EN DIRECT Retraites: des incidents dans plusieurs grandes villes, 217 interpellations à Paris
- Réforme des retraites: Emmanuel Macron choisit de déclencher l'article 49.3
- Pancartes, Marseillaise: Elisabeth Borne justifie le 49.3 dans une ambiance chaotique à l'Assemblée
- 49.3 sur les retraites: Sébastien Chenu annonce que le RN va déposer une motion de censure
- Âge légal, durée de cotisation, emploi des seniors: les points clés de la réforme des retraites
Des motions de censure doivent être déposées
Des motions de censure doivent être déposées après le recours au 49.3 de la part du gouvernement sur la réforme des retraites.
Plus de 200 interpellations à Paris
Après plus de trois heures d'échauffourées, le calme est revenu vers 22h30 dans les rues de la capitale. Au total, les forces de l’ordre ont procédé à 217 interpellations à Paris jeudi soir selon la préfecture de police.
>> Une soirée de débordements à Paris après l'utilisation du 49.3
À 22h, 120 interpellations à Paris
Les forces de l'ordre sont intervenues jeudi soir sur la place de la Concorde, au coeur de Paris, et ont dispersé les milliers de manifestants hostiles à la réforme des retraites qui s'y étaient rassemblés dans l'après-midi.
À 22h, 120 personnes avaient été interpellées, notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations, a indiqué à l'AFP la préfecture de police de Paris (PP).
De nombreux incendies allumés dans Paris
Des dizaines d'incendies ont été allumés dans les rues de Paris, après la dispersion du rassemblement place de la Concorde.
Ce sont principalement des poubelles et du mobilier urbain qui sont en flammes.

Borne "très choquée" par les huées des oppositions à l'Assemblée au moment du 49.3
Elisabeth Borne s'est dite jeudi soir "très choquée" par les huées des oppositions dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, au moment où elle engageait la responsabilité de son gouvernement sur la réforme des retraites par l'article 49.3.
"Je n'étais pas en colère. J'ai été très choquée", a déclaré sur TF1 la Première ministre. "Le Parlement, l'Assemblée nationale, c'est le lieu du débat. Si on ne veut pas s'écouter, ça traduit le fait qu'un certain nombre de groupes ne respectent pas nos institutions (...) Le chaos, le désordre ce sont les Français modestes qui en paient les conséquences".
"On a constaté que le compte n'y était pas", explique Elisabeth Borne
"Nous avons tous mis en oeuvre, avec le président de la République, nous voulions aller au vote. Éric Ciotti et Olivier Marleix voulaient voter la réforme, mais certains au sein du groupe Les Républicains ont joué une carte personnelle en contradiction avec ce qu'ils proposaient", a expliqué la Première ministre, invitée sur TF1 ce jeudi soir.
"On a constaté que le compte n'y était pas", a ajouté Élisabeth Borne.
Élisabeth Borne très émue à la réunion intergroupe de la majorité
Lors de la réunion intergroupe de la majorité, après le recours au 49.3, Elisabeth Borne s'est montrée très émue.
Elle était même "au bord des larmes", d'après certains députés.
Des tensions en cours sur la place de la Concorde
Des tensions éclatent sur la place de la Concorde à Paris.
Les forces de l'ordre tentent de disperser la foule, notamment avec les canons à eau.
Plus d'informations ici.
L'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 23 mars
À l'issue de sa réunion, l'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de manifestation et de grève le jeudi 23 mars.
"Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49.3. L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie", estime l'intersyndicale.
L’intersyndicale appelle aussi à des "rassemblements syndicaux de proximité ce week-end".
Plus d'informations ici.
À Rennes, plusieurs centaines de personnes rassemblées
Plusieurs centaines de personnes sont rassemblées devant la préfecture de Rennes, quelques heures après le recours au 49.3 du gouvernement pour sa réforme des retraites.

D'autres rassemblements sont en cours dans plusieurs villes, comme Marseille, Bordeaux, Rouen ou encore Caen.
Plus d'informations ici.
2 TGV sur 3 et 1 TER sur 2 vendredi, amélioration en Ile-de-France
La SNCF prévoit vendredi un plan de circulation sans grand changement par rapport à jeudi.
SNCF Voyageurs compte toujours sur 2 TGV Inoui et Ouigo sur 3, 3 Intercités sur 5, aucun train de nuit et 1 TER sur 2 en moyenne nationale.
En région parisienne, le trafic restera le plus dégradé sur la ligne R avec encore 2 trains sur 5 en moyenne, mais il s'améliorera sur le RER D avec 3 trains sur 5 et la reprise des circulations entre Châtelet-les-Halles et Gare de Lyon.
Les trois quarts des trains doivent circuler sur les lignes A, E, N et P, deux tiers sur les lignes C, H, J et L, et la moitié du service habituel pour la partie SNCF du RER B (au nord).
Toujours en Ile-de-France, la RATP table sur un trafic "quasi normal" sur le RER A et sur 2 trains sur 3 sur sa partie du RER B (au sud).
Des députés de la majorité "abasourdis", "sous le choc" du 49.3
Après le recours au 49.3 sur la réforme des retraites par Elisabeth Borne, certains membres de la majorité n'ont pas caché être sous le choc face à ce choix.
>> Retraites: des députés de la majorité "abasourdis", "sous le choc" du 49.3
Le groupe Liot menace de déposer une motion de censure transpartisane
Après avoir délibéré, le groupe parlementaire Liot a annoncé qu'il allait déposer une motion de censure transpartisane.
"Nous dénonçons l'utilisation du 49.3, qui démontre la surdité du gouvernement, incapable de construire des compromis. En conséquence, nous demandons le retrait immédiat de la réforme des retraites et la démission du gouvernement. Sans réponse rapide du président de la République, notre groupe déposera dans les prochaines heures, une motion de censure transpartisane", explique Bertrand Pancher, président du groupe Liot.
Pour rappel, pour déposer cette motion, il faut qu'elle soit signée par 58 députés.
Après l'utilisation du 49-3, quelles suites à l'Assemblée?
Quelles suites à l'Assemblée nationale, après le choix du 49.3 effecuté par le gouvernement? Des motions de censure peuvent être déposées, en respectant les délais. Peuvent-elles aboutir? Quand aura lieu le vote? Toutes les réponses ici
Plusieurs milliers de personnes à la Concorde, avant la réunion de l'intersyndicale
Plusieurs milliers de personnes sont rassemblées sur la place de la Concorde, à Paris. Beaucoup de jeunes et de syndiqués, comme Cathy, de Sud Santé: "On n’était pas au courant de ce rassemblement, il s’est fait spontanément. Il y a une demande, un référé et dès qu’on a vu le 49.3, on est venu, par la colère. Il y a vraiment un déni de démocratie. On n’écoute pas les travailleurs, on n’écoute pas les Français et c’est inadmissible."
L'intersyndicale se réunit ce soir à Montreuil pour décider de la suite de la mobilisation.
(avec MBG)
>> Des milliers de personnes se rassemblent place de la Concorde, après le 49.3

"On ne peut pas jouer avec l'avenir du pays", a assuré Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a affirmé jeudi en Conseil des ministres qu'on ne pouvait pas "jouer avec l'avenir du pays", en justifiant le recours au 49.3 pour faire adopter sans vote sa réforme très contestée des retraites, a rapporté un participant à l'AFP.
"Il y aura un vote sur le texte. Il est prévu par nos institutions. C'est la motion de censure", a dit le chef de l'Etat. "On ne peut pas jouer avec l'avenir du pays", a-t-il martelé, selon ce participant. Comme l'autorise la Constitution, les oppositions ont déjà annoncé des motions de censure pour tenter de faire tomber le gouvernement et donc faire capoter la réforme.
Ciotti annonce que les LR ne voteront aucune motion de censure
Eric Ciotti annonce que Les Républicains ne s'associeront et ne voteront aucune motion de censure. Une "décision très majoritaire" qui résulte d'un vote interne au groupe LR à l'Assemblée nationale après l'annonce du recours à l'article 49 alinéa 3.
"Nous ne voulons pas rajouter du chaos au chaos", justifie-t-il
Jean-Luc Mélenchon évoque un "effondrement de la minorité présidentielle"
Depuis une manifestation improvisée place la Concorde, Jean-Luc Mélenchon le chef de file de La France insoumise, aévoqué un effondrement de la minorité présidentielle".
"La minorité présidentielle s'est écroulée sous vos yeux, avec Mme Borne qui a pleinement joué son rôle de fusible et qui a brûlé au cours de cette séance en quelque sorte", a raillé Jean-Luc Mélenchon.
"La minorité présidentielle s'est écroulée sous vos yeux, avec Mme Borne qui a pleinement joué son rôle de fusible et qui a brûlé au cours de cette séance en quelque sorte", a raillé M. Mélenchon.
Selon lui, après cet "échec spectaculaire", le mouvement social a "de bonnes chances d'avoir le dernier mot". "Nous sommes en face d'un texte pas adopté dans les formes d'une démocratie parlementaire", a insisté le chef insoumis, alors que le rassemblement, à l'appel de Solidaires, gagnait de l'ampleur.
Des manifestants bloquent la circulation place de la Concorde, Mélenchon présent
L'ambiance est tendue place de la Concorde en face de l'Assemblée nationale où des manifestants bloquent la circulation, a constaté un reporter de RMC présent sur place, évoquant plusieurs milliers de personne.
Jean-Luc Mélenchon et plusieurs députés LFI sont également présents alors que le rassemblement prend de l'ampleur.
Plus d'informations ici.
La Nupes prête à cosigner la motion de censure de Liot
Manuel Bompard dit que la Nupes envisage de cosigner la motion de censure de Liot, et donc la présenter avec eux. "Des députés Liot et LR qui souhaitent la signer sont les bienvenus", indique l'élu LFI.
(RC)
Emmanuel Macron a invoqué des "risques financiers trop grands" pour justifier le 49.3
Selon un participant au Conseil des ministres qui a acté le 49.3 ce jeudi, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué des "risques financiers trop grands" pour justifier l'emploi du passage en force devant l'Assemblée nationale.
"Mon intérêt politique et ma volonté politique étaient d'aller au vote. Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège", a-t-il dit lors d'un Conseil des ministres extraordinaire, selon un participant. "Mais je considère qu'en l'état, les risques financiers, économiques sont trop grands", a-t-il ajouté. "C’est la raison pour laquelle j’accepte votre demande d’engager votre responsabilité sur ce texte".
Des réunions en cours au PS et chez LR
Après le déclenchement du 49.3 sur la réforme des retraites, les réactions se préparent dans l'opposition. Des réunions sont en cours au PS et chez LR, à l'Assemblée. Parmi les députés des Républicains, au moins deux élus, qui comptaient voter contre la réforme, se disent prêts à voter une voire des motions de censures.
(avec RC)
Elisabeth Borne au 20H de TF1 jeudi soir après le 49.3
La Première ministre Elisabeth Borne sera l'invitée du journal de 20H de TF1 jeudi soir après avoir engagé la responsabilité de son gouvernement sur la réforme des retraites, a annoncé la chaîne.
Le président Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont pris la décision de recourir à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote cette réforme très impopulaire, après avoir constaté qu'un majorité à l'Assemblée nationale sur ce texte était très incertaine.
Laurent Berger annonce de "nouvelles mobilisations"
"Il y aura de nouvelles mobilisations" contre la réforme des retraites, a déclaré jeudi à l'AFP le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dénonçant un "vice démocratique" après la décision du gouvernement d'activer l'arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter sa réforme.
"Evidemment qu'il y aura de nouvelles mobilisations, parce que la contestation est extrêmement forte, on a déjà énormément de réactions de la part des équipes syndicales. On décidera ensemble dans une intersyndicale", qui se tiendra jeudi soir au siège de la CGT, a-t-il ajouté.
Un cortège de plusieurs centaines de jeunes converge vers l'Assemblée nationale
Plus de 1.500 de jeunes manifestaient jeudi à Paris contre la réforme des retraites, à l'appel d'organisations étudiantes, avec l'objectif de se rendre devant l'Assemblée nationale, où Elisabeth Borne vient de déclencher l'article 49.3.
Le cortège est parti en début d'après-midi de la place de la Sorbonne en direction de l'Assemblée nationale, aux cris de "Eh Manu, Manu, 49.3 ou pas, ta réforme on n'en veut pas" ou encore "L'assemblée peut bien voter, la rue va le retirer", a constaté une journaliste de l'AFP.
On comptait jeudi 1.600 manifestants dans ce cortège, selon une source policière.
"L'objectif, c'est d'aller jusqu'à l'Assemblée nationale pour faire entendre la voix des jeunes", a déclaré à l'AFP Eléonore Schmitt, porte-parole de l'Alternative. "Au-delà de la réforme des retraites, il y a la réforme des bourses (étudiantes) qui arrive, le Service national universel (SNU). Il y a tout un tas de raisons de se mobiliser".
Un rassemblement de l'intersyndicale sur la place de la Concorde
Après le déclenchement du 49.3 par Elisabeth Borne sur la réforme des retraites, un rassemblement est organisé cet après-midi sur la place de la Concorde, à Paris, par l'intersyndicale. Le préfet a donné son autorisation.
(VJ)
Elisabeth Borne règle ses comptes avec la Nupes et LR
Elisabeth Borne s'en est vivement pris sans les citer aux députés de la Nupes et aux LR à l'occasion de son discours devant l'Assemblée nationale ce jeudi: "Je n'ai pas envie de revenir sur les échappées personnelles qui peuvent faire oublier à certains les positions qu'ils défendaient quelques mois plus tôt avec leurs familles politiques".
"Je ne veux pas revenir non plus sur le comportement de ceux qui ont tout fait pour bloquer le débat qui ont refusé d'échanger idées contre idées, programmes contre programmes et qui se sont contentés de multiplier les insultes, les excès et les attaques. Et les cris au moment même où je m'exprime en sont une preuve supplémentaire", a-t-elle ajouté.
"Ce sont les mêmes qui n'ont cessé de remettre en cause notre procédure parlementaire, nos institutions et donc notre démocratie", a assuré la Première ministre.
Des députés Nupes quittent l'Hémicycle avant la fin du discours d'Elisabeth Borne
En hurlant "DEMOCRATIE", de nombreux députés issus de la Nupes ont quitté l'Hémicycle sans attendre la fin du discours de la Première ministre Elisabeth Borne.
Elisabeth Borne engage la responsabilité du gouvernement, dans une ambiance chaotique
Dans une ambiance chaotique, en étant obligée de hurler, Elisabeth Borne engage la responsabilité du gouvernement en déclenchant le 49.3. "Il y aura un vote", explique-t-elle en disant s'attendre à des motions de censure.
"On ne peut pas faire de pari sur l'avenir de nos retraites", lance-t-elle sous les huées.
"Gâchis", "erreur": le 49.3 passe très mal pour certains membres de la majorité
Un député de la majorité est "atterré" par le choix du 49.3: "C'est le déni de démocratie que je regrette". "Quel gachis !", "c'est une erreur", ajoutent deux autres membres du camp d'Emmanuel Macron.
(HT et CP)
Elisabeth Borne tacle "le mutisme" de l'extrême-droite
Dans son discours face à l'Assemblée nationale, Elisabeth Borne a fustigé "le mutisme de ceux, à l'extrême-droite de cet hemicycle, qui sont restés tapis dans l'ombre tout au long des débats, qui ont préféré se taire profitant en silence des outrances des uns et des revirements des autres".
Elisabeth Borne cite Michel Rocard
Après une rapide suspension de séance, la Première ministre Elisabeth Borne a cité Michel Rocard pour justifier l'utilisation du 49.3.
Huées et Marseillaise: la séance suspendue dès l'arrivée d'Elisabeth Borne dans l'hémicycle
La première ministre Elisabeth Borne est arrivée dans l'hémicycle sous les huées d'une partie de l'Assemblée nationale tandis que les députés Nupes ont brandi des pancartes "64 ans c'est long".
Dans le même temps, d'autres députés de la Nupes ont entonné une Marseillaise à deux reprises avant que la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet prononce une première suspension de séance.
49-3: Fabien Roussel en colère
"Le Parlement aura jusqu'au bout été bafoué, humilié", a réagit de son côté le député communiste Fabien Roussel à l'annonce de l'activation de l'article 49-3. "Ce gouvernement n'est pas digne de notre Ve République".
Le Conseil des ministres valide le 49.3
Comme le veut la procédure, le Conseil des ministres a autorisé le gouvernement à utiliser le 49.3.
Sébastien Chenu annonce sur RMC que le RN va déposer une motion de censure
Sébastien Chenu, député RN et vice-président de l’Assemblée nationale, sur RMC:
"C’est un signe de faiblesse incroyable du gouvernement, qui ne réussit pas à avoir la certitude d’une majorité sur cette réforme des retraites. C’est un déni de démocratie incroyable. Ne pas vouloir faire voter les députés sur un texte qui engage les Français, c’est brutal, violent et anti-démocratique. Emmanuel Macron méprise les Français, les représentants des Français. Et il essaye d’imposer aux Français un texte dont personne ne peut pas, même pas une majorité de députés visiblement. Bien entendu, avec Marine Le Pen, nous déposerons une motion de censure pour faire tomber le gouvernement. Nous voterons les motions de censure des autres, quelles qu’elles soient. Nous voulons montrer notre détermination. Et nous ne sommes pas sectaires. Nous voterons toutes les motions de censure, d’où qu’elles viennent, quels que soient les bancs. Le président de la République brutalise une nouvelle fois la France."
Plus d'informations ici.
Le 49.3 va être déclenché par le gouvernement
Le gouvernement va déclencher l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer la réforme des retraites. Un Conseil des ministres "immédiat" est convoqué.
Plus d'informations ici.
Les ministres et les chefs de la majorité retournent à l'Elysée
Pour la troisième fois de la journée, les chefs de la majorité ainsi que les principaux ministres retournent à l'Elysée pour une nouvelle réunion de crise sur la réforme des retraites.
L'option du 49.3 se précise
Selon un participant à la réunion à l'Elysée, l'option du 49.3 sur la réforme des retraites se précise.
Une dernière rencontre Macron-Borne avant la séance de l'Assemblée
Emmanuel Macron rencontrera une dernière fois sa Première ministre Elisabeth Borne avant la séance à l'Assemblée nationale, qui doit débuter à 15h.
Le chef de l'Etat s'est entretenu en tête-à-tête avec la cheffe du gouvernement après une réunion plus large à la mi-journée avec les ténors du camp présidentiel.
Les leaders syndicaux mettent la pression devant l'Assemblée nationale
Les syndicats engagés dans la bataille contre la réforme des retraites ont réitéré jeudi leur appel aux députés à "voter contre" le texte "injuste" et "brutal", aux abords de l'Assemblée nationale, à quelque heures de l'épilogue parlementaire.
"L'intersyndicale vous demande avec force, au nom de l'immense mouvement social et populaire opposé au recul de l'âge légal de départ en retraite, de voter contre le projet de réforme", a déclaré François Hommeril (CFE-CGC) au nom de l'intersyndicale.
Qui est présent à la réunion à l'Elysée?
La Première ministre Elisabeth Borne, les ministres du Travail Olivier Dussopt et des Relations avec le Parlement Franck Riester, et les chefs de parti et de groupe à l'Assemblée nationale, déjà présents lors d'un petit-déjeuner de crise ce jeudi matin, les ministres Olivier Véran, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Gabriel Attal, sont arrivés à l'Elysée pour la réunion à midi avec Emmanuel Macron.
Le vote, l'option toujours privilégiée
Selon les informations de RMC, le vote à l'Assemblée nationale cet après-midi est toujours l'option privilégiée par l'exécutif. C'est d'ailleurs ce que souhaite Emmanuel Macron. Mais il manque encore cinq voix pour assurer une majorité confortable et éviter un passage en force.
Une nouvelle réunion est organisée à l'Elysée ce midi, entre Emmanuel Macron et les chefs de la majorité.
(avec JT)
Coupures de courant dans les Ardennes, revendiquées par la CGT
Les villes de Sedan, Rethel et Vouziers, dans les Ardennes, ont été visées jeudi matin par des coupures de courant, a indiqué le distributeur Enedis dans un communiqué, une action contre le projet de réforme des retraites revendiquée ensuite par la CGT.
La ville de Sedan reste sans électricité, ni réseau en fin de matinée, le courant ne revenant que par à-coup, selon l'AFP. L'hôpital de Sedan fonctionne grâce aux générateurs mais une cellule de crise a été mise en place par la direction. La CGT "revendique la coupure", a indiqué à l'AFP Julien Lambert, secrétaire fédéral FNME-CGT.
Mathilde Panot accuse Bruno Le Maire de corruption et signale les faits au procureur
Dans un courrier adressé au procureur général de la Cour de cassation, François Molins, la député Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, accuse Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, de corruption.
Elle s'appuie notamment sur un article du journal Le Parisien publié le 14 mars qui révèle que le ministre a téléphoné à une députée LR pour la convaincre de voter en faveur du projet de financement de la Sécurité sociale.
"M. Le Maire aurait par conséquent proposé, sans droit et directement, une 'promesse' ou un 'avantage quelconque' à une personne investie d’un mandat électif public pour qu’elle accomplisse un acte prévu par son mandat de député", indique-t-elle.
Vitry: les forces de l'ordre tentent de débloquer un dépôt d'éboueurs, du gaz lacrymogène sur des élus insoumis
Des échauffourées ont éclaté au dépôt des éboueurs de Pizzorno à Vitry, entre grévistes et élus d'un côté, et forces de l'ordre de l'autre.
Les grévistes qui occupent le site depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites ont tenté d'empêcher les CRS venus les déloger de casser le piquet de grève.
Des élus de la Nupes, dont Louis Boyard, Mathilde Panot et Manon Aubry, qui s'étaient joints à eux, ont été pris dans le gaz lacrymogène envoyé dans les échauffourées.
Plus d'informations ici.
Le Sénat adopte la réforme des retraites
Le Sénat, à majorité de droite, vient de voter la réforme des retraites, avec 193 voix pour et 114 contre, avec le texte de compromis issu de la commission mixte paritaire.
Sans surprise, les groupes LR et centriste ont majoritairement voté en faveur de la réforme, joignant leurs voix aux groupes RDPI à majorité Renaissance et Indépendants. Mais 6 sénateurs LR ont néamoins voté contre, de même que 7 centristes. 19 sénateurs LR se sont abstenus, ainsi que 13 centristes.
La prochaine étape est prévue à l'Assemblée nationale, à partir de 15h.
Nouvelle réunion à l'Elysée à midi
A 12h, Emmanuel Macron va de nouveau réunir à l'Elysée les chefs de la majorité. Une première réunion a eu lieu ce jeudi matin.
Selon un responsable de la majorité, le chef de l'Etat prendra sa "décision en fin de matinée" sur la possibilité d'aller à un vote à l'Assemblée ou la nécessité de recourir au 49.3 qui permet une adoption du projet sans vote, alors que les stratèges macronistes s'affairent pour savoir s'ils disposent d'une majorité de députés.
"Je suis en plein brouillard": des députés LR dans le doute
La majorité a toujours besoin du vote des députés LR pour valider une majorité sur le texte. Mais mercredi soir, les députés LR se sont réunis après la CMP pour faire le point et certains se trouvent en pleine hésitation. Le ton a clairement changé en quelques heures. Des députés jusqu'ici très opposés à la réforme se montrent depuis mercredi soir hésitants. "On a le droit au doute et je suis en plein brouillard", reconnaît l'un d'eux, influencé par les avancées obtenues par la droite lors de la commission mercredi.
>> "Je suis en plein brouillard": des députés LR dans le doute avant le vote à l'Assemblée nationale
Bruno Retailleau évoque un vote "très, très, très risqué" à l'Assemblée
Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau a évoqué jeudi "un vote très, très, très risqué" sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, revoyant à la baisse le nombre de députés de son parti favorables au texte. Les chiffres, que lui a donnés le président des LR Éric Ciotti "tard" mercredi soir, "me laissent penser qu'un vote aujourd'hui, en se passant du 49.3 est un vote très, très, très risqué", a déclaré le sénateur sur Public Sénat, ne cachant pas sa préférence pour l'arme constitutionnelle permettant l'adoption d'un texte sans vote sauf motion de censure.
"On est entre 30 et 35 pour et une vingtaine contre" au sein du groupe LR à l'Assemblée, a-t-il assuré, estimant que le texte d'accord entre députés et sénateurs sorti de la commission mixte paritaire dans la nuit de mercredi à jeudi "n'avait pas encore suffisamment percolé" et "il peut y avoir quelques voix" favorables qui apparaissent d'ici le vote prévu à 15h.
C'est parti au Sénat
L'examen du texte final de la réforme des retraites a débuté au Sénat à l'instant, il sera ensuite voté, puis ce sera au tour de l'Assemblée nationale de se pencher et de voter sur la question, si le 49-3 n'est pas activé d'ici là.
Poubelles à Paris: "Il faut régler le problème", assure Marine Le Pen
Marine Le Pen, invitée de RMC-BFMTV, exprime à l'égard des éboueurs sa compréhension de leur rejet de la réforme des retraites. Toutefois elle estime qu'il faut quand même "régler le problème":
"A partir du moment où des problèmes sanitaires commencent à se poser alors oui évidemment il faut régler le problème pour des raisons sanitaires".
Des menaces de dissolution? "Chiche", rétorque Marine Le Pen à Emmanuel Macron
En cas de défaite ce jeudi après-midi sur le vote de la réforme des retraites à l'Assemblée, Emmanuel Macron menace de dissoudre l’Assemblée nationale. Une façon de mettre une énorme pression sur les députés qui seraient encore hésitants.
"Après les achats de voix, les menaces... Décidemment on a toute la panoplie. Mais très bien qu'il fasse une dissolution, ça ne me pose aucun problème. Revenir au peuple ne me pose jamais aucun problème. Donc chiche", lance Marine Le Pen face à Apolline de Malherbe sur RMC-BFMTV.
Plus d'informations ici.
Marine Le Pen: "Si nous gagnons la future élection présidentielle nous supprimerons ce texte"
Si elle compte "respecter" le résultat du vote de l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites, si vote il y a, Marine Le Pen assure que le RN supprimera immédiatement ce texte s'il arrive au pouvoir.
"Je respecte les votes de l'Assemblée. Je suis élue d'une République mature. Je viens dire aux Français, si jamais par malheur ce texte est voté, et si nous gagnons la future élection présidentielle nous suprimerons ce texte. A la prochaine alternance ce texte partira aux oubliettes car il est injuste, brutal et pas justifié sur le plan budgétaire et financier".
"Il y a des propositions d'achats de vote", accuse Marine Le Pen
Marine Le Pen, invitée de RMC-BFMTV, a lancé des accusations de "corruption" sur le vote de la réforme des retraites.
"On apprend au passage, je suis assez frappée d'ailleurs de voir que c'est la règle du jeu, qu'il y a des propositions d'achats de votes. Des députés LR ont témoigné que des conseillers de ministres et des ministres eux-mêmes les ont contactés en leur disant que s'ils votaient 'pour', ils auraient tant de millions pour leur circonscription. Ça s'appelle de la corruption. Nous ne sommes ni dans Game of Thrones ni dans House of Cards. C'est un drame pour notre démocratie", lance-t-elle.
Marine Le Pen tacle LFI: "Ils ont fait absolument n'importe quoi"
Invitée de RMC-BFMTV, la députée du Pas-de-Calais Marine Le Pen assure n'avoir "pensé qu'à l'intérêt des Français" durant les débats sur la réforme des retraites, contrairement à La France insoumise.
"Ils ont empêché le rejet du texte car ils ont empêché le vote sur le texte. Ils avaient envisagé de retirer leurs amendements, mais trop tard. Ils ont fait absolument n'importe quoi, en pensant à l'intérêt politique sans jamais penser à l'intérêt des Français."
Marine Le Pen dénonce "un énorme mensonge" sur les carrières longues
Marine Le Pen, sur RMC-BFMTV, dénonce "un énorme mensonge de la macronie et de LR".
"LR et la macronie vont sur tous les plateaux pour dire que tous ceux qui ont commencé avant 20 ans ne cotiseront que 43 ans. C'est un énorme mensonge. En réalité des gens qui commenceront à travailler à 18 ans, cotiseront 44 ans", assure la députée du Pas-de-Calais.
Stéphanie Rist, députée Renaissance, sur RMC : "Evidemment une crise politique" en cas de défaite
Stéphanie Rist, députée Renaissance, dans "Apolline Matin" sur RMC:
"(Menace de dissolution) Je ne suis pas sûre que ça soit du chantage. C’est un fait. Si une réforme comme celle-ci, impopulaire, sur laquelle on s’est engagé pendant la campagne présidentielle et la campagne des législatives, n’est pas votée, il y a évidemment des conséquences et une crise politique. C’est une réforme qui est un marqueur. Je pense que chaque député le sait déjà. On sait que sur un vote sur une réforme comme celle-ci, ça entraine des conséquences."
Plus d'informations ici.
Une réunion à l'Elysée avec les chefs de la majorité
Emmanuel Macron a invité les chefs de sa majorité jeudi matin pour une réunion de concertation au début d'une journée décisive et incertaine pour sa réforme des retraites qui doit être soumise successivement au vote du Sénat et de l'Assemblée nationale. Le président de la République a convié les chefs de partis et les chefs de groupes du camp présidentiel à l'Assemblée nationale, ainsi que sa présidente Yaël Braun-Pivet, a indiqué l'Élysée, alors qu'il est confronté à un dilemme: aller à un vote incertain ou engager l'article 49.3.
Emmanuel Macron menace de dissoudre l'Assemblée nationale
Comme révélé par BFMTV, et confirmé par RMC, le président de la République Emmanuel Macron menace de dissoudre l'Assemblée nationale si sa majorité est battue sur le vote de la réforme des retraites ce jeudi après-midi.
(avec JT)
Plus d'informations ici.
Les trois scénarios avant le vote du Parlement
A l'Élysée, on s'interrogeait encore ce mercredi sur le nombre de députés du groupe LR qui allaient voter pour la réforme. Et sans décompte clair, trois scénarios se dégagent.
D'abord, un vote dans l'hémicycle. C'est ce que souhaite l'exécutif, le président de la République l'a rappelé mercredi soir. Mais encore faut-il qu'il y ait suffisamment de voix LR pour que ça passe.
Si le gouvernement n'en a pas l'assurance, le deuxième scénario, c’est un passage en force du texte. Un 49-3 dégainé après un Conseil des ministres exceptionnel. Et puis dernière option, c’est que le texte soit soumis au vote, mais qu'il soit rejeté par les députés. Un échec qui fragilisera d'emblée le gouvernement. Le chef de l’Etat a fait d'ailleurs planer mercredi le risque d'une dissolution si ce scénario se concrétisait.
Ce que contient le texte après la commission mixte paritaire
La version définitive de la réforme des retraites, validée par la commission mixte paritaire, a été publiée vers 2h45 du matin ce jeudi. Il acte bien le report de l'âge de départ à 64 ans. Parmi les autres points principaux du texte, il y a d'abord l'extension du dispositif carrières longues. Concrètement, il permet à ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans de partir plus tôt à la retraite, mais à deux conditions: s'ils ont cotisé 43 ans et s'ils ont travaillé cinq trimestres dans leur jeunesse.
Autre aspect, la bonification de 5% pour les mères de famille. Une surcote de leur pension si elles atteignent 63 ans avec tous leurs trimestres. Enfin, le texte entérine la fin de la plupart des régimes spéciaux avec la clause du grand-père, seuls les nouveaux embauchés seront donc concernés.
La journée décisive pour la réforme des retraites
Ce jeudi 16 mars est la journée décisive pour la réforme des retraites. Après deux mois de discussions, la version finale du texte revient au Sénat (à partir de 9h) puis à l'Assemblée nationale (à partir de 15h). Un accord a été trouvé en commission mixte paritaire ce mercredi. Les opposants à la réforme des retraites, qui ont organisé la veille leur 8e grande journée de mobilisation nationale, prévoient à nouveau des rassemblements.