EN DIRECT - Législatives: Mélenchon propose "un seul groupe" Nupes, le PS, EELV et le PCF refusent
Emmanuel Macron va recevoir les leaders des groupes
Emmanuel Macron va recevoir ce mardi à l'Elysée les leaders des groupes d'opposition à l'Assemblée nationale.
Qui sera le prochain président de l'Assemblée?
Un groupe "indépendant" en passe d'être constitué (info RMC)
Ni Macroniste, ni Mélenchoniste. Une quinzaine de députés, élus ou réélus dimanche soir, sont en train de s'organiser pour constituer un groupe "indépendant" à l'Assemblée nationale. Ce groupe va s'articuler autour de Bertrand Pancher, député réélu dans la Meuse, président du groupe "Libertés et Territoires" lors de la dernière mandature. Il doit regrouper des élus Corses et ultra-marins.
P.Ba.
>>> Toutes les informations sur ce nouveau groupe à retrouver ici
Avec 89 députés à l'Assemblée, le RN prend du poids politique... et financier
Le Rassemblement national est endetté à hauteur de 23 millions d'euros. Grâce à son score du premier tour et ses 4,24 millions de voix, le parti recueille... près de 7 millions d'euros par an, étant donné que chaque voix lui rapporte 1,64 euros. A cela s'ajoute une enveloppe, chaque année, de 37.402 euros par député. Résultat, les caisses du parti sont renflouées de près de 52 millions d'euros !
H.T.
Sébastien Peytavie, premier député en fauteuil roulant à l'Assemblée
Sébastien Peytavie a été élu dans la 4e circonscription de Dordogne avec 55,5% des voix au second tour dimanche. Psychologue clinicien, il se présentait sous la bannière de la Nupes, dans le cadre de l'alliance de la gauche, même s'il est issu du parti Generation.s créé par Benoît Hamon comme l'explique France Bleu Périgord. Il sera le premier député en fauteuil roulant élu à l'Assemblée nationale.
Ni pacte, ni coalition de LR avec Ensemble
Christian Jacob, le président de LR, a repoussé de nouveau toute alliance avec la majorité Ensemble à l'Assemblée nationale, ce lundi après-midi.
"Nous sommes dans l'opposition, dans l'opposition au gouvernement et à Emmanuel Macron que nous avons combattu pendant ces élections législatives et nous resterons bien évidemment sur cette ligne", a expliqué Christian Jacob. "Il n'est pas question d'un pacte, ni d'une coalition" avec la majorité, a assuré le président des Républicains.
La volonté de créer un groupe unique Nupes mal embarquée
Le PS, EELV et le PCF confirment à l'AFP qu'ils refusent la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer un groupe Nupes unique à l'Assemblée nationale, comme l'avait indiqué BFMTV.
"Il n'a jamais été question d'un groupe unique. Il y aura un groupe socialiste à l'Assemblée nationale", a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS. "Pas question de se fondre dans un groupe unique", a pour sa part réagi le porte-parole d'EELV Alain Coulombel. "Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas un groupe commun", a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel.
Le PS déjà dissident de la Nupes?
Réélue sous la bannière de la Nupes, la députée socialiste Valérie Rabault, présidente sortante du groupe PS à l'Assemblée, s'est opposée lundi à la constitution d'un groupe parlementaire unique de l'alliance Nupes à l'Assemblée nationale, une proposition de Jean-Luc Mélenchon pour faire face au RN.
Jean-Luc Mélenchon propose que la Nupes forme "un seul groupe" à l'Assemblée
La Nupes, qui a obtenu 131 sièges à l'Assemblée nationale, va-t-elle former un seul et même groupe? Face aux 89 députés du RN, c'est la proposition qu'a effectuée Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, ce lundi après-midi.
"La Nouvelle union populaire écologique et sociale devrait se constituer comme un seul groupe. Dès lors qu'il y a un seul groupe, sans aucune discussion possible l'opposition s'appellerait Nupes", a-t-il estimé devant le siège de La France insoumise à Paris.
Il a justifié cette proposition: "Personne n'avait vu arriver cette situation". Il ne souhaite pas, a-t-il ajouté, "donner le sentiment que nous amplifions la confusion" "par notre propre éparpillement".
Elisabeth Borne tente de convaincre à droite et à gauche
Face à la faible majorité obtenue par Ensemble au second tour des législatives, la Première ministre Elisabeth Borne a contacté, ce dimanche soir et ce lundi matin, des parlementaires de droite et de gauche par téléphone pour tenter de les convaincre à rejoindre sa majorité.
(JT)
La réunion du Conseil national de la refondation annulée
INFO RMC
La réunion du Conseil national de la refondation annulée
Le Conseil national de la refondation, qui devait avoir lieu mercredi, a été annulé et reporté sans nouvelle date pour l’instant, en raison des résultats des législatives. Les partenaires sociaux ont été prévenus de façon lapidaire. "C’était inévitable. Richard Ferrand devait y participer en tant que président de l’Assemblée nationale mais il a été battu", indique un représentant patronal à RMC.
Annoncé par Emmanuel Macron le 3 juin, le Conseil national de la refondation vise à réunir les forces politiques, économiques, sociales et associatives du pays, ainsi que des citoyens tirés au sort, pour lancer des réformes touchant au pouvoir d’achat, à l’écologie, aux institutions et aux retraites.
(VJ)
Plus d'informations ici.
Brigitte Bourguignon annonce son départ du gouvernement
Comme le veut la règle annoncée par Emmanuel Macron, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon va quitter le gouvernement après sa défaite au second tour des élections législatives dans le Pas-de-Calais. "Hier, à une très courte majorité, les électeurs de la 6e circonscription du Pas-de-Calais ont fait le choix d’élire la candidate du Rassemblement National, écrit-elle sur Twitter. Je prends acte de ce résultat et veux remercier l’ensemble des personnes qui m’ont soutenue au cours de cette campagne. J’y ai mis toutes mes forces face à l’extrême droite. Compte tenu de ce résultat, je quitterai le Gouvernement et mes fonctions de ministre de la Santé et de la Prévention. Je veux remercier le Président de la République et la Première ministre pour leur confiance."
"J’ai une pensée particulière pour nos concitoyens, dont je connais l’immense attente en matière de santé et d’accès aux soins, ajoute Brigitte Bourguignon. Je pense aussi aux femmes et aux hommes qui travaillent sans relâche au service de la santé des Français. Pour tous, la santé doit demeurer une priorité. Dans mon territoire comme dans l’ensemble de la France, la percée inédite de l’extrême-droite est une réalité. Le front républicain est dangereusement remis en cause. Plus que jamais, notre pays est confronté à une fracture politique qui ébranle les fondements de notre démocratie."
Un déjeuner à l'Elysée avec les leaders de la majorité
Après le verdict des législatives, qui complique la tâche pour la majorité et le gouvernement, Emmanuel Macron reçoit à déjeuner à l'Elysée la Première ministre Elisabeth Borne. Deux autres leaders de la majorité sont présents, François Bayrou (Modem) et Edouard Philippe (Horizons).
(JT)
Quel remaniement après les législatives?
Des discussions sont en cours, au lendemain du second tour des législatives. Elisabeth Borne a vidé son agenda aujourd’hui pour se consacrer à la situation politique. A Matignon, elle enchaine les consultations, les appels téléphoniques et les échanges avec les leaders de la majorité, notamment François Bayrou, du Modem, et Edouard Philippe, d’Horizons. Avec un objectif, trouver le moyen de créer ces fameuses majorités d’action nécessaires pour faire passer les prochains textes. La nouvelle cheffe de la majorité, dont certains réclament le départ, comme Manuel Bompard de La France insoumise, avait également rendez-vous ce midi à l’Elysée pour déjeuner avec Emmanuel Macron.
Avec de nombreux sujets sur la table, comme le remplacement des trois ministres battus. Les trois postes vacants sont le ministère de la Santé, le ministère de la Transition écologique et le secrétariat d’Etat à la mer. Emmanuel Macron se limitera-t-il à un remaniement technique ou en profitera-t-il pour remanier davantage pour tenter d’élargir sa majorité ? Les deux hypothèses sont actuellement étudiées.
(JT)
Une moyenne d'âge de 48,5 ans à l'Assemblée nationale
La moyenne d'âge de la nouvelle Assemblée nationale est de 48,5 ans, proche de celle constatée à l'issue des législatives de 2017 (48,8 ans). Ces élections avaient été marquées par un fort rajeunissement, avec une baisse de cinq ans de l'âge moyen des députés par rapport à 2012.
Les deux députés les plus jeunes élus dimanche ont 21 ans: il s'agit de Tematai Le Gayic, régionaliste élu dans la première circonscription de Polynésie française, qui devient le plus jeune député de l'Histoire de la Ve République. Et de Louis Boyard, élu Nupes-LFI dans la 3e circonscription du Val-de-Marne.
Quant au plus âgé, il s'agit de José Gonzalez, 79 ans, élu RN dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône.
(AFP)
Jérôme Marty dans "Les Grandes Gueules": "Le seul vainqueur, c'est le Rassemblement national"
Charles Consigny dans "Les Grandes Gueules": "Macron a péché par beaucoup d'arrogance, de suffisance"
Marine Le Pen ne reprendra pas la présidence du RN
Marine Le Pen a annoncé ce lundi depuis son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) qu'elle ne "reprendrait pas la tête" de son parti, le Rassemblement national, pour se consacrer à la présidence du futur groupe RN à l'Assemblée nationale.
"Je ne reprendrai pas la tête du RN. Je me concentrerai sur la présidence de ce très grand groupe", a déclaré la finaliste d'extrême droite à la présidentielle, qui s'est dit "surprise" par le nombre de députés RN - 89, un record - élus dimanche soir au second tour des législatives, alors qu'elle en espérait environ 60.
Manuel Bompard sur RMC: "Une démission d’Élisabeth Borne et de son gouvernement serait logique"
Invité sur RMC et BFMTV ce lundi matin, le député des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard a estimé que le résultat des élections législatives appelle à la démission de la Première ministre, Elisabeth Borne.
“Normalement, madame Borne devrait partir. Le premier résultat de l’élection législative, c’est que le gouvernement tel qu’il a été constitué par Emmanuel Macron ne peut pas continuer à gouverner comme si de rien n’était et comme si on n’avait pas entendu le signal des électrices et des électeurs. Je crois qu’une démission d’Élisabeth Borne et de son gouvernement serait la logique politique du résultat des élections. Elle n’a pas réussi à convaincre une majorité des députés à l’Assemblée nationale donc elle n’a pas la légitimité pour gouverner, ça me semble être une évidence”.
Manuel Bompard invité de RMC-BFMTV
Manuel Bompard, élu député des Bouches-du-Rhône, est l'invité d'Apolline de Malherbe sur RMC-BFMTV.
Aurélien Pradié : "Il n’y aura pas de mariage forcé avec Emmanuel Macron"
Aurélien Pradié, député LR du Lot, secrétaire général de LR, sur RMC :
"J’ai un sentiment étrange, un sentiment de mariage forcé. Moi, je n’accepte pas les mariages forcés. On ne me force pas la main. On ne m’oblige pas à discuter ou à rentrer dans un pacte de gouvernement avec des hommes et des femmes qui ont un projet de société différent du mien. Donc il n’y aura pas de mariage forcé. Nous ne gouvernerons pas avec Emmanuel Macron. Pas pour des questions de posture politique, pas pour une volonté de bloquer je ne sais quoi à l’Assemblée nationale, mais tout simplement parce que nous n’avons pas la même vision de la société. Nous n’avons pas le même projet politique. C’est quand même ça le cœur du sujet. On l’oublierait presque dans l’urgence aujourd’hui de la ‘bordélisation’ de l’Assemblée nationale. Je ne porte pas la même vision de la société qu’Emmanuel Macron. Il n’y a aucune espèce de raison que nous gouvernions ensemble. On ne l’a pas fait depuis cinq ans, je ne vois pas pourquoi nous le ferions désormais. (...) Evidemment, nous sommes dans l’opposition."
Quel pouvoir pour le RN à l'Assemblée nationale ?
Anne-Charlène Bezzina, politologue et constitutionnaliste, sur RMC:
"Le pouvoir de proposer, d’amender, de modifier, de questionner le gouvernement, de saisir le Conseil constitutionnel. Quand on se déclare groupe d’opposition auprès du président de l’Assemblée nationale, on a droit à des fenêtres plus longues de temps de parole. C’est beaucoup de visibilité et de possibilités de venir chercher le gouvernement."
Elisabeth Borne démise après son discours de politique générale ?
Anne-Charlène Bezzina, politologue et constitutionnaliste, sur RMC:
"On peut l’imaginer. Il faudrait déjà qu’il n’y ait pas eu de remaniement avant. Peut-être qu’il peut y avoir une démission collective de ce gouvernement, qu’on en change complètement. Il faut savoir qu’elle n’est pas obligée de solliciter la confiance. On a beaucoup de nos gouvernements qui ont simplement présenté un discours et qui sont partis sans engager leur responsabilité. Aujourd’hui, au vu du contexte, je pense quand même que cet engagement de responsabilité aura lieu. Il faut savoir qu’on ne décompte que les votes en faveur de la motion de censure. Il faudra des oppositions très actives, presque coalisées, à l’encontre du gouvernement."
La France est-elle ingouvernable ?
Anne-Charlène Bezzina, politologue et constitutionnaliste, sur RMC:
"Ingouvernable, ce n’est pas possible. Il y a des nécessités de la gouvernance, des textes internationaux, des textes de finances... Gouverner, on y sera contraint. Mais très difficile à gouverner, oui bien sûr. A partir du moment où un gouvernement n’a pas sa majorité, il est suspendu à des alliances au coup par coup, à se faire entendre par tractations, par goût du compromis. Et ça, ce n’est pas particulièrement dans l’habitude de la Ve République, ni dans celle de la France, ni dans celle de nos gouvernements. Ça va être très compliqué pour un président, qui est passé pour jupitérien pendant cinq ans, d’apprendre cette culture du compromis. Il n’y a que deux solutions. La première solution, c’est l’accord de gouvernement avec un autre parti, qui pourrait être LR. C’est un peu la solution à l’allemande, élargir la majorité, donner des gages à l’autre parti. La seconde solution, vers laquelle on semble s’orienter puisque le groupe LR a peut-être plus d’intérêts à ne pas être dans la coalition gouvernementale, ça sera la majorité au cas par cas. Texte par texte, il faudra aller chercher des démarcheurs, des personnes qui vont convaincre sur les autres bancs. Ça risque d’être assez restreint."
"La plus petite majorité de la Ve République"
Anne-Charlène Bezzina, politologue et constitutionnaliste, sur RMC:
"C’est la plus petite majorité de la Ve République. Jamais un président n’a eu une majorité aussi restreinte. Michel Rocard, en 1988, était à quelques sièges d’écart de la majorité absolue. Et ils avaient le 49-3, que le gouvernement ne peut utiliser que pour un texte par session et pour les textes budgétaires depuis la réforme de 2008."
LR: Christian Jacob écarte tout pacte avec Emmanuel Macron
Christian Jacob, président des Républicains, a assuré dimanche que son parti restera "dans l'opposition" à Emmanuel Macron, alors que l'ancien ministre LR Jean-François Copé a rapidement proposé dimanche "un pacte de gouvernement" avec le président de la République.
La question devrait animer les prochaines semaines. Le camp présidentiel a d'ores et déjà perdu sa majorité absolue, et va devoir composer avec d'autres forces politiques s'il veut en constituer une. Et les regards se tourneront forcément vers LR, qui a fourni les deux premiers ministres du premier quinquennat Macron, Édouard Philippe et Jean Castex.
"Depuis des semaines, je répète qu'un pacte de gouvernement est vital entre Macron et LR afin de lutter contre la montée des extrêmes", a d'abord tweeté le maire de Meaux, avant de préciser plus tard sur France 2 qu'il souhaitait "un pacte de gouvernement" aux "conditions" de sa famille politique.
"Il n'est pas question de se compromettre, il est question d'exiger que le président descende de son piédestal car là le roi est nu", a déclaré Jean-François Copé, évoquant un "rendez-vous historique" pour Les Républicains: "un parti de gouvernement qui ne gouverne pas pendant 15 ans ce n'est plus un parti de gouvernement".
"Nous avons fait campagne dans l'opposition, nous sommes dans l'opposition, nous resterons dans l'opposition", a martelé de son côté le président du parti Christian Jacob, depuis le siège du parti, évoquant une position "personnelle" de M. Copé et de "très bons résultats" avec "vraisemblablement une soixantaine de députés" pour son parti.
(AFP)
"Cataclysme", "hécatombe": la majorité sonnée après le second tour
>> "C'est un cataclysme": grande inquiétude dans la majorité après les législatives
Au sein de la majorité, les mines étaient déconfites ce dimanche. La victoire n’a pas été totale pour le parti présidentiel, loin de là, qui a échoué dans sa quête d’une majorité absolue à l’Assemblée. Commentaire d'une députée Ensemble pourtant réélue sans difficulté dimanche: "C'est pire qu'une déception, c'est une vraie tristesse pour tous ceux qui sont battus". Un conseiller du parti présidentiel n'y va pas par quatre chemins.
"C'est l'hécatombe! Vous imaginez la ministre de la Santé battue, le président de l'Assemblée battu, le président de groupe battu... C'est un cataclysme!", juge-t-il.
Après des semaines de campagne, des cadres d'”Ensemble” appellent à du changement. "On ne va pas pouvoir continuer comme ça”, confie un député. “Je pense qu'il faut renverser la table et vite", ajoute-t-il.
Le sort de la Première ministre est dans toutes les bouches. "Élisabeth Borne ne va pas pouvoir rester”, juge un cadre du parti présidentiel. “On ne peut pas gouverner avec des personnalités fragiles", estime-t-il. Le programme du début de semaine est flou ce lundi matin du côté du parti présidentiel. "Peut-être un bureau exécutif, mais avec qui?", ironise un membre de la majorité.
(Le service politique de RMC)
Villani battu de 19 voix
Le député sortant Cédric Villani, qui avait été élu il y a cinq ans sous l'étiquette LREM mais représente dorénavant la Nupes, a perdu de 19 voix dans la 5e circonscription de l'Essonne. Le mathématicien a été battu par Paul Midy, un candidat investi par la majorité présidentielle, qui l'a emporté avec 18.687 voix (50,03% des suffrages exprimés) contre 18.668 pour Cédric Villani.
La Nupes n'a pas réussi à "dépasser un plafond de verre", selon Roussel
L'alliance de gauche Nupes pour les législatives a permis de "gagner un grand nombre de députés" mais n'a parlé "qu'aux grandes villes" et a échoué à percer "un plafond" de verre, a regretté dimanche le chef de file du PCF Fabien Roussel, réélu face au RN dans la 20ème circonscription du Nord.
"L'alliance de gauche a permis de gagner un grand nombre de députés, c'est une bonne chose, je m'en félicite, et ça va permettre aux députés communistes d'avoir un groupe demain", a d'abord salué le député.
La coalition Nupes a obtenu 131 sièges. "Mais je vois aussi que ça ne nous a pas permis d'avoir une majorité, et ça n'a pas empêché non plus l'extrême droite de progresser fortement, et ça, ça m'interpelle, ça me questionne", a déploré sur BFMTV le numéro un du PCF, qui a été candidat à la présidentielle en avril.
"Je vois bien que l'alliance ne parle qu'à une partie de la France, à celle des grandes villes, et pas à celle de la ruralité", a regretté un peu plus tard Fabien Roussel sur France 3.
Rappelant des "différences" qu'il avait eues pendant la campagne avec certains "propos tenus notamment au nom de cette alliance", Fabien Roussel a jugé qu'il y avait dans "la France rurale des propos qui heurtent les Français, qui ne sont pas compris", sans les spécifier immédiatement.
Une motion de censure contre Elisabeth Borne dès début juillet ?
La Première ministre Elisabeth Borne pourrait être confrontée à une motion de censure à l'Assemblée nationale dès son discours de politique générale, début juillet. Une possible première illustration des difficultés à venir pour la majorité Ensemble.
>> Vers une motion de censure contre Elisabeth Borne dès début juillet?
Le nombre de sièges par nuance
Le ministère de l'Intérieur a publié le nombre de sièges par nuance après ce second tour des élections législatives. Ensemble obtient 245 sièges, contre 131 pour la Nupes, 89 pour le RN et 61 pour LR.
Ensemble : 245 sièges
Nupes : 131 sièges
Divers gauche : 22 sièges
Divers : 1 siège
Régionaliste : 10 sièges
Divers centre : 4 sièges
Union des démocrates et des indépendants : 3 sièges
Les Républicains : 61 sièges
Divers droite : 10 sièges
Droite souverainiste : 1 siège
Rassemblement national : 89 sièges
37,3% de femmes à l'Assemblée et 62,7% d'hommes
La nouvelle Assemblée nationale comptera 215 femmes (37,26%) et 362 hommes (62,74%), soit un hémicycle moins féminisé que celui issu des élections législatives de 2017 (39%), selon un décompte complet de l'AFP des 577 sièges.
A suivre sur RMC
Retrouvez toutes les informations, réactions et coulisses du second tour des élections législatives à partir de 4h30 sur RMC dans Charles Matin puis à 6h sur RMC et RMC Story dans Apolline Matin.
Nicolas Dupont-Aignan réélu dans l'Essonne
Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France, est réélu pour un nouveau mandat dans la 8e circonscription de l'Essonne (dont fait partie son fief, Yerres) avec 57,26% des voix. C'est son sixième mandat de député.
Gabriel Attal réélu dans les Hauts-de-Seine
Le nouveau ministre des Comptes publics Gabriel Attal est réélu dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine avec 59,85% des voix ce dimanche. Un score qui lui permet de conserver son poste au gouvernement.
Le polynésien Temetai Le Gayic plus jeune député de la Ve République
Le candidat régionaliste polynésien Temetai Le Gayic s'est imposé avec 50,88% dans la première circonscription de la Polynésie Française. À 21 ans, il sera le plus jeune député de l'histoire de la Cinquième République, battant le record tenu par Marion Maréchal, élue députée à 22 ans en 2012.
Projection Elabe : près de 250 députés pour "Ensemble"
Selon la dernière projection Elabe, la majorité présidentielle "Ensemble" recueille 247 sièges dans la nouvelle Assemblée nationale. La NUPES unie obtient 147 sièges devant un important groupe RN à 90 députés. Cette configuration permet au Rassemblement national d'avoir un groupe plus important que le groupe LFI seul sans ses alliés.
Les Républicains et alliés obtiennent 68 sièges de députés, et seront la première force d'appoint de la majorité présidentielle dans cette situation inédite sous la cinquième République de large majorité relative.
Tous les détails sur dans notre papier résultats.
Aymeric Caron, de Ruquier à l'Assemblée
L'ancien chroniqueur TV et militant de la cause animale Aymeric Caron l'a emporté au second tour de l'élection législative de la 18e circonscription de Paris. Il a vaincu de peu Pierre-Yves Bournazel (Ensemble) avec 51.65% des suffrages contre 48.35.
Manuel Bompard, Sandrine Rousseau et Danielle Simonnet élus
Manuel Bompard est élu avec 73,92% de voix dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône et succède à Jean-Luc Mélenchon.
À Paris, Sandrine Rousseau est largement élue avec 58,05% des voix dans la neuvième circonscription. Dans la quinzième circonscription de Paris, Danielle Simonnet a battu la candidate PS dissidente Lamia El Aaraje avec 58,45% des suffrages.
Les résultats s'affinent
Voici notre dernière projection Elabe sur l'estimation des résultats du second tour
Olivier Véran réélu en Isère
Le ministre des Relations avec le Parlement, Olivier Véran, a été réélu avec 55,53% des voix dans la première circonscription de l'Isère.
Carole Delga: "l’extrême droite est le premier groupe d’opposition à l’Assemblée Nationale"
Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie et contre l'accord entre les socialistes et la NUPES, affirme dans un communiqué que le Rassemblement national est "le premier groupe d’opposition à l’Assemblée Nationale" à cause des "stratégies politiciennes".
Elle vise Jean-Luc Mélenchon dont "la personnalisation de l’élection législative, au détriment des idées de progrès social, a conduit à un vote d’opposition au bénéfice du RN."
Si la gauche a largement progressé en nombre de sièges, les Français ont rejeté la proposition "Jean-Luc Mélenchon, premier ministre". Je souhaite que le groupe socialiste dispose d’un nombre de députés le plus élevé possible.
Vague NUPES sur la Seine-Saint-Denis
12/12. Tel est le score de l'Union de la gauche en Seine-Saint-Denis, où les candidats NUPES ont fait carton plein.
Eric Coquerel, Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, Fatiha Keloua Hachi, Jérôme Legavre, Bastien Lachaud, Nadège Abomangoli, Thomas Portes, Stéphane Peu, Soumya Bourouha et Aurélie Trouvé seront les douze députés du 93 au Palais Bourbon.
Rachel Keke bat Roxana Maracineanu
Symbole de la lutte sociale des femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles, Rachel Keke (Nupes) a battu l'ex-ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu de moins de 200 voix d'écart (50.30% contre 49.7 % des voix) dans la 7e circonscription du Val-de-Marne.
>>> A LIRE AUSSI : Rachel Keké, figure de la lutte sociale des femmes de chambre, et candidate Nupes
Jean-Marie Le Pen à RMC : "C'est une grande victoire de la démocratie"
Contacté par RMC ce dimanche soir, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National désormais Rassemblement National parle d'"une satisfaction" à la vue des résultats du second tour des élections législatives.
"C'est une grande victoire de la démocratie, de la République. Je suis très heureux que le RN en soit une force principale."
Face à une situation en France qui selon lui s'est "dégradée", il estime que les résultats du RN montrent que "les électeurs s'en rendent compte" et il juge que "dans les combats futurs, le RN obtiendra des résultats encore meilleurs."
Pour le père de la candidate RN à la présidentielle, ce score n'est "pas une surprise, c'est une agréable surprise."
"J'ai félicité Marine Le Pen de ce succès personnel et du succès du Rassemblement national qui multiplie par plus de dix son score."
Pour Jean-Marie Le Pen, ce score "n'est qu'une étape. Le RN doit s'organiser pour des combats très proches." et y voit "un petit peu la victoire des idées qu'(il) défend."
"C'est une grande victoire personnelle de Marine, qui s'est révélée une grande cheffe de parti et doit se préparer pour des combats très proches. Le RN y a une responsabilité considérable", conclut-il.
Plus d'informations ici.
Stanislas Guéréini annonce sa victoire
Un autre ministre sauve sa peau. Dans la troisième circonscription de Paris, Stanislas Guérini, ministre de la Fonction publique, annonce sa victoire face à la candidate NUPES Léa Balage El Mariky.
Elisabteh Borne réagit aux résultats
"Jamais l'Assemblée n'a connu une telle configuration, une situation inédite et un risque pour le pays sur le plan national et international. Ce vote nous devons le respecter, et assumer les conséquences", explique-t-elle voulant construire une "majorité d'action" avec des "sensibilités multiples" pour agir "au service de la France".
"Demain, nous devons amplifier et accélérer notre action au service des Français."
Clément Beaune sauve sa place
Le ministre Clément Beaune a été réélu d'une courte tête avec 50.7% des voix face à Caroline Mécary de la Nupes à Paris
>>> Tous les résultats des ministres ici
Raquel Garrido annonce qu'elle a gagné
La candidate Nupes de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido annonce sa victoire face à Jean-Christophe Lagarde (UDI)
Entre 220 et 240 députés "Ensemble" selon la dernière projection Elabe
La dernière projection Elabe voit la majorité présidentielle légèrement remonter avec 220 à 240 sièges pour "Ensemble". La NUPES serait entre 160 et 175 sièges. Le RN obtiendrait entre 80 et 87 sièges et 65 à 70 sièges iraient aux Républicains.
La ministre Amélie de Montchalin battue?
Jérôme Guedj (Nupes) a annoncé sa victoire face à la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin dans la 6e circonscription de l'Essonne
François Ruffin l'emporte dans la Somme
Le député de la Somme François Ruffin a été réélu dans la première circonscription avec 61% des voix face à Nathalie Ribeiro du RN.
La majorité accuse le coup
Dans les rangs d'Ensemble, qui n'aura qu'une faible majorité à l'Assemblée nationale, certains accusent le coup.
"C’est pas de la déception, c’est de la vraie tristesse pour ceux qui sont battus, explique-t-on dans les rangs de la majorité. Vous imaginez, le président de l’Aseemblée nationale (Richard Ferrand) pas réélu, le président de groupe (Christophe Castaner) pas réélu… C’est un cataclysme. On ne va pas pouvoir continuer comme ça. Je pense qu’il faut tout changer… et vite."
Rachida Dati sur RMC : "Le pays va être ingouvernable"
Invitée de RMC et BFMTV, Rachida Dati estime que le résultat de ce soir est "un échec cuisant" pour Emmanuel Macron." "Sa stratégie est un échec" explique-t-elle.
Le pays "va être ingouvernable", déclare-t-elle.
Sur l'état de son parti, qui perd la moitié de ses députés mais gagne une place majeure sur l'échiquier politique comme parti convoité par la majorité pour pouvoir gouverner elle estime que "Pour des morts on est bien vivants, parce que tout le monde se concentre sur nous."
Plus d'informations ici.
Fabien Roussel réélu dans le Nord
L'ancien candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel est réélu dans la 20ème circonscription du Nord avec 54,50 % des voix face au RN Guillaume Florquin.
Christian Jacob : "Nous sommes dans l'opposition, nous resterons dans l'opposition"
Le président du parti Les Républicains, Christian Jacob, qui pourrait être la principale force d'appoint pour la majorité présidentielle a fait une mise au point sur le rôle de son parti dans la nouvelle législature:
"Pour ce qui nous concerne, nous avons fait campagne dans l'opposition, nous sommes dans l'opposition, nous resterons dans l'opposition", a martelé le président LR, depuis le siège du parti.
En ce qui concerne la position de Jean-François Copé pour un "pacte de gouvernement", Christian Jacob estime que c'est une position "personnelle".
Quels résultats pour les ministres?
Après avoir fait 15 sur 15 au premier tour, les ministres du gouvernement devaient absolument l'emporter au second tour pour conserver leur porte-feuille. Ca passe pour la Première ministre Elisabeth Borne, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ou encore Damien Abad, ministre des Solidarités.
En revanche, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon devra quitter le gouvernement après sa défaite de 56 voix seulement dans le Pas-de-Calais face à une candidate RN.
>>> Retrouvez toutes les informations sur les résultats des ministres dans notre article en cliquant ici
Une majorité entre 210 et 230 sièges pour "Ensemble"
La nouvelle estimation Elabe pour RMC et BFMTV voit une majorité pour le camp présidentiel entre 210 et 230 sièges. La NUPES aurait entre 170 et 190 sièges, le RN entre 80 et 95 sièges et 58 à 65 sièges pour les LR.
Le ministre Franck Riester est élu
Franck Riester, ministre délégué chargé du commerce extérieur, est élu dans la 5e circonscription de Seine-et-Marne.
Alexis Corbière sur RMC et BFMTV : "la retraite à 65 ans a sombré"
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, a estimé dimanche sur RMC et BFMTV que la retraite à 65 ans, l'une des mesures phares du programme d'Emmanuel Macron, "a sombré", avec la perte de la majorité absolue pour la coalition présidentielle.
"La retraite à 65 ans, ce soir, de mon point de vue, elle a sombré grâce à ce résultat", a déclaré le député LFI réélu dès le premier tour.
Elisabeth Borne élue
La Première ministre Elisabeth Borne a été élue dans le Calvados avec 52.46% des voix soit un peu plus de 2.000 voix d'écart face à Noé Gauchard de la Nupes (23.435 voix contre 21.233)
Mélenchon: "C'est une situation inouïe, la déroute du parti présidentiel est totale"
Jean-Luc Mélenchon estime que "la déroute du parti présidentiel est totale" et "aucune majorité ne se présente" au soir de ce second tour des élections législatives qui parle de "situation inouïe". "C'est avant tout l'échec électoral" de Macron, explique-t-il.
"Nous avons réussi l'objectif de faire tomber celui qui avec autant d'arrogance a tordu le bras au pays pour être élu sans qu'on sache pour quoi faire", déclare le chef de file des Insoumis.
"Des opportunités incroyables vont se présenter" prédit Jean-Luc Mélenchon. "Pas un instant, nous renonçons à gouverner ce pays" s'exclame-t-il face à ses supporters celui qui dit "changer de poste de combat" mais prêt à rester en première ligne "si vous le voulez bien."
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Les ministres Marc Fesneau et Olivier Dussopt élus
Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, l'emporte dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher. Tout comme Olivier Dussport dans la 2e circonscription de l'Ardèche.
Marine Le Pen en direct: "Unifier patriotes de droite et de gauche"
Marine Le Pen veut unifier "tous les patriotes de droite et de gauche" et se félicite de la future création à l'Assemblée du groupe parlementaire de "loin le plus nombreux de l'histoire de notre famille politique". Le RN obtiendrait selon notre estimation entre 75 à 95 sièges
Jean-François Copé demande un pacte de gouvernement LREM/LR
L'ancien patron de l'UMP, Jean-François Copé, demande un pacte de gouvernement entre la majorité présidentielle et son parti Les Républicains qui explique qu'"il appartient aujourd’hui à la droite républicaine de sauver le pays."
"Chacun est maintenant placé devant ses responsabilités à la sortie de ce désastre électoral pour le Président de la République", déclare le Maire de Meaux.
Marine Le Pen en direct: "Une opposition ferme mais responsable et toujours constructive"
Après le score historique du RN Marine Le Pen, elle-même réélue dans le Pas-de-Calais, a montré sa satisfaction face à ses soutiens : "Le peuple s'est exprimé, surmontant un mode de scrutin injuste. Nous incarnerons une opposition ferme mais responsable et toujours constructive. Notre seul et unique boussole est l'intérêt de la France et du peuple français."
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Eric Ciotti annonce sa réélection
Dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti annonce sa réélection.
"Merci du fond du cœur aux Niçoises et aux Niçois pour leur fidelité"
Le boulanger Stéphane Ravacley (Nupes) battu
Le boulanger militant Stéphane Ravacley, dont le parcours atypique a été très médiatisé, a été vaincu au second tour par Eric Alauzet (Ensemble) dans le Doubs avec 47.74% contre 52.26% des voix selon les résultats officiels du ministère de l'Intérieur.
Mariani sur RMC-BFMTV
Sur le plateau de RMC-BFMTV, Thierry Mariani (RN) a expliqué qu'il pourrait y avoir un terrain d'entente à l'Assemblée sur certains thèmes avec d'autres groupes: "Il y a peu de chances qu'on apporte notre soutien (à la majorité) mais on verra au cas par cas"
Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé, battue
L'entourage de la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, annonce sa défaite dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais avec 49,94 % des voix. Elle est battue par la RN Christine Engrand (50,06 %).
Damien Abad vainqueur dans l'Ain
Le ministre des Solidarités, Damien Abad, l'a emporté dans la 5e circonscription de l'Ain avec 57,86% des voix selon le ministère de l'Intérieur. "Ce résultat m'honore et m'engage", réagit-il.
Richard Ferrand confirme sa défaite
Président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand est officiellement battu. Il confirme sa défaite dans la 6e circonscription du Finistère face à la candidate de la Nupes Mélanie Thomin.
Christophe Castaner officiellement battu
C'est officiel : l'ancien chef des du groupe LREM Christophe Castaner perd son siège de député dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence (48,5%). Il est battu par Léo Walter (Nupes), qui a obtenu 51,5% des voix.
Eric Dupond-Moretti sur RMC et BFMTV : " Des résultats décevants"
Sur RMC et BFMTV, Eric Dupond-Moretti a évoqué des "résultats décevants".
"C'est quand même extraordinaire qu'on oublie le résultat de l'élection présidentielle. C'est Emmanuel Macron qui a été élu, et plutôt brillamment" a-t-il déclaré face à Alexis Corbière
Gérald Darmanin annonce sa victoire
Gérald Darmanin annonce sur Twitter avoir été élu député de la dixième circonscription du Nord avec 57,52 % des voix.
Bardella salue un "tsunami" pour le RN
Jordan Bardella, président du RN, salue un "tsunami" après les résultats du second des législatives.
Gabriel Attal: "Loin de ce qu'on espérait", il faudra "dépasser nos clivages"
Gabriel Attal (Ensemble): "Loin de ce qu'on espérait", il faudra "dépasser nos clivages"
La gauche revient en force à l'Assemblée
L'alliance de la gauche portée par Jean-Luc Mélenchon (Nupes) gagnerait selon notre estimation de 170 à 190 sièges pour la fourchette haute, non-loin d'Ensemble (entre 205 et 235 députés).
La somme des forces de gauche en 2017 ne représentait qu'une soixantaine de députés (30 PS, 17 LFI, 10 PC, 12 divers gauche...)
Christophe Castaner et Richard Ferrand seraient battus
Proches d'Emmanuel Macron et poids lourds de la majorité Ensemble, Christophe Castaner et Richard Ferrand pourraient être battus à ces élections législatives.
Score historique pour le RN
Le Rassemblement national dépasse les projections prévues par les estimations des sondages et réalise un score historique. De 8 députés, la formation de Marine Le Pen, qui a été élue avec 63,20% des voix dans sa circonscription, le RN décorcherait entre 75 et 95 sièges.
Score faible pour la majorité présidentielle qui perd la majorité absolue
De 308 députés LREM élus en 2017, la majorité présidentielle n'obtiendrait selon cette première estimation Elabe qu'entre 205 à 235 députés. Ils n'auront ainsi pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Faible majorité pour Ensemble devant la Nupes, le RN à un niveau élevé
Selon la première projection d’Elabe pour BFMTV-RMC-L’Express avec SFR, Ensemble aura une faible majorité à l’Assemblée nationale avec entre 203 et 235 députés. La Nupes arrive en deuxième position avec 170-190 députés. Le RN obtiendrait entre 75 et 95 députés, soit plus que LR (60-75).
Les résultats dans 15 minutes sur RMC
Alors que les derniers bureaux de vote vont fermer à 20 heures, nous vous livrerons dans 15 minutes les premières estimations Elabe pour RMC-BFMTV-L'Express-SFR.
Les résultats seront présentés sous la forme d'une fourchette de députés pour chaque formation politique. Il est nécessaire d'atteindre 289 députés pour avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
>>> Ecoutez la soirée spéciale sur RMC en direct ici
C'est parti pour la soirée électorale sur RMC
Suivez en direct la soirée électorale de RMC et BFMTV présentée par Apolline de Malherbe et Maxime Switek
- Le live audio est ici
- Le live vidéo en tête de ce live
Quels duels dans ce second tour des législatives ?
Un second tour avec de nouvelles appellations et des duels très divers: il y a 275 duels entre la NUPES (l'union de la gauche) et Ensemble (l'alliance présidentielle), 108 duels entre Ensemble et le Rassemblement national et 61 duels entre la NUPES et le RN. Il y a aussi sept triangulaires dans ce second tour.
54% d'abstention à 20h (Elabe)
D'après notre projection Elabe pour RMC, BFMTV, L'Express avec SFR, l'abstention à 20h est estimée à 54 %. C'est un peu plus que la semaine dernière (52,49%) mais beaucoup moins qu'il y a cinq ans où les Français s'étaient largement abstenus (57,36%).
Qui a le plus voté à 17h? Qui a le moins voté?
Le Lot (49,84%), la Haute-Vienne (47,38%) et la Dordogne (46,89%) sont les départements où les Français qui ont le plus voté à 17h. A contrario, la Seine-Saint-Denis (25,23%), la Moselle (30,53%) et le Val d'Oise (30,80%) sont les départements qui ont le moins voté à une heure de la clôture du scrutin dans la majorité des bureaux de vote.
38,11 % de participation à 17h
A 17h, 38,11% des Français se sont déplacés aux urnes pour ce second tour des élections législatives. C'est 1,31 point de moins qu'au premier tour du scrutin dimanche dernier (39,42%) mais 2,78 pts de plus qu'en 2017 (35,33%).
À quoi ça sert d'être député ?
Expliquer en dessins les coulisses du pouvoir. Tel était l'objectif de Kokopello, auteur de la bande dessinée Palais Bourbon, invité de la Matinale week-end de RMC, ce dimanche. L'idée lui est venue il y a cinq ans, lorsqu'il a vu le taux de participation aux législatives de 2017.
Il y a l'hémicycle certes, mais aussi le travail en circonscription, en commission, les missions d'information, les groupes d'études: les députés travaillent 70 heures par semaine, explique celui qui a passé trois ans en immersion à l'Assemblée nationale.
Du travail quitte à dormir tard: "certains ont des chambres-bureaux pour dormir sur place quand les séances terminent très tard. Les douches sont communes", explique l'auteur qui juge qu'il est "difficile de quantifier le travail parlementaire" où l'hémicycle n'est "qu'une infime partie du travail parlementaire."
>>> Découvrez l'interview de Kokopello en intégralité:
Proportionnelle ou majoritaire, qu’est-ce que c’est ?
Les élections législatives sont un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Cela signifie qu’il n'y a pas une élection législative mais 577 élections dans chacune des circonscriptions électorales en France. Elles se déroulent en deux tours. Les deux premiers candidats arrivés en tête au premier tour sont qualifiés pour le second tour ou tous les candidats ayant obtenu 12,5 % des voix des électeurs inscrits. Au second tour, le premier du vote s’impose quel que soit son score. Ainsi chaque circonscription envoie un élu à l’Assemblée nationale et le résultat de ce soir représente la somme agglomérée des résultats des 577 circonscriptions.
Le scrutin proportionnel, proposé par certains politiques, se déroulerait sous la forme d’une liste de 577 noms. Chaque Français voterait pour une liste affiliée à un parti politique. L’élection se déroulerait en un tour. Si c’est une proportionnelle intégrale, un parti qui recueille 25% aurait 25% des sièges, etc. Généralement, les partis ayant reçu moins d’un certain pourcentage de voix sont éliminés (5% souvent). Il existe aussi des proportionnelles avec des primes au vainqueur, avec des quotients pour calculer le nombre de sièges à chaque parti.... Le scrutin et le résultat qui en découle est dans cette formule est national et non pas circonscription par circonscription comme c’est le cas actuellement.
Quelle participation pour un second tour de Législatives ?
Un taux qui flotte en moyenne entre 25 et 45%, qui crève les plafonds en 2017 et est bien parti pour recommencer cette année. Tel est le visage de la participation sur les second tour d’élections législatives depuis 1958. A noter qu’en 1986, il n’y a pas eu de second tour. Les législatives étaient un scrutin de listes proportionnelles en un seul et unique tour.
Emmanuel Macron a voté au Touquet
En milieu de journée, c'était au tour du président de la République de se rendre dans les urnes. Emmanuel Macron a voté au Touquet aux alentours de 13h.
A quoi ressemblait l’Assemblée Nationale depuis 2017 ?
Une large majorité pour le camp présidentiel, les LR largement deuxième force du parlement, devant une gauche désunie et réduite à son pire score historique et un RN embryonnaire. Tel était les cinq dernières années le visage de l’Assemblée Nationale. Retrouvez notre infographie sur la composition exacte de l’Assemblée nationale après les législatives de 2017.
Émissions spéciales sur RMC
Rendez-vous sur RMC pour ce premier tour des élections législatives. Apolline de Malherbe et Maxime Switek présenteront la grande soirée électorale en simultané sur BFMTV de 19h à 22h, puis des points réguliers vous seront proposés par Rémi Ink jusqu’à minuit. Lundi matin, édition spéciale dès 4h30, dans "Charles Matin" (4h30-6h), "Apolline Matin" et "L’Interview" (6h-9h), ainsi que l’Assemblée générale des "Grandes Gueules" (9h-12h).
Législatives: 18,99% de participation à 12h au second tour, en légère hausse par rapport au 1er tour
Une participation en légère hausse, mais toujours faible. A 12h, le taux de participation pour le second tour des législatives est de 18,99 quand il était de 18,43 la semaine passée lors du 1er tour.
Elle est aussi en hausse par rapport au second tour des législatives de 2017 où elle atteignait 17,75% à midi. Elle est en revanche en baisse par rapport au second tour de la présidentielle le 24 avril dernier (26,41%).
Jean-Luc Mélenchon a voté
Le patron de la Nupes a voté à Marseille.
Edouard Philippe et Marine Le Pen ont voté
L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a voté dans son fief du Havre. Marine Le Pen a aussi mis son bulletin dans l'urne à Hénin-Beaumont.
Trois candidats de la Nupes seuls au second tour
Trois candidats de la Nupes sont assurés d’être élus députés, après le retrait de leurs adversaires: Elie Califer (Guadeloupe), Soumya Bourouaha et Clémentine Autain (Seine-Saint-Denis). Une autre candidate s’est retirée de la course entre les deux tours, c’est la candidate Nupes Maryse Combres, arrivée troisième en situation de triangulaire dans la première circonscription du Lot-et-Garonne, laissant les candidats Michel Lauzzana (Ensemble) et Sébastien Delbosq (RN) en duel.
Guadeloupe : Elie Califer, enseignant à la retraite, entre à l'Assemblée
Le député PS Elie Califer, investi par la Nupes, a été élu dimanche à l'Assemblée nationale après s'être retrouvé seul candidat pour le second tour de la 4e circonscription de Guadeloupe en raison du retrait de son adversaire Marie-Luce Penchard. Enseignant à la retraite de 68 ans, Elie Califer est maire depuis 2003 de Saint-Claude, une commune de 10.000 habitants au sud de Basse-Terre qui n'avait pas voté pour un maire de gauche depuis 1965. Elu conseiller départemental en 2014, il a toujours été apparenté PS, même s'il n'était plus encarté.
Sept triangulaires dans toute la France.
Subtilité française du scrutin, si un candidat réalise 12,5 % des inscrits au premier tour, il peut se qualifier au second tour même s’il n’est pas arrivé dans les deux premiers. Avec un fort taux d’abstention (52,49 % au premier tour), ce scénario donnant lieu à des triangulaires (trois candidats au second tour), des quadrangulaires (quatre candidats) voire des quinquangulaires (cinq candidats) est de plus en plus rare.
Pourtant, alors qu’en 2017 il n’y avait qu’une triangulaire, il y en a sept cette année. Deux dans les Hauts-de-Seine (2e et 3e circonscription), dont une qui concerne l’ancien candidat à la primaire LR Philippe Juvin dans la deuxième circonscription, une dans le Tarn (2e circo.), dans le Lot-et-Garonne (2e circo.), en Dordogne (3e circo.), dans le Lot (2e circo.) et dans la Nièvre (2e circo.).
Marcelin Nadeau portera les enjeux climatiques en Martinique à l'Assemblée
Marcellin Nadeau, 59 ans, nouveau député de la 2e circonscription de Martinique, est co-fondateur du parti de gauche écologiste Peyi-A, soutenu par la Nupes, et portera les enjeux climatiques auprès de l'Assemblée nationale.
Maire du Prêcheur depuis 2008, il intègre la même année le Modemas (Mouvement des démocrates et écologistes pour une Martinique souveraine), mouvement indépendantiste et écologiste fondé en 1992 par Garcin Malsa, ancien maire de Sainte-Anne. Devenu vice-président du parti, il se présente pour la première fois aux législatives en 2012 sous cette étiquette, sans succès.
Il est conseiller général de la Martinique de 2008 à 2011 et préside la commission Culture, Sports, Jeunesse et Tourisme. En 2015, Marcellin Nadeau mène une coalition de gauche indépendantiste et écologiste, Nou pèp la, lors des premières élections territoriales de Martinique, mais sa liste n'obtiendra que 6,7% des voix au premier tour.
Il se présente aux élections législatives en 2017, au nom de cette coalition, et échoue une nouvelle fois. Après cet échec, il fonde en 2019 le mouvement de gauche écologiste Peyi-A avec Jean-Philippe Nilor, ancien membre du MIM, Mouvement indépendant martiniquais.
Proche de la jeunesse indépendantiste martiniquaise, MNadeau devient en 2021 président de la commission transition écologique, énergétique, pollutions et mutations climatiques, à la Collectivité territoriale de Martinique. Il y porte notamment les questions liées à la montée des eaux qui menace le littoral Martiniquais, notamment dans sa commune du Prêcheur.
Martinique: le professeur de mathématiques, Johnny Hajjar, élu
Johnny Hajjar, 49 ans, élu samedi soir député de la troisième circonscription de la Martinique (Fort-de-France), soutenu par La France Insoumise lors du second tour, est un professeur de mathématiques engagé en politique depuis 20 ans.
Le parlementaire autonomiste de gauche qui siégera avec la NUPES a été élu en 2001 conseiller municipal à Fort-de-France sur la liste menée par Serge Letchimy. Il est ensuite adjoint au maire de Fort-de-France en charge de la sécurité et du centre-ville de 2014 à 2020.
Dans le même temps, il remporte les élections cantonales de 2004 au centre-ville de Fort-de-France. Il siège sans discontinuer au conseil général de la Martinique jusqu'en 2015. Johnny Hajjar est membre de l'opposition territoriale à la CTM sous les couleurs de l'Alliance ensemble pour une Martinique nouvelle de 2015 à 2021.
En 2016, il devient secrétaire général du Parti progressiste martiniquais, le parti d'Aimé Césaire. Soutenu par Alians Matinik dont fait partie le PPM, le groupe majoritaire à l'Assemblée de Martinique, Johnny Hajjar a fait campagne sur le développement économique et social de la Martinique ainsi que sur la sécurité et la santé.
Guyane; le syndicaliste Davy Rimane l'emporte
Soutenu par La France Insoumise, Davy Rimane, candidat de 42 ans originaire de Kourou, a battu le sortant Lénaïck Adam dans la deuxième circonscription de Guyane pour laquelle ils s'étaient déjà affrontés en 2017 et 2018. Son parcours de vie a donné à Davy Rimane sa sensibilité de gauche: technicien d'exploitation chez EDF, il est secrétaire général du syndicat Union des Travailleurs Guyanais-Eclairage.
Il a axé sa campagne sur "l'évolution statutaire" et le "développement pérenne de la Guyane". Son grand-père Eustase Rimane, plutôt de droite, a administré la commune de Kourou de 1953 à 1995.
Davy Rimane a commencé à s'engager en politique lors des élections municipales de 2014, sur la liste du candidat malheureux Conrad Desflots. Depuis 2020, il est élu d'opposition au conseil municipal. Aux élections législatives de 2017, Rimane avait perdu avec 57 voix d'écart face à Lénaïck Adam et avait déposé un recours devant le Conseil constitutionnel. A la suite de ce recours, de nouvelles élections avaient été organisées en 2018, dont Lénaïck Adam était une nouvelle fois sorti vainqueur. Présent dans le milieu du sport, Davy Rimane est titulaire d'un diplôme d'Etat d'éducateur sportif et pratique le football au sein d'un club local.
Saint-Pierre-et-Miquelon: Stéphane Lenormand succède à Stéphane Claireaux
Stéphane Lenormand (divers droite), 58 ans, qui a été élu samedi député de Saint-Pierre-et-Miquelon, est un enseignant à la retraite, natif de cet archipel de l'Atlantique nord, ancien président du conseil territorial.
Celui qui prend la suite du député sortant LREM Stéphane Claireaux, qui ne se représentait pas, a rejoint le mouvement Archipel Demain (AD) il y a 35 ans. Après avoir été conseiller municipal, il intègre les bancs du conseil général de 1994 à 2000 en tant que conseiller puis vice-président.
En 2012, il est de nouveau membre de l'assemblée locale et en devient le 1er vice-président jusqu'en 2017, date à laquelle il est candidat pour la première fois à une élection législative. Le 10 juin 2017, lors du premier tour, il arrive à égalité avec l'ex-ministre de la Mer Annick Girardin (Cap sur l'Avenir) avec 1.209 voix chacun (41,59%). Stéphane Lenormand s'incline au second tour avec 136 voix de moins que son adversaire (1.750 voix, 48,13%).
En octobre 2017, il prend la présidence du conseil territorial après l'élection de Stéphane Artano (AD, président du conseil territorial de 2006 à 2017) aux sénatoriales du mois de septembre. Stéphane Lenormand restera à cette fonction jusqu'au 13 octobre 2020, lorsqu'il annoncera sa démission pour des raisons personnelles.
De retour une seconde fois pour briguer la députation, il a annoncé durant la campagne que ce serait son dernier mandat avant de se retirer complètement de la vie politique. Ancien professeur de français et d'histoire-géographie, à la retraite depuis septembre 2021, M. Lenormand est marié et père de trois filles.
Frantz Gumbs va représenter Saint-Martin et Saint-Bathélemy à l'Assemblée
Frantz Gumbs, député divers droite de 68 ans qui va représenter à l'Assemblée les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, est un retraité de l'Education nationale.
Après avoir été enseignant puis chef d'établissement, il devient proviseur du lycée général de Saint-Martin et part à la retraite en 2017. Dès les années 1990, Frantz Gumbs s'investit en politique lors de la "crise de la douane", née du refus des conditions dans lesquelles la présence de douanes était imposée sur le territoire. Cette crise mènera à une réflexion sur l'évolution statutaire de Saint-Martin, devenue une Collectivité d'outre-mer à part entière en 2007.
Lors du référendum de 2003 sur l'évolution statutaire il fait campagne pour le oui à la question "approuvez-vous le projet de création à Saint-Martin d'une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 de la Constitution?".
Frantz Gumbs siège ensuite au conseil municipal de Saint-Martin en tant que membre de l'opposition. En 2007, il est élu au 1er conseil territorial de Saint-Martin sur la liste UP (Union pour le Progrès) menée par Louis-Constant Fleming. Il devient vice-président de la Collectivité, puis le conseil territorial l'élit président à la suite de la déclaration d'inéligibilité de M. Fleming. Il restera président du conseil territorial jusqu'à la défaite de sa liste en 2012.
En 2022, il est élu sur la liste Rassemblement Saint-Martinois, menée par Louis Mussington, qui remporte à 49% les élections pour le conseil territorial de Saint-Martin. Il en devient 2e vice-président. En vue des élections législatives, l'alliance Rassemblement Saint-Martinois - Alternative le désigne comme candidat à la députation.
Jean-Victor Castor, un autonomiste guyanais à l'Assemblée
Jean-Victor Castor, élu député samedi dans la 1ère circonscription de Guyane, est un cadre du Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale (MDES) qui estime que l'autonomie et le foncier sont les deux axes de développement de la Guyane.
Âgé de 60 ans, il s'était déjà présenté aux élections législatives en 2002 sans parvenir à se hisser au second tour. Conseiller régional de Guyane de 1998 à 2004, Jean-Victor Castor était aussi conseiller municipal de la commune de Matoury depuis 2001. En avril dernier, il a démissionné de ce mandat, ainsi que de celui de conseiller communautaire, pour se lancer dans la campagne des législatives. Il fera de même avec son mandat de président de la ligue d'athlétisme de Guyane.
Côté professionnel, il exerce le métier de chargé d'affaires au sein du groupe Eiffage après avoir longtemps travaillé chez EDF.
Jean-Victor Castor a surtout fait campagne sur le thème de l'autonomie du territoire, en insistant sur l'importance - à ses yeux - d'une rétrocession du foncier de l'Etat vers les instances locales, ce qui est d'ailleurs un des points majeurs des Accords de Guyane.
Cinq députés déjà élus au premier tour
Attention, le scrutin n’a lieu que dans 572 circonscriptions. Il y a eu cinq gagnants dès le premier tour de ces élections législatives. Il s’agit de quatre députés de la Nupes (Alexis Corbière en Seine-Saint-Denis, Danièle Obono, Sophia Chikirou et Sarah Legrain à Paris) et d’un député d’Ensemble (Yannick Favennec).
La Secrétaire d'Etat chargée de la mer, Justine Benin, battue en Guadeloupe
La Secrétaire d'Etat chargée de la mer, Justine Benin, a été battue au second tour des législatives dans la 2e circonscription de Guadeloupe, avec 41,35 % des voix derrière Christian Baptiste (DVG) élu avec 58,65 % des voix, a annoncé la préfecture de Guadeloupe dans un communiqué. Mme Benin jouait son poste au gouvernement lors de ce scrutin. En cas de défaite pour l'un des quinze ministres engagés, la démission sera inéluctable conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Emmanuel Macron.
Ouverture des bureaux de vote
Il est 8h: les 66.500 bureaux de vote ouvrent en France pour ce second tour des élections législatives. Ils fermeront pour l’essentiel à 18h, sauf dans les grandes villes qui disposent de dérogations pour permettre aux citoyens de voter jusqu’à 19h ou 20h.
Elections législatives 2022 : quelle majorité à l’Assemblée nationale ?
Le second tour des élections législatives a lieu ce dimanche, une semaine après le premier. 48,7 millions de Français sont de nouveau appelés aux urnes pour choisir les 577 députés qui siègeront à l’Assemblée nationale jusqu’en 2027. Qui aura la majorité ? Sera-t-elle absolue ? C’est l’enjeu de ce second tour. Au premier tour, au niveau national, Ensemble (25,75%) et la Nupes (25,66%) étaient au coude-à-coude.
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