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Insultes antisémites dans le métro. Personne ne se bouge ! La honte ? " "Une montée de l'antisémitisme millénaire."

Insultes antisémites dans le métro. Personne ne se bouge ! La honte ? " "Une montée de l'antisémitisme millénaire."

Hier, une femme a déposé plainte après avoir été victime d'insultes à caractère antisémite dans la ligne 9 du métro à Paris, a appris BFMTV de l'avocate de la plaignante. D’après nos informations, la jeune femme, âgée de 25 ans, circulait dans le métro en direction de la station Marcel Sembat en fin de matinée, lorsqu'un homme a fait irruption dans la rame. Rapidement, il commence à s'en prendre à d'autres passagers en proférant des insultes antisémites. "Je suis montée dans le métro. J'avais mes écouteurs. Mais j'ai entendu, au-dessus de la musique, cet homme. Il commençait à insulter les gens. Il s'en prenait à une famille juive. Une jeune fille et ses parents. Il a même craché sur le papa. Il s'en est pris à moi aussi", explique-t-elle à BFMTV. Assise sur les bancs et témoin, cette dernière sort alors son téléphone pour filmer la scène. "Bâtards! Salauds! Youpins! Grands bâtards!", lâche-t-il tout en crachant sur les passagers. Avant de poursuivre les insultes: "Bande de bâtards. Vous faites des crimes contre l'humanité". "J'ai décidé d'intervenir et de le filmer. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Les mots sortaient de ma bouche. C'était impossible pour moi de ne pas réagir. Même si j'avais très peur", explique la jeune femme. "Ça montre encore une fois l'accélération massive de l'antisémitisme en France. Sur la voie publique, dans les écoles et dans les transports." Stéphane Manigold

Les agressions, nouveau quotidien des soignants ? "C'est une scène de barbarie."

Les agressions, nouveau quotidien des soignants ? "C'est une scène de barbarie."

Une agression et des traumatismes. Ce lundi 12 août, en fin de journée, une jeune médecin installée dans un centre de santé a été agressée dans les quartiers Nord. La cause ? Lors d'une consultation avec deux femmes, elle a refusé de délivrer une ordonnance pour une tierce personne, qui ne s'était pas déplacée jusqu'au cabinet. Après ce refus, la jeune professionnelle de santé a été la victime d'une agression particulièrement violente tant sur le plan physique que psychologique, comme le raconte son collègue, le docteur Saïd Ouichou, un médecin généraliste. Elles ont commencé toutes les deux à la frapper violemment, lui arracher les cheveux, la mordre, la griffer... Bref, c'était un acharnement violent qui a duré plusieurs longues minutes. Il n'y avait personne au cabinet, donc elles se sont arrêtées quand elles en avaient marre de la taper, puis elles sont parties", raconte le proche. "Aujourd'hui, elle est complètement traumatisée. Elle n'a pas repris les consultations. Le cabinet est fermé et on se demande même si elle va reprendre les consultations ou si elle va quitter le cabinet", ajoute-t-il. "C'est inacceptable de frapper quelqu'un qui est censé te sauver la vie." «Quand tu commences à attaquer ceux qui sont censés te soigner, c’est un constat d’échec de la République.» Stéphane Manigold

Marseille : Les agressions, nouveau quotidien des soignants ? "C'est pas que dans les quartiers Nord de Marseille."

Marseille : Les agressions, nouveau quotidien des soignants ? "C'est pas que dans les quartiers Nord de Marseille."

Une agression et des traumatismes. Ce lundi 12 août, en fin de journée, une jeune médecin installée dans un centre de santé a été agressée dans les quartiers Nord. La cause ? Lors d'une consultation avec deux femmes, elle a refusé de délivrer une ordonnance pour une tierce personne, qui ne s'était pas déplacée jusqu'au cabinet. Après ce refus, la jeune professionnelle de santé a été la victime d'une agression particulièrement violente tant sur le plan physique que psychologique, comme le raconte son collègue, le docteur Saïd Ouichou, un médecin généraliste. Elles ont commencé toutes les deux à la frapper violemment, lui arracher les cheveux, la mordre, la griffer... Bref, c'était un acharnement violent qui a duré plusieurs longues minutes. Il n'y avait personne au cabinet, donc elles se sont arrêtées quand elles en avaient marre de la taper, puis elles sont parties", raconte le proche. "Aujourd'hui, elle est complètement traumatisée. Elle n'a pas repris les consultations. Le cabinet est fermé et on se demande même si elle va reprendre les consultations ou si elle va quitter le cabinet", ajoute-t-il. "Un médecin n'est pas un distributeur d'ordonnance." "Les plaintes classées sans suite, ce n'est plus possible. Ça arrive trop souvent." @ElinaDumont

Le capitaine Sébastien Mabire, tué dans la collision de son avion avec un autre avion Rafale mercredi

"Il a consacré sa vie aux Rafale": l'hommage du frère d'un des pilotes tués dans une collision d'avions

Deux jours après la mort de deux pilotes d'avions Rafale lors d'une collision en Meurthe-et-Moselle, une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances de l'accident. Les deux pilotes recevront les honneurs militaires la semaine prochaine à l'occasion d'une cérémonie présidée par le ministre des armées démissionnaire. Sébastien Lecornu qui s'est rendu jeudi sur la base Saint-Dizier à la rencontre des familles des victimes.

Lettres aux partis : le RN exclu, mépris démocratique ? "Tous les partis réfléchissent à comment récupérer les voies du RN."

Lettres aux partis : le RN exclu, mépris démocratique ? "Tous les partis réfléchissent à comment récupérer les voies du RN."

Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, et son groupe à l’Assemblée ont précisé ce mardi 13 août les contours d’un programme de gouvernement, en s’adressant, comme Horizons lundi, aux formations politiques à l’exception du RN et de LFI, dans l’attente de la nomination d’un Premier ministre par le chef de l’Etat. Ce « pacte d’action pour les Français », en partie dévoilé fin juillet et finalisé ce mardi, s’articule autour de « six priorités » : rétablissement des comptes publics, défense de la laïcité et des institutions, pouvoir d’achat et logement, environnement, sécurité et service publics. Ces priorités constituent « la base sur laquelle nous sommes prêts à engager des discussions » avec les autres partis, écrit le Premier ministre démissionnaire et président du groupe macroniste à l’Assemblée, Gabriel Attal, dans une lettre adressée à plusieurs présidents de groupe. "C'est de l'hypocrisie démocratique généralisée !" Antoine Diers

Sortie de la piscine municipale parce qu’elle allaitait. "Il y a trop de 'j'ai le droit...' "

Sortie de la piscine municipale parce qu’elle allaitait. "Il y a trop de 'j'ai le droit...' "

Une mère de famille contrainte de quitter une piscine municipale de Toulon, car elle allaitait à même le bassin. Le 25 juillet dernier, Anaïs B. se rend à la piscine du port Marchand avec ses trois enfants. Alors qu'elle assistait à un cours de natation de l'un d'entre eux, elle a voulu allaiter son bébé au bord de la pataugeoire où elle se trouvait. Elle a été interdite de le faire par le maître-nageur de la piscine du port Marchand à Toulon. Après avoir interpellé la mairie à ce sujet, elle a publié leur réponse sur Instagram. Dans son courrier, le cabinet de la Maire soutient que l’allaitement "relève de la sphère intime" et que pour des raisons sanitaires, les produits utilisés (le chlore de la piscine) représentent un danger pour le bébé. Ce qui, jusqu’à ce que la mère nourrisse son enfant, ne semblait pas poser un problème. "Nous sommes en 2024 et c’est triste d’entendre encore des discours préhistoriques de la sorte. Une dame qui utiliserait un biberon n’aurait pas subi ce genre de discrimination", s’agace Anaïs. "Mon 1er réflexe n'aurait pas été de sortir mon sein. J'aurais demandé une salle à part. Le sein n'est pas que nourricier, il a une portée sexuelle qu'on le veuille ou non." Joëlle Dago-Serry