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EN DIRECT Retraites: la raffinerie de Donges suspend la grève jusqu'au 13 avril

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Après les propos d'Elisabeth Borne sur sa volonté de ne pas humilier les syndicats, Laurent Berger se félicite sur RMC-BFMTV d'un message "plus respectueux". Dans un point presse, la Première ministre a ajouté être parfaitement alignée avec le cap fixé par le chef de l'État. La grève est suspendue à la raffinerie de Donges jusqu'au 13 avril, le jour de la prochaine mobilisation de l'intersyndicale.

Retraites: grève suspendue jusqu'au 13 avril à la raffinerie TotalEnergies de Donges

La grève contre la réforme des retraites, entamée le 7 mars à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), a été suspendue vendredi jusqu'au 13 avril, ont annoncé les syndicats, qui appellent à une nouvelle mobilisation les 13 et 14 avril.

"C'est la fin d'un cycle et le début d'un autre. Nous avons pris acte de l'entêtement du président et avons conclu que ce mouvement allait durer sur le temps long", a déclaré Fabien Privé Saint-Lanne, délégué syndical CGT (majoritaire), à la sortie d'une assemblée générale.

"Emmanuel Macron a fait le choix d'un bras de fer long et difficile", a-t-il ajouté. "Nous allons être le cauchemar d'Emmanuel Macron, son chewing-gum et nous ne lâcherons rien. Ce n'est pas un échec mais une pause pour reprendre dès la semaine prochaine", a-t-il expliqué.

Entamée le 7 mars dernier, la grève a duré 5 semaines. Un nouveau préavis de grève a été déposé les 13 avril et 14 avril, à l'orée de la décision du Conseil constitutionnel sur le projet de réforme des retraites et sur le référendum d'initiative partagée.

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Retraites: une centaine de manifestants tenus à distance du Mont-Saint-Michel

Une centaine de manifestants protestant contre la réforme des retraites se sont rassemblés vendredi matin à proximité du Mont-Saint-Michel dont l'accès leur a été interdit par les forces de l'ordre. Les manifestants ont été bloqués à quelques kilomètres du Mont vers lequel ils souhaitaient se rendre, sans même pouvoir accéder aux parkings d'où part la longue passerelle qui relie à la terre ferme le site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Brandissant des drapeaux des différents syndicats, les manifestants ont lancé quelques fumigènes. Certains ont également donné un petit concert improvisé avec guitare et tambour. Sur une pancarte, on pouvait lire "massacre à la macronneuse" avec une caricature du chef de l'Etat, une tronçonneuse à la main sur laquelle est écrite 49.3, sciant un panneau blanc où le mot "retraite" en rouge est déchiré.

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Elisabeth Borne accueillie par un comité d'accueil de manifestants à l'hôpital de Rodez

Elisabeth Borne est attendue à hôpital de Rodez dans quelques minutes et sera accuellie par un comité d'accueil de manifestants contre la réforme des retraites. Ils sont entre 200 et 300 sur place, banderole face aux boucliers des policiers.

Les manifestants face à la police, le 7 avril 2023 à Rodez
Les manifestants face à la police, le 7 avril 2023 à Rodez © RMC
"On n'est pas prêt à passer à autre chose, comme elle" a justifié Gaël Lafarge, secrétaire général de la CFDT INTERCO Aveyron

(JWF)

Grèves contre la réforme des retraites: les pénuries de carburants persistent en région parisienne

L'approvisionnement en carburants, perturbé par les grèves contre la réforme des retraites, reste "tendu" vendredi en Ile-de-France à la veille du long week-end de Pâques, selon les remontées des stations et un représentant du secteur pétrolier. Le département le plus touché est le Val-de-Marne où une station-service sur dix (9,52%) est à sec vendredi, et près d'une sur deux (40,48%) en pénurie d'essence.

La situation est à peine plus enviable dans les Hauts-de-Seine et à Paris, avec plus de 30% de stations en manque d'un type de carburant, et dans une moindre mesure dans les Yvelines (24,49%), l'Essonne (20,44%) et la Seine-Saint-Denis (17,78%). Les taux de rupture sont du même ordre en Centre-Val de Loire et Pays de Loire, ce qui représente un léger mieux comparé à lundi. En moyenne nationale, 5,7% des stations manquaient d'un carburant, en baisse par rapport au début de la semaine (10%).

Elisabeth Borne: "Il y a un besoin d'apaisement, on est alignés" avec le président

Après les propos d'Elisabeth Borne au journal Le Monde et à Franceinfo où elle évoquait "une période de convalesence" et appelle "à l'apaisement", la Première ministre a réaffirmé, en marge de son déplacement à Rodez, son alignement avec le président de la République.

Elle estime que la "situation est très claire: le président fixe le cap et je travaille sur la feuille de route qu'il m'a donnée, c'est à-dire, bâtir un programme de gouvernement pour répondre aux préoccupations des Français et un agenda législatif en cherchant des majorités de projet".

"On échange régulièrement et on partage la même analyse, les mêmes objectifs: il y a besoin d'apaisement et d'apporter des réponses rapides. On est parfaitement alignés sur ce sujet", conclut-elle.

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Le bilan de la manifestation du 6 avril à Paris: 58 interpellations, 16 policiers et gendarmes hospitalisés

Au lendemain de la manifestation à Paris, le bilan des violences et incidents a été dressé. De source policière, il y a eu 58 personnes interpellées au total, et 49 d’entre elles ont été placées en garde à vue. Dix agences bancaires et un cabinet d’assurance ont été vandalisés, ainsi qu’une quinzaine de commerces. Une quarantaine de façades d’immeubles ont été taguées. Une trentaine d’abribus et de panneaux publicitaires ont été détruits et dégradés. 101 policiers et gendarmes ont été blessés, dont 16 ont dû être hospitalisés.

(GB)

Fin des blocages d'une bioraffinerie de TotalEnergies et de terminaux pétroliers près de Marseille

Les blocages de la bioraffinerie marseillaise de La Mède, détenue par TotalEnergies, et de terminaux pétroliers du grand Port maritime de Marseille détenus par Fluxel ont été levés vendredi, selon une source syndicale et la direction de TotalEnergies. La Mède produit de petits volumes de biodiesel et autres biocarburants. TotalEnergies a trois raffineries conventionnelles ailleurs dans le pays (Normandie et Donges sont à l'arrêt, Feyzin est en service).

"Les Macronistes ne connaissent rien de la CFDT", tacle Laurent Berger

Après avoir parlé de "crise démocratique", Laurent Berger le secrétaire général de la CFTD est pointé du doigt par la majorité et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran qui estime que le syndicaliste "ne pense pas ce qu'il dit".

Mais pour Laurent Berger, ce sont "les Macronistes" qui "ne connaissent rien à la CFDT".

"Ils ne connaissent rien de son histoire. La CFDT, dans toute son histoire, a toujours pris des positions démocratiques au moment de la décolonisation et d'autres moments importants de l'histoire de France", assure le secrétaire général du syndicat.

Il estime que la position de la majorité est elle-même dangereuse pour la démocratie: "Aujourd'hui le RN tapi dans l'ombre peut prospérer sur deux ressorts: le ressentiment social de plus en plus fort et la défiance dans les institutions. Jouer ce petit jeu de petites phrases, cela peut nourrir la défiance dans les institutions", craint Laurent Berger.

"Je n'en ferai pas": pas d'avenir politique pour Berger

Laurent Berger (CFDT) assure qu'il ne fera pas de politique à l'avenir alors que son image sort grandie de ce combat contre la réforme des retraites.

"Pas du tout. Je ne suis pas dans un jeu, je suis le défenseur des travailleurs et travailleuses. Il y en a d'autres qui font de la politique, très bien, qu'ils le fassent bien. Mais moi, je n'en ferai pas", tranche-t-il nettement sur RMC-BFMTV.

Décision du conseil constitutionnel: "Il ne prendra pas le texte dans sa totalité", prédit Laurent Berger

La réforme des retraites est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel qui doit rendre sa décision le 14 avril prochain. Et pour Laurent Berger, les Sages vont procéder à des modifications: "Le Conseil constitutionnel ne prendra pas le texte dans sa totalité. Il y aura une faille", assure-t-il sur RMC.

"Dans ce cas, il y a la possibilité, dans ce moment d'"apaisement" de repartir en lecture à l'Assemblée nationale et de construire un compromis social sur le travail et les retraites", estime Laurent Berger.

Mais en cas de validation du texte en sa totalité par le Conseil constitutionnel, le syndicaliste promet de ne pas remettre en cause la décision des Sages. "On continuera de dire que cette réforme est injuste et on verra ce que l'on fait en conséquence mais je ne remettrais pas en cause la décision la décision du conseil constitutionnel", promet-il, ajoutant que l'intersyndicale restera soudée alors que la CGT s'inquiète de la décision des Sages.

"Nous sommes rentrés ensemble dans cette lutte, nous en sortirons ensemble", conclut Laurent Berer.

Les violences "nuisent à la mobilisation sociale", tacle Berger

Laurent Berger, leader de la CFDT, a donné sa position sur RMC-BFMTV concernant les violences que l'on peut voir parfois en marge de certaines manifestations:

"Les violences, la CFDT les condamne, comme d'habitude, quelles qu'elles soient. Et elles ne sont pas le fait de manifestants qui viennent manifester contre la réforme des retraites chacun le sait. C'est au contraire quelque chose qui nuit à la mobilisation sociale", juge-t-il.

Manifestations: "le mouvement ne s'essouffle pas", assure Laurent Berger

Malgré une mobilisation en baisse, "le mouvement ne s'essouffle pas", estime ce vendredi sur RMC-BFMTV Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. "Ce qui s'essouffle, c'est la capacité des travailleurs à venir une onzième fois et la semaine prochaine une douzième fois. Cela pèse sur le pouvoir d'achat", rappelle le syndicaliste.

"Ce qu'on constate, c'est que c'est plus compliqué de mobiliser dans la rue mais 500.000 personnes selon la police, cela reste beaucoup pour une onzième journée de mobilisation soutenue par 68% de la population française", ajoute Laurent Berger.

"Classiquement, dans un mouvement social de ce type, on a une baisse de la participation mais aussi une opinion qui se retourne. Ce n'est pas le cas, ça veut dire qu'il y a toujours autant de détermination", insiste-t-il.

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Laurent Berger réagit aux mots d'apaisement d'Elisabeth Borne

La Première ministre semble adopter une posture plus mesurée qu'Emmanuel Macron, assurant dans un entretien au Monde ne pas vouloir "brusquer les choses", ni que les syndicats "sortent humiliés de cette séquence".

"Oui je suis d'accord sur le fait qu'il faut de l'apaisement. Il faut du respect dans la période de conflictualité que nous connaissons. Après, ça ne dit rien de la réforme. Mais c'est autre chose que de mettre de l'huile sur le feu", réagit Laurent Berger sur RMC-BFMTV.

"Il y a du respect et de la franchise. Mais le plus important, c'est: est-ce que cette réforme va s'appliquer ou non? La Première ministre a peut-être conscience qu'il se passe quelque chose dans le pays (...) Je préfère un dialogue apaisé que les petites phrases et la stigmatisation."

Laurent Berger juge ce message "plus respectueux que celui venu de Chine", où se trouve Emmanuel Macron.

Une posture mesurée d'Elisabeth Borne qui ressemble à du... Laurent Berger? "Si elle faisait du Laurent Berger elle n'appliquerait pas cette réforme", lance-t-il en trait d'humeur.

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"Une violence assez inouïe contre les forces de l'ordre"

Selon Matthieu Valet, porte-parole et secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police, 13 membres des forces de l’ordre ont été hospitalisés après les manifestations ce jeudi. "Le 23 mars, on avait eu 441 policiers et gendarmes blessés, c'était la manifestation la plus violente. Hier, on a eu plus de 150 policiers et gendarmes blessés dont plus 100 à Paris, dont 13 à l'hôpital, explique-t-il dans ‘Apolline Matin’ ce vendredi sur RMC et RMC Story. Il y a un regain de tension avec des policiers blessés à Strasbourg, Toulouse, Lille, par des mortiers, des grenades artisanales. Une commissaire de police a reçu un pave en plein casque, une gendarme a été blessée à l'œil. Il y a une violence assez inouïe contre les forces de l'ordre, c'est ce qui nous inquiète pour la suite du mouvement."

"Les forces de l'ordre sont courageuses et résilientes, on l'a vu hier à La Rotonde, avec des projectiles faits pour tuer, ajoute Mathieu Valet. Ces perturbateurs viennent au contact et visent les parties vitales. Il y a la volonté de se faire des policiers. Mille éléments radicalisés étaient hier en tête de cortège et veulent absorber et voler la manifestation aux gens pacifiques."

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Borne se distingue de Macron dans un entretien au Monde

Dans un entretien accordé au journal Le Monde, la Première ministre Elisabeth Borne se démarque du président de la République notamment sur l'attitude vis à vis des syndicats. "Il ne faut pas que les synidcats sortent humiliés de cette séquence", assure-t-elle au quotidien.

Elisabeth Borne appelle même à prendre le temps et "respecter une période de convalescence" et ne pas "brusquer les choses". Un ton très conciliant qui tranche avec la ligne dure du président Emmanuel Macron.

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Essence: le conseil pour les Parisiens ce week-end

La grève contre la réforme des retraites continue de perturber l'approvisionnement des stations-service en essence et en gazole. Dans "Apolline Matin" ce vendredi sur RMC et RMC Story, Francis Pousse, président de la branche carburants au syndicat Mobilians, conseille aux Franciliens de faire le plein hors de leur région s’ils partent sur la route pour ce week-end de Pâques. "Je ne vous cache pas que le week-end va être compliqué, essentiellement par un problème logistique, car il n'y aura pas de livraison dimanche et lundi, explique-t-il. Donc on n’aura certainement pas une situation stable en Ile-de-France mardi. Pour ceux qui sortent d'Ile-de-France, on conseille de faire le plein ailleurs, en dehors de l’Ile-de-France, pour soulager la machine. Il faut espérer qu’on puisse continuer à ravitailler les stations la semaine prochaine."

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Essence: quelles conséquences après la suspension des réquisitions à Gonfreville?

>> La grève reprend à la raffinerie de Gonfreville: quelles conséquences à la pompe?

Retraites: des violences ont émaillé les cortèges, "La Rotonde" visée

Retraites: avez-vous peur que le mouvement se radicalise?

Retraites: l'intersyndicale y croit encore

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111 interpellations et 154 membres des forces de l'ordre blessés en France, selon Gérald Darmanin

D'après le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, 111 personnes ont été interpellées en France. Il annonce également que 154 membres des forces de l'ordre ont été blessés.

Près de 2 millions de manifestants en France selon les syndicats

Les syndicats estiment que près de deux millions de personnes ont défilé en France ce jeudi. Un chiffre similaire à celui de la dernière mobilisation, le 28 mars.

À 19h30, 77 blessés recensés parmi les forces de l'ordre

La préfecture de police indique qu'il y a, à ce stade, 77 blessés parmi les forces de l'ordre. 13 d'entre eux ont été transportés en milieu hospitalier.

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Nouvelle journée de mobilisation le 13 avril, à l'appel de l'intersyndicale

L'intersyndicale appelle, à travers une conférence de presse, à une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 13 avril. Cela sera la 12e journée de protestation contre la réforme des retraites.

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570.000 manifestants en France, selon le ministère de l'Intérieur

Selon le ministère de l'Intérieur, 570.000 personnes ont manifesté en France, ce jeudi. C'est moins que lors de la dernière mobilisation le 28 mars où les autorités avaient recensé 740.000 manifestants dans le pays.

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57.000 personnes ont manifesté à Paris, selon la préfecture de police

D'après la préfecture de Police de Paris, 57.000 personnes ont manifesté dans la capitale ce jeudi. Ils étaient 400.000 d'après la CGT.

Lors de la dernière mobilisation le 28 mars, la préfecture de Police avait recensé 93.000 manifestants dans le cortège parisien et la CGT 450.000.

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20 interpellations à 17h30

À 17h30, la préfecture de Police recensait 20 interpellations à Paris.

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Une commissaire de la BRAV-M blessée et transportée à l'hôpital

D'après une source policière à RMC, une commissaire de la BRAV-M a été blessée par un jet de pavé sur son casque et a perdu connaissance. Elle a été transportée à l’hôpital.

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Paris: une agence bancaire dégradée

La préfecture de police annonce que des individus sont en train de dégrader une agence bancaire, boulevard Raspail. Les forces de l'ordre interviennent sur place.

Des blessés parmi les forces de l'ordre, à Paris

Selon la préfecture de Police de Paris, il y aurait des blessés parmi les forces de l'ordre. "Le bilan n'est pas consolidé à ce stade", explique-t-elle.

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400.000 manifestants à Paris, selon la CGT

D'après la CGT, 400.000 manifestants sont présents dans le cortège parisien.

Lors de la dernière journée de mobilisation, le 28 mars, la CGT avait estimé à 450.000 le nombre de manifestants à Paris. C'est donc une légère baisse.

Un feu se déclare sur le store du restaurant La Rotonde

Le store qui protège la terrasse du restaurant La Rotonde a pris feu, après des incidents pendant la manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi. Les pompiers l'ont rapidement éteint.

Incendie au restaurant La Rotonde, le 6 avril 2023, en marge des manifestations contre la réforme des retraites
Incendie au restaurant La Rotonde, le 6 avril 2023, en marge des manifestations contre la réforme des retraites © Capture d'écran / RMC

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Tensions à Paris entre manifestants et policiers près du restaurant La Rotonde

Des tensions apparaissent dans le cortège parisien. Un black block s'est constitué et s'en prend aux policiers, du côté du quartier Vavin, à l'approche du restaurant La Rotonde, où Emmanuel Macron avait fêté sa qualification au second tour en 2017. Les policiers répliquent.

Lyon: entre 13.000 et 32.000 manifestants

La préfecture de police a recensé 13.000 manifestants à Lyon et 32.000 selon l'intersyndicale. Parmi le cortège, les autorités comptent 400 casseurs.

Ils s'en sont pris à plusieurs commerces: une boutique Nespresso a notamment été vandalisée et des capsules de café ont été jetées dans la foule.

8 interpellations à Paris avant la manifestation

A 14h50, 1.330 contrôles en amont de la manifestation ont été effectués. Huit personnes ont été interpellées à ce stade, annonce la Préfecture de police.

Quelles suites pour le mouvement?

L'intersyndicale se réunira ce jeudi soir pour décider des suites du mouvement contre la réforme des retraites. Une date est en tête chez tous les responsables syndicaux: le vendredi 14 avril, jour de la décision du Conseil consitutionnel sur le texte.

Est-ce qu'une ou plusieurs journées sera décidée d'ici là. Réponse dans les prochaines heures, après la manifestation parisienne.

Mélenchon dénonce "un pouvoir obtus et radicalisé" et parle d'une "crise de régime"

Interrogé dans la manifestation parisienne, Jean-Luc Mélenchon dénonce un "pouvoir obtus et radicalisé" face à la réforme des retraites. Il se dit d'ailleurs en complet accord avec Laurent Berger sur "l'émergence d'une crise démocratique face à un pouvoir qui ne veut parler avec personne."

"Cela peut prendre la tournure d'une crise de régime. Les gens se disent que quelque chose ne tourne pas rond et commencent à interroger la nature des institutions, de cette Ve République qui rend possible un blocage pareil."

Pour lui, c'est "le plus long et le plus dense conflit social de l'histoire du pays depuis mai 68".

Des tensions après la manifestation à Lyon, feu de poubelles à Rennes

A Lyon, la tête de cortège arrive dans le quartier de la Part Dieu, rue Servient. Des Blacks blocks jettent des projectiles sur les gendarmes. Une agence de l'assureur Matmut a été ciblée et une vitrine brisée sous un nuage de lacrymogènes.

Dans le même temps, un feu de poubelles a été lancé sur la place Sainte-Anne, face à la Basilique Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle. Cette place est le lieu d'arrivée de la manifestation rennaise. Selon Ouest-France, près de 1.000 personnes y est réuni.

La manifestation parisienne s'élance depuis les Invalides

Le cortège parisien pour cette onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites s'élance depuis les Invalides, direction Place d'Italie.

La situation se tend à Saint-Nazaire et Nantes

Des tensions éclatent à Nantes et à Saint-Nazaire. Dans le cortège nazairien, le rond-point à proximité de la sous-préfecture est noyé sous les lacrymogènes note Presse-Océan et des "affrontements" ont été repérés.

À Nantes, des tensions éclatent aussi entre manifestants et forces de l'ordre sur le quai de la Fosse.

Laurent Berger: "Il y a une crise démocratique" en France

Alors que le gouvernement réfute le terme de "crise démocratique", le numéro 1 de la CFDT, Laurent Berger, a assumé ce terme, avant le lancement de la manifestation parisenne.

Laurent Berger a aussi assuré qu'il "reconnaîtra la décision" du Conseil constitutionnel.

"Il y a pas mal de scénarios possibles et on avisera en fonction. Il n’est pas question de contester la légitimité du Conseil constitutionnel. On reconnaîtra sa décision mais ça ne veut pas dire qu’on arrêtera de dire ce qu’on pense de cette réforme."

Pour Sophie Binet (CGT), "la mobilisation continuera quoi qu'il se passe"

"Ce qu'on attend de cette onzième journée, c'est de montrer et confirmer la détermination des salariés à obtenir le retrait de cette réforme" a déclaré Sophie Binet en marge du cortège parisien contre la réforme des retraites

"Nous voulons montrer que quoi qu'il se passe, la mobilisation continuera sous une forme ou sous une autre. On ne peut pas tourner la page tant que la réforme n'est pas retirée", a-t-elle dit.

À Rennes, entre 8.500 et 20.000 manifestants

La préfecture de Rennes décompte 8.500 manifestants à Rennes, contre 20.000 selon Force ouvrière.

À Laval, la police décompte 2.800 maifestants alors que l'intersyndicale oscille entre 6.000 et 7.000.

À Nice, les syndicats décomptent 20.000 manifestants contre la réforme des retraites ce jeudi et 2.500 selon la police. Ils étaient 25.000 pour les syndicats, la semaine dernière.

Marseille : entre 170.000 et 10.000 manifestants

L'intersyndicale revendique 170.000 manifestants à Marseille, lors du cortège pour la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. De son côté, la police en décompte 10.000, selon le journal local la Marseillaise.

La semaine dernière, ils étaient 180.000 à 11.000 à manifester, selon les syndicats et la police. Des chiffres en légère baisse sur une semaine.

Sophie Binet: "L'exécutif vit dans une réalité parallèle"

Interrogée en amont de la manifestation parisienne sur la rencontre avec Elisabeth Borne à Matignon, mercredi, et les propos d'Olivier Dussopt, ce matin sur RMC et BFMTV, assurant que cette rencontre était "une étape importante", la nouvelle secrétaire générale de CGT, Sophie Binet a dénoncé "la réécriture de l'histoire" de la part du gouvernement.

"Ils vivent dans une réalité parallèle. Ce n'est pas croyable !"

Pour elle, "la réunion d'hier a été un camouflet pour le gouvernement." "On a dit (à Elisabeth Borne) d'une seule et même voix que si cette réforme n'était pas retirée on ne pourrait pas parler d'autre chose."

"Il y a une crise sociale et une crise démocratique. Ils ne comprennent pas ce qui se passe dans le pays."
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Les réquisitions à la raffinerie de Total Normandie rejetées par la justice

C'est une défaite pour le gouvernement: le tribunal administratif de Rouen a décidé de suspendre l'arrêté de réquisition visant depuis lundi les salariés de la raffinerie de Total à Gonfreville, la plus grande de France. Ces réquisitions avaient été décidées pour endiguer les pénuries de carburant, à quelques jours du week-end et des vacances de Pâques.

VJ

> Toutes les informations dans notre article ici.

Invasion des locaux de BlackRock à Paris

Des manifestants ont envahi ce midi les locaux de BlackRock à Paris. Ce fonds de pension était accusé en 2020 de tenter d'influencer sur les textes de loi français. Leur objectif supposé: promouvoir la retraite par capitalisation sur le modèle américain et profiter d'un nouveau marché en France.

Les premiers chiffres de participation aux manifestations tombent

Un peu partout en France, les premières estimations de participation tombent.

  • À Boulogne-sur-Mer, les syndicats estiment à 2.000 personnes mobilisées et 1.100 selon la police.
  • À Calais, les syndicats estiment 4.000 personnes dans la rue et 2.000 manifestants selon la police.
  • En Bretagne, Ouest-France compte 5.000 manifestants à Vannes, 5.200 à Lorient, selon la police, près de 1.000 à Guingamp. À Carhaix, les gendarmes comptent 900 manifestants et la CGT 1.400.

Pendant ce temps-là, le cortège s'élance dans les rues de Marseille.

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Le ministère de l'Education nationale annonce 8% de grévistes

Selon les chiffres donnés par le ministère de l'Éducation nationale, 8% des enseignants sont grévistes, ce jeudi. C'est le plus faible taux de grévistes dans l'Éducation nationale depuis le lancement du mouvement.

Le premier syndicat du primaire, le Snuipp-FSU, annonçait mercredi une estimation "autour de 20%" pour cette journée, un chiffre lui aussi plus faible que la précédente journée de mobilisation du 28 mars.

"On sent que ça devient de plus en plus compliqué de faire grève pour les collègues" car "les retraits de salaire commencent à peser", a expliqué la secrétaire générale du Snuipp-FSU, Guislaine David.

En comparaison, il y a un mois, le 7 mars, les syndicats annonçaient 60% de grévistes et 32,71% selon le ministère.

Plus d'informations ici.

Réunion à Matignon: Élisabeth Borne "n'était pas hyper à l'aise" selon Sophie Binet

Présente sur le site gazier de Gournay-sur-Aronde (Oise), pour soutenir les grévistes, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet est revenue sur la rencontre, mercredi, entre les syndicats et la Première ministre Elisabeth Borne.

"Elisabeth Borne n'était pas hyper à l'aise" lors de cette réunion, a-t-elle assuré aux syndicalistes présents.

Pour elle, "d’une façon ou d’une autre, cette loi ne s’appliquera pas" et le combat continuera tant que le texte ne sera pas retiré.

À Paris, l'université d'Assas est bloquée

L'université Panthéon-Assas, est bloquée par ses étudiants a annoncé la section syndicale locale de "Solidaires étudiant-e-s".

Considérée traditionnellement comme une unviersité classée à droite, c'est la deuxième fois que Paris II est bloqué pour protester contre la réforme des retraites, après le 23 mars dernier.

À Rennes, blocages sur le périphérique, la fac de droit fermée

Des blocages par des manifestants opposés à la réforme des retraites ont eu lieu jeudi matin sur le périphérique de Rennes. Au plus fort de la manifestation, les trois points de blocage sur la rocade de Rennes, qui fermaient la voie dans les deux sens de circulation au nord et au sud de Rennes, ont "généré d'importants bouchons, selon Bison Futé. Vers 10 h 30, la circulation était redevenue fluide sur le périphérique.

Dans le même temps, la faculté de droit de l'université Rennes I a été fermée pour la journée "du fait du blocage de la totalité des accès au bâtiment", selon un message du doyen, le professeur Frédéric Lambert.

Des blocages entraînant quelques ralentissements de la circulation ont eu lieu également dans le Morbihan sur la RN166 entre Vannes et Ploërmel, ainsi qu'en périphérie de Brest.

La CGT coupe le courant à la préfecture du Rhône

La CGT énergie de Lyon a annoncé avoir décidé "la mise en sobriété énergétique de la préfecture du Rhône" pour protester contre la réforme des retraites.

La navigation sur le Rhin interrompue

D'après les informations du journal L'Alsace, la navigation sur le Rhin est interrompue ce jeudi. En effet, les syndicats de l'énergie occupent la centrale hydroélectrique EDF de Vogelgrun sur le Rhin.

C'est la cinquième fois en un mois qu'une telle occupation est décidée. Il y a un mois, le 6 mars dernier, les grévistes avaient bloqué l'écluse de Marckolsheim (Bas-Rhin) mais avaient été évacués dans le calme par les CRS.

Outre le retrait de la réforme, ils protestent aussi contre la fin des régimes spéciaux de l'énergie avec une banderole "Régime spécial pour tous".

Les manifestations s'élancent en région

À Lorient, à Saint-Nazaire, à Nantes, à Orléans, à Boulogne ou à Valenciennes, les cortèges s'élancent.

Selon les constatations des journalistes de Ouest-France à Lorient, la mobilisation y est, "pour l'instant", inférieure aux précédentes.

Des actions de blocages dans le Nord et le Pas-de-Calais

Carvin, Valenciennes, Liévin,... plusieurs blocages menés par les syndicats, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, sont en cours dans le Nord-Pas-de-Calais.

À Valenciennes, le rond-point menant au centre de tri postal a été bloqué dès 5 heures du matin, tout comme les accès à l'autoroute A2. Ces derniers ont été délogés à 7h30 par les forces de l'ordre, annonce France 3 Hauts-de-France. Vers 8h30, c'est le trafic SNCF en gare de Valenciennes qui a été bloqué une vingtaine de minutes.

À Liévin, dans la banlieue de Lens, la zone commerciale de la ville est ralentie par un barrage filtrant suivi d'une distribution de tract, organisée par Force ouvrière.

Enfin, à Carvin (Pas-de-Calais), une opération de filtrage est menée depuis 6 heures du matin par la CFDT Transports, bloquant de nombreux camions

Blocages à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle

Les syndicats bloquent depuis 9 heures ce matin une route menant au terminal 1 de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle puis sa gare routière.

Le délégué local de la CGT à Roissy, Nordine Kebbache, a expliqué que ce n'était "ni la première, ni la dernière fois" qu'un tel blocage se déroulera et que les syndicats resteront "déterminés" "jusqu'au retrait", "en tapant là où ça fait mal: au portefeuille."

Les horaires des manifestations dans les grandes villes

  • Nice : 10h, théâtre de Verdure
  • Nantes : 10h, Miroir d’eau
  • Marseille : 10h30, Vieux-Port
  • Montpellier : 10h30, place Zeus
  • Lyon : 11h, place Jean-Macé
  • Bordeaux : 12h, allées de Tourny
  • Paris : 14h, esplanade des Invalides
  • Strasbourg : 14h, avenue de la Liberté
  • Lille : 14h30, Porte de Paris
  • Toulouse : 14h30, métro Jean Jaurès

La crainte de nouvelles violences dans les manifestations

Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation de 11.500 policiers et gendarmes pour assurer la sécurité des manifestations ce jeudi. Les forces de l'ordre constatent une montée de la violence des militants radicaux ces dernières semaines. Mais chez les CRS, rodés au maintien de l'ordre, on réfute les accusations de violences policières, comme nous l'explique Johann Cavallero, délégué national CRS au syndicat Alliance.

"On est face à des groupes qui sont un peu plus organisés et leur but, c'est vraiment de blesser gravement les policiers ou de les tuer. On le note depuis plusieurs manifestations. C'est très inquiétant. Ces accusations de violences policières, c'est ce qui use les collègues. C'est très mal perçu parce qu'on utilise la force qui est légitime par rapport aux agresseurs. Ce n'est jamais la police qui utilise la force en premier."

>> "On comprend les manifestants, mais on ne cautionne pas les casseurs", affirme un CRS

11e journée de mobilisation: "Peut-être une forme de lassitude", juge Dussopt

Alors que la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites débute, le ministre du Travail Olivier Dussopt estime sur RMC-BFMTV qu'il y a peut-être une forme de "lassitude" des Français.

"Je ne sais pas s'il s'essoufle, nous verrons ce soir. (...) Peut-être qu'il y a aussi une forme de lassistude ou de fatigue de celles et ceux qui se mobilisent et qui se mobiliseraient moins. Il n'y a pas de stratégie de pourissement il faut continuer à expliquer et convaincre", lance-t-il.

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Macron battu par Le Pen dans un sondage: "C'est une question qui n'existe pas" élude Olivier Dussopt

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, Emmanuel Macron, dont la popularité est au plus mal avec la réforme des retraites, serait battu par Marine Le Pen si le second tour de la présidentielle avait à nouveau lieu: "C'est un sondage qui porte sur une question qui n'existe pas, notre président a été réélu et ne peut plus se présenter", a évacué ce jeudi le ministre du Travail Olivier Dussopt.

"Emmanuel Macron met en œuvre une politique sur laquelle il s'est engagé sans se demander si ça va lui permettre ou non d'être réélu. Il a dit qu'il prenait sa part dans l'impopularité de la réforme", a poursuivi Olivier Dussopt. "Je n'évacue ni la montée du Front national (sic) dans les opinions, ni la montée de La France insoumise mais ce sondage évoque une question qui ne pourrait être posée aux Français", a-t-il ajouté.

"Nous allons continuer le combat contre les extrêmes, et la meilleure façon de le mener c'est de préserver notre système des retraites par répartition, parce que le jour où les extrêmes pourront le plus progresser, c'est le jour où l'on ne pourra plus payer les retraites correctement", a conclu le ministre du Travail.

Réunion syndicats-gouvernement: "Ça n'a pas servi à rien", assure Dussopt

Après le rendez-vous entre l'intersyndicale et Elisabeth Borne de mercredi qui a illustré au grand jour l'impasse dans laquelle se trouvent les deux camps, Olivier Dussopt, ministre du Travail, tente de positiver ce jeudi sur RMC-BFMTV, trouvant "qu'il n'y a pas de crise démocratique".

"Je ne pense pas que cela ait servi à rien, c'est même une étape importante", assure-t-il, estimant que le dialogue est "toujours utile". "Il y a un désaccord, mais des perspectives", positive-t-il.

Julien Bayou, député écologiste, sur RMC: "Gérald Darmanin fait le sale gosse, comme Nicolas Sarkozy"

"On ne devrait pas utiliser les mots otage ou terrorisme à tout bout de champ. Je crois qu’au contraire, tout le monde peut voir que l’immense majorité des gens qui défilent sont pacifiques et non-violents. Je vois dans ce que fait Darmanin du sarkozysme de bas étage. Il s’en prenait lui aussi une fois par jour (à quelqu’un, quelque chose) pour faire la polémique. Hier, Gérald Darmanin s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme, une institution, une association centenaire, créée pendant l’affaire Dreyfus. Il fait le sale gosse, comme Nicolas Sarkozy. J’y vois une fébrilité de la part du gouvernement. Il n’y a plus de ligne. La Première ministre est carbonisée. Le président est aux abonnés absents. Et du coup, les différents candidats à 2027 se poussent du col. Ce n’est pas à la hauteur. Il y a des millions de manifestants dans le pays, la plupart sont pacifiques et non-violents. C’est ça, la réalité. Je ne veux pas tolérer qu’on puisse insulter des manifestants, en disant que manifester, c’est être l’allié des casseurs. Ce n’est pas vrai."

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Julien Bayou sur RMC: "Leur entêtement fait du tort au pays"

Julien Bayou, député écologiste, sur RMC:

"Ceux qui se battent contre la réforme des retraites, ce sont la Nupes et l’intersyndicale. J’appelle le plus grand monde à participer aux cortèges aujourd’hui. Le gouvernement s’entête à voler deux ans de la vie des gens. On transforme les deux meilleures années de retraite en deux pires années de travail. Leur entêtement fait du tort au pays. On est passé d’une question sociale à une crise démocratique. L’enjeu, c’est de sortir de cette crise par le haut."

Le parcours de la manifestation à Paris

Dans la capitale, "les manifestants quitteront l'esplanade des Invalides à 14h pour rejoindre la place d'Italie à 19h", indique la préfecture de police, dans un communiqué. Le cortège passera par l'avenue du Maréchal Galliéni, le boulevard des Invalides, le boulevard du Montparnasse, le boulevard Raspail, la place Denfert-Rochereau, le boulevard Saint-Jacques, le boulevard Auguste Blanqui.

>> Le parcours de la manifestation à Paris

Des opposants "reboostés" à Rennes après l'échec à Matignon

>> Retraites: à Rennes, l'échec entre Elisabeth Borne et les syndicats "rebooste" les opposants

Quels secteurs sont encore mobilisés?

>> Les secteurs qui restent mobilisés contre la réforme des retraites

"Le combat et la pression dans la rue sont les seuls leviers" selon Cyril Chabanier (CFTC)

Cyril Chabanier, président de la CFTC, sur RMC:

"Le dialogue n'est jamais terminé. Hier (mercredi), on est venu parler réforme, mais la Première ministre nous a dit clairement qu'elle ne ferait pas de geste d'apaisement, du moins retirer l'âge de départ. Nous ne pouvions pas tourner la page comme ça, donc nous n'avons pas claqué la porte, mais nous avons dit que la réunion était terminée et nous sommes partis au bout d'une petite heure. "On sent qu'avec le gouvernement, il ne va y avoir de sortie de crise. Le président ne veut pas nous recevoir et la Première ministre ne veut pas bouger. La solution peut venir du Conseil constitutionnel, mais pas du gouvernement. Cette pression sur le gouvernement pourrait payer, mais il n'y a que ça. On compte sur les Sages pour retoquer la réforme. Le combat et la pression dans la rue sont les seuls leviers. Il faut absolument continuer à se mobiliser, car il n'y a que par la force, pacifique, et le combat que ce gouvernement peut bouger."

Des violences redoutées dans plusieurs villes

Les autorités redoutent des violences et débordements dans plusieurs grandes villes: Brest, Rennes, Bordeaux, Nantes où un groupe de plusieurs centaines de personnes pourrait encore une fois s’en prendre violemment aux forces de l’ordre.

D’après les services de renseignement, la mouvance d’ultra gauche incite à commettre des dégradations et exactions en tous genres en soulignant au passage le peu de risques judiciaires encourus, vu le faible nombre de condamnations.

Dans ce contexte, les policiers qui analysent le mouvement constatent que certains gilets jaunes se sentent galvanisés par la tournure plus radicale de certaines actions et pourraient contribuer aux violences.

SNCF: 3 TGV sur 4 et 1 TER sur 2 en moyenne jeudi

La SNCF prévoit de faire rouler 3 TGV sur 4 ainsi que 1 TER sur 2 jeudi pour la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé le groupe publicn mardi.

Le trafic sera donc en nette amélioration par rapport aux journées précédentes, y compris en Ile-de-France où le trafic sera quasi normal sur le RER B et où 3 trains sur 4 circuleront sur le RER A.

Le parcours de la manifestation à Paris ce jeudi

60.000 à 90.000 personnes sont attendues dans le cortège parisien.

Les manifestants partiront de l'esplanade des Invalides à 14h pour rejoindre la place d'Italie à 19h.

Le cortège passera par "l'avenue du Maréchal Galliéni, le boulevard des Invalides, le boulevard du Montparnasse, le boulevard Raspail, la place Denfert-Rochereau, le boulevard Saint-Jacques, le boulevard Auguste Blanqui", précise la préfecture de Police.

Trafic "quasi normal" jeudi sur le réseau RATP

Le trafic sera "quasi normal" pour le métro et le RER à Paris jeudi.

La Régie prévoit un train sur deux sur la ligne 3, autant sur la ligne 5 le matin et un sur trois l'après-midi et entre un train sur deux et un sur trois entre 6h et 20h sur la ligne 13. Les autres rouleront normalement.

Le trafic sur la ligne 6 risque en revanche d'être "perturbé par le parcours de la manifestation prévue l'après-midi" entre les Invalides et la place d'Italie, prévient la RATP.

Sur le réseau RER, le trafic sera "quasi normal" et "normal" sur le réseau de bus.

11e journée de mobilisation ce jeudi

Onzième journée de mobilisation nationale contre le projet de réforme des retraites, ce jeudi 6 avril, à l'appel de l'intersyndicale. 370 actions sont prévues dans toute la France.

D’après les services de renseignement, 600.000 à 800.000 manifestants sont attendues dans toute la France, dont 60.000 à 90.000 à Paris.

Lors de la dernière manifestation du 28 mars, "plus de 2 millions" de personnes ont défilé en France selon les syndicats, contre 740.000, selon le ministère de l'Intérieur.

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