles à 200 millions
La charge d'une auditrice RMC face à un député macroniste
Alors que François Bayrou vient d'annoncer une batterie de mesures pour faire 40 milliards d'euros d'économies, une auditrice déplore sur RMC que rien n'ait été annoncée sur le train de vie de l'Etat et des parlementaires.
Elle a quelques propositions qu'elle transmet au député macroniste Mathieu Lefèvre.
>> Notre article ici - "Il faut mettre les députés et sénateurs à 2000€": une auditrice charge le budget Bayrou
Laurent Jacobelli (RN) estime que ce sera censure immédiate en l'état
Laurent Jacobelli, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement national estime que François Bayrou est devenu un "taxeur fou" et ne goûte peu ses propositions d'économies, menaçant de censure immédiate.
"S'il ne bouge pas une virgule de ses propositions bien sûr il prendra le premier avion pour Pau", tacle-t-il en propos liminaire.
"Ce qu'il nous promet c'est larmes et du sang, de la pression fiscale et faire les poches des Français pour combler un déficit dû à la mauvaise gestion des dirigeants des 50 dernières années", analyse-t-il, jugeant "paresseux et faible" de viser les retraités, les chômeurs et fonctionnaires.
Mathieu Lefèvre (EPR) sur les jours fériés: "Ce n'est pas clair"
"S'agissant des jours fériés, on ne peut pas travailler plus pour gagner autant. Ce n'est pas très clair. On ne sait pas si c'est une journée de solidarité comme c'était le cas dans les années 2000 ou si ce sont des jours fériés travaillés et rémunérés", rappelle sur RMC Mathieu Lefèvre, député du Val-de-Marne, vice-président du groupe Ensemble pour la République.
>>> Notre article ici - Jours fériés: "Ce n'est pas très clair", tacle le député EPR Mathieu Lefèvre
"Tout cela demande à être précisé dans le débat public, d'autant que tout le monde ne pourra pas travailler, il y a des entreprises qui n'en auront pas besoin", juge-t-il.
"Travailler plus pour gagner plus, pas pour gagner autant", résume-t-il.
Mathieu Lefèvre (EPR): "Il n'y a pas d'alternative"
Mathieu Lefèvre, député du Val-de-Marne, vice-président du groupe Ensemble pour la République, est venu défendre sur RMC les propositions du Premier ministre.
"Il n'y a pas d'alternative au redressement des finances publiques. J'entends beaucoup d'oppositions qui s'opposent au nom de leur parti, mais très peu qui proposent pour leur pays", tacle-t-il.
"On a d'un côté LFI qui veut faire 40 milliards de hausses d'impôts, et de l'autre le RN qui nous dit de faire des économies pas celles qu'on propose", tacle-t-il.
Les menaces de censure fusent
A peine François Bayrou avait-il conclu sa conférence de presse que le RN et la France insoumise appelaient à la censure. Motif de cette levée de boucliers: les deux jours fériés supprimés pour les Français. "Une provocation" pour Jordan Bardella, "Il faut chasser" François Bayrou écrivait de son côté Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X.
En quoi consiste l'année blanche annoncée par le gouvernement?
François Bayrou a annoncé, mardi parmi ces mesures, le déclenchement d'une année blanche. Concrètement, cela signifie le gel de toutes les prestations sociales sans exception. Le Premier ministre souhaite qu'elles ne soient pas augmentées en fonction de l'inflation, comme c'est le cas d'habitude.
Il n'y aura pas de hausse du RSA, des allocations chômage, mais aussi des pensions de retraite, même si les factures d'électricité et les prix dans les supermarchés augmentent.
Selon l'OFCE, la perte annuelle de revenus pour les retraités s'élèverait à 350 euros par ménage. Secrétaire confédéral à la CGT, Denis Gravouil qualifie cette mesure d'"absolument inacceptable".
Lire plus >> Gel des retraites, hausse d'impôts... En quoi consiste l'année blanche annoncée par le gouvernement ?
La suppression de deux jours fériés inquiète les hôteliers
La présidente du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) Catherine Quérard a estimé, mercredi sur RMC, à "200 millions d'euros" le manque de chiffre d'affaires pour son secteur.
"Notre secteur travaille les jours féries, les dimanches, on amène déjà une contribution importante pour l'économie, nous ce sont des jours fériés qui sont forts pour nous", a-t-elle ajouté.
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Faut-il supprimer deux jours fériés? "S'il y a des sous à prendre, on peut les prendre ailleurs"
Les Français interrogés par RMC ont vivement critiqué la "proposition" avancée, mardi, par le Premier ministre François Bayrou pour faire des économies. Ce dernier a proposé de supprimer deux jours fériés, le 8 mai et le lundi de Pâques. Ce qui représenterait une économie de 4 milliards d'euros.
"C'est aberrant. S'il y a des sous à prendre, on peut les prendre ailleurs. Travailler beaucoup plus et travailler ce jour là c'est choquant", argue Joseph. Pour cet employé dans une banque, les économies peuvent être faites ailleurs.
"Quel message on veut donner? On va enlever le 8 mais qui est quand même la victoire contre le nazisme. C'est incompréhensible", se désole, de son côté, Norman, salarié dans la communication.
Lire plus >> Faut-il supprimer deux jours fériés? "S'il y a des sous à prendre, on peut les prendre ailleurs"
Les oppositions menacent de censure le gouvernement, la macronie salue un "moment de courage"
Des oppositions vent debout qui brandissent la menace d'une censure, la macronie qui salue "un moment de courage": voici les principales réactions aux mesures d'économies annoncées mardi par le Premier ministre pour réduire le déficit public.
Un syndicat de restaurateurs s'inquiète de la suppression de deux jours fériés
Le Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR), représentant 15.000 établissements, a vivement critiqué mardi la suppression de deux jours fériés envisagée par le Premier ministre François Bayrou.
Le GHR "s'oppose fermement à cette décision, qui touche de plein fouet un secteur qui travaille précisément ces jours", écrit dans un communiqué l'une des principales organisations patronales du secteur de l'hôtellerie restauration.
Ces deux jours fériés "représentent un surcroît moyen de +25% de chiffre d'affaires dans la restauration, et génèrent jusqu'à 200 millions d'euros de recettes globales", complète l'organisation.
"Sur les bases actuelles, la seule perspective possible est la censure", prévient Faure
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a prévenu mardi soir que "sur les bases actuelles la seule perspective possible est la censure" après les annonces de François Bayrou pour redresser les finances publiques.
"Sur les bases actuelles, la seule perspective c'est la censure", a déclaré Olivier Faure sur BFMTV. Le patron des socialistes s'est toutefois dit prêt à discuter : "Nous ferons nos propres propositions et nous verrons comment réagira le gouvernement".
Les entreprises applaudissent les annonces de Bayrou
Les porte-voix du patronat français ont salué mardi les annonces du Premier ministre François Bayrou dans son discours sur les grandes orientations du budget 2026, notamment sur les choix d'économies et l'accent mis sur le "travailler plus".
Interrogé sur le plateau de LCI, le patron du Medef Patrick Martin a évoqué un plan gouvernemental "lucide", "courageux" et "équilibré", avec des annonces qui s'inscrivent "dans la continuité des alertes qu'avaient lancées le Premier ministre, à juste titre, sur l'état des finances publiques".
Le patron de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Amir Reza-Tofighi, a dit avoir entendu "des mesures assez courageuses" de la part du gouvernement, citant en premier lieu la limitation de la dépense publique.
L'abattement forfaitaire pour les retraités sera de 2.000 euros par an, selon Lombard
L'abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient actuellement les retraités dans le calcul de l'impôt sur le revenu sera remplacé en 2026 par un forfait de 2.000 euros par an, a annoncé mardi le ministre de l'Economie, Eric Lombard.
"On va transformer la déduction de 10% des revenus en une déduction de 2.000 euros pour tout le monde", a déclaré M. Lombard sur France 2. "Pour tous les retraités qui sont au début de l'échelle des impôts (...), leur fiscalité va baisser. Et effectivement en compensation, la fiscalité des retraités qui gagnent plus de 20.000 euros par an sera légèrement augmentée, c'est une mesure de justice sociale", a-t-il ajouté.
Ce qu’il faut retenir des annonces de Bayrou sur le budget 2026
François Bayrou a dévoilé mardi 15 juillet son plan de 43,8 milliards d'euros pour le budget de 2026, qui prévoit notamment un gel des dépenses de l'État et une "année blanche" pour les prestations sociales et les retraites, afin de faire face à la "malédiction" du "surendettement" de la France.
"Un budget brutal et inacceptable", dit Boris Vallaud
Le chef des députés socialistes Boris Vallaud a dénoncé un budget "brutal et inacceptable", dans la foulée des annonces mardi de François Bayrou pour redresser les finances publiques du pays.
"Demander toujours plus à ceux qui ont peu... et si peu à ceux qui ont beaucoup n'est ni sérieux ni efficace ni juste", a écrit sur X Boris Vallaud. Ce budget est "brutal et inacceptable".
Supprimer le 8-Mai, "jour de la victoire contre le nazisme", serait "très grave" dit Binet
La leader de la CGT, Sophie Binet, a estimé mardi que la suppression du 8-Mai, "jour de la victoire contre le nazisme", serait "très grave" après les annonces par le Premier ministre des mesures d'économies envisagées en 2026.
"On ne parle pas de n'importe quoi, on parle de la suppression du 8-Mai, jour de la victoire contre le nazisme. Alors que l'extrême droite est aux portes du pouvoir (...) le Premier ministre nous annonce qu'il va supprimer le 8-Mai. C'est extrêmement grave", déplore auprès de l'AFP Sophie Binet.
Plus de 20 ans après la conversion du lundi de Pentecôte en "journée de solidarité", travaillée mais pas payée, François Bayrou a proposé "que deux jours fériés soient supprimés pour tout le pays", citant "le lundi de Pâques" et "le 8-Mai", tout en se disant "prêt à accepter d'autres idées".
Les 5,3 milliards demandés aux collectivités sont "inacceptables" pour le président du Comité des finances locales
Les 5,3 milliards d'euros d'économies demandés aux collectivités locales en 2026 sont "inacceptables pour l'ensemble des élus locaux", a jugé mardi auprès de l'AFP André Laignel, président du Comité des finances locales (CFL), qui défend les intérêts financiers des collectivités.
Si ces propositions étaient "maintenues, nous serions conduits à en appeler au Parlement pour refuser ce budget", a ajouté André Laignel (PS), également premier vice-président délégué de l'Association des maires de France (AMF), craignant que la facture soit en réalité plus salée pour les collectivités.
Plus d'informations ici.
Le Pen sur le plan d'économies: "Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons"
Sur X (Twitter), Marine Le Pen menace le gouvernement de censure si François Bayrou ne "revoit pas sa copie":
"Ce gouvernement préfère s’en prendre aux Français, les travailleurs et les retraités, plutôt que de faire la chasse aux gaspillages".
"On peut dialoguer mais on ne peut pas reculer sur les objectifs fixés"
"On peut dialoguer mais on ne peut pas reculer sur les objectifs fixés", dit François Bayrou.
François Bayrou annonce un projet de loi pour créer une "allocation sociale unifiée"
François Bayrou a annoncé mardi qu'il proposerait au Parlement "avant la fin de l'année" un projet de loi "créant une allocation sociale unifiée, pour une solidarité plus lisible et qui donne toujours la priorité au travail". Le versement social unique, qui fusionnerait plusieurs prestations sociales, est une ancienne promesse de campagne du président Emmanuel Macron.
Mathilde Panot (LFI) : "Bayrou déclare la guerre sociale"
Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, affirme de son côté que son parti "refusera toujours que le peuple paie le prix des cadeaux faits aux plus riches, au risque d’entraîner le pays dans la récession". Elle prévient: "Nous censurerons cette politique de malheur".
"Il faut faire partir Bayrou, (...) les injustices ne doivent plus être acceptées", dit Mélenchon
“Bayrou durcit encore l’absurdité de la politique macroniste: détruire l’État et les services publics pour ouvrir l’espace au marché. Faire payer le grand nombre pour épargner les très riches”, écrit Jean-Luc Mélenchon sur X (Twitter).
“Attention, nous approchons du point de non-retour. Les destructions et les injustices ne doivent plus être acceptées. Il est urgent de mettre un terme à la macronie. Il faut faire partir Bayrou”, poursuit le fondateur de La France insoumise.
Eric Ciotti estime que le plan de Bayrou "dépasse toutes les lignes rouges"
Éric Ciotti, président du groupe des députés de l’Union des droites, estime que le plan d’économies présenté par François Bayrou "dépasse toutes les lignes rouges", en pointant notamment "la fin du remboursement de certains médicaments, la hausse des impôts et la désindexation des retraites".
Sur X, le député des Alpes-Maritimes déplore un plan synonyme de "sang et de larmes pour les Français, et de dolce vita pour un État obèse".
Budget 2026: 5,3 milliards d'euros d'économies demandées aux collectivités
L'Etat va demander 5,3 milliards d'euros d'économies aux collectivités en 2026, selon un document transmis par Matignon à la presse mardi lors de la présentation d'un plan de près de 44 milliards d'économies par François Bayrou.
Le dispositif de ponction des recettes fiscales des collectivités, qui s'élève à 1 milliard d'euros en 2025, sera "reconduit" pour le budget 2026, a annoncé le Premier ministre. Ces 5,3 milliards d'économies, "c'est 13% de l'effort global", a de son côté précisé à la presse François Rebsamen, ministre de l'Aménagement du territoire.
2026, "c'est en réalité une "année noire" pour le peuple", dit Manon Aubry
L’eurodéputée Manon Aubry dénonce la proposition d’une année blanche sur X : une baisse de niveau de vie deux fois plus importante pour les 10% les + pauvres par rapport aux 10% les plus riches. Jusqu'à 350€ en moins pour un retraité. C'est en réalité une "année noire" pour le peuplee.
Le gouvernement "veut changer les choses" et "qu'importe le risque" de censure, affirme Bayrou
Le gouvernement "veut changer les choses" pour redresser les finances publiques et "qu'importe le risque" de censure, a affirmé François Bayrou, en conclusion mardi de la présentation d'un plan de près de 44 milliards d'économies pour 2026.
Le gouvernement "ne cherche pas à se préserver. Il ne cherche pas à durer. Il veut changer les choses et (...) qu'importe le risque", a déclaré le Premier ministre, en rappelant qu'il n'avait "pas de majorité" et qu'il était "à la merci des oppositions, autant qu'ici ou là aux doutes de ses soutiens". "Nous savons que le chemin est difficile, que la voie est étroite mais que le chemin existe".
Retards de paiement: Bayrou propose de sanctionner les entreprises débitrices "jusqu'à 1% du chiffre d'affaires"
Le Premier ministre François Bayrou va proposer de durcir les sanctions contre les entreprises qui imposent des retards de paiements trop longs à leurs partenaires commerciaux, en leur imposant une punition financière pouvant aller "jusqu'à 1% du chiffre d'affaires".
"L'Etat est déterminé à renforcer les sanctions à l'égard des débiteurs en cas de retard de paiement de ces créances. A l'avenir, ces sanctions pourront aller jusqu'à 1% du chiffre d'affaires pour mettre fin à des pratiques qui fragilisent notre tissu économique", a affirmé mardi M. Bayrou, jugeant qu'il s'agit de "l'un des problèmes fondamentaux auxquels les entreprises et notamment les PME se trouvent confrontées".
Jordan Bardella s'oppose à la suppression des deux jours fériés
Le discours de François Bayrou n'est pas encore terminé que Jordan Bardella a déjà fustigé la suppression des deux jours fériés. “Aucun député RN n’acceptera cette mesure, qui relève de la provocation”, a-t-il écrit sur X (Twitter).
François Bayrou annonce "une taxe sur les petits colis"
François Bayrou souhaite “une taxe sur les petits colis afin de protéger nos commerces et nos producteurs de la marée de concurrence déloyale qui les assaillent”.
Bayrou entend "régler" à l'automne les questions de simplification pour les entreprises "par ordonnances"
François Bayrou entend "régler" à l'automne les questions de simplification pour les entreprises "par ordonnances".
"Excès de procédures bureaucratiques qui étouffent"
Dans le cadre de son plan "En avant la production", le Premier ministre dénonce "l’excès de procédures bureaucratiques qui étouffent non seulement les entreprises, mais aussi les ménages et les individus".
Bayrou va lancer deux négociations sur "l'assurance chômage" et le "droit du travail"
Le Premier ministre François Bayrou va proposer aux partenaires sociaux d'ouvrir des négociations sur l'assurance chômage et sur le droit du travail afin notamment de "faciliter les recrutements" et augmenter les offres d'emploi, a-t-il indiqué mardi.
Le chef du gouvernement souhaite lancer "un nouveau chantier sur l'assurance chômage", soulignant que "beaucoup d'analyses indiquent qu'elle porte une responsabilité dans son organisation actuelle", et un second sur le droit du travail "pour améliorer les conditions de travail pour tous, faciliter les recrutements (et) augmenter les offres de travail lorsque c'est possible".
Le Premier ministre veut supprimer deux jours fériés
Le Premier ministre François Bayrou a proposé mardi la suppression de "deux jours fériés", citant "comme exemples" le "lundi de Pâques" et "le 8-Mai" tout en se disant "prêt à en accepter ou en examiner d'autres", lors de la présentation de son plan pour le budget 2026.
"Ce n'est pas du tout la même chose" qu'"une journée de solidarité dont on ne vérifierait pas vraiment si elle est accomplie ou pas, et qui se traduirait uniquement par des prélèvements sur les entreprises", a ajouté le chef du gouvernement dans une conférence de presse, disant vouloir "combattre" le "désenchantement face au travail".
François Bayrou entend supprimer l'exemption fiscale pour frais professionnels des retraités
Le Premier ministre entend supprimer l'exemption fiscale pour frais professionnels des retraités.
François Bayrou annonce une "contribution de solidarité" pour "les plus hauts revenus"
Le Premier ministre François Bayrou a annoncé mardi la création d'une "contribution de solidarité" pour les Français "les plus fortunés", en martelant que "l'effort de la Nation se doit d'être équitable" pour redresser les finances publiques.
Cette contribution "devra faire participer à l'effort national les plus hauts revenus", a-t-il dit, en rappelant aussi sa volonté de "lutter contre l'optimisation abusive des patrimoines non productifs".
"Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces"
"Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces", dit François Bayrou.
Un projet de loi sera déposé "à l'automne" contre la fraude sociale et fiscale
François Bayrou a annoncé mardi le dépôt "à l'automne" d'un projet de loi "contre la fraude sociale et fiscale", pour "mieux la détecter, la sanctionner et recouvrer l'argent perdu".
Le Premier ministre a également dit vouloir agir sur les "niches fiscales et sociales qui profitent d'abord aux ménages les plus aisés et aux grandes entreprises". Il a d'abord dit vouloir faire "la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces, en commençant par les dispositifs qui arrivent à extinction".
Il a également estimé que "des avantages pour frais professionnels pour les retraités ne sont pas absolument justifiés". "Mais il ne faut pas toucher les petites retraites et les retraites moyennes", a-t-il précisé.
"Année blanche" en 2026 sur le barème des impôts, les prestations sociales et les pensions
François Bayrou a annoncé mardi un gel du barême des impôts, des prestations sociales et des retraites en 2026 afin de limiter la progression des dépenses de "sept milliards d'euros".
"On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celles qu'on avait en 2025", a-t-indiqué. "L'ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n'y aura pas d'exception", a-t-il ajouté.
"Les barèmes de l'impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée seront eux aussi maintenus à leur niveau de cette année", a-t-il encore précisé.
Mettre un terme "à la dérive des arrêts maladies"
François Bayrou estime qu’"il est temps de mettre un terme à la dérive" en matière d’arrêts maladie. À l’exception des cas liés à des maladies professionnelles ou à des accidents du travail, ce seront désormais les médecins généralistes ou spécialistes, et non plus exclusivement les médecins du travail, qui évalueront l’aptitude à la reprise du travail, annonce-t-il.
"Une réforme en profondeur de la prise en charge" des affections de longue durée
S’agissant des dépenses de santé, François Bayrou annonce "une réforme en profondeur de la prise en charge" des affections de longue durée. Dès 2026, des mesures seront mises en place pour mettre fin au remboursement à 100 % des médicaments sans lien direct avec les pathologies déclarées.
Il souligne également que "davantage d’efficience et d’efficacité" seront attendues de l’hôpital, notamment en matière d’achats et grâce au développement de la médecine ambulatoire. "C’est du bon sens, estime-t-il, de pouvoir réaliser des économies en mutualisant ou en partageant les achats."
Un fonctionnaire sur trois partant à la retraite non remplacé "pour les années qui viennent"
Un fonctionnaire sur trois partant à la retraite non remplacé "pour les années qui viennent", annonce également François Bayrou.
Suppression des agences "improductives"
"Nous allons supprimer des agences improductives qui dispersent l'action de l'État", annonce François Bayrou.
Les dépenses de l'Etat gelées en 2026 au niveau de 2025, hors défense et charge de la dette
Les dépenses de l'Etat seront gelées en 2026 au niveau de 2025, hors défense et charge de la dette.
François Bayrou dit prévoir 43,8 milliards d'euros d'économie en 2026
L'effort pour réduire le déficit public en 2026 atteindra 43,8 milliards d'euros, soit davantage que les 40 milliards initialement évoqués, pour prendre en compte les dépenses militaires accrues décidées par Emmanuel Macron, a annoncé mardi François Bayrou.
"L'Etat se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse. Il a aussi mis en place "une règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite (...) pour les années qui viennent".
"Tout le monde devra participer à l'effort", redit François Bayrou
Le plan “stop à la dette doit suivre plusieurs principes, selon François Bayrou: “Le plan passe avant tout par la stabilisation et la baisse de la dépense publique", dit-il
“Tout le monde devra participer à l'effort face à l'ampleur de l'enjeu, il n’est pas question de faire payer que certains”.
Ensuite, “le travail et la compétence de nos entreprises doivent être autant que possible épargnées pour être supportable par tous. Il n'impose pas de baisse des salaires dans la fonction publique, ni de baisse des pensions de retraite. Il ralentit la croissance des dépenses, mais ne la supprime pas et il n'entraîne pas de récession”.
"Stop à la dette"
Le Premier ministre a lancé la présentation du plan baptisé "Stop à la dette", un programme de redressement budgétaire sur quatre ans. Il le qualifie de "réaliste" et assure qu’il est "atteignable".
Ce plan a pour objectif de réduire progressivement le déficit public de la France : estimé à 5,4 % du PIB en 2025, il serait ramené à 4,6 % en 2026, puis à 4,1 % en 2027, 3,4 % en 2028, pour atteindre 2,8 % en 2029. Selon le Premier ministre, ce seuil marque un tournant, car "dans un pays comme le nôtre, la dette cesse alors d’augmenter". Il compare cette dynamique à celle d’un navire qui retrouve sa flottabilité, porté "comme les bateaux par la marée de la croissance".
"Deux plans d'action"
François Bayrou annonce deux "plans d'action", un pour "dire stop à la dette" et l'autre pour dire "en avant la production". François Bayrou confirme par ailleurs la hausse du budget de la défense de 3,5 milliards d'euros en 2026 et 3 milliards l'année suivante, comme annoncé par le président Emmanuel Macron.
Le surendettement est une "malédiction" qui "n'a pas d'issue", dit François Bayrou
François Bayrou a averti mardi que le surendettement était une "malédiction" et que la France était à cet égard à "un moment de vérité". "Chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros", a relevé le chef du gouvernement au début de sa conférence de presse sur les grandes orientations du budget 2026.
Le surendettement est "une malédiction pour les familles, pour les entreprises et pour un pays, c'est la même chose. Être obligé d'emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires. C'est une malédiction qui n'a pas d'issue", a-t-il ajouté. "C'est notre moment de vérité".
François Bayrou débute son discours
Le Premier ministre vient d'entrer dans la salle. Il commence à parler. "Il y a plus de 50 ans que notre pays n'a pas présenté un budget sans équilibre. Cette habitude du déficit a gagné aussi ce qui est invraisemblable: les budgets sociaux, santé et retraites qu'on devrait pourtant assumer ensemble chaque année",dit-il.
Un budget qui pourrait ne contenter personne
Alors que François Bayrou a demandé à tous les Français de faire un effort, le budget 2026 risque de "faire très mal", assure une parlementaire à RMC.
Le gouvernmeent pourrait envisager notamment de réduire moins de couverture sociale pour les malades longues durée, plus de jour de carence pour les arrêts-maladies, moins de crédit d'impôts pour certaines dépenses et plus d'impôts locaux.
>> Notre article ici - "Ça peut faire mal et même très mal": les économies de François Bayrou risquent de ne contenter personne
C'est quoi l'"année blanche" que Bayrou envisage pour le budget 2026
François Bayrou envisage de ne pas augmenter les dépenses, même par rapport à l'inflation, faisant de 2026 "une année blanche" pour les prestations sociales.
De quoi permettre de ramener le déficit à 4,6% l'année prochaine, contre 5,4% visés cette année, espère le gouvernement et économise entre 5 et 15 milliards d'euros.
>> Notre article ici - Qui seraient les perdants d'une "année blanche", envisagée par François Bayrou?
L'inquiétude de l'hôpital public avant les annonces du Budget 2026
À l'hôpital public, on s'inquiète des annonces qui doivent êtres faites alors que François Bayrou a appellé "tous les Français" à "faire un effort".
>> Notre article ici- "Ce qu'il nous faut, c'est 40 milliards": l'hôpital public très inquiet avant les annonces du Budget 2026
Vers un jour férié en moins?
Parmi les pistes évoquées pour faire des économies, l'idée de supprimer un jour férié au nom de la solidarité, comme c'est le cas pour la Pentecôte actuellement, pourrait être reprise.
>> Notre article ici - Vers la suppression d'un jour férié pour faire des économies?
Le budget présenté à 16h
Le Premier ministre François Bayrou doit présenter le budget 2026 de la France à 16h depuis une annexe du ministère de la Santé à Paris.
François Bayrou présente le budget 2026 de la France
Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à la présentation du budget 2026 de la France. Le Premier ministre François Bayrou doit présenter un plan pour viser 40 milliards d'euros d'économies.