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EN DIRECT Retraites: Emmanuel Macron fait une visite surprise à Pérols

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Après sa visite mouvementée en Alsace, où il a été hué et interpellé par des opposants à la réforme des retraites, Emmanuel Macron était dans l'Hérault ce jeudi, pour un déplacement sur le thème de l'éducation. Comme la veille, il a été accueilli par des manifestants hostiles avant de repartir sous les huées sans faire de bain de foule.

Emmanuel Macron a quitté l'Hérault

L'avion du chef de l'État, en déplacement dans l'Hérault toute la journée, a décollé.

Emmanuel Macron émet des réserves sur l'abandon du 49-3 suggéré par la Première ministre

Le président Emmanuel Macron a semblé exprimer jeudi, en marge d'un déplacement dans l'Hérault, des réserves sur l'engagement pris par sa Première ministre de ne plus utiliser le 49.3 hors textes financiers.

Interrogé par des journalistes pour savoir s'il n'allait plus utiliser le 49.3 pendant les 100 jours de relance de ses chantiers prioritaires, le chef de l'Etat a répondu:

"Je ne suis pas responsable des interviews à l'AFP de la Première ministre".

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"Je ne vais pas démissionner", dit Emmanuel Macron

Le chef de l'État a dit, ce jeudi, qu'il ne démissionnerait pas. "Ça n'arrivera pas, il faudra attendre 2027", a-t-il déclaré.

Le président de la République fait une escale à Pérols

Emmanuel Macron a fait un arrêt non prévu en direction de l'aéroport de Montpellier. Il s'est arrêté à Pérols, juste à côté de l'aéroport, où il a démanbulé dans les rues et s'est arrêté dans un bar basque, Peña Pil Pil, pour prendre un café en terrasse. Plusieurs personnes prennent des selfies avec lui.

(avec SK)

Bordeaux: la tension monte, des dockers font exploser une poupée à l'effigie d'Emmanuel Macron

Des dockers ont fait sauter une poupée à l'effigie d'Emmanuel Macron ce jeudi devant la gare de Bordeaux Saint-Jean d'où une manifestation doit partir à 18h.

Par ailleurs, des tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre qui tentaient de fermer les portes de la gare.

Le président de la République a quitté Ganges sous les huées et vuvuzelas

Le président de la République Emmanuel Macron a quitté Ganges dans l'Hérault où il était en visite ce jeudi sous les huées et le son des vuvuzelas des manifestants, a constaté sur place un journaliste de RMC. Le chef de l'Etat n'est pas allé au contact de la foule.

(avec SK)

Pour Emmanuel Macron, "la crédibilité c'est le bilan"

Alors qu'il a répété vouloir continuer "à avancer" sur les réformes, Emmanuel Macron a jugé, lors de son déplacement dans l'Hérault, que "(sa) crédibilité" réside dans "son bilan".

"Il y a un bilan de six. Quand je m’engage à quelque chose je le fais. C’est sain pour la démocratie de dire ce qu’on va faire et d’essayer de faire ce qu’on a dit", a-t-il martelé face aux journalistes.

S'il ajoute qu'on "peut toujours mieux faire", il estime qu'il "n'est jamais une bonne solution de cacher ce qu'on va faire ou de renoncer à ce qu'on a dit."

(avec SK)

Emmanuel Macron: "Il faut séparer le désaccord de l'incivisme et de la colère"

Interrogé par plusieurs journalistes, le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé les coupures d'électricité lors de ses déplacements ainsi que de jets d'oeufs sur la mairie de Ganges, en prélude de sa visite dans l'Hérault.

"Il faut séparer le désaccord de l'incivisme et de la colère. Je condamne l'incivisme sous toutes ses formes et je veux continuer à convaincre" a expliqué le chef de l'État.

Il répète qu'il continuera à se déplacer et qu'il n'a "aucune crainte."

(avec SK)

"Vous aurez nos casseroles aux fesses jusqu’au retrait", lance Mathilde Panot à Emmanuel Macron

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot a estimé qu'Emmanuel Macron avait "peur du bruit du peuple".

Partageant un article évoquant les propos du président de la République sur les casseroles, utilisées "pour faire la cuisine", la députée a promis à Emmanuel Macron "des casseroles aux fesses jusqu'au retrait".

"Quand un président a peur du bruit du peuple… Oui vous aurez nos casseroles aux fesses jusqu’au retrait !", a lancé Mathilde Panot sur Twitter.

Rennes: 5000 manifestants selon les syndicats, 1200 selon la préfecture, un journaliste agressé

Quelques 5000 personnes ont manifesté ce jeudi à Rennes selon les syndicats, 1200 selon préfecture. La manifestation s'est déroulée globalement dans le calme. Un groupe de personnes s'est écarté du cortège et s'est confronté à la police, qui les a bloqués en faisant usage de gaz lacrymogène, a constaté l'AFP.

En fin de manifestation, un journaliste de la chaîne CNews a été pris à partie par des manifestants, dont certains ont essayé de lui voler sa caméra, a annoncé la préfecture, soulignant qu'"il va bien". Le journaliste et les deux agents de sécurité qui l'accompagnaient ont été "extraits" de la manifestation par les forces de l'ordre, selon cette source.

Comités de "non-accueil": l'association ATTAC publie une liste des prochains déplacements de Macron et ses ministres

"On ne les lâche pas!". L'association altermondialiste ATTAC, qui avait déjà appelé à un concert de casserole lundi à l'occasion de l'allocution présidentielle, appelle à "ne pas lâcher Macron et ses ministres" et publie une carte recensant les futurs déplacements du président de la République et des membres du gouvernement.

Et le mot d'ordre est clair. ATTAC appelle à rejoindre "les comités de non-accueil", partout en France.

Des manifestants envahissent le siège d'Euronext à Paris

Des manifestants ont envahi ce jeudi le siège de la bourse Euronext dans le quartier d'affaires de La Défense à Paris. Des cheminots mais également des membres de Sud-Éducation et de Sud-Culture ont pénétré dans le hall, en scandant des chants hostiles à Macron, sous les fumigènes et les drapeaux.

Déplacements houleux: "C'est normal que la colère s'exprime", assure Emmanuel Macron

Accueilli par des manifestants à Ganges dans l'Hérault, Emmanuel Macron a estimé que c'était normal que la colère s'exprime: "Il y a une pluralité, il y a des gens qui sont content, d'autres qui ne sont pas contents, il y a de tout, c'est normal que la colère s'exprime, il faut continuer à avancer", a assuré le président de la République devant un parterre de journalistes.

Le chef de l'Etat s'est également dit prêt à échanger avec les manifestants sauf "s'ils étaient prêts à faire du bruit et jeter des choses", estimant que cela ne valait alors "pas la peine".

Emmanuel Macron: "Les œufs et les casseroles, c'est pour faire la cuisine"

A son arrivée dans le collège de Ganges (Hérault), Emmanuel Macron a assuré, sur le ton de la plaisanterie, lors d'une discussion avec le député LFI Sébastien Rome, qu'il était "prêt à parler" aux manifestants mais que "les œufs et les casseroles, c'est pour faire la cuisine."

Auparavant, le député lui a offert un livre sur les camisards des Cévennes qui "étaient dans la résistance au monarque absolu": "une édition de jeunesse, accessible à tous", a expliqué l'insoumis au président, sur un ton taquin.

"Cette terre a toujours été une terre de résistance et elle le reste", lui a-t-il assuré.

Dès l'arrivée d'Emmanuel Macron, le collège Louise Michel de Ganges touché par une coupure de courant

Le président de la République Emmanuel Macron est arrivé au collège Louise Michel de Ganges en compagnie de Pap Ndiaye où ils sont attendus pour une visite sur le thème de l'éducation.

Dès l'arrivée du chef de l'Etat, plusieurs salles se sont retrouvées dans le noir, touchées par une coupure d'électricité a constaté un journaliste de RMC. Serge Ragazzacci, le secrétaire de la CGT de l'Hérault a revendiqué une coupure de courant à l'arrivée d'Emmanuel Macron auprès de Midi Libre.

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La préfecture dément avoir demandé l'interdiction des casseroles

La préfecture de l'Hérault a démenti à RMC avoir demandé comme consigne d'interdire les casseroles en amont des manifestations autour de la venue d'Emmanuel Macron à Ganges (Hérault), malgré les vidéos montrant de telles saisies.

"Il est classique d'interdire les dispositifs sonores portatifs" explique-t-elle, indiquant que cela concerne surtout les "sonos".

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À Ganges, les manifestants privés de casseroles, saisies par les gendarmes lors des fouilles

Les forces de l'ordre confisquaient les casseroles des manifestants ce jeudi aux points de contrôle filtrant à Ganges où Emmanuel Macron est attendu.

C'est une disposition de l'arrêté préfectoral du jour, a assuré un gendarme filmé interdisant l'entrée d'un manifestant avec sa casserole, nouvel objet de contestation depuis la promulgation de la loi contre la réforme des retraites.

Le dit arrêté, interdit toute utilisation d'objets "pouvant servir de projectile" ainsi que "l'usage de dispositifs sonores portatifs ou émanant de véhicules non dûment autorisés".

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Plusieurs établissements scolaires bloqués en Île-de-France

Plusieurs établissements scolaires sont bloqués ce jeudi un peu partout en Île-de-France. A Créteil, des lycéens du lycée Jean Jaurès empêchaient l'accès à leur établissement avec des poubelles

Dans le 9e arrondissement de Paris, c'est le Lycée Jacques Decour qui était également bloqué avec des poubelles mais aussi un scooter et des barrières de chantier.

La tension monte à Ganges, des manifestants tentent de forcer un barrage de police

La situation se tend à Ganges avant l'arrivée d'Emmanuel Macron. Des manifestants rassemblés place de la Mairie ont tenté de forcer un barrage des forces de l'ordre pour rejoindre le collège Louise-Michel où le président de la République doit effectuer une visite ce jeudi, a constaté BFMTV.

Gros dispositif policier autour de Ganges avant la venue d'Emmanuel Macron

Une visite sous haute surveillance. Un important dispositif de sécurité a été déployé entre Montpellier et Ganges où Emmanuel Macron est attendu ce jeudi. La route depuis la préfecture de l'Hérault est très surveillée avec de nombreux gendarmes postés au bord de la route et aux ronds-points, a constaté un journaliste de RMC présent sur place.

À l'entrée de la commune de Ganges, les sacs des visiteurs et les coffres de voitures des automobilistes sont systématiquement fouillés par les forces de l'ordre. Emmanuel Macron est attendu à 11h sur place où il doit visiter un collège public.

Des dizaines de manifestants attendent Emmanuel Macron en déplacement près de Montpellier

Des dizaines de manifestants sont déjà rassemblés à Ganges, une petite ville de l'Hérault où Emmanuel Macron est attendu ce mercredi, a constaté le quotidien régional Midi Libre.

Sur place, des drapeaux de plusieurs syndicats, FO et CGT notamment, flottent au vent en attendant le président de la République alors que des huées et des sifflets résonnent déjà.

Emmanuel Macron est attendu à Ganges où il doit visiter un collège public dans cette zone rurale au pied des Cévennes.

Emmanuel Macron sur les casseroles: "C'est de la provocation", lance Laurent Berger

Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT a dénoncé sur France Inter "la provocation" du président de la République qui a estimé mercredi que ce n'était pas les casseroles des manifestants qui feraient avancer la France: "

"Quand on entend, il faut écouter. Hier, Emmanuel Macron a eu l'occasion d'entendre, il n'a pas écouté. Sa phrase sur les casseroles, c'est une provocation. Derrière les bruits de casserole, c'est la réalité du monde du travail qui s'exprime", a estimé le Laurent Berger.

"Il faut que le président aille au contact, le pays est en rupture", juge le sociologue Jean Viard

Pour le sociologue Jean Viard, Emmanuel Macron n'a d'autres choix que d'aller sur le terrain au contact des Français, comme il l'a fait mercredi à Sélestat sous les huées: "Il faut que le président de la République aille au contact car le pays est en rupture sur les retraites et le 49.3", estime-t-il ce jeudi sur RMC, ajoute que le chef de l'Etat "joue la fin de son mandat".

Et alors que le gouvernement veut jouer l'apaisement, le sociologue estime que la situation est bouillante, à cause du président de la République:

"Personne n'a intérêt à mettre de l'huile sur le feu, mais le chaudron est bouillant, en partie de sa faute. La situation est explosive, mais ce pays fonctionne bien quand même alors qu'on a une montée d'une situation catastrophique", assure Jean Viard qui estime que la situation est dangereuse et favorise les "extrémismes".

"On va leur pourrir la vie", lance au gouvernement Fabien Villedieu délégué syndical SUD-Rail

Ce jeudi est placé sous le signe de la colère cheminote. Les syndicats de cheminots ont prévu de nombreuses actions contre le gouvernement en marge de la réforme des retraites: "La mobilisation continuera", prévient sur RMC Fabien Villedieu, délégué syndical SUD-Rail, alors que le trafic est interrompu dans plusieurs gares de France.

Et il assure que ce n'est que le début: "La mobilisation continue. Emmanuel Macron s'en est personnellement rendu compte hier", assure-t-il après le bain de foule houleux du chef de l'Etat à Sélestat (Bas-Rhin).

"Ils nous pourrissent la vie en nous faisant travailler deux ans de plus, nous on va leur pourrir la vie aussi. Macron fait l'erreur de se dire que c'est qu'une mauvaise passe. Pour apaiser la situation, il faut retirer cette réforme, sinon ce sera ingérable. La colère dépasse largement les rangs des organisations syndicales", assure Fabien Villedieu.

Aurore Bergé sur RMC-BFMTV: "La visite médicale obligatoire devra être consacrée dans la loi"

Présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé assure sur RMC-BFMTV que la visite médicale obligatoire à 61 ans pour les métiers pénibles, une disposition de la réforme des retraites retoquée lors du passage du texte devant le Conseil constitutionnel, reviendra avec une nouvelle loi.

"Pour nous, il n’y aucune ambiguïté, il faut évidemment le faire. On n’est pas à l’arrêt, on continue à travailler. On doit (le faire) sur un certain nombre des éléments censurés par le Conseil constitutionnel, comme l’emploi des séniors. Il va falloir aussi que les partenaires sociaux nous proposent des choses. Je vous le dis clairement, oui cette visite médicale obligatoire devra être consacrée dans la loi parce qu’elle est une garantie pour les Français, pour ceux qui ont les métiers les plus pénibles, de bien évaluer la pénibilité de leur métier et donc les conditions dans lesquels ils doivent pouvoir partir."

Des cheminots envahissent les voies en gare de Lille-Flandres, le trafic interrompu

Des cheminots ont envahi les voies en gare de Lille-Flandres ce mercredi entraînant l'interruption du trafic, en ce jeudi de "colère cheminote", en marge de la contestation contre la réforme des retraites. Une action similaire est attendue vers 11h Gare de Lyon à Paris, tandis que le trafic a été totalement interrompu en gare de Foix (Ariège).

"L'apaisement n'est pas l'isolement", défend Aurore Bergé après le bain de foule houleux d'Emmanuel Macron

Invitée de RMC et BFMTV ce jeudi, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale Aurore Bergé a défendu le choix d'Emmanuel Macron d'aller au contact des Français malgré la colère qui gronde: "L'apaisement n'est pas l'isolement, c'est normal que le président de la République aille au contact des Français".

"Il s'attendait à ce que ce soit difficile mais c'est aussi pour ça qu'il y va parce qu'il est le président de tous les Français, aussi ceux qui sont en désaccord avec nous. Il ne peut pas donner le sentiment qu'il refuserait d'aller au contact et il continue aujourd'hui dans l'Hérault", a-t-elle ajouté alors qu'Emmanuel Macron est attendu à Ganges, une zone rurale au pied des Cévennes.

Chloé Bourguignon, secrétaire générale UNSA Grand Est, sur RMC: "Aucune écoute réelle"

Chloé Bourguignon, secrétaire générale UNSA Grand Est, a interpellé le président de la République Emmanuel Macron lors de son bain de foule ce mercredi à Sélestat. Dans "Apolline Matin" ce jeudi sur RMC et RMC Story, elle estime qu’il ne l’a pas écoutée.

"Je n’avais absolument pas mobilisé cette foule. C’étaient les collègues de l’intersyndicale, qui étaient d’ailleurs à l’extérieur d’un périmètre de sécurité qui était extrêmement développé. Il y avait simplement l’envie de se faire entendre. Elle était spontanée, avec la foule. On a vraiment le sentiment qu’il y a plus du tout de contact entre le président Macron et les citoyens, citoyennes. Il a pris le temps, certes. Mais sur la qualité et le contenu de l’échange, je suis très loin d’avoir l’impression d’avoir été entendue. Je n’ai senti absolument aucune écoute réelle et seulement des éléments de langage qui ont été déroulés. Moi, j’ai pu lui dire que l’allongement de la durée de cotisation était vraiment injuste et que ça ne pouvait pas être la seule solution pour réformer le régime des retraites. Je n’ai pas du tout eu le sentiment d’avoir été écoutée."

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Retraites: des actions prévues pour "la journée de la colère cheminote"

Peu de perturbations sont prévues à la SNCF ce jeudi pour la "journée de la colère cheminote", mais des actions devraient quand même être menées.

À Paris, c'est la Gare de Lyon qui est ciblée. En effet, une assemblée générale doit s'y tenir à 11h et certains syndicats envisagent ensuite d'envahir temporairement les voies.

À Foix, en Ariège, aucun train ne circulera jusqu'à la mi-journée car les cheminots ont décidé de bloquer la gare.

L'ambiance sera plus détendue à Bordeaux, où les syndicats organiseront un barbecue sur le parvis, pour rencontrer et débattre avec les usagers.

À Châteauroux, un rassemblement doit perturber la visite de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui doit venir superviser le centre de tir sportif, qui accueillera les épreuves olympiques.

>> Retraites: plusieurs actions prévues pour la "journée de la colère cheminote"

Emmanuel Macron attendu dans l'Hérault, après l'Alsace

Au lendemain de sa visite en Alsace, Emmanuel Macron se déplace dans l'Hérault ce jeudi, sur le thème de l'éducation. Le président de la République est attendu dans un collège public, à Ganges, une zone rurale au pied des Cévennes. Une manifestation autorisée devant la mairie doit débuter à 10h, avec l'intersyndicale locale mais aussi le groupe d'action LFI des alentours (Nîmes, Alès, Montpellier) et des agriculteurs. Des covoiturages et des bus en provenance de tout le département ont été affrétés par le CGT. Emmanuel Macron doit débuter sa visite de l'établissement à 11h15, puis un échange avec des professeurs, des élèves, des parents d'élèves est ensuite prévu à 11h45. Emmanuel Macron pourrait à cette occasion faire des annonces sur la rémunération des enseignants.

Emmanuel Macron compte réinviter les syndicats "courant mai"

Emmanuel Macron a assuré qu'il réinviterait les partenaires sociaux "courant mai" et promis, dans une interview mercredi aux journaux régionaux du groupe Ebra, que les compromis trouvés entre patronat et syndicats seraient "retranscrits fidèlement" dans la loi.

Après le "désaccord sur les retraites", Emmanuel Macron a souhaité que les partenaires sociaux "reviennent autour de la table" sur les sujets "du pacte de la vie au travail".

"Je laisserai passer le 1er mai, comme ils me l'ont demandé, et je les réinviterai courant mai. Ma porte est ouverte", a-t-il affirmé.

Après la promulgation express de la réforme des retraites, les syndicats avaient rejeté une invitation à une rencontre mardi à l'Elysée, où le chef de l'Etat a reçu les seules organisations patronales.

"Je suis au service des Français et je le serai jusqu'aux derniers instants du mandat", dit E. Macron

"Je pense que la mission d'un président de la République est ni d'être aimé, ni de ne pas être aimé, c'est d'essayer de faire bien pour son pays [...] je suis au service des Françaises et des Français et je le serai jusqu'aux derniers instants du mandat, par temps de pluie, qu'il neige, qu'il vente, et s'il pouvait y avoir quelques jours de beaux temps, ça ne me déplairait pas, mais s'il doit y avoir beaucoup de vent, je le ferai quand même", a déclaré Emmanuel Macron, lors d'un micro-tendu ce mercredi.

Une "colère" s'exprime mais "elle ne m'empêchera pas de continuer à me déplacer", dit Emmanuel Macron

Hué lors d'un déplacement, Emmanuel Macron répond qu'une "colère" s'exprime mais quelle ne l'empêchera pas de continuer à se déplacer en France.

"Nous devons continuer d'agir et d'avancer", a-t-il ajouté.

A Paris, retour à un traitement quasi normal des déchets

La collecte et le traitement des déchets ont retrouvé un fonctionnement quasi normal à Paris mercredi, une semaine après le début de "l'acte 2" de mobilisation des éboueurs contre la réforme des retraites promis par la CGT.

Depuis lundi, la mairie, contactée quotidiennement par l'AFP, n'évoque aucun tonnage résiduel, c'est-à-dire de déchets non ramassés par ses agents. Et mercredi, aucun garage de bennes n'a été bloqué, a-t-elle précisé.

Du côté des trois incinérateurs situés aux portes de la capitale, celui d'Issy-les-Moulineaux a encore fait l'objet d'un barrage filtrant une partie de la matinée, a indiqué le Syctom, l'opérateur métropolitain du traitement des déchets.

Emmanuel Macron à Sélestat: "Ça ne fait plaisir à personne de travailler plus"

Sous les sifflets, Emmanuel Macron répond aux journalistes présents sur place.

"Ça ne fait plaisir à personne de travailler plus", a notamment expliqué le chef de l'État.

Emmanuel Macron hué par des manifestants à Sélestat

Après Muttersholtz, le président de la République Emmanuel Macron se rend à Sélestat pour un bain de foule. Le chef de l'État s'y fait copieusement hué et des manifestants crient "Macron démission".

Il est interpellé par plusieurs manifestants lors de ce bain de foule: un premier manfestant qui lui déclare "On n'en veut pas de ta retraite !" Un autre dénonce face au président de la République "un gouvernement corrmpu." Juste après, une responsable syndicale dénonce face à lui des actions "délétères pour le pays".

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"Les casseroles sont la voix du peuple", répond Mélenchon à Macron

"Les casseroles sont la voix du peuple. Dans la rue et aux fenêtres", a assuré Jean-Luc Mélenchon en réponse à Emmanuel Macron. Plus tôt, le président de la République avait estimé que ce n'était pas les casseroles qui feraient avancer la France, après avoir été reçu par un tel concert en déplacement en Alsace.

"Macron dans le noir en visite officielle. Une étape se franchit dans l'insurrection citoyenne", a par ailleurs salué le chef de file de La France insoumise alors qu'une coupure d'électricité a perturbé la visite du chef de l'Etat dans une usine de Muttersholtz (Bas-Rhin) ce mercredi.

Macron assure que Borne a sa confiance

Emmanuel Macron a assuré lors d'un déplacement en Alsace mercredi qu'Elisabeth Borne avait toujours sa confiance, comme celle du Parlement qui a rejeté, a-t-il rappelé, une motion de censure du gouvernement après l'emploi du 49.3.

Interrogé pour savoir si la Première ministre avait sa confiance, le président de la République a répondu: "elle a la mienne sinon je ne lui aurais pas confié l'avancée, la préparation de ces chantiers" évoqués par lui-même lundi sur le travail, l'ordre et les "progrès" dans les services publics.

"Notre vie constitutionnelle et démocratique a un sens. C'est le président qui nomme et elle doit avoir la confiance du Parlement. Ce temps politique a existé: il n'y a pas de majorité alternative et la motion (de censure) a été rejetée", a expliqué le chef de l'Etat.

(avec AFP)

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Un élu LFI porte un bâillon "49-3" sur la bouche lors de la visite d'Emmanuel Macron

Emmanuel Fernandes, député LFI du Bas-Rhin, membre de la délégation d'élus qui accompagnait Emmanuel Macron lors de sa visite de l'usine Mathis de Muttersholtz (Bas-Rhin), a porté un bâillon sur sa bouche avec écrit "49-3" pendant la prise de parole du président de la République.

Un élu LFI avec un baillon 49-3, le 19 avril 2023, lors de la visite d'Emmanuel Macron à Muttersholtz
Un élu LFI avec un baillon 49-3, le 19 avril 2023, lors de la visite d'Emmanuel Macron à Muttersholtz © RMC

(avec HT)

Emmanuel Macron: de "l'amitié" et "du respect" pour Laurent Berger

Invité à réagir à l'annonce de la démission de Laurent Berger de son poste de secrétaire général de la CFDT, Emmanuel Macron a assuré avoir de "l'amitié" et "du respect" pour Laurent Berger, niant que leur relation se résume au "désaccord" sur la réforme des retraites.

"C'est quelqu'un pour qui j'ai du respect, oserais-je dire de l'amitié", a affirmé le chef de l'Etat à la presse lors d'un déplacement en Alsace, soulignant avoir "toujours très bien travaillé" avec lui.

(avec AFP)

"C'est pas des casseroles qui feront avancer la France", dit Macron en Alsace

Lors de son déplacement en Alsace, le président de la République Emmanuel Macron a estimé que ce ne sont "pas des casseroles qui feront avancer la France".

"Les manifestants ne cherchent pas à parler mais à faire du bruit", assure-t-il.

Pour lui", "la réalité de tout le pays, ce n'est pas seulement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent". "Vous me reverrez toujours avec les gens", a ajouté le président, "je n'ai pas le droit de m'arrêter", a-t-il poursuivi, en visite dans une usine spécialisée dans la construction en bois. Le chef de l'État a, dans le même temps, assumé que les Français doivent "travailler davantage."

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Emmanuel Macron est arrivé à l'usine Mathis

Le président de la République est arrivé à l'usine Mathis de Muttersholtz (Bas-Rhin) où il discute avec plusieurs salariés.Une coupure d'électricité a touché l'usine au moment de l'arrivée du chef de l'État sur place. La CGT locale a expliqué à RMC qu'une telle coupure était "envisagée".

Emmanuel Macron attendu en Alsace

Emmanuel Macron est attendu à Muttersholtz (Bas-Rhin), où il doit visiter une entreprise de construction mobilisée pour les Jeux olympiques de 2024. Il doit y arriver dans les minutes qui viennent. Si le programme de la visite n'est pas encore connu dans son intégralité, un bain de foule pourrait être organisé dans la ville voisine de Sélestat.

"S'il pense tourner la page, il se trompe": les syndicats interdits de manifester, en colère, en Alsace

Il n'y aura pas de comité d'accueil pour Emmanuel Macron à Muttersholtz (Bas-Rhin). Un centaine de manifestants s'étaient rassemblés près du lieu où le chef de l'État doit se rendre, aux alentours de 13 heures, mais une interdiction de manifester a été prononcée par la préfecture et les gendarmes ont repoussé les manifestants "hors du périmètre". Une décision qui ne passe pas pour les responsables syndicaux locaux.

"On est remontés, le mot est faible. "Remonté, le mot est faible. On vient de se faire virer manu militari alors qu'on venait manifester pacifiquement. C'est bon enfant, c'est juste un concert de casseroles" explique Bertrand Blindauer, membre de l'union locale de la CGT de Sélestat.

Il dénonce une impossibilité "d'exercer leur liberté d'expression" alors que d'autres syndicalistes de la CGT sont "bloqués de l'autre côté de et qu'on ne laisse même pas entrer" dans le village. "Lorsqu'un président a peur de son peuple à ce point-là, il doit se remettre en questions. En quoi est-il légitime, aujourd'hui? Il remet en cause les fondements même de notre démocratie, c'est plus que grave" explique le responsable syndical de la CGT.

"S'il pense tourner la page après ce qu'il nous a fait, il se trompe. Cette page il faut l'arracher. Il faut en écrire une toute neuve, beaucoup plus belle."

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Laurent Berger, un partenaire "sérieux", "parfois coriace" selon Olivier Véran

Laurent Berger qui a annoncé mercredi qu'il quitterait la tête de la CFDT le 21 juin a été "un partenaire sérieux, exigeant, parfois coriace", a estimé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, après trois mois de bras-de-fer sur la réforme des retraites.

Avec lui, le gouvernement a "pu obtenir des avancées importantes pour notre pays en matière de droits sociaux ou d'évolution du travail", a ajouté le ministre, citant "le dernier accord sur le partage de la valeur en entreprise".

Alerte info

Laurent Berger annonce son départ de la direction de la CFDT

Dans un entretien au Monde, Laurent Berger annonce qu'il quittera son poste de secrétaire général de la CFDT le 21 juin. Marylise Léon, actuellement numéro deux de la confédération, va lui succéder. "J’occupe ce poste depuis dix ans et demi, soit une durée proche de celle des mandats de mes prédécesseurs, François Chérèque et Nicole Notat. Initialement, je songeais partir un tout petit peu plus tôt, en juin 2022, mais il aurait été compliqué de le faire à ce moment-là", explique Laurent Berger.

"J’avais dit, lors de notre congrès en juin 2022, à Lyon, que je m’en irai en cours de mandat, indique-t-il. Il s’agit d’une décision mûrement réfléchie, arrêtée dès la fin 2021, après discussion avec mes collègues de la commission exécutive. Ce n’est ni un coup de tête ni un choix dicté par l’actualité. Je souhaite tout simplement respecter des règles collectives et une forme d’éthique personnelle, liées au fonctionnement démocratique de la CFDT. Celle-ci n’est pas un parti, elle n’est pas non plus une entreprise personnelle: c’est une organisation collective. Il est normal qu’elle s’incarne dans des leaders, mais il est aussi normal qu’elle se renouvelle."

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Les gendarmes repoussent les manifestants avant la visite d'Emmanuel Macron en Alsace

Avant la visite d'Emmanuel Macron dans le Bas-Rhin, une centaine de manifestants ont été repoussés par les gendarmes ce mercredi matin. Ils ont été "sortis du périmètre", 200m plus loin.

Assemblée nationale: le groupe Liot et les insoumis veulent encore se battre contre la réforme des retraites

Il y a un mois, le gouvernement a échappé à la censure à neuf voix près. Cet écart très faible, les députés insoumis pensent pouvoir le combler. Ils appellent donc à une nouvelle motion de censure. Et ils sont en contact régulier avec le groupe indépendant Liot, qui avait porté la précédente motion.

Un cadre de Liot confirme: "Cela fait partie des possibilités". Mais avec une condition majeure: être sûr de faire mieux que la dernière fois, il faut que ça passe. Alors pour cela, il faut se compter, et les députés Liot sondent ces dernières heures du côté du groupe LR, pour savoir s'ils seraient plus nombreux à vouloir faire tomber le gouvernement cette fois-ci.

Et si ce n'est pas une motion de censure, Liot a une autre idée derrière la tête. Le groupe souhaite également déposer une proposition de loi pour annuler purement et simplement le passage de l'âge légal de la retraite à 64 ans. Un texte qui pourrait être examiné en juin pendant leur niche parlementaire. Un député Liot insiste: "On veut être utile, et faire en sorte que cette mesure injuste soit retirée".

>> Retraites: les oppositions n'abdiquent pas et préparent la suite de la bataille à l'Assemblée

Premières divergences dans l'intersyndicale

Les syndicats veulent continuer à y croire. Mais alors que les cheminots se préparent à une nouvelle journée de grève ce jeudi, l'unité syndicale est fragilisée par la promulgation de la loi. Si l'ensemble des syndicats de la SNCF appellent à la grève jeudi, c'est bien la centrale CGT qui est seule à l'origine de cette journée d'action, au grand regret de Laurent Berger. "J'aimerais que tout le monde respecte le communiqué de l'intersyndicale", s'agace le leader de la CFDT, car la déclaration s'en tient au rendez-vous du 1er mai. L'initiative de la CGT a même donné lieu à une explication de texte lors de la réunion de l'intersyndicale lundi soir, selon plusieurs participants. "Des divergences entre nous commencent à apparaître", reconnaît le numéro 1 d'un syndicat

(VJ)

>> Retraites: au sein de l'intersyndicale, des divergences commencent à apparaître

Le groupe Liot cherche à abroger la réforme des retraites

Le groupe Liot, dont la "niche" parlementaire se déroulera le 8 juin prochain, réfléchir à mettre à l'agenda de l'Assemblée nationale une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites.

>> Le groupe Liot cherche à abroger la réforme des retraites

Alerte info

INFO RMC Des mesures de la réforme des retraites pas applicables avant 2025?

La réforme des retraites est censée entrer en vigueur au 1er septembre 2023. Sauf que d'après un document que RMC s'est procuré, certaines mesures pourraient ne pas s'appliquer avant 2025. Notamment la revalorisation des petites pensions de ceux qui sont déjà à la retraite.

>> Réforme des retraites: certaines mesures pourraient ne pas être applicables au 1er septembre 2023

Des perturbations limitées à la SNCF ce jeudi

Avec une circulation des TGV quasi normale et 4 TER sur 5 en moyenne nationale, les perturbations seront limitées ce jeudi pour la journée de "la colère cheminote", point d'étape avant les manifestations du 1er mai, a annoncé la direction de la SNCF. Pour les liaisons Intercités, on comptera 2 trains sur 5 en circulation mais aucune liaison de nuit. A l'international, le trafic sera quasi normal pour l'Eurostar et le Thalys.

En région parisienne, le service sera normal sur les RER A et B mais aussi les lignes de trams T4, T11 et T13. La ligne la plus perturbée sera la ligne de Transilien K avec seulement 1 train sur 2. Les RER C, D et E ne verront, eux, que deux tiers du service maintenu, comme pour les lignes H, J, L R et U. Enfin, on comptera 3 trains sur 4 sur les lignes N et P.

Un concert de casseroles pour accueillir Emmanuel Macron

A Muttersholtz (Bas-Rhin), où se rend Emmanuel Macron ce mercredi, un concert de casseroles est prévu par l’intersyndicale locale. “On ne va pas renouer un pseudo-dialogue et rentrer dans son jeu. Lui veut dire 'maintenant la page est tournée, on passe à autre chose', mais nous, on veut parler retraites. Donc on va faire un peu de bruit pour qu’il entende un peu mieux”, assure Laurent Faïstaouèr, leader de la CGT du Bas-Rhin.

Les habitants comptent aussi se faire entendre. “On veut montrer qu’un village de 2.000 habitants peut être présent. Ce serait une bonne chose”, indique Benjamin. “Nous, on voudrait bien le rencontrer, mais en vérité, il ne va pas rencontrer les Français. On voudrait lui demander s’il a conscience de ce qui se passe dans la rue en ce moment, vraiment, de comment les gens vont mal et s’il se sent concerné par ça”, appuient deux habitantes de Muttersholtz.

>> "On ne veut pas entrer dans son jeu": en Alsace, un comité d'accueil bruyant pour Emmanuel Macron

Emmanuel Macron en déplacement en Alsace, après son allocution sur la réforme des retraites

Après son allocution sur la réforme des retraites lundi soir, Emmanuel Macron se rend sur le terrain ce mercredi pour commencer à tourner la page de ce sujet. Le président de la République est attendu à Muttersholtz, dans le Bas-Rhin, où il doit visiter une entreprise.

RMC