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Robotaxis en Europe : la course est lancée

Robotaxis en Europe : la course est lancée

Les taxis sans chauffeur, ce n’est plus de la science-fiction. Le géant chinois Baidu s’apprête à lancer plusieurs milliers de robotaxis en Allemagne et au Royaume-Uni via l’application américaine Lyft, dès 2026. Une stratégie d'expansion qui fait suite à d'autres partenariats, notamment avec Uber en Asie et au Moyen-Orient. Ces véhicules 100 % autonomes existent déjà en Chine ou aux États-Unis, notamment à San Francisco ou à Wuhan. Si les performances techniques sont globalement satisfaisantes, certains incidents et problèmes de sécurité ont été signalés. En Europe, la France est à la traîne. Le principal frein reste la réglementation, qui n’autorise pas encore la conduite autonome en ville. L’arrivée des robotaxis sur nos routes ne devrait pas intervenir avant 2030.

Le chèque énergie pourrait-il disparaître ?

Le chèque énergie pourrait-il disparaître ?

Créé en 2016 et généralisé en 2018, le chèque énergie pourrait disparaître. C’est l’une des aides ciblées par un rapport conjoint de l’Inspection générale des finances et celle de l’environnement. L’aide, distribuée à 5,5 millions de ménages modestes, est critiquée pour son manque de revalorisation depuis 2019, et son effet jugé contraire à la sobriété énergétique, car elle encouragerait une hausse de la consommation. Sur les 92 milliards d’euros d’aides publiques recensées, 37 milliards doivent être réexaminés, dont 20 en priorité. Le chèque énergie en fait partie. Son coût annuel s’élève à 795 millions d’euros, pour un montant moyen de 150 € par foyer. Son avenir pourrait être débattu dans le cadre du projet de loi de finances 2026, une perspective qui inquiète de nombreuses associations, alors que 41 % des Français ont dû restreindre leur chauffage l’hiver dernier.

Chèques : bientôt un souvenir ?

Chèques : bientôt un souvenir ?

Le chèque est-il en voie de disparition ? C’est en tout cas l’hypothèse que prépare discrètement le ministère de l’Économie. En vingt ans, son usage a chuté de 90%, pour représenter aujourd’hui moins de 3 % des transactions. Le Trésor public, lui, n’encaisse plus qu’1 % de ses recettes par ce moyen, et prévoit de fermer en 2027 le dernier centre de tri public, situé à Rennes. Mais si les banques souhaitent aussi accélérer la digitalisation, au nom de la sécurité, du coût et de l’écologie, la disparition du chèque pourrait bien heurter une partie des usagers. Car dans les faits, le chèque reste prisé dans certaines situations : règlements de charges, achats de seconde main, paiements scolaires. Il permet aussi de décaler une dépense, sans passer par une appli bancaire complexe.

La fin des chèques en France est-elle proche ?

La fin des chèques en France est-elle proche ?

Le chèque est-il condamné à disparaître ? C’est en tout cas une piste sérieusement envisagée par le Trésor public. Selon les données de Bercy, en dix ans, le nombre de chèques encaissés par les services publics a chuté de 72%, pour tomber à 39 millions en 2024. À titre de comparaison, en 2000, les chèques représentaient encore 37% des transactions. Aujourd’hui, ils n’en constituent plus que 3%. Depuis 2019, il est d’ailleurs interdit de régler ses impôts par chèque au-delà de 300 euros, sous peine d’une majoration. Et selon une note transmise aux syndicats début juillet, une réflexion est « engagée sur l’avenir du chèque comme moyen de paiement ». Bercy envisage même de fermer en 2027 le dernier centre public de tri des chèques, situé à Rennes, laissant leur traitement à des prestataires privés, comme le groupe Tessi. Sur le terrain, le recul est déjà bien visible. Dans les commerces, les chèques sont de moins en moins acceptés, notamment en raison de leur taux de fraude élevé. Mélina, fromagère sur un marché parisien, témoigne : « On n’a plus confiance. » Pourtant, certains clients, notamment les plus âgés, y restent attachés. L’économiste Pascale Hebel souligne que ce sont surtout les populations les moins connectées ou les plus fragiles qui utilisent encore ce mode de paiement. De son côté, Bercy assure qu’aucune date officielle n’a encore été fixée pour sa suppression mais le compte à rebours semble lancé.