EN DIRECT Retraites: une autre journée de mobilisation de l'intersyndicale le 7 mars
- Troisième journée de mobilisation des syndicats contre la réforme des retraites
- Philippe Martinez (CGT) appelle à des grèves "plus dures" si le gouvernement n'écoute pas
- Jean-Luc Mélenchon annonce "une grande tension" et demande à Emmanuel Macron de se montrer "raisonnable"
- Olivier Dussopt, le ministre du Travail, assure sur RMC que "la réforme n’est pas injuste pour les femmes"
- Les réponses d'Olivier Dussopt aux auditeurs RMC
- 757.000 manifestants en France selon la police, près de 2 millions selon la CGT
Une autre journée de mobilisation le 7 mars
L'intersyndicale va organiser une autre journée de mobilisation contre la réforme des retraites le mardi 7 mars, comme cela a été confirmé à RMC. C'est le jour où le texte arrivera au Sénat.
(avec BS)
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Prochaine date de mobilisation le 16 février
Une prochaine date de mobilisation interprofessionnelle a été actée : ce sera jeudi prochain, le jeudi 16 février, confirment des sources syndicales à RMC.
Avec VJ
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300 manifestants bloquent la raffinerie de Donges
Quelque 300 manifestants bloquaient mercredi matin les accès à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), près de Saint-Nazaire, dans le prolongement de la journée d'action nationale contre le projet de réforme des retraites organisée la veille. Les manifestants, parmi lesquels se trouvaient non seulement des salariés de la raffinerie mais aussi des représentants d'autres secteurs, comme des cheminots, des enseignants ou des dockers, ont allumé tôt dans la matinée un feu de palettes en travers de la route départementale qui dessert la raffinerie. Après avoir découpé un grillage, ils ont aussi brièvement occupé les rails de la voie ferrée reliant Saint-Nazaire à Nantes, sous l'oeil des forces de l'ordre déployées à proximité. Si aucune livraison de carburant ne sortait du site mercredi, l'installation continuait en revanche de fonctionner, précisent les grévistes.
(AFP)
Baisses de production d'environ 1.000 MW dans les centrales thermiques d'EDF
Les grévistes d'EDF ont maintenu dans la nuit de mardi à mercredi des baisses de charges (production) d'environ 1.000 MW, principalement dans les centrales thermiques, sans occasionner de coupures, selon la CGT et EDF.
Les centrales au gaz de Martigues (Bouches-du-Rhône) et de Blénod (Meurthe-et-Moselle) étaient les principales concernées par ces baisses, qui avaient touché plusieurs centrales nucléaires mardi, journée de mobilisation nationale contre le projet de réforme des retraites, selon le site internet d'EDF.
Elles ont atteint 6.160 MW mardi au plus fort du mouvement, selon la direction d'EDF, et jusqu'à 7.000 MW, "soit 10% de la consommation française", selon la CGT, qui prévoyait de nouvelles baisses pour mercredi.
Laurent Berger (CFDT) sur RMC-BFMTV: "Il y a bien sûr un risque que ça dégénère"
"On ne peut pas rester sourd. Si on reste sourd, ça pose un problème démocratique. Il y a bien sûr un risque que ça dégénère. Hier, j’ai remonté le cortège à Paris, j’ai vu des travailleurs de la propreté, du bâtiment, de la santé, du social, de la métallurgie. Ils disent tous que ce n’est pas possible qu’on ne soit pas écouté. La réponse ne peut pas être: on fait comme si vous n’existez pas. On ne peut pas nier cette réalité."
Laurent Berger (CFDT) sur RMC-BFMTV: "C’est quoi la perspective démocratique?"
"Le vrai sujet, c’est le durcissement du gouvernement qui ne veut pas entendre qu’il y a un vrai mouvement populaire. C’est le monde du travail raisonnable, normal, qui est dans la rue. Ce sont des citoyens normaux qui disent que cette réforme est injuste. (…) Je m’interroge sur la démocratie. Il y a un rejet massif de cette réforme. C’est quoi la perspective démocratique d’un pays qui ne répond pas à 1,5 et 2 millions de personnes dans la rue à trois reprises, et qui aurait répondu à un mouvement qui était violent et qui faisait trois fois, cinq fois ou dix fois moins de personnes dans la rue (les Gilets jaunes, ndlr)?"
Laurent Berger (CFDT) sur RMC-BFMTV: "Pour samedi, j'appelle à une manifestation massive, festive, familiale"
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, face à Apolline de Malherbe sur RMC-BFMTV
Secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger est l'invité du "Face à face" avec Apolline de Malherbe sur RMC-BFMTV ce mercredi à 8h30.
Grève reconduite chez TotalEnergies, dans la plupart des raffineries selon la CGT
Les grévistes de TotalEnergies ont reconduit mercredi matin le mouvement contre le projet de réforme des retraites du gouvernement dans la plupart des raffineries du groupe, a-t-on appris auprès de la CGT. Le syndicat dénombrait 100% de grévistes parmi les opérateurs des équipes du matin au dépôt de carburants de Flandres (Nord), près de Dunkerque, 80% à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), 70% à la raffinerie de Feyzin (Rhône) et 56% à la raffinerie de Normandie.
"Des manifestations qui ne suffisent pas": des syndicalistes poussent pour une grève reconductible
Dans les assemblées générales de la SNCF, comme à Paris, deux mots ressortent: grève reconductible. “A force de 'one shot', à chaque fois, ce sont des journées qu’on perd. Et je pense que si on peut faire une seule grève, on ira plus loin et plus vite”, juge Farid Errouihi, délégué syndical SUD Rail. Même désaccord chez les raffineurs du Havre. “Il faut savoir ce qu’on veut. Moi, je n’ai pas vu le gouvernement faire une trêve pendant les vacances pour mettre sa réforme le temps que tout le monde parte à droite et à gauche. Pour l’instant, l'intersyndicale fait des dates 'saute-mouton' avec des manifestations qui sont toujours les mêmes et qui ne suffisent pas”, appuie Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen de Total Energie.
Malgré la baisse de la mobilisation, le gouvernement veut rester prudent
Malgré une baisse du nombre de manifestants enregistrée dans la rue ce mardi pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le gouvernement demeure prudent. Avec une nouvelle manifestation prévue samedi ainsi que des discussions au sein des syndicats sur la reconduction d'une grève "plus dure", rien ne laisse présager un éventuel apaisement.
>> Malgré la baisse de la mobilisation, le gouvernement veut rester prudent
Moins de grévistes dans plusieurs secteurs
Tout comme les manifestants, les grévistes ont été moins nombreux à se mobiliser ce mardi.
SNCF, EDF, TotalEnergies, Éducation nationale ou encore RATP, plusieurs secteurs sont concernés.
L'intersyndicale appelle à une mobilisation encore plus forte samedi 11 février. Les syndicats de la SNCF n'ont, eux, pas appelé à la grève samedi, afin de ne pas pénaliser les voyageurs.
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26 personnes ont été interpellées à Paris
La préfecture de police annonce qu'à 20h, 26 personnes avaient été interpellées à Paris, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.
L'intersyndicale appelle à manifester "encore plus massivement" samedi
Dans un communiqué, l'intersyndicale a fait savoir qu'elle n'annoncerait pas de nouvelle date de mobilisation ce mardi, mais plutôt samedi, à l'issue de la quatrième journée de grèves et de manifestations.

Elle appelle "toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l'ensemble du territoire pour dire non à cette réforme".
757.000 manifestants en France, dont 57.000 à Paris, selon l'Intérieur
Quelque 757.000 personnes ont défilé ce mardi dont 57.000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur. Ces chiffres sont en baisse par rapport aux 19 et 31 janvier où les autorités avaient recensé respectivement 1,12 et 1,272 million de manifestants au niveau national.
Le cabinet Occurrence, qui a réalisé un comptage pour un collectif de médias dont l'AFP, a lui dénombré 60.000 manifestants dans la capitale.
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La CGT revendique un peu moins de 2 millions de manifestants en France
D'après la CGT, un peu moins de 2 millions de personnes ont manifesté dans tout le pays, pour cette troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
C'est moins que le 31 janvier: d'après le syndicat, il y avait 2,8 millions de manifestants.
Le 19 janvier, la CGT avait estimé à 2 millions, le nombre de manifestants.
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Nouvelles interpellations à Paris
Une quatrième personne a été interpellée place de la République à Paris pour des jets de projectiles.
Six interpellations supplémentaires pour les mêmes raisons ont aussi eu lieu au niveau de la rue Amelot et rue du Chemin-Vert.
Le nombre total d'interpellations depuis le début de la manifestation parisienne s'élève à 17, à 18h.
Une agence bancaire vandalisée
Une agence bancaire a été vandalisée boulevard Beaumarchais en marge de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites.
La fin du parcours est émaillée de quelques incidents entraînant l'intervention des forces de l'ordre.
La situation se tend dans le cortège parisien, deux personnes interpellées
La situation se tend dans le cortège parisien au niveau du boulevard du Temple à l'angle de la rue Charlot. Environ 200 black-blocks ont caillassé une mutuelle avant que les CRS ne chargent et établissent un cordon de sécurité devant le cortège principal.
Deux personnes ont été interpellées à cette occasion, portant à 3 le nombre total d'interpellations depuis le début de la manifestation parisienne.
"On ne se laissera pas voler notre manifestation", a appelé au mégaphone le camion de la CFDT Île-de-France en première ligne des tensions.
SNCF: encore des perturbations à prévoir mercredi sur les TGV, les TER et les Intercités
La circulation des trains restera "perturbée" mercredi, jour où la CGT Cheminots et SUD Rail appellent encore à cesser le travail contre la réforme des retraites, a indiqué la SNCF mardi.
La compagnie prévoit en moyenne 2 TGV sur 3, près de 1 Intercités sur 2 et 1 TER sur 2 avec des perturbations dans toutes les régions, et des difficultés en Ile-de-France, selon un communiqué.
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Nouvelle intervention des forces de l'ordre place de la République
Les forces de l'ordre ont effectué une nouvelle intervention place de la République alors que des individus ont tenté de dégrader deux fast-food KFC et McDonald's en marge de la manifestation parisienne.
Une centaine de personnes cagoulées place de la République
Une centaine de personnes cagoulées se trouvent actuellement place de la République dans le cortège de la manifestation a constaté un reporter de RMC sur place. Quelques pétards sont lancés.

La CGT évoque 400.000 manifestants, comme lors de la première mobilisation
La CGT évoque 400.000 manifestants ce mardi dans les rues de Paris, un chiffre en baisse par rapport à la précédente mobilisation mais équivalent à celui de la première journée de grève contre la réforme des retraites le 19 janvier dernier.
Une personne interpellée pour un jet de projectile
Une personne a été interpellée par les forces de l'ordre pour "jet de projectiles" lors de la tentative de dégradation d'un McDonald's. Plusieurs individus ont tenté de s'en prendre à l'enseigne, cassant une vitre avant l'intervention des forces de l'ordre.
Manifestation à Paris: la préfecture ouvre un second itinéraire
La préfecture de police de Paris a annoncé l'ouverture d'un itinéraire bis sur le trajet de la manifestation parisienne: "A 15h30 : Ouverture d'un itinéraire bis: place de l’Opéra, avenue de l’Opéra, rue de Rivoli, rue Saint-Antoine, jusqu’à la Place de la Bastille", au sud du trajet initial, qui doit emprunter les boulevards des Italiens, Montmartre, Poissonnière, Bonne-Nouvelle, Saint-Denis, Saint-Martin et passer par la place de la République.
Paris: des individus tentent de dégrader un McDonald's, les forces de l'ordre interviennent
Des individus ont tenté de s'en prendre à un restaurant McDonald's au niveau de la station de métro "Strasbourg Saint Denis" à Paris lors de la manifestation. Une vitre a été cassée.

Les forces de l'ordre sont intervenues.
Paris: ambiance bon enfant et festive dans le cortège

Moins de grévistes dans la fonction publique
Un peu plus de 11% des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 19,4% lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites et 28% lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique.
Dans la fonction publique territoriale, où travaillent près de deux millions d'agents, le taux de grévistes était également en baisse, à 4,19% contre 8,5% le 31 janvier et 11,3% le 19 février, précise le ministère.
Concernant la fonction publique hospitalière et ses 1,2 million d'agents, le taux de grévistes s'élevait à 3,4%, contre 8,5% et 9,9% lors des journées précédentes de mobilisation.
Plus de 2.200 contrôles de la police à Paris
Selon la préfecture de police, plus de 2.200 contrôles de police ont été effectués à Paris jusqu'à présent.
(GB)
Paris: le cortège s'élance
La troisième grande manifestation contre la réforme des retraites à Paris s'élance, sur le boulevard des Italiens.
(AAu)

La manifestation parisienne se prépare
Les manifestants se rassemblent sur la place de l'Opéra, à Paris, avant le départ du cortège parisien. Le parcours se terminera sur la place de la Bastille.
(AAu)

30,3% de grévistes chez EDF à la mi-journée, contre 40,3 % le 31 janvier
Le taux de grévistes chez EDF s'élevait à la mi-journée à 30,3% de l'effectif global, contre 40,3% lors de la journée de mobilisation du 31 janvier contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, a annoncé la direction.
Mobilisation en baisse, mais égale au 19 janvier
Selon les premières remontées partielles des syndicats au niveau national, la mobilisation est en baisse aujourd'hui par rapport à la semaine dernière. Mais égale à celle du 19 janvier, lors de la première journée nationale contre la réforme des retraites.
(VJ)
Rouen: 15.000 manifestants selon les syndicats
Selon les syndicats, il y avait 15.000 manifestants aujourd'hui à Rouen. En baisse, donc, par rapport à la semaine dernière (20-22.000).
(MB)
La menace de Philippe Martinez pour la suite du mouvement
Pour marquer les esprits faudra-t-il aller plus loin dans le mouvement ? Philippe Martinez (CGT) estime que oui, si le gouvernement n'entend pas les revendications de la rue.
"Si le gouvernement s'entête il faudra passer à la vitesse supérieure avec des actions plus marquées et plus longues dans le temps. Des grèves, plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles", lance-t-il assurant des salariés lui demandent déjà cela.
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Toulouse: 80.000 manifestants selon les syndicats
80.000 personnes ont manifesté ce matin à Toulouse, selon les syndicats. Soit le même total que la semaine dernière.
(JWF)
Martinez: "On est au moins au niveau du 19 janvier si ce n'est plus"
Avant le départ de la manifestation parisiennne, Philippe Martinez (CGT) a pris la parole au micro de divers médias: "Il y a une telle opposition dans la rue, que Macron en fait une affaire personnelle et se discrédite vis à vis des citoyens. Globalement le gouvernement essaie de faire peur."
Philippe Martinez estime que les "concessions" d'Elisabeth Borne annoncées dimanche sont du "bricolage" et appelle à de nouvelles grèves pour la suite du mouvement.
"La suite c'est samedi, il y aura beaucoup de monde. La grève pèse dans le budget des ménages. On est au moins au niveau du 19 si ce n'est plus. Donc la mobilisation reste très importante", juge-t-il, expliquant les premiers chiffres à la baisse de ce mardi.
La porte de l'Assemblée nationale et la statue de La Loi taguées par des militants d'Attac
Des militants de l'organisation altermondialiste Attac et du collectif "Les Rosies" ont tagué la porte de l'Assemblée nationale et la statue de La Loi derrière le palais Bourbon à Paris, en marge d'une "action désobéissante".
"L'étude d’impact du gouvernement démontre elle-même que la réforme va pénaliser plus sévèrement les femmes (...) L’impact sur les femmes constitue une injustice majeure de cette réforme", assurent les deux associations dans un communiqué.
Dans la foulée, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a dénoncé des "agissements" et des "pressions" intolérables.
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L'université Rennes 2 fermée jusqu'à jeudi inclus
L'université Rennes 2 sera fermée jusqu'à jeudi inclus au lendemain de la décision de plusieurs centaines d'étudiants de bloquer leur faculté, a annoncé mardi la présidence de l'université bretonne. "Ce matin, nous avons constaté que tous les bâtiments du campus Villejean étaient inaccessibles. Compte tenu des dégradations et la quantité de mobilier sorti, le campus restera fermé jusqu'à jeudi inclus afin de remettre les locaux en état de fonctionnement", indique la présidence de Rennes 2 dans un communiqué de presse transmis à l'AFP. "En conséquence, toutes les activités pédagogiques et de recherche sont suspendues" jusqu'à jeudi inclus sur le campus Villejean, poursuit le communiqué.
Le taux de grévistes en baisse à la SNCF
Le taux de grévistes est en baisse à la SNCF, avec 25% de grévistes ce mardi contre 36% le 31 janvier et 46% le 19 janvier, selon les syndicats. Dans le détail, on compte 57% de grévistes chez les conducteurs de trains, 33% chez les contrôleurs et 25% chez les aiguilleurs, selon ces chiffres provisoires à la mi-journée. La direction de la SNCF ne communique pas d'estimation.
(AFP)
Les chiffres de Guéret: ça baisse
A Guéret (Creuse), où ce sont les vacances scolaires (zone A), 2.900 personnes ont défilé selon les autorités, et 3. 200 selon les syndicats.
Ils étaient 4.100 le 19 janvier et 4.800 le 31 selon l'intersyndicale.
Baisse de la production électrique: "L’impact sur l’économie se compte en dizaines de millions d’euros" selon la CGT énergie
La CGT Mines-énergie revendique la nouvelle baisse de la production électrique ce mardi. "Une partie de la production nucléaire et thermique a été retirée du réseau (environ 7000 MW) par les grévistes, soit 10% de la consommation française. Le réseau électrique a été mis en tension et le RTE a envoyé des messages de sûreté (A et B) imposant aux grévistes l’arrêt des baisses de production d’électricité, et même des remontées de production. Cette action n’a eu aucun impact sur les usagers… en revanche, l’impact sur l’économie, les échanges commerciaux et les marchés se compte en dizaines de millions d’euros. La maintenance de la Centrale nucléaire de Chinon a été arrêtée 3 jours de suite (action de grève suspendue ce matin pour des raisons de sûreté nucléaire et de réseau)."
Une opération de filtrage a aussi eu lieu dans le deuxième plus gros site de France (3,2 milliards de m3 ) et seul site de stockage de gaz de tout le Nord de la France, à Gournay-sur-Aronde (Oise).
Jean-Luc Mélenchon appelle Emmanuel Macron à être "raisonnable"
Jean-Luc Mélenchon vise personnellement Emmanuel Macron et sa réforme des retraites, et l'appelle à devenir responsable face aux demandes des manifestants.
"Il essaye de tenir bon. Sauf s'il est devenu totalement autoritaire, dans une démocratie, à un moment donné, il faut bien que quelqu'un soit raisonnable, et c'est forcément lui qui doit le devenir puisque c'est lui qui a la responsabilité d'avoir créé de toutes pièces ce conflit", tacle-t-il.
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Des images des manifestations à Guéret et Rouen
A Guéret (Creuse) et à Rouen (Seine-Maritime), les opposants à la réforme des retraites sont dans les rues. Les Rouennais disent avoir l’impression d’être plus nombreux que le 31 janvier, avec un cortège qui s’étale sur deux bons kilomètres.
(avec CP et MB)




Jean-Luc Mélenchon: "Nous entrons dans le moment de la grande tension"
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a pris la parole depuis le piquet de grève de la gare de Lyon à Paris.
"On est entré dans un moment de grande tension. Dans la première vague de mobilisation, on entrait dans la confrontation. Cette semaine nous entrons dans le moment de la grande tension. C'est cette semaine que beaucoup de choses vont se jouer. Il va y avoir une éruption massive de la population. On ne se rend pas compte de la puissance du mouvement dans les villes petites et moyennes. La situation est exceptionnelle car se combine la mobilisation de rue avec la bataille parlementaire."
Jean-Luc Mélenchon a également appellé Emmanuel Macron à devenir "raisonnable".
Toulouse: "Il faut que le gouvernement arrive à entendre ce que lui disent les citoyens"
A Toulouse, il y avait 80.000 manifestants la semaine dernière selon les syndicats, 40.000 selon la police. Combien seront-ils aujourd’hui? Sur place, on note une forte mobilisation des étudiants, et la présence de beaucoup d’employés du privé, notamment Airbus. "La mobilisation est de la même nature que les 19 et 31 janvier, assure un responsable Force ouvrière au micro de RMC. On ne veut pas ce projet. Il faut que le gouvernement arrive à entendre ce que lui disent les citoyens. Ce projet est rejeté à plus de 70%, les salariés le font savoir."
(avec JWF)
Guéret: la crainte d’une mobilisation moins forte, mais une motivation intacte
A Guéret (Creuse), la manifestation vient de débuter, dans une ambiance joyeuse et sous le soleil, malgré le froid. La crainte, c’est que la mobilisation s’essouffle, car il y avait 4.800 personnes mardi dernier. Les vacances scolaires risquent de perturber le mouvement. Ce qui est certain, c’est que la motivation des syndicalistes est intacte. "On est toujours mobilisé, on dit toujours non à cette réforme des retraites qui est injuste et brutale, voire même violente, explique un membre de Force ouvrière au micro de RMC. Le gouvernement veut lâcher sur des miettes, mais il est hors de question que les salariés fassent deux ans de plus. C’est clair et net."
(avec CP)


Sandrine Rousseau sur RMC-BFMTV: "Le gouvernement doit retirer ce projet"
"J'espère qu'il y aura du monde aujourd'hui dans la rue. J'ai vu des gens calmes mais déterminés et nous serons sur la même voie et tendance à l'Assemblée."
"Si le gouvernement s'entête dans son enfermement et son incapacité à comprendre que cette réforme est rejetée extrêmement massivement par les Français, alors oui il est possible qu'une partie du mouvement se radicalise."
"Hier à l'Assemblée, nous la Nupes, nous parlions de la vie des gens. Et le reste de l'hémicycle parlait comptabilité, argent, finances..."
"Le gouvernement doit retirer ce projet. Tant que l'article 7 (sur l'âge de départ) n'est pas retiré, il n'y a pas de discussion possible."
Quelle mobilisation ce mardi?
>> Quelle mobilisation et quelle réponse du gouvernement pour cette troisième journée?
Plusieurs signaux annoncent une mobilisation encore très élevée mais moins massive. Moins de manifestations recensées, 250 contre 268 le 31 janvier selon le syndicat Solidaires. Les perturbations dans les transports seront plus limitées, avec un TGV sur deux en service, contre un sur trois lors du deuxième round, et un service assuré à 40% à la RATP contre 27% le 31, selon les calculs d'une association d'usagers.
Quant aux enseignants, leur principal syndicat ne communique pas de taux de grévistes national à cause des vacances qui faussent le résultat, mais ce taux chute de 50 à 30% dans les Alpes-Maritimes. Pourtant, même si la dynamique peut donner l’impression de s'enrayer, les syndicats ont déjà sorti le parapluie. Il faudra attendre les manifestations de samedi pour faire le bilan, préviennent-ils. Et les premières remontées sont encourageantes.
En face, le gouvernement veut passer à l'offensive. “Ces journées de mobilisation, c’est du classique”, selon un conseiller. Au gouvernement, on martèle que les choses ne se jouent pas dans la rue, que la légitimité du débat est au parlement, qui doit servir de “caisse de résonance”. “Il faut montrer qu’on est à l’offensive”, abonde un communicant.
Projet contre projet, voilà la stratégie des ministres en première ligne. “Cela fait 15 jours que le gouvernement se fait boxer sans projet alternatif en face”, pointe un conseiller qui veut maintenant confronter, montrer que les alternatives ne sont pas crédibles, reprendre la main dans l’hémicycle et dans les médias.
(avec VJ et SK)
Philippe Martinez déplore "l'ego surdimensionné" d'Emmanuel Macron et agite le "risque" du RN à l'Elysée
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a dénoncé mardi "l'ego surdimensionné" d'Emmanuel Macron, accusé par le leader syndical de vouloir faire passer la réforme des retraites à tout prix avec le risque que le RN "prenne l'Elysée" en 2027.
"On a à faire à un président de la République, parce que c'est lui qui est au coeur de tout ça, qui veut par ego surdimensionné montrer que lui, il est capable de faire passer une réforme. Quel que soit l'avis de l'opinion publique, quel que soit l'avis des citoyens et c'est dangereux de raisonner comme ça", a déclaré Philippe Martinez sur RTL à l'occasion de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
"Le président de la République joue avec le feu", a affirmé le N.1 de la CGT. Il a appelé l'exécutif et les députés qui ont commencé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale à "écouter le peuple" au risque d'aller au devant de déconvenues démocratiques.
"Si on est élu, une fois qu'on est élu, on fait ce qu'on veut et on écoute plus, forcément, il ne faut pas s'étonner premièrement, de l'abstention et puis du risque que dans quelques années, pas si longtemps que ça, ça soit le Rassemblement national qui prenne les clés d'Élysée", a fait valoir Philippe Martinez.
La CGT Cheminots veut "augmenter le niveau de mobilisation"
La CGT Cheminots souhaite "augmenter le niveau de mobilisation" contre la réforme des retraites, a déclaré mardi le secrétaire général du syndicat, Laurent Brun, alors que les syndicats de la SNCF n'ont appelé qu'à manifester samedi.
"On lance le débat sur la nécessité d'augmenter le niveau de mobilisation dans le pays et en l'occurrence à la SNCF", a-t-il expliqué sur Franceinfo.
Les syndicats de cheminots se réuniront "probablement en fin de semaine" pour "analyser" les prochaines journées de mobilisation proposées mardi soir par les syndicats interprofessionnels et définir "la manière dont les cheminots vont s'intégrer dans ces jours et éventuellement en faire un peu plus", a-t-il ajouté.
"Si on en reste à des journées comme celles-là, on en fait encore trois ou quatre, le gouvernement passe son projet", a-t-il mis en garde.
Des trimestres supplémentaires pour les pompiers volontaires?
Olivier Dussopt souligne, en réponse à Gérald, auditeur RMC qui est chauffeur routier et pompier volontaire, que les députés de la majorité ont déposé un amendement concernant l'ajout de trimestres pour les pompiers-volontaires.
"Nous allons faire en sorte que les pompiers volontaires soient reconnus dans leur engagement avec l'octroi de trimestres", assure le ministre. "Je donnerai un avis favorable. Si l'amendement est voté il sera adopté avec le soutien du gouvernement"
Olivier Dussopt face aux auditeurs de RMC
Le ministre du Travail Olivier répond aux questions des auditeurs de RMC. Sur l'impopularité de la réforme, il a répondu à Rémy de Grenoble arguant du fait qu'initialement le président de la République Emmanuel Macron souhaitait même 65 ans durant la campagne présidentielle.
"Nous savons que c'est difficile, c'est une effort que nous demandons aux Français. Nous essayons de répartir cet effort de la manière la plus juste possible", défend le ministre.
La fac de Tolbiac bloquée
Depuis 7h30 environ, une vingtaine d'étudiants bloquent la faculté de Tolbiac, dans le sud de Paris. Ils bloquent les ascenseurs qui permettent de rejoindre les salles de cours. D'autres étudiants sont devant l'entrée pour tracter. Ils espèrent rallier le reste des étudiants à cette contestation contre la réforme des retraites.
Les organisateurs demandent à ce que le blocus se déroule sans débordements. Les étudiants mobilisés rejoindront la manif parisienne à 14h.
Selon Linda Godefroy-Rebouh, étudiante philosophie et économie, présidente de l'Unef à Tolbiac, le mouvement monte en puissance: "On organise des assemblées générales depuis le début de la mobilisation. Il y a un mois, il y avait une vingtaine, une trentaine d’étudiants qui venaient, et ils étaient déjà engagés. Mais hier, il y avait plus de 700 étudiants, dont une centaine qui sont engagés dans des organisations politiques. Mais les 600 autres ne sont pas engagés. Donc on voit que le mouvement prend et les étudiants se sensibilisent à cette réforme que personne n’accepte."
(NR)

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Blocage à l'université Jean-Jaurès, à Toulouse
Depuis 6h, un blocage de l'universite Jean-Jaurès à Toulouse, qui compte 30.000 étudiants, a débuté. Un blocage symbolique de 8h à 10h puis les étudiants iront manifester. Une AG est prévue ensuite à 14h pour décider de la suite du mouvement et d’une éventuelle poursuite du blocage.

(JWF)
Olivier Dussopt sur RMC: "La réforme n’est pas injuste pour les femmes, on va ouvrir un débat sur les droits familiaux"
"La réforme n’est pas injuste pour les femmes. Jusqu’à il y a un an, les femmes partaient plus âgées que les hommes, parce que leurs carrières sont hachées. Aujourd’hui, c’est le même âge. Demain, en 2030, les femmes partiront plus jeunes que les hommes. Plus tard parce que nous remontons l’âge et que les hommes et les femmes travailleront plus, mais plus jeunes que les hommes. Il y a la question des trimestres de maternité. On va ouvrir un débat sur les droits familiaux. Il y a quatre trimestres que les parents peuvent se partager avant les 4 ans de l’enfant. Je suis d’accord avec vous, c’est ‘intordable’, pardon pour l’expression. Comment on explique que la maternité, c’est quatre trimestres pour les femmes du régime général et deux trimestres pour les femmes de la fonction publique ? Sur les pensions de réversion, comment on explique qu’il y a 13 régimes différents et autant d’inégalités ? Sur ce sujet des droits familiaux, on veut un débat large. Aujourd’hui, il existe une prestation d’accueil du jeune enfant, mais les classes moyennes en sont souvent privées. J’ai dit que nous étions prêts à relever les plafonds pour couvrir plus de monde."
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Entre 75 et 100% de grévistes chez TotalEnergies selon la CGT, plus de 50% selon la direction
Il y a entre 75 et 100% de grévistes ce mardi chez TotalEnergies selon la CGT, plus de 50% selon la direction.
Olivier Dussopt sur RMC: "Pas de prime à la violence ou à l’outrance"
"J’ai beaucoup de respect pour Laurent Berger. Malgré nos désaccords, qui sont réels et que nous assumons, il y a une capacité à parler, à se dire les choses de manière directe, et même en confiance pour ce qui me concerne. Je ne crois pas qu’il y ait une prime à la violence ou à l’outrance. La réforme que je présente, avec la Première ministre, ce n’est pas la même qu’il y a quatre mois, parce qu’il y a des concertations que nous avons menées. Sur la retraite minimum, on devait la faire pour les nouveaux retraités, mais on la fait pour tous les retraités. Il n’y a pas d’accord parce que les organisations syndicales ne veulent pas entendre parler de l’âge (de départ)."
Olivier Dussopt sur RMC: "Si on écoutait La France insoumise, ça coûterait 500 euros par an à chaque travailleur"
"Dans le rapport du COR, il y a plusieurs hypothèses. Mais il y a deux choses à avoir en tête. D’abord, il y a un déficit sur les 25 années qui viennent. Quand on regarde l’hypothèse centrale, c’est avec un taux de chômage à 4,5% en 2027, c’est notre objectif, un bon résultat qu’il faut atteindre, mais dans ces conditions pourtant optimistes, c’est 12,5 milliards de déficit en 2027 et presque 15 en 2030. Ensuite, il y a une réflexion. Pendant la période de pandémie, nous étions dans un contexte où nous avons beaucoup dépensé, mais dans un moment de crise très particulière, où la banque centrale européenne et la commission européenne avaient ouvert les vannes et protégeaient tout ce qu’on pouvait emprunter. C’était de la dette garantie. Aujourd’hui, nous sommes dans un moment plus normal. Les taux d’intérêt sont à 3%, alors qu’ils étaient à 0% il y a trois ans. Soit on laisse filer la dette et ce n’est pas souhaitable. Soit, on peut dire qu’on dire qu’on ne travaille pas plus, mais ça signifie qu’on augmente les cotisations, les prélèvements. Si on écoutait La France insoumise, sans même parler de leur idée de la retraite à 60 ans qui coûte 85 milliards d’euros, ça signifierait demander à chaque personne qui travaille en 2030 un effort de 500 euros de cotisations supplémentaires par an."
Olivier Dussopt sur RMC : "Si on tient au système, qui est déficitaire, il faut le sauver"
"Il faut toujours regarder ce qu’il se passe dans une manifestation, dans une mobilisation. Il ne faut pas être dans le déni, les deux premières ont été des manifestations importantes, avec un certain nombre de messages. Il y a des Français qui s’opposent à la réforme, qui disent qu’ils ne souhaitent pas travailler plus. D’une certaine manière, on peut entendre ce message. Il y a aussi des Français qui ont des inquiétudes pour l’avenir. La réforme que nous proposons, que nous défendons, est nécessaire parce que si on tient au système, qui est déficitaire, il faut le sauver. Nous avons aujourd’hui un peu plus d’1,5 cotisant pour 1 retraité. Il y a 30 ans, c’était 3 cotisants pour 1 retraité. Il faut faire quelque chose. Le système sera déficitaire d’1,8 milliards en 2023. Dès 2027, c’est 12,5 milliards par an. Et ça se creuse. En 2040, c’est 25 milliards par an. Si on ne fait rien, il n’y a pas de nouveau droit. Mais en plus, en dix ans, c’est 150 milliards de déficit accumulé et donc de dette en plus."
Olivier Dussopt est l'invité d'"Apolline Matin" sur RMC et RMC Story
Ministre du Travail, Olivier Dussopt est l'invité d"Apolline Matin" sur RMC et RMC Story, à 7h40 et 8h10.
Mobilisation des étudiants: "La jeunesse en a marre et veut se faire entendre" (Unef)
Imane Ouelhadj, présidente de l'Unef, dans "Charles Matin" sur RMC:
"Il y a des campus qui ont la nécessité de bloquer ou de mettre en place des barrages filtrants pour permettre aux étudiantes de manifester. Ces formes d'actions sont nécessaires. À l’Unef, on soutient l'ensemble des actions qui permettent à la jeunesse de se faire entendre. On a essayé de discuter avec le gouvernement, de nous faire entendre, et à chaque fois il y a un gouvernement qui a décidé de faire lettre morte, de ne pas répondre à sa jeunesse. Cela dure depuis plusieurs mois, plusieurs années. La jeunesse en a marre et veut se faire entendre. Cette réforme a été faite pour qui? Pas pour les femmes, pas pour les jeunes. On n'a pas envie de se projeter dans une société où on devra travailler jusqu'à 67 ans et mourir au travail."
Environ 4.500 MW de baisses de production d'électricité dans les centrales d'EDF
Les grévistes d'EDF ont à nouveau procédé à des baisses de production d'électricité dans les centrales, d'un niveau de 4.500 mégawatts selon la CGT. Soit l'équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires. Mais il n'y a pas eu de coupure.
Plusieurs centrales nucléaires, comme celle de Paluel (Seine-Maritime) et de Dampierre (Loiret), mais aussi la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) étaient touchées, avec "de forts taux de grévistes" et des "filtrages à l'entrée des sites", selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.
Une certaine lassitude à la gare Saint-Lazare
A la gare Saint-Lazare, à Paris, une forme de lassitude touche les voyageurs qui ont dû s'adapter pour la 3e fois en trois semaines. Certains se sont levés encore une fois une heure plus tôt ce matin. Ceux qui n'ont pas la chance d'être en télétravail ont dû modifier leur trajets ou s'entasser dans des voitures bondées. Des passagers partagés entre d'un côté, un ras-le-bol de ces perturbations à répétitions, et de l'autre, un soutien au mouvement. C'est le cas d'Amir, un jeune commercial, qui attend un train pour la Normandie: "C’est pour une bonne cause, mais c’est compliqué pour les gens qui travaillent. On espère qu’il y aura une solution bientôt. Cela ne va plus être supportable."
Journée spéciale sur RMC et RMC Story
ÉVÈNEMENT RMC ET RMC STORY. Après les deux journées de mobilisation massive des 19 et 31 janvier, les syndicats appellent à une nouvelle journée d’actions contre la réforme des retraites ce mardi 7 février partout en France. RMC est sur le pont dès 4h30 et RMC Story dès 6h, en direct des territoires les plus mobilisés pour cette troisième "journée noire" avec notamment le ministre du Travail, Olivier Dussopt, invité d'"Apolline Matin" à 7h40, et qui sera face aux auditeurs à 8h10. Pour ou contre la réforme, mobilisés ou immobilisés, spécialistes, invités, auditeurs… Tous les avis seront sur RMC et RMC Story.
Appelez-nous au 32 16 pour témoigner !

Blocage du port du Havre
Au Havre, ce matin, les dockers, les raffineurs et les salariés du BTP sont rassemblés depuis très tôt près du pont de Normandie.
Aucun camion n’entre ou ne sort de la zone située autour du port du Havre, le poumon économique de la ville. Ils sont déjà plusieurs centaines à s’être rassemblés à l’appel de la CGT. Parmi eux, des salariés des différentes industries du port, mais aussi des retraités pour se répartir sur les différents points de blocage.
Des palettes et des pneus vont être distribués pour marquer ces blocages. L’objectif répété par les manifestants, c’est de monter en pression. Selon eux, le gouvernement n’a pas entendu les deux premières journées de mobilisation, alors ils ont décidé de nouveaux types d’actions pour toucher cette fois l’économie et espérer que le gouvernement sera sensible à leurs demandes et notamment la principale, celle de retirer ce projet de réforme des retraites.


(avec MB)
En Île-de-France, des perturbations à prévoir sur de nombreuses lignes de métro
Comme c'était le cas lors des deux précédentes journées de mobilisation, les syndicats de la RATP ont appelé à la grève. En conséquence, le trafic sera très perturbé dans le métro et le RER.
Les lignes de métro automatisées devraient circuler normalement, en revanche, les rames sur les autres lignes seront moins fréquentes.
La RATP note, quand même, le fait qu'aucune ligne de métro sera totalement fermée. La situation devrait être bien meilleure pour les autobus RATP, avec 8 passages sur 10 à Paris et en petite couronne. Côté tramways, la RATP prévoit un trafic normal sur toutes les lignes.
>> Le détail ligne par ligne est ici
Le trafic SNCF "fortement perturbé" partout en France
La circulation sera de nouveau "fortement perturbée" ce mardi pour les trains, TGV comme TER, a indiqué dimanche la SNCF.
Il devrait y avoir un train sur 2 en moyenne pour les TGV Inoui et Ouigo et 3 TER sur 10, selon la SNCF. Sur les grandes lignes, la SNCF s'attend à voir circuler un TGV sur 2 en moyenne (c'était 1 sur 3 lors de la précédente journée d'action, mardi 31 janvier).
Si le trafic sera perturbé ce mardi, les syndicats de la SNCF n'appellent pas à la grève ce samedi, mais seulement à manifester, afin de ne pas pénaliser les voyageurs pour cette journée de départs et de retours de vacances.
>> Plus d'informations ici
Quelle mobilisation dans les rues pour cette troisième journée de mobilisation?
Pour cette troisième journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites, la mobilisation sera-t-elle toujours aussi forte que les deux précédentes journées les 19 et 31 janvier?
Le 19 janvier, 2 millions de personnes ont manifesté partout en France selon la CGT, contre 1,12 million selon l'Intérieur.
Le 31 janvier, ils étaient 2,8 millions selon les syndicats, contre 1,72 million selon le ministère de l'Intérieur.
Selon une source sécuritaire à l'AFP, les autorités s'attendent ce mardi à une mobilisation oscillant entre 900.000 et 1,1 million de personnes, dont 70.000 au maximum à Paris où le cortège défilera entre les places de l'Opéra et de la Bastille.
Olivier Dussopt invité d'"Apolline Matin" sur RMC et RMC Story à 7h40 et 8h10
Pour cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, RMC est sur le pont dès 4h30 et RMC Story dès 6h, en direct des territoires les plus mobilisés pour cette troisième "journée noire".
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sera invité sur RMC à 7h40 et sera face aux auditeurs à 8h10.
À 8h30, Sandrine Rousseau, députée EELV de Paris, sera l’invitée du "Face à Face" (en simultané sur BFMTV).
Un point info sera diffusé toutes les heures, depuis les cortèges, et sur vos conditions de circulation, jusqu’à 19h.
Appelez-nous au 32 16 pour témoigner !