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EN DIRECT Retraites: nouvelle journée de mobilisation organisée le 6 avril

À l'appel de l'intersyndicale, une 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce mardi 28 mars. Laurent Berger (CFDT) appelle à une "médiation", mais le gouvernement refuse. Les chiffres des manifestations des syndicats et des préfectures font état d'un mobilisation en légère baisse, avec également quelques tensions dans les cortèges à Paris, Lille, Rennes et Bordeaux notamment.

Les syndicats plutôt ouverts pour rencontrer Elisabeth Borne

>> Suivez toutes les infos du 29 mars sur la réforme des retraites, avec notamment la réponse des syndicats à l'invitation d'Elisabeth Borne

55 interpellations à 20h30

À 20h30, la Préfecture de police de Paris recensait 55 interpellations.

L'intersyndicale invitée par Borne "lundi ou mardi", selon Berger

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a annoncé ce mardi que l'intersyndicale serait invitée par Elisabeth Borne, la Première ministre, "lundi ou mardi".

Alerte info

L'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 6 avril

L'intersyndicale en lutte contre la réforme des retraites a appelé mardi à une onzième journée de "grève et de manifestations" le jeudi 6 avril, estimant que "l'absence de réponse de l'exécutif conduit à une situation de tensions" inquiétante.

L'intersyndicale "appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays", a-t-elle fait savoir dans un communiqué lu par les deux co-délégués de Solidaires, Simon Duteil et Murielle Guilbert.

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Dispersion en cours place de la Nation, quelques individus provoquent les forces de l'ordre

Les forces de l'ordre tentent de disperser la foule sur la place de la Nation à Paris, à l'issue de la manifestation.

D'après la Préfecture de police, quelques individus provoquent les policiers et les gendarmes.

Des feux ont aussi été allumés.

SNCF: amélioration du trafic mercredi, mais toujours des perturbations

La SNCF prévoit mercredi une amélioration sur les grandes lignes, les TER et la banlieue parisienne.

SNCF Voyageurs prévoit de maintenir mercredi 80% de ses TGV Inoui et Ouigo, les deux tiers de ses Intercités et les trois quarts de ses TER, a indiqué mardi un porte-parole à l'AFP. Les trains de nuit recommenceront timidement à rouler et la circulation sera "quasi-normale" sur l'Eurostar et le Thalys.

Sur le réseau ferroviaire francilien, la circulation des trains s'améliorera nettement, les lignes C, D, L et R restant les plus perturbées avec 2 trains sur 3.

Alerte info

740.000 manifestants en France selon les autorités, plus de 2 millions selon la CGT

Les multiples cortèges ont réuni 740.000 manifestants en France selon le ministère de l'Intérieur. 1.089.000 manifestants avaient été comptabilisés jeudi 23 mars. D'après la CGT, ils étaient plus de 2 millions.

Sur les 10 journées de mobilisation, ce ne serait ainsi selon les chiffres de la préfecture que la 7e affluence la plus grande depuis le début du mouvement de contestation de réforme des retraites.

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450.000 personnes à Paris selon la CGT, 93.000 selon la préfecture

La CGT annonce que 450.000 personnes ont manifesté ou manifestent actuellement dans les rues de Paris. Ils étaient, selon la CGT, 800.000 jeudi 23 mars.

La préfecture annonce de son côté 93.000 personnes dans les rues de Paris. C'est moins que lors de la dernière journée record de mobilisation jeudi, où les autorités avaient comptabilisé 119.000 manifestants.

C'est la 2e plus grosse mobilisation depuis le début du mouvement dans la capitale derrière ce record de jeudi.

>> Tous les chiffres dans les différents cortèges de France à retrouver ici

Un enseignant convoqué pour un pantin Macron posé sur les rails à Nice

Un professeur des écoles a été interrogé des heures par la police lundi pour avoir placé son "paillassou", un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron, sur les rails de la gare de Nice lors d'une manifestation. Il dénonce une "intimidation" et assure que son domicile a été perquisitionné.

> Tout ce qu'il faut savoir sur cette affaire dans notre article ici

Quelques heurts se poursuivent à Paris

Des heurts entre forces de l'ordre et un groupe de plusieurs centaines de personnes se sont produits mardi à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites.

Certains, vêtus de noirs et visages masqués, ont pillé un commerce Leclerc, allumé des feux de poubelles ou dégradé du mobilier urbain peu avant l'arrivée du cortège intersyndical place de la Nation, terme de la manifestation.

Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, 13.000 policiers et gendarmes - dont 5.500 à Paris - ont été mobilisés pour la 10e journée de protestation contre la réforme des retraites, un dispositif qu'il a qualifié d'"inédit".

Des organisations dénoncent des interdictions de rassemblements nocturnes à Paris

Des organisations d'avocats, de magistrats et de défense des droits humains ont dénoncé mardi des arrêtés pris "en catimini" par la préfecture de police de Paris pour interdire les rassemblements nocturnes contre la réforme des retraites.

Ils reprochent à la préfecture de police d'avoir pris "en catimini", "sans que personne n'en soit informé", des arrêtés quotidiens interdisant les rassemblements dans une grande partie du centre parisien.

"Pourquoi ne pas faire connaître et rendre clairement lisible les arrêtés si le but est que les gens ne manifestent pas?", s'interroge le SAF, le Syndicat des avocats de France (SAF), à l'origine d'une requête devant la justice administrative.

Des premières charges de la police après un début d'incendie

Une manœuvre pour "disloquer", comme l'explique la préfecture de police, des éléments perturbateurs et permettre l’intervention des pompiers pour éteindre un feu, a été lancée dans le cortège parisien. Après cette charge, des feux d'artifices ont été lancés sur les forces de l'ordre.

Peu de tensions à Paris, quelques feux allumés sur le parcours

La manifestation parisienne se déroule pour le moment relativement dans le calme. Les manifestants arrivent au fur et à mesure sur la place de la Nation où la manifestation était censée se terminer. Le dispositif des forces de l'ordre se tient un peu plus à distance que lors des dernières manifestations. Quelques feux de détritus sont allumés peu avant l'arrivée du cortège au niveau de la station Rue des Boulets, des vitrines ont été endomagées.

Moins de monde mais plus de jeunes dans les cortèges

Cinq jours après un sursaut de participation, la dixième journée de manifestation contre la réforme des retraites rassemblait mardi nettement moins de monde que lors de la journée du 23 mars. Mais les cortèges de jeunes ont visiblement été plus nombreux un peu partout en France comme ici à Bordeaux.

Retraites: la mobilisation s'essouffle aussi dans la fonction publique

Après un regain de mobilisation le 23 mars, le taux de grévistes a replongé mardi dans la fonction publique, seuls 6,5% des agents de la fonction publique d'Etat ayant cessé le travail à la mi-journée, selon le gouvernement.

Dans cette branche de la fonction publique qui compte au total 2,5 millions d'agents, 15,5% de grévistes avaient été recensés par le ministère jeudi lors de la précédente journée de mobilisation, la première après le recours du gouvernement au 49-3 pour faire adopter sa réforme des retraites.

Lyon: des dégradations dans des banques

A Lyon, en tête du cortège, les manifestants les plus radicaux s’en sont pris à plusieurs reprises à des institutions financières, surtout des agences bancaires. Une agence BNP a notamment été ravagée. Les distributeurs à l’extérieur ont volé en éclats, la vitrine a explosé. A l’intérieur, les distributeurs ont été mis hors service et une partie du plafond est même tombée. Un peu avant, des agences immobilières ont vu leurs vitrines être fissurées ou tagguées. A chaque fois, le cortège a repris sa marche quelques minutes après. Le canon à eau a aussi été sorti. Cinq personnes ont été interpellées.

(avec VC)

Saint-Etienne: la permanence d'un député visée

A Saint-Etienne, des manifestants ont tenté de pénétrer dans la permanence du député Renaissance Quentin Bataillon.

Manifestation à Paris: la tête de cortège arrive déjà à Nation

A Paris, la tête de cortège arrive doucement, déjà, à la place de la Nation. Le cœur du cortège est encore relativement loin, la manifestation s'étandant sur plusieurs kilomètres. Une partie des manifestants n'a pas encore quitté la place de la République. L'ambiance est très calme pour le moment.

(MB)

Alerte info

Déchets à Paris: la CGT annonce la suspension de la grève dès mercredi

La CGT de la filière déchets et assainissement a annoncé mardi la suspension à partir de mercredi de la grève des éboueurs à Paris et du blocage des incinérateurs, qui ont provoqué l'amoncellement des ordures dans les rues de la capitale depuis le 6 mars.

"Nous avons besoin de rediscuter avec les agents de la filière déchets et assainissement de la ville de Paris afin de repartir plus fort à la grève (...), car nous n'avons presque plus de grévistes", reconnaît dans un communiqué la CGT-FTDNEEA, qui rassemble les éboueurs, égoutiers, conducteurs de bennes de la capitale.

Mardi, au 23e jour du mouvement, la collecte des poubelles restait très perturbée à Paris, le volume global de déchets non ramassés étant de 7.000 tonnes, contre plus de 10.000 vendredi dernier, selon la mairie.

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Rennes: situation "très tendue", les autorités appellent à éviter le centre-ville

La situation se tend à Rennes en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. La police nationale évoque une situation "très tendue en centre-ville, particulièrement au niveau de République".

"Les passants doivent absolument quitter le secteur", ajoute la police nationale su Twitter évoquant des dégradations et invitant à éviter la Place Sainte-Anne, la Place des Lices et la Place de la République.

Jean-Luc Mélenchon appelle au calme face aux "provocations" de Darmanin

Dans la manifestation parisienne, Jean-Luc Mélenchon a visé Emmanuel Macron et Elisabeth Borne qui selon lui ont un "besoin incompréhensible d'une autorité brutale affirmée de manière provocatrice".

Il espère toutefois que la manifestation va se dérouler "dans le sang-froid et le contrôle par nous-même face à toutes les provocations", tout en visant le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Je demande à tout le monde de bien comprendre qu'un ministre de l'Intérieur qui est capable d'organiser un traquenard comme celui mis en place à Sainte-Soline, est absolument capable de toutes les provocations. A chacun d'entre-nous de faire preuve de sang-froid et de volonté d'action pacifique. Car la violence est le moyen qu'utilise le ministre pour invisibiliser le mouvement social et la propre maîtrise que ce mouvement a de lui-même", a-t-il lancé devant un parterre de médias.

11 interpellations en amont à Paris

6.400 personnes ont été contrôlées en amont de la manifestation parisienne aujourd'hui avec 11 interpellations effectuées.

"Un bloc de plusieurs centaines de personnes s’est constitué, et colle le cortège syndical de tête. Il bloque la progression des manifestants sur l’itinéraire à ce stade", selon la préfecture.

Mobilisation en légère baisse à Nantes

Comme un peu partout en France la mobilisation est en légère baisse à Nantes: ils étaient 18.000 manifestants à Nantes selon la préfecture. Selon cette même source ils étaient 25.000 jeudi dernier le 23 mars, 30.000 le 7 mars, 20.000 le 11 février ou encore 28.000 le 31 janvier.

Selon les syndicats ils étaient 60.000 manifestants aujourd'hui, contre 80.000 jeudi 23 mars.

Lille: le domicile de la députée Renaissance Violette Spillebout muré par des manifestants

Le domicile de la députée Renaissance de la 9e circonscription du Nord Violette Spillebout situé à Fives un quartier de Lille, a été muré ce mardi par des manifestants. Un mur de parpaing a été monté devant la porte, une action revendiquée par la CGT, Sud-Rail et le NPA.

Violette Spillebout a réagi appelant les syndicats à condamner l'opération: "La démocratie s’arrête là où commencent la haine et la violence. Je demande aux syndicats, déshonorés par cet acte, de condamner sans réserve l'action conjointe avec les groupements antifa et ultra-gauche lillois, qui se sont déjà attaqués à moi pendant les municipales", a-t-elle assuré sur Twitter.

La maire PS de Lille Martine Aubry a dénoncé un acte innacceptable, apportant son soutien à l'élue "bien qu'en désaccord avec la politique" qu'elle soutient.

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L'intersyndicale va proposer à nouveau l'idée d'une médiation

Rejetée par le gouvernement, mais soutenue par les députés MoDem membres de la majorité présidentielle, l'idée d'une médiation n’est pas enterrée et l’intersyndicale va la proposer à nouveau, formellement, via un courrier adressé à l’exécutif dans les prochains jours. Laurent Berger est donc partant pour reprendre les discussions mais avec deux conditions: ce sera pour parler de la réforme des retraites et il faudra que le gouvernement fasse un geste d’apaisement au préalable.

Ce geste, c’est la suspension de la réforme. Sur ce point, on sent que les choses se sont pas tout à faire calées avec les autres syndicats car Frédéric Souillot, de Force Ouvrière, préfère lui continuer à demander le retrait de la réforme. La réunion de l’intersyndicale s’annonce donc plus tendue que d’habitude. En tout cas, les syndicats sont d’accord sur une chose: il y aura une autre journée de manifestations. Ils estiment que la mobilisation ne s’essouffle pas, malgré des cortèges de la matinée moins fournis que jeudi dernier, avec un nombre de manifestants en baisse d’environ 20%.

(Victor Joanin)

Paris: le cortège s'élance

A Paris, le cortège s'élance de la place de la République, direction la Bastille.

Manifestation du 28 mars à Lille
Manifestation du 28 mars à Lille © AFP

Pour Xavier Bertrand, la médiation proposée par les syndicats est "une opportunité à saisir"

Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand estime que la médiation proposée par Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, est "une opportunité à saisir".

"Face à la crise politique et sociale dans laquelle notre pays se trouve, la proposition de Laurent Berger d’une médiation est une opportunité à saisir pour trouver collectivement une voie de sortie : c’est l’esprit même de notre démocratie sociale", assure-t-il ce mardi sur Twitter.

Paris: la Tour Eiffel fermée en raison de la grève

La Tour Eiffel est fermée au public ce mardi en raison de la grève contre la réforme des retraites, a fait savoir à l'AFP la direction du monument parisien.

Les chiffres des manifestations à Rennes et à Nantes, en baisse

A Rennes, les autorités ont compté 13.600 manifestants, contre 22.000 le 23 mars. A Nantes, ils étaient 18.000 à défiler selon la préfecture de police, 60.000 selon les syndicats.

Etudiants et lycéens se félicitent de la mobilisation

Selon le syndicat étudiant L'Alternative, 80 établissements du supérieurs ont été bloqués ce matin. Un niveau similaire à celui de jeudi dernier. D’après les premières remontées des manifestations en régions, la présence des jeunes est en hausse. L'université Lyon 3 a été bloquée alors que c’est une fac impossible à bloquer historiquement. Beaucoup d’étudiants sont allés sur les lieux de blocages économiques.

De son côté, La Voix lycéenne évoque 500 lycées mobilisées, dont 450 avec des points de blocages. Une forte augmentation de la mobilisation lycéenne, selon ce syndicat.

(avec MB)

Des tensions à Rennes, la préfecture alerte sur la présence de casseurs

La police a fait usage de gaz lacrymogènes en marge de la manifestation contre la réforme des retraites à Rennes ou des débordements sont en cours.

Des poubelles ont été incendiées et un cortège sauvage s'est formé empruntant. C'est en marge de ce cortège qu'une agence MMA a été dégradé a constaté Actu Rennes.

La préfecture d'Ille-et-Vilaine fait état d'individus "grimés, équipés pour dégrader et blesser", appelant les manifestants à se désolidariser des casseurs et à rester dans le "cortège institutionnel".

Médiation: "Insupportable que la réponse soit une fin de non-recevoir" pour Laurent Berger

"C’est une proposition d’apaisement, souligne Laurent Berger (CFDT) sur la médiation. Ça va commencer à suffire les fins de non-recevoir au dialogue. Il va falloir s’interroger sur qui ne veut pas le dialogue. Il ne suffit pas de dire partout qu’on veut le dialogue, mais qu’on ne peut pas discuter des retraites. Ce n’est pas possible. On a fait cette proposition. L’idée est qu’on puisse enfin apaiser les choses. C’est insupportable que la réponse soit une fin de non-recevoir. On ne peut pas dire qu’on nous tend la main. On propose de remettre les choses à l’endroit, donc pause sur la promulgation de cette loi sur les 64 ans et on se met autour de la table. Un geste d’apaisement est indispensable. On a proposé une voie de sortie, il faut que le gouvernement nous réponde. Apparemment, il n’est pas prêt pour l’instant, mais peut-être que ça va changer dans quelques heures."

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Invité à l'Elysée, Laurent Berger refuse d'y aller seul

Avant le départ de la manifestation à Paris, Laurent Berger explique avoir été invité à se rendre à l'Elysée. Mais le secrétaire général de la CFDT refuse d'y aller seul et veut parler du sujet de la réforme des retraites, alors que l'exécutif veut tourner la page. Il continue de croire à sa proposition de médiation. Un courrier de l’intersyndicale sera envoyé à l’exécutif pour proposer une médiation d’ici la fin de la semaine.

(avec VJ)

Les chiffres de la manifestation à Marseille

A Marseille, ce matin, 180.000 personnes ont manifesté contre la réforme des retraites selon les syndicats, 11.000 selon la préfecture. Jeudi dernier, ils étaient 280.000 personnes dans les rues d'après les syndicats, 16.000 selon la police.

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Une baisse de 20% dans les manifestations

Selon plusieurs syndicats, dont la CFDT, le nombre de manifestants est en baisse de 20% ce mardi par rapport à jeudi dernier. Le 23 mars, il y avait eu 3,5 millions de personnes dans les rues selon les syndicats, 1,09 million d'après le ministère de l'Intérieur.

"C'est encore une mobilisation très importante, en baisse par rapport à jeudi mais ce n'est pas une surprise parce que depuis le début, il y a des journées plus hautes et des journées plus basses", explique Laurent Berger.

(VJ)

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Médiation proposée par Laurent Berger: les députés MoDem favorables

Contrairement au gouvernement qui, par la voix de son porte-parole Olivier Véran, a refusé la main tendue par Laurent Berger, les députés MoDem, faisant partie de la majorité, se disent favorables à la médiation proposée par le leader de la CFDT, comme l'a annoncé Jean-Paul Mattei, député de la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques et président des députés MoDem.

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Pénuries de carburants: l'Île-de-France touchée à son tour par le manque d'essence

Après la Provence et l'Ouest, l'Ile-de-France est touchée à son tour par les pénuries de carburants dans les stations-service provoquée par les grèves dans les raffineries contre la réforme des retraites, selon des données gouvernementales analysées mardi par l'AFP.

Dans trois départements de la région parisienne, plus du tiers des stations-service manquent ainsi mardi matin d'au moins un type de carburant (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient le 1er mars: c'est le cas du Val-de-Marne (44,05%), de l'Essonne (38%) et des Yvelines (33,6%).

A Paris même, un quart des stations sont dans cette situation (25,45%). Elle s'explique notamment par les mises à l'arrêt des raffineries normandes de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, où les expéditions sont toujours bloquées.

Retrouvez notre article ici

SNCF: taux de grévistes en baisse, à 16,5% à midi, selon une source syndicale

Le taux provisoire de grévistes atteignait 16,5% mardi midi à la SNCF pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, selon une source syndicale, soit une mobilisation en baisse par rapport aux précédentes.

Dans le détail, on compte 45% de grévistes chez les conducteurs, 24,5% chez les contrôleurs, 18,5% chez les aiguilleurs, 20% au matériel, 19% à l'équipement et 17% dans les services commerciaux et d'information aux voyageurs, a précisé cette source à l'AFP

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Le gouvernement écarte la possibilité d’une médiation

Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, répond par la négative à la proposition des syndicats de mettre en place une médiation sur la réforme des retraites.

"On n'a pas forcément besoin de médiation pour se parler. Le président de la République l’a dit, il est prêt à recevoir l’intersyndicale dès lors que le Conseil constitutionnel se sera prononcé sur la conformité de notre texte de loi. La Première ministre se tient à disposition des syndicats très directement, pour pouvoir parler. (…) Nous estimons qu’il n’y a pas lieu d’avoir une médiation. Il n’y a pas de médiateur dans la République, quand on peut se parler directement."

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"Nous resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse", assure Olivier Véran

Alors que le ministère de l'Intérieur s'attend à une journée de mobilisation teintée de violences, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a assuré que les autorités seront "particulièrement vigilantes" à ce que les manifestations "ne donnent pas lieu à de nouveaux débordements grâce aux forces de l'ordre et aux services d'ordre des organisations syndicales.

"Rien ne justifie les violences, jamais. Et ceux qui ne les condamnent que du bout des lèvres ou tentent de leur donner une justification, n'honorent ni la confiance de leurs électeurs ni les institutions qu'ils ont juré de servir et protéger", a lancé le porte-parole du gouvernement après avoir adressé un tel reproche aux Insoumis et à Jean-Luc Mélenchon la veille.

"Nous sommes et nous resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse", a-t-il conclu.

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Paris: des manifestants sur les voies à la gare de Lyon, trafic interrompu

Des manifestants provoquent l'interruption totale du trafic à la gare de Lyon, à Paris, pour les départs ainsi que les arrivées. Ils ont envahi les voies.

(NR)

Education: seulement 8% d'enseignants en grève

Selon le ministère de l'Education nationale, il y a seulement 8,37% d'enseignants en grève ce mardi, avec 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire (collèges et lycées).

Le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, avait estimé lundi que 30% des professeurs du primaire seraient en grève mardi. Pour la dernière journée de mobilisation jeudi dernier, le ministère de l'Education avait annoncé un taux d'enseignants grévistes de 21,41%, dont 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire.

Les enjeux et les coulisses de la décision du Conseil constitutionnel

Très attendu, le verdict du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites pourrait tomber dans les prochains jours.

>> Les enjeux et les coulisses de la décision du Conseil constitutionnel

Un centre logistique bloqué près de Lille

Dans le nord de Lille, une centaine de manifestants occupent deux gros rond-point desservant le centre régional de transport (CRT) de Lesquin, un centre logistique majeur, entraînant des perturbations jusque sur l'A1 reliant Paris à Lille, et l'A23 en direction de Valenciennes, a indiqué Rémy Quéant, secrétaire général FO Transport Lille. "Beaucoup d'entrepôts ne seront pas livrés aujourd'hui", a-t-il expliqué à l'AFP.

A Lille, avant même la manifestation de 14h30, un cortège non déclaré s'est formé dans le centre avant 8h, défilant devant le Conseil régional, la gare de Lille, avant de rejoindre un lycée mobilisé, ont indiqué des militants. L'entrée principale de la gare de Lille Flandres a été temporairement fermée a indiqué la SNCF.

Nouvelles annulations de vols dans plusieurs aéroports

La Direction générale de l'aviation civile a une nouvelle fois demandé aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs vols jeudi et vendredi, notamment à Paris-Orly, en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. Ces mesures préventives, exigées par la DGAC pour les 11e et 12e journées consécutives, concerneront jeudi 20% des mouvements à Orly, Marseille et Toulouse, et vendredi 25% des vols à Orly ainsi que 20% de ceux de Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé l'administration dans un communiqué.

500 lycées bloqués selon un syndicat lycéen

Selon le syndicat lycéen Fidl, 500 lycées sont bloqués ce mardi matin dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites.

Les syndicats veulent une "médiation"

Après Laurent Berger (CFDT) ce matin, c'est Philippe Martinez (CGT) qui demande au gouvernement une "médiation" sur la réforme des retraites.

"Comme on l'a décidé en intersyndicale, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation", a expliqué le secrétaire général sortant de la CGT, avant de participer à la manifestation à Clermont-Ferrand, où se tient le congrès de la CGT.

"Comme dans tout conflit social dans les entreprises, quand il y a un conflit qui dure, on essaye de trouver une solution sur des sujets qui sont plus que jamais d'actualité: la pénibilité, le travail", a ajouté Philippe Martinez, qui doit être remplacé à la fin de la semaine à la tête de l'organisation. "Et donc c'est la proposition qui a été faite par l'intersyndicale, donc nous allons écrire au président de la République pour valider par écrit cette proposition", a-t-il indiqué.

>> Les syndicats demandent une médiation

Des blocages à Rennes

Des blocages ont été mis en place à Rennes, ce mardi matin. Un feu a aussi été allumé par des étudiants en centre-ville.

La CGT manifeste à Clermont-Ferrand

Réunie en congrès cette semaine à Clermont-Ferrand, la CGT manifeste dans la ville auvergnate ce matin. Philippe Martinez, qui s'apprête à laisser sa place à la tête du syndicat, confirme une demande de médiation adressée au gouvernement.

"Compte tenu de la mobilisation qui ne faiblit pas, comme on l'a décidé en intersyndicale, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation" a-t-il indiqué.

Un blocage routier à Nantes

Une centaine de manifestants ont ralenti la circulation à l'ouest de Nantes, ce mardi matin. Un blocage qui a créé des bouchons, avant d'être levé vers 9h. D'autres actions sont organisées à Rennes, Caen, Lorient ou encore Grenoble.

Laurent Berger (CFDT) appelle à une "médiation"

Le n°1 de la CFDT Laurent Berger a demandé ce mardi à l'exécutif de mettre en place une "médiation" pour "trouver une voie de sortie" à la crise sociale, alors que les opposants à la réforme des retraites s'apprêtent de nouveau à manifester. "Il faut prendre un mois, un mois et demi, pour demander à une, deux, trois personnes de faire de la médiation", a déclaré Laurent Berger sur France Inter, appelant à un "geste d'apaisement pour trouver une voie de sortie".

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"Nous souhaitons la révolution citoyenne par les urnes", assure Mathilde Panot

Accusés par Olivier Véran d'être les "rentiers de la colère", et par le président de la République de "délégitimer" les institutions, les Insoumis se défendent. "Nous souhaitons la révolution citoyenne par les urnes, nous l’avons dit 1000 fois", martèle ce mardi Mathilde Panot la cheffe de file de La France insoumise réfutant tout appel à la violence.

"Nous sommes contre la violence qui s’en prend aux personnes. Mais tout est considéré comme une forme de violence même lorsqu’on qu’on colle des autocollants sur une permanence ou quand on brûle une poubelle", assure l'élue.

"Tout s’est bien passé pendant plusieurs semaines mais ensuite on a changé de doctrine. Le problème, ce sont les ordres qui ont été donnés, les armes qui ont été données et le retour de la Brav-M", déplore Mathilde Panot.

"Depuis le 49-3 et le refus d’une jeunesse de la brutalité de ce passage en force, et bien on donne des ordres et on voit réapparaitre le spectre des "gilets jaunes", conclu la députée, estimant qu'"il n'y aura pas d'issue policière, il y aura une issue politique".

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Les horaires des manifestations dans les grandes villes

  • Nice: 10h, gare de Nice Ville
  • Marseille: 10h30, Vieux-Port
  • Nantes: 10h30, Miroir d’Eau
  • Montpellier: 10h30, place Zeus
  • Bordeaux: 12h, allées de Tourny
  • Lyon: 13h, Manufacture des Tabacs
  • Paris: 14h, place de la République
  • Strasbourg: 14h, avenue de la Liberté
  • Lille: 14h30, Porte de Paris
  • Toulouse: 15h, métro Saint-Cyprien

"Les black blocs sont revigorés, assez euphoriques depuis le 49.3"

Thierry Vincent, journaliste, auteur du livre “Dans la tête des black blocs : vérités et idées reçues” (L’Observatoire), sur RMC:

"Les black blocs sont revigorés, ragaillardis, assez euphoriques depuis le 49.3 et la réaction assez raide, la surdité presque, du pouvoir. L’attitude du pouvoir actuel, c’est le meilleur agent recruteur des black blocs. Ils ont réussi à faire annuler la visite du roi d’Angleterre, ce n’est pas rien. Là (ce mardi), c’est le match retour, ils vont être là."

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Frédéric Souillot (FO) sur RMC: "Il faut qu’on aille jusqu’au retrait de la réforme"

Frédéric Souillot, secrétaire général de Force ouvrière, sur RMC:

"Je m’attends à une forte mobilisation et à une détermination des manifestants. On a fait le tour de nos unions départementales, de Paris, et il y aura beaucoup de monde. Le 49.3, plus l’intervention du président de la République, ça a un peu plus énervé. Il faut qu’on aille jusqu’au retrait de la réforme. On veut bien parler de travail, d’emploi, et après de retraite. On prouvera et on montrera qu’il n’y a pas besoin d’une réforme des retraites avec le recul de l’âge de départ."

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"L’Elysée ne m’a pas appelé" assure Frédéric Souillot (Force ouvrière) sur RMC

Frédéric Souillot, secrétaire général de Force ouvrière, sur RMC:

"(L’Elysée vous a-t-il appelé, comme Laurent Berger?) Non. Je vais peut-être redonner mon (numéro) portable à l’antenne. Je n’en attends rien. Peut-être qu’ils ont appelé Laurent Berger, moi ils ne m’ont pas appelé. J’entends que le président tend la main. Hier, on a fait une contribution de toutes les organisations syndicales pour informer le Conseil constitutionnel, lui donner notre vision des choses et lui demander d’abroger la loi. Le président de la République a beau tendre la main, il fallait qu’il y pense avant. On lui a écrit et il nous a répondu non. Après, il nous méprise en réécrivant l’histoire. Je l’ai rencontré une fois, avant le premier tour des législatives. Il essayait de récupérer quelques voix à gauche en réunissant les organisations syndicales. Depuis, on n’a pas de lien avec le président de la République. Aucun. On lui a écrit officiellement pour lui dire que la situation allait devenir explosive socialement. La colère est légitime, les violences non."

"Il y a une colère immense de la jeunesse" selon une étudiante mobilisée

Ariane Anemoyannis, 24 ans, étudiante à l’université de Paris 1, membre du collectif “Le Poing Levé”, sur RMC:

"Les jeunes étaient dans les cortèges depuis deux mois, mais c’est sûr que le 49.3 a fait défiler la jeunesse comme jamais auparavant. Cela atteint les chiffres de la mobilisation de 2018 contre Parcoursup. C’est un gros mouvement étudiant, qui se déploie aussi dans des universités d’élite comme Paris-Dauphine, les écoles d’ingénieur, Sciences-Po, Assas… Je ne sais pas si tous les jeunes veulent faire la révolution. En tout cas, il y a beaucoup de jeunes qui chantent ‘Macron démission’, ‘Blocage, Macron dégage’ dans les AG et les manifestations. Il y a une colère immense de la jeunesse. Le 49.3, c’était le crachat de trop à la figure des jeunes mais aussi du reste de la population après deux mois de mobilisation. A mon avis, ce n’est pas près de s’arrêter. C’est un mouvement presque jamais vu depuis mai 68."

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Blocage d'un lycée à côté de Paris: "Le gouvernement a extrêmement peur de cette mobilisation des jeunes"

Une vingtaine de lycéens sont réunis depuis quelques minutes devant les grilles du lycée Jean Macé de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Ils bloquent l’entrée avec des poubelles. Selon Gwen, lycéen et représentant du syndicat Fidl, "le gouvernement a extrêmement peur de cette mobilisation des jeunes". "On va la concrétiser, cette peur, ajoute-t-il. On bloque nos lycées aujourd’hui. On a fait un grand appel unitaire. On s’attend à une mobilisation historique de la jeunesse."

(NR)

Le témoignage d'un black bloc: "C’est le seul mode d’action qui fait peur"

>> Un black bloc, qui sera présent lors d'une manifestation ce mardi, s'explique au micro de RMC

Le parcours de la manifestation à Paris

A Paris, la manifestation pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce 28 mars partira à 14h de la place de la République et s'achèvera place de la Nation.

>> Le parcours de la manifestation à Paris

Journée spéciale sur RMC

Journée spéciale "réforme des retraites" sur RMC. Vous ne raterez rien sur RMC et sur RMC.fr, jusqu’à minuit. Y aura-t-il de nouvelles violences? Quelle sera l’ampleur de la mobilisation, notamment chez les jeunes? Quelles suites pour ce mouvement?

>> Ecoutez RMC en direct

A 8h30, sur RMC-BFMTV, l'invitée du "Face à face" avec Apolline de Malherbe sera la cheffe des députés de la La France insoumise, Mathilde Panot.

15,7% des stations-service de France sont en pénurie d'au moins un carburant

15,7% des stations-service de France sont en pénurie d'au moins un des carburants (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient au 1er mars, d'après l'analyse faite par l'AFP des données du site gouvernemental des prix des carburants.

Parmi elles, 7,4% sont à sec à la suite des mobilisations dans les raffineries contre la réforme des retraites.

13.000 policiers et gendarmes mobilisés mardi, dont 5.500 à Paris

Un "dispositif de sécurité inédit" sera déployé mardi , d'après le ministre de l'Intérieur, avec "13.000 policiers et gendarmes, dont 5.500 à Paris".

Gérald Darmanin a appelé "dans cette période de violence (...) solennellement chacun et chacune au calme" et évoqué la venue possible à Paris mardi de "plus de 1.000 éléments radicaux, dont certains venus de l'étranger et d'autres étaient présents à Sainte-Soline ce week-end".

Trafic SNCF "fortement perturbé" mardi, 3 TGV sur 5 en moyenne

La circulation des trains sera "fortement perturbée" sur certaines lignes mardi et toujours des difficultés en Ile-de-France, a indiqué la direction lundi.

La compagnie prévoit de faire circuler mardi 60% de ses TGV Inoui et Ouigo, le quart de ses Intercités, mais aucun train de nuit, et la moitié de ses TER. Les circulations seront "quasi-normales" pour Eurostar et Thalys, selon un communiqué.

Plus d'informations ici.

Trafic RATP "perturbé" mardi dans le métro et "très perturbé" dans le RER

Le trafic sera perturbé mardi dans le métro et "très perturbé" dans le RER avec 40% des trains supprimés sur les lignes A et B, a indiqué la RATP lundi.

Certaines lignes ne seront que partiellement ouvertes. La 2 et la 13 fermeront à 20h et la 8 sera fermée entre 10h et 16h. Des stations, notamment le long du parcours de la manifestation prévue entre la République et la Nation, seront fermées.

À partir de 20h, d'autres stations comme Champs-Elysées-Clemenceau, Invalides, Barbès-Rochechouart, Pigalle ou Stalingrad fermeront à leur tour leurs portes.

Le trafic des autobus et tramways sera en revanche normal.

650.000 à 900.000 manifestants attendus ce mardi

650.000 à 900.000 manifestants devraient se réunir mardi partout en France selon une note des renseignements, dont 70.000 à 100.000 personnes à Paris. Environ 200 rassemblements sont prévus à travers tout le pays.

Les renseignements ont annoncé aussi que deux à trois fois plus de jeunes étaient attendus dans les cortèges mardi.

Jeudi, ils étaient 1,09 million de personnes à manifester selon le ministère de l’Intérieur et 3,5 millions d'après la CGT.

>> Toutes les infos du 27 mars

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites

Une nouvelle journée de grèves et de manifestations, la dixième, contre la réforme des retraites a lieu ce mardi 28 mars, à l'appel de l'intersyndicale.

Les syndicats et les manifestants sont toujours mobilisés, malgré l'adoption du texte par 49.3 et le rejet des motions de censure.

Le Conseil constitutionnel a été saisi et doit se prononcer dans les prochaines semaines.

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