DIRECT. Premier ministre: Macron va discuter avec les responsables de LFI, du PCF et des Écologistes

- L'Assemblée a renversé le gouvernement Barnier dans un vote de censure historique.
- Après l'échec Barnier, quels sont les scénarios possibles pour Emmanuel Macron?
- Le président de la République prendra la parole ce jeudi à 20h.
- "Macron doit s'en aller", “chaos”, “triste journée pour la France”: les principales réactions à la censure de Barnier
Macron va téléphoner aux responsables de LFI, des Écologistes et du PCF
Alors que les discussions se multiplient autour d'Emmanuel Macron pour la désignation du prochain Premier ministre, le président de la République va s'entretenir au téléphone avec les responsables de LFI, des Écologistes et du PCF, selon son entourage.
Laurent Wauquiez attendu à l'Elysée à 20h
Le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez est à son tour attendu à l'Elysée ce vendredi à 20h où il doit rencontrer le président de la République Emmanuel Macron.
Nouveau gouvernement: Macron "n'a posé aucun préalable sur aucun sujet" assure Faure (PS)
Emmanuel Macron "n'a posé aucun préalable sur aucun sujet" lors des consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre, et n'a "absolument pas" demandé aux socialistes de se détacher de La France insoumise, a déclaré vendredi le patron du PS Olivier Faure à l'issue d'un entretien avec le Président à l'Elysée.
>>> A lire aussi - PS: Oliver Faure réclame "un Premier ministre de gauche" à l'Elysée, tensions avec LFI
Le PS ne participera "en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite", affirme Faure
Reçu a l'Elysée par Emmanuel Macron, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a assuré à l'issue de son entrevue, que le parti de gauche ne participera "en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite".
Il assure aussi que le président de la Républiuque n'a pas demandé au PS de se détacher de LFI.
Pour Eric Coquerel, Emmanuel Macron veut "le scalp du NFP"
Le député insoumis Eric Coquerel estime qu'en discutant avec le seul PS Emmanuel Macron veut "qu'on lui ramène le scalp du NFP", l'alliance de la gauche à l'Assemblée nationale.
Eric Coquerel estime que le NFP représente pour Emmanuel Macron "l’obstacle qu’il n’imaginait pas trouver sur sa route et qui a fait dérailler son dessein politique depuis juillet".
"Ceux qui s’apprêtent ainsi à aider le Macronisme à survivre ne peuvent pas l’ignorer. Il est encore temps de revenir à la raison", assure-t-il sur X.
Absence de gouvernement, Mercosur: le mouvement des agriculteurs "va se durcir"
La mobilisation des agriculteurs "va se durcir" dans les prochains jours, notamment pour protester contre la vacance gouvernementale qui reporte la concrétisation des promesses qui leur ont été faites, a indiqué à l'AFP le numéro deux de Jeunes agriculteurs, allié du syndicat majoritaire FNSEA.
"Avec la censure (du gouvernement de Michel Barnier) et (la présidente de la Commission européenne) Ursula Von der Leyen partie en Uruguay" dans le but de conclure un accord de libre-échange avec des pays du Mercosur, "les actions vont évoluer, se durcir", a déclaré le secrétaire général de JA, Quentin Le Guillous.
"C'est n'importe-quoi": la porte-parole du PS Chloé Ridel dément toute trahison du NFP et s'en prend aux Insoumis
Alors que le PS se dit prêt à des négociations avec le centre et la droite, les socialistes subissent la colère de La France insoumise, son allié au sein du Nouveau Front populaire.
La porte-parole du PS Chloé Ridel écarte ce vendredi sur RMC et RMC Story toute "trahison" de l'alliance du NFP: "C'est n'importe quoi, les Insoumis sont isolés sur leur position de s'entêter dans la destitution du président de la République. Nous socialistes avec les communistes et les écolos, on dit qu'il faut trouver une solution dans cette situation grave".
"Il faut qu'on arrive à imposer un gouvernement de gauche qui négocie un accord de non-censure avec toutes les forces du front républicain", assure Chloé Ridel sur le plateau d'Estelle Midi.
Oliver Faure arrive à l'Elysée et réclame un Premier ministre de gauche
Le Premier secrétaire du PS et député Olivier Faure arrive à l'Elysée pour rencontrer Emmanuel Macron. "Pas question de renoncer à ce que nous sommes", prévient-il, expliquant plus tôt qu'il était ouvert à des discussions avec macronistes et LR en cas de "concessions réciproques".
"Nous ne sommes pas venus dans une démarche pour accepter de participer à un gouvernement qui ne serait pas dirigé par un Premier ministre de gauche", prévient-il.
Il s'inquiète en revanche que l'Elysée ne consulte ni écologistes ni communistes qui étaient dans une "démarche constructive".
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Emmanuel Grégoire refuse d'inclure Les Républicains dans un gouvernement
Alros qu'Olivier Faure n'a pas fermé la porte à des discussions avec "les macronistes et la droite", Emmanuel Grégoire rappelle sur RMC les positions de son camp sur un potentiel gouvernement de coalition avec la droite: "Les seuls interdits que je me pose à moi-même, c'est le Rassemblement national et LR, parce que Les Républicains ont commis une faute morale, ils n'ont pas été clairs sur le front républicain pour faire obstacle au RN".
L'élu du PS exclut notamment la participation de son partie "à des coalitions de circonstances qui créent entre guillemets du flou politique".
Emmanuel Grégoire (PS): "La sanction politique est logique et normale"
Le député PS de Paris, Emmanuel Grégoire, assume sur RMC le vote de la motion de censure de son camp: "On a voté la censure pour une raison simple, c'est que ce budget ne nous convenait pas. Il passe en force avec un 49.3. La sanction politique est logique et normale."
L'élu reconnaît tout de même "vouloir envoyer le signal que l'on n'est pas des irresponsables, qu'on a le souci de la continuité de la fonction de l'État, de rassurer les Français." Une façon de se distinguer des positions défendues par La France insoumise.
"Nous, au Parti socialiste, on ne demande pas la démission du président de la République. Nous sommes respectueux des institutions et la stabilité en est une des conditions", souligne Emmanuel Grégoire.
Bruno Retailleau rejette tout compromis avec la gauche accusée d'avoir "pactisé avec les Insoumis"
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau rejette tout compromis avec la gauche, après l'appel du pied du socialiste Olivier Faure: "La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clemenceau", assure le futur ex-ministre sur X.
"Cette partie de la gauche qui a pactisé avec les Insoumis, refusé de dénoncer les folles dérives des mélenchonistes après le 7 octobre, et voté une motion de censure irresponsable. Dans l’intérêt du pays, la droite peut accepter de faire des compromis, certainement pas des compromissions", poursuit Bruno Retailleau.
"La constance de Macron, c'est qu'il ne nomme jamais les noms donnés avant" ironise Emmanuel Grégoire
Alors que les rumeurs vont bon train concernant le nom du futur Premier ministre, le député du groupe socialiste Emmanuel Grégoire estime ce vendredi sur le plateau des Grandes Gueules qu'Emmanuel Macron nommera quelqu'un qui n'est pas pressenti.
"La constance d'Emmanuel Macron, c'est qu'il ne nomme jamais les noms donnés avant", assure-t-il sur RMC et RMC Story.
Le PS n'envisage pas un gouvernement "sans les communistes et les écologistes"
"Le PS n'envisage pas de gouverner ssans les communistes et les écologistes et nous avons dit au président de la République qu'on regrettait qu'il ne reçoive pas tous les groupes politiques. Ce n'est pas à lui de choisir", déclare Emmanuel Grégoire, député PS de la 7e circonscription de Paris, dans Les Grandes Gueules, sur RMC.
"On ne peut pas se satisfaire d'un blocage et notre devoir de parlementaires, c'est aussi de contribuer à proposer une réponse à ce contexte très particulier d'instabilité politique et l'instabilité parlementaire ne doit pas se traduire par un blocage du pays", ajoute-il.
Quand sera connu le nom du nouveau Premier ministre?
L'annonce du nom du nouveau Premier ministre ne devrait pas intervenir avant le week-end, voire lundi, et encore davantage de temps devrait être requis pour connaître la composition de l'équipe ministérielle qu'Emmanuel Macron veut "resserrée", croit savoir l'AFP.
Entre-temps, Emmanuel Macron doit s'offrir une parenthèse avec la réouverture en grande pompe de Notre-Dame samedi, où plusieurs dizaines de chefs d'Etat ou de gouvernement, dont le président élu américain Donald Trump, sont annoncés.
"Il ne veut pas en parler:" Tondelier regrette que Macron ne parle pas d'"écologie et de justice sociale"
Alors qu'Emmanuel Macron semble ne pas souhaiter recevoir à l'Elysée Marine Tondelier, la cheffe de file des écologistes, celle-ci déplore que le président de la République ne parle pas d'"écologie" ni de "justice sociale".
"Je défends deux choses avec mon mouvement des Ecologistes: l'écologie et la justice sociale et donc ces deux sujets, il ne veut pas en parler", déplore-t-elle ce vendredi sur RMC et RMC Story.
Pour Marine Tondelier, "tous les partis qui mettent en première ligne la défense des classes populaires ont été écartés du rendez-vous", avec le président de la République qui continue de consulter certains chefs de partis avant la nomination d'un Premier ministre.
En Martinique, le protocole vie chère "suspendu" en raison de la censure, annonce le ministre
Le ministre démissionnaire des Outre-mer François-Noël Buffet a indiqué jeudi que le protocole pour lutter contre la vie chère en Martinique était "suspendu" du fait de la censure du gouvernement Barnier, tout comme "le milliard d'euros annoncé pour la Nouvelle-Calédonie".
"Le protocole vie chère est suspendu. Nous ne serons jamais en capacité d'avoir effectivement -20 %, au 1er janvier 2025, sur les 6.000 produits qui étaient prévus, a expliqué M. Buffet dans un entretien au journal Ouest-France.
La diminution voire la suppression de la TVA est également remise en cause, a ajouté le ministre, soulignant: "Puisque ce n'est pas voté, cela ne s'applique pas". "Cette suspension va ajouter de l'angoisse et du stress sur des territoires qui n'en ont pas besoin et qui aspirent surtout au calme et à la sérénité", a-t-il poursuivi.
"Réveillez-vous!": la colère de Manuel Bompard après les propos d'Olivier Faure
Alors que le premier secrétaire du PS Olivier Faure s'est dit prêt à négocier avec les macronistes et la droite, le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard fait part de sa colère après les propos de son allié au sein du NFP.
"Gouverner avec ceux qui pensent qu’il y’a en France 'des Français de papier' et que 'certains régressent vers leurs origines ethniques'? Eh oh, réveillez-vous! respectez-vous! respectez les électeurs", a-t-il tonné sur X (anciennement Twitter).
L'allocution d'Emmanuel Macron suivie par 17,5 millions de téléspectateurs
Un total de 17,5 millions de téléspectateurs ont regardé jeudi soir à 20h l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron sur l'ensemble des chaînes qui la diffusaient, au lendemain d'une censure historique qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier, selon des chiffres de Médiamétrie vendredi.
Cela représente 76,2% de part d'audience (PDA), ce qui signifie que plus de 7 personnes sur 10 qui étaient devant la télévision à ce moment-là regardaient cette allocution de dix minutes.
"Stupéfiant": l'Insoumis Manuel Bompard s'en prend au PS après les propos d'Olivier Faure
Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard s'en est pris à son allié au sein du NFP le socialiste Olivier Faure qui s'est dit prêt à une alliance avec les macronistes et le bloc de droite et à discuter sur la réforme des retraites.
"Pour rejoindre une coalition avec les macronistes, le Parti Socialiste est désormais prêt à renoncer à l’abrogation de la retraite à 64 ans. Le serment du 8 juin 2023 de 'tout faire' pour cette abrogation est-il déjà enterré? Stupéfiant",a assuré le député LFI sur X.
Les socialistes prêts à négocier avec les macronistes et les Républicains sur la base "de concessions réciproques"
Le secrétaire général du PS Olivier Faure se dit prêt à négocier avec les macronistes et la droite notamment sur la réforme des retraites, sur la base de "concessions réciproques".
"Je souhaite qu'il y ait une négociation. Je suis prêt à discuter. Je vois bien qu'il n'y a pas de majorité absolue et qu'il faut bien, à un moment, venir arracher un certain nombre de décisions, en échange de compromis et de concessions réciproques", assure Olivier Faure ce vendredi sur Franceinfo.
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2024 est l'année politique la plus "dangereuse" et "imprévisible" depuis 1968
Pour le politologue Alain Duhamel, 2024 marqué par la dissolution de l'Assemblée nationale et la valse des Premiers ministres, est "l'année politique la plus nouvelle, la plus dangereuse, la plus imprévisible, spectaculaire et intéressante depuis 1968", estime-t-il ce vendredi sur RMC et BFMTV.
"En 1968, il y a eu l'éclatement du gouvernement et sa majorité: pendant 48 tout s'en allait, les ministres quittaient leur ministère, les députés leurs affinités et on est dans une situation du même genre qui est hors-norme", analyse l'éditorialiste.
"Il peut y avoir de vraies nouveautés qui surgissent de cette situation", ajoute Alain Duhamel.
La dissolution "une absurdité politique intégrale", tacle Alain Duhamel
Et maintenant que fait-on? Après la démission du Premier ministre Michel Barnier, le politologue Alain Duhamel estime qu'il faut "expérimenter la culture du compromis". "C'est le contraire de la logique et la tradition de la Ve République mais je l'appelle de mes vœux".
Car l'autre option d'Emmanuel Macron ne risque pas de faire avancer les choses: "Ou bien on va continuer dans cette situation bloquée comme c'est le cas depuis la dissolution qui était une absurdité intégrale", tacle Alain Duhamel sur RMC et BFMTV.
Emmanuel Macron doit "recevoir tout le monde, c'est de la courtoisie républicaine", juge Alain Duhamel
Sur RMC et BFMTV, le politologue Alain Duhamel estime qu'Emmanuel Macron doit recevoir tout le monde par "courtoisie républicaine", alors que l'écologiste Marine Tondelier assure ne pas avoir été conviée à l'Elysée.
"Il a tort. Quand on est le président, qu'on représente la République il faut pouvoir recevoir les dirigeants de tous les partis, ceux qu'on aime et qu'on n'aime pas", assure l'éditorialiste.
"Le président doit recevoir tout le monde, tout le monde est légitime à être reçu. Mais il ne reçoit pas pour négocier avec les partis pour le Premier ministre", ajoute Alain Duhamel.
"Tout le monde est irresponsable sauf lui": Raphaël Glucksmann tacle Emmanuel Macron
L'eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann s'en est pris à Emmanuel Macron après l'allocution du président de la République: J'étais sidéré, tout le monde est irresponsable sauf lui. Nous ne sommes pas assez intelligents pour avoir compris", a-t-il assuré ce vendredi sur RTL.
"J’ai retenu qu’un homme qui préside aux destinés de la nation est incapable de se compter parmi les responsables de la crise qu’on traverse", a ajouté l'eurodéputé.
Pour Raphaël Glucksmann, Emmanuel Macron "n'a pas d'autres choix que de discuter" avec toutes les forces politiques et faire l'effort de discuter "avec des gens qu’on n’aime pas". "Mais c’est ce que les Français ont fait des les urnes".
Marine Tondelier sur RMC: "Ils préfèrent être tenus en laisse par le Rassemblement national"
Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, sur RMC:
"Mais que fait-il, Emmanuel Macron? On ne comprend plus où il veut en venir. Tout le monde cherche des solutions, sauf lui. Hier, c’était un règlement de comptes avec les parlementaires. Il a forgé son propre arc républicain. Et il n’a pas beaucoup de flèches dans son arc", assure l'écologiste.
"J’ai fait le JT de 13h pour demander d’être reçue. Je ne le prends pas personnellement. Je vais rentrer très tranquillement à Hénin-Beaumont. J’ai une attitude responsable. Mercredi, comme plein de gens, je me suis dit qu'avec la situation dans laquelle on est, il faut bouger. J’ai écrit à tous les chefs de groupes, à tous les partis de la majorité et du front républicain. Tout le monde m’a répondu, sauf Gabriel Attal, le chef du parti d’Emmanuel Macron. Un point plus un point, ça fait une ligne".
"Je pense qu’ils ne cherchent pas vraiment la solution. Ils regardent exclusivement vers la droite et l’extrême droite. Ils préfèrent être tenus en laisse par le Rassemblement national, comme ça s’est passé pendant des semaines, plutôt que de changer de cap et de mettre en place une justice sociale et fiscale, et s’occuper un peu d’écologie. C’est leur choix."
Emmanuel Macron en quête d'un soutien de la gauche pour son futur gouvernement
Qui à Matignon? La piste de François Bayrou tient la corde
Malgré les consultations politiques prévues ce vendredi, avec la nouvelle main tendue aux socialistes notamment, c'est une évidence d'après une figure macroniste: le président ne devrait pas nommer un Premier ministre de gauche. D'après plusieurs sources, Emmanuel Macron opterait plutôt pour un de ses proches. Et deux noms reviennent.
D'abord, celui de Sébastien Lecornu. Ministre démissionnaire des Armées, c'est un proche parmi les proches. Mais cette piste semble coincer... au sein même du bloc central. Car certains de ses membres craignent des négocations trop cordiales avec le RN, qui ne le censurerait pas a priori.
>>> Notre article ici - Le portrait-robot du candidat parfait pour le poste de Premier ministre
De la même façon, François Bayrou semble avoir les faveurs du RN. La piste du patron du Modem tient d'ailleurs la corde. Allié historique d'Emmanuel Macron, il entretient lui aussi de bonnes relations avec le RN et est favorable à l'une de leurs demandes: la mise en place de la proportionnelle. Un député macroniste juge en tout cas l'hypothèse Bayrou très crédible.
(HT)
Marine Tondelier à 7h40 ce vendredi sur RMC
Ce vendredi, Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, sera l'invitée du 7h40 sur RMC.
A 8h30, l'éditorialiste politique Alain Duhamel répondra aux questions d'Apolline de Malherbe.
Budget: en quoi consiste la "loi spéciale" annoncée par Emmanuel Macron?
Le futur gouvernement déposera une loi spéciale "avant la mi-décembre au Parlement", a annoncé jeudi soir Emmanuel Macron, tablant sur cet outil législatif rare mais déjà utilisé, pour permettre à l'appareil d'Etat de fonctionner en l'absence de promulgation d'un budget au 1er janvier.
Mais qu'est-ce qu'une "loi spéciale"? C'est l'un des instruments permettant au gouvernement d'éviter une paralysie administrative si un budget de l'Etat ne peut être promulgué au 1er janvier. L'article 47 de la Constitution dispose que "le Gouvernement demande d'urgence au Parlement l'autorisation de percevoir les impôts" et ouvre par décrets les dépenses nécessaires au fonctionnement de l'Etat.
La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) dessine deux voies: demander avant le 11 décembre à l'Assemblée de voter sur la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, ou déposer avant le 19 décembre un "projet de loi spéciale" pour continuer à percevoir les impôts après le 1er janvier, le temps que le Parlement adopte un vrai projet de loi de finances.
Pour des raisons liées à la situation politique et/ou au calendrier serré, Emmanuel Macron semble donc avoir tranché en faveur de la deuxième option.
Martinique: le protocole vie chère "suspendu" en raison de la censure, annonce le ministre
Le ministre démissionnaire des Outre-mer François-Noël Buffet a indiqué jeudi que le protocole pour lutter contre la vie chère en Martinique était "suspendu" du fait de la censure du gouvernement Barnier, tout comme "le milliard d'euros annoncé pour la Nouvelle-Calédonie".
"Le protocole vie chère est suspendu. Nous ne serons jamais en capacité d'avoir effectivement -20 %, au 1er janvier 2025, sur les 6.000 produits qui étaient prévus, a expliqué M. Buffet dans un entretien au journal Ouest-France.
La diminution voire la suppression de la TVA est également remise en cause, a ajouté le ministre, soulignant: "Puisque ce n'est pas voté, cela ne s'applique pas".
"Cette suspension va ajouter de l'angoisse et du stress sur des territoires qui n'en ont pas besoin et qui aspirent surtout au calme et à la sérénité", a-t-il poursuivi.
Lucie Castets "choquée" par les propos de Macron sur un "front antirépublicain"
Au lendemain de la censure du gouvernement Barnier et après l'allocution du président de la République, Lucie Castets, candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire l'été dernier, s'est dite jeudi soir "extrêmement choquée" des déclarations d'Emmanuel Macron concernant "un front antirépublicain".
"J'ai eu l'impression d'un président de la République qui est à la fois chef de tout mais responsable de rien", a-t-elle déclaré en marge d'un déplacement à Tours.
"Je suis aussi extrêmement choquée par le fait que le président de la République déclare que les forces de gauche, qui ont voté pour la censure, ont créé un front antirépublicain, quand on se souvient comment ont été élus beaucoup de députés macronistes, grâce au barrage républicain", a-t-elle poursuivi.
"Je suis extrêmement choquée de cette accusation de la part du président de la république. Je ne la trouve pas à la hauteur des enjeux", a-t-elle insisté.
Jordan Bardella "préoccupé"...
Pour Jordan Bardella, Emmanuel Macron “s'est inscrit dans une dérive préoccupante de la macronie” lors de son allocution.
Le président du Rassemblement national poursuit sur X: “Les parlementaires du Rassemblement National défendent leurs électeurs et jouent leur rôle d'opposants dans le cadre des institutions républicaines. Cette manière qu'ont le président de la République et ses soutiens de les pointer d'un doigt vengeur est très inquiétante en démocratie”.
Macron recevra vendredi les chefs des groupes parlementaires du PS, du camp macroniste et de LR
Emmanuel Macron recevra vendredi les chefs des groupes parlementaires du Parti socialiste, du camp présidentiel et du parti Les Républicains, a-t-on appris de sources parlementaires et au sein de l'exécutif.
En début de matinée, le chef de l'Etat doit recevoir les dirigeants de son camp (Renaissance, Modem, Horizons...). Puis en fin de matinée les chef des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner, ainsi que le chef du parti Olivier Faure, selon un cadre socialiste.
En début d'après-midi, ce sera au tour des dirigeants de LR. La France insoumise, le Rassemblement national ou encore les Ecologistes n'ont pas été invités à ce stade, selon ces sources.
Olivier Faure fustige les propos d'Emmanuel Macron
Pour Olivier Faure, “la vraie irresponsabilité dans le débat budgétaire, c'est d’avoir sacrifié l’accès aux soins, les retraités modestes, les Ehpads et l’hôpital public”.
Le premier secretaire du Parti Socialiste poursuit sur X (Twitter): “Je ne connais qu’un front anti républicain, celui donne des gages à l’extrême droite, qui la banalise et qui négocie exclusivement avec elle”.
Eric Ciotti: "un Président commentateur impuissant du chaos qu’il a lui même érigé"
Éric Ciotti est, lui aussi, en colère après les propos d’Emmanuel Macron. Le député dénonce “une intervention présidentielle pour rien” et un président “commentateur impuissant du chaos qu’il a lui-même érigé”.
“Oser parler de front anti-républicain est une faute morale, la censure est inscrite dans la constitution de Michel Debré et du Général de Gaulle !”, peut-on lire dans un tweet sur X.
Macron est "la cause du problème" et "s'en ira par la force des événements", assure Mélenchon
Emmanuel Macron est "la cause du problème" politique en France et "s'en ira par la force des événements", a assuré le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, jeudi soir sur TF1.
"C'est lui qui fiche la pagaille c'est lui bloque tout et ne veut entendre personne", a dit Jean-Luc Mélenchon, en estimant que "dans un mois ou dans deux mois peut être, le Rassemblement national finira par se dire qu'il n'y a pas d'autre solution" que le départ d'Emmanuel Macron de l'Elysée, que les Insoumis appellent de leurs voeux depuis l'été.
Marine Le Pen: "la censure n’est pas anti-républicaine"
Marine Le Pen tient à rappeler à Emmanuel Macron que “la censure n’est pas anti-républicaine”.
“Petit rappel au Président Macron, censé être le garant de la Constitution: la censure n’est pas anti-républicaine, elle est prévue dans la Constitution de notre Ve République”, écrit la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale sur X.
Pour Louis Boyard, “nous avons à la tête de notre pays un homme seul”
Pour le député NFP-LFI Louis Boyard, Emmanuel Macron est “seul contre le Parlement” et “seul contre le peuple Français”. “Mais il reste persuadé d’avoir raison contre tous. Il ne croyait pas à la censure? Nous devons lui faire comprendre ce qu’est la démission”, a-t-il écrit sur X (Twitter).
Mathilde Panot, elle, assure que la France "mérite définitivement mieux que Macron". " Incapable de reconnaître sa responsabilité, de dépasser son narcissisme maladif, de comprendre la colère qui secoue le pays", peut-on lire sur X.
Ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron
Voici les 4 points à retenir de l’allocution du président de la République:
- La dissolution "n'a pas été comprise": Emmanuel Macron a reconnu que sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale en juin "n'a pas été comprise", assumant "sa responsabilité".
- Un Premier ministre "dans les prochains jours" pour un gouvernement "d'intérêt général": Emmanuel Macron a promis de nommer "dans les prochains jours" un Premier ministre chargé de former un gouvernement "resserré" et "d'intérêt général".
- Pas de démission: Le chef de l’État a assuré qu'il accomplirait son mandat "pleinement, jusqu'à son terme", alors qu'un nombre grandissant de responsables politiques en appellent ou évoquent sa démission.
- Budget: Emmanuel Macron a annoncé le dépôt d'un projet de "loi spéciale" au Parlement à la mi-décembre pour "appliquer en 2025 les choix (budgétaires) de 2024".
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Budget: un projet de "loi spéciale" sera déposé à la mi-décembre au Parlement
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir le dépôt d'un projet de "loi spéciale" au Parlement à la mi-décembre pour "appliquer en 2025 les choix (budgétaires) de 2024".
La "priorité" du nouveau Premier ministre "sera le budget, alors que les discussions au Parlement ont été interrompues par la motion de censure. Une loi spéciale sera déposée "avant la mi-décembre au Parlement", a affirmé le président de la République lors d'une allocution télévisée, au lendemain de la censure historique du gouvernement.
"Cette loi temporaire permettra, comme c'est prévu par notre Constitution, la continuité des services publics et de la vie du pays. Elle appliquera pour 2025 les choix de 2024".
Un Premier ministre nommé dans les prochains jours: vers un "gouvernement d'intérêt général"
Emmanuel Macron a promis jeudi de nommer "dans les prochains jours" un Premier ministre chargé de former un gouvernement "resserré" et "d'intérêt général", dans une allocution aux Français prononcée au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier.
Ce futur chef du gouvernement, "je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement qui puisse y participer ou, à tout le moins, qui s'engage à ne pas le censurer", a expliqué le président de la République.
Macron assure qu'il accomplira son mandat "pleinement, jusqu'à son terme"
Emmanuel Macron a assuré jeudi, lors d'une allocution aux Français, qu'il accomplirait son mandat "pleinement, jusqu'à son terme", alors qu'un nombre grandissant de responsables politiques en appellent ou évoquent sa démission.
"Le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans et je l'exercerais pleinement jusqu'à son terme", a déclaré le président de la République, au lendemain du renversement du gouvernement de Michel Barnier par l'Assemblée nationale.
Le départ du chef de l'État est souhaité par 59% à 61% des Français, selon des sondages Odoxa et Elabe publiés jeudi.
La dissolution "n'a pas été comprise", "c'est ma responsabilité", reconnaît Macron
Emmanuel Macron a reconnu jeudi que sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale en juin "n'a pas été comprise", assumant "sa responsabilité" dans une allocution aux Français au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier.
Cette décision, "beaucoup me l'ont reprochée et je sais, beaucoup continuent de me le reprocher. C'est un fait et c'est ma responsabilité", a affirmé le président de la République.
Emmanuel Macron remercie Michel Barnier
"Je veux ici remercier Michel Barnier pour son dévouement et sa pugnacité", salue Emmanuel Macron pendant son allocution.
Pour le président de la République, "le gouvernement a été censuré, ce qui est inédit depuis soixante ans, parce que l'extrême droite et l'extrême gauche se sont unies dans un front antirépublicain."
Emmanuel Macron prend la parole depuis l'Elysée
Au lendemain d'une censure historique, Emmanuel Macron, revenu au coeur de l'attention, s'adresse aux Français.
Bruno Retailleau prêt à "terminer" son travail mais pas avec la gauche
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau est "prêt à continuer et terminer [s]on travail à Beauvau" mais exclut de collaborer avec "un Premier ministre de gauche", indique-t-il dans un entretien publié jeudi par Le Figaro.
"Je suis prêt à continuer et terminer mon travail à Beauvau, si je dois y rester. Mais il est évident qu'il y a des conditions dans lesquelles je refuserai ma participation au gouvernement", a assuré le ministre de l'Intérieur démissionnaire.
"Je ne travaillerai pas avec la gauche qui s'est compromise en votant comme un seul homme la motion de censure scandaleusement rédigée par LFI. Le mélenchonisme, c'est la gauche la plus archaïque d'Europe", a-t-il poursuivi.
Le nom du prochain Premier ministre ne sera pas annoncé ce soir
L'identité du successeur de Michel Barnier au poste de Premier ministre ne sera pas dévoilée jeudi soir par Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée, a indiqué à l'AFP un proche du président.
Le chef de l'Etat doit s'exprimer à 20h, au lendemain de l'adoption de la motion de censure qui a renversé le gouvernement Barnier. Plusieurs noms circulaient jeudi, parmi lesquels celui du patron du MoDem François Bayrou, du ministre des Armées Sébastien Lecornu, ou encore de l'ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve.
Les Français partagés sur la censure, six sur dix réclament la démission de Macron
Les Français sont partagés sur la motion de censure du gouvernement votée par l'Assemblée, mais réclament à 59% la démission d'Emmanuel Macron, selon un sondage Odoxa Backbone pour Le Figaro paru jeudi.
La censure adoptée mercredi soir est "plutôt une bonne chose" pour 52% des personnes interrogées et "plutôt une mauvaise chose" pour 48%, deux scores dont les marges d'erreur se recoupent.
Emmanuel Macron est par ailleurs jugé comme "le principal responsable de l'instabilité politique actuelle" par 46% des Français, loin devant "l'ensemble des forces politiques qui ne sont pas parvenues à s'entendre" (29%) ou Michel Barnier, cité par seulement 4% des sondés.
Macron a "pris acte" de la démission
L'Elysée annonce par communiqué que le président de la République a accepté la démission du gouvernement de Michel Barnier.
"Michel Barnier assure, avec les membres du Gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau Gouvernement", est-il précisé.
Un "changement de cap politique" est nécessaire, affirme Lucie Castets
Au lendemain de la censure du gouvernement Barnier, Lucie Castets, candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire l'été dernier, a estimé jeudi nécessaire "un changement de cap politique".
"Je dis au président de la République qu'il faut reconnaître le résultat des élections", a-t-elle martelé en marge d'un déplacement à Tours (Indre-et-Loire). "Je l'invite à repartir de ces constats pour désigner un gouvernement issu de la gauche, du Nouveau Front populaire".
Désignée par l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire comme candidate pour Matignon au lendemain des élections législatives en juillet, Lucie Castets a assuré cette fois "ne pas en faire une question de personne".
Pourquoi les marchés financiers restent calme malgré les incertitudes?
Tant pour les actions en Bourse que sur pour les taux d'emprunt, les investisseurs ont accueilli la chute du gouvernement de Michel Barnier et la crise politique avec flegme.
Signe de l'absence de panique, la Bourse de Paris progressait à la mi-journée, et l'euro, marqueur du niveau d'inquiétude en zone euro, lui aussi progressait.
"Le marché avait déjà anticipé l'instabilité gouvernementale", relève auprès de l'AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles pour Kiplink Finance. Et en se projetant sur l'avenir, "le marché est conscient que ce ne sera ni LFI ni RN" qui seront amenés à diriger le prochain gouvernement "et ça le rassure", ajoute-t-il.
Les députés de la droite se réunissent autour de Laurent Wauquiez
Les députés de la droite républicaine se réunissent ce jeudi à 15h autour de Laurent Wauquiez.
Le chef des députés de droite Laurent Wauquiez a prévenu plus tôt dans la matinée que la participation du parti Les Républicains (LR) au gouvernement ne valait que pour Michel Barnier, même s'il a promis de ne pas faire "tomber" le futur exécutif.
Marine Tondelier demande à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu du NFP
La secrétaire nationale d'EE-LV Marine Tondelier appelle Emmanuel Macron a consulter l'ensemble des forces politiques avant de nommer un Premier ministre.
"Si vous annonciez ce soir à 20h un nom de Premier ministre sans même avoir consulté les forces politiques qui ont contribué à la victoire du camp républicain, vous porteriez la très lourde responsabilité de tourner tout à la fois le dos au vote des Françaises et des Français et d'enliser le pays dans une crise politique", assure l'écologiste dans une longue lettre au président de la République.
Et pour Matignon, Marine Tondelier à une idée. Elle demande à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre de gauche
Qu'attendre de Macron ce soir?
Philippe Moreau-Chevrolet, spécialiste de communication politique et professeur à Sciences-Po Paris, explique ce qu'on peut attendre de la prise de parole d'Emmanuel Macron à 20h ce soir.
"Soit il annonce très rapidement un Premier ministre et il l'annoncera à ce moment-là ou commentera l'annonce qui a été faite. Un scénario envisagé par l'Elysée", décrypte-t-il dans Estelle Midi sur RMC.
Autre scénario: "Essayer de rassurer et donner du sens à ce qui est en train de se passer. Essayer de rétablir un peu de calme, et se préparer du mieux possible à Notre-Dame samedi, son grand moment de communication qu'il prépare depuis des mois. C'est un jeu d'équilibriste"
"Paradoxalement je pense qu'il aime bien ce genre de situations car c'est vers lui que tout converge. C'est tout l'art d'Emmanuel Macron de se mettre dans la difficulté pour s'en sortir. Mais c'est une situation plus extrême que par le passé", juge-t-il.
"Michel Barnier avait face à lui des gens de mauvaise foi", juge Charles Consigny
Pour l'avocat Charles Consigny ancien candidat LR aux législatives qui se dit "triste" pour Michel Barnier, le premier ministre démissionnaire a du faire face à des adversaires "de mauvaise foi".
"Je pense qu'on avait quelqu'un de bien. Michel Barnier a essayé de faire les choses de bonne foi mais il avait face à lui des gens de mauvaise foi notamment le RN qui a un agenda caché", juge-t-il sur RMC et RMC Story.
"C'est un mauvais coup pour la France et on le paiera et on est déjà en train de le payer ! Macron fait des déplacements à l'international, personne ne l'écoute, la France n'est plus un pays que l'on écoute", juge-t-il sur le plateau des Grandes Gueules.
Le PS demande à être reçu par Emmanuel Macron
Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, le Parti socialiste renouvelle son souhait de voir nommé "un Premier ministre de gauche, ouvert au compromis, qui renonce à tout passage en force via l’article 49-3, en contrepartie de quoi serait signé un accord de non-censure".
Et il demande à Emmanuel Macron de "recevoir ce jour les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat ayant participé au Front Républicain, afin de confronter nos points de vue sur les issues possibles d’une sortie de crise".
François Bayrou à l'Elysée avec Emmanuel Macron
Comme indiqué par Le Parisien et RTL, François Bayrou déjeune à l'Elysée avec Emmanuel Macron. Le nom du président du Modem circule parmi les potentiels successeurs de Michel Barnier.
Le président de la République, qui a reçu à la mi-journée la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet, doit également recevoir le président du Sénat, Gérard Larcher, à 15h.
Sans gouvernement, la FNSEA ne veut pas de contrôles dans les fermes
L'administration ne doit plus exercer de contrôles dans les fermes tant qu'un gouvernement n'est pas en mesure de tenir les promesses faites aux agriculteurs, a estimé mercredi soir le président du syndicat FNSEA après la censure du gouvernement de Michel Barnier.
"Nous n'avons plus d'Etat, nous n'avons plus de gouvernement pour nos solutions, eh bien à compter de ce [mercredi] soir il n'y a plus de contrôles dans nos exploitations !", a affirmé Arnaud Rousseau lors d'un meeting avec le syndicat allié Jeunes agriculteurs (JA) en Dordogne, selon un enregistrement communiqué à l'AFP.
"Pas de la démagogie"
"C'est pas de la démagogie. La réalité, c'est que tant que les promesses ne sont pas tenues, (...) c'est pas la peine de faire travailler l'administration. (...) Les contrôles reprendront quand les promesses auront été tenues", a avancé le président du syndicat majoritaire sous les applaudissements de la salle.
Un député appelle ses pairs à tous démissionner pour permettre une "auto-dissolution"
Alors qu'Emmanuel Macron ne peut pas dissoudre l'Assemblée nationale avant juin prochain, le député des Français de l'étranger Stéphane Vojetta appelle tous ses collègues à démissionner pour permettre une "auto-dissolution" pour de nouvelles législatives en février.
>>> Notre article à retrouver ici - Un député appelle à une grande démission collective pour une "auto-dissolution
"La démission collective des 577 députés est une option de déblocage", estime l'élu sur X.
Pour Stéphane Vojetta, les députés qui demandent la démission d'Emmanuel Macron 'faute d’alternative car pas de dissolution possible avant juillet 2025' "sont des menteurs et des lâches".
Michel Barnier quitte l'Elysée après son entretien avec Emmanuel Macron
Après un entretien d'une heure avec Emmanuel Macron, Michel Barnier vient de quitter l'Elysée et retourne à Matignon.
Yaël Braun-Pivet puis Gérard Larcher seront reçus à l'Elysée ce jeudi
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet va être reçue ce jeudi à l'Elysée à 12h15 par Emmanuel Macron.
Après elle, c'est le président du Sénat Gérard Larcher qui se rendra à 15h à l'Elysée pour s'entretenir avec le président de la République.
Ségolène Royal dit à Emmanuel Macron être encore "disponible" pour Matignon
Une fois n'est pas coutume, Ségolène Royal assure à Emmanuel Macron être "disponible" pour Matignon.
"Je le dois à toutes les femmes et petites filles", dit l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle qui explique avoir écrit au président de la République lui assurant être "disponible" pour être Première ministre.
Sans fonction politique depuis 2021, Ségolène Royal assurait déjà cet été être "disponible" pour Matignon alors que le président de la République cherchait déjà un Premier ministre avant de finalement nommer Michel Barnier.
La France dans le "chaos" selon la presse européenne
"Chaos", "grande incertitude", "la pire crise politique" vécue par le président français Emmanuel Macron: la presse européenne s'inquiète après la censure du gouvernement de Michel Barnier, qu'elle qualifie de "saut dans le vide" pour la France.
"Il est plus facile de (re)construire Notre Dame qu'un budget", ironise le quotidien berlinois Tagesspiegel.
"Tout le monde montre les autres du doigt. La France en est de nouveau au même point que cet été: les coalitions et les compromis sont mal vus, c'est toujours la faute des autres", assène le journal berlinois, fustigeant le peu de culture du compromis de la classe politique française.
"Le système de la Ve République est-il à bout de souffle?" s'interroge de son côté le quotidien de centre gauche allemand Süddeutsche Zeitung.
"Le véritable responsable de la débâcle est Macron, pour avoir (...) nommé un Premier ministre conservateur issu d'un parti minoritaire et mourant, pensant que cela faciliterait l'approbation de mesures nécessairement impopulaires", assure un éditorialiste du quotidien espagnol El Pais.
Plus d'informations ici.
La Bourse de Paris positive malgré la chute du gouvernement
La Bourse de Paris évolue en hausse jeudi malgré la chute du gouvernement de Michel Barnier la veille après une motion de censure largement approuvée par les députés.
L'indice vedette CAC 40 enjambe pour l'instant la crise politique sans encombre: vers 10h, il avançait de 0,65%, gagnant 47,72 points à 7.351,00 points. La veille, il a grimpé de 0,66% à 7.303,28 points.
"Au niveau des écarts de taux entre la France et l'Allemagne, que tout le monde regarde, on se situe à" environ 0,80 point de pourcentage vers 10h, "ce qui est même moins que la semaine dernière", souligne Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.
Michel Barnier est arrivé à l'Elysée pour remettre sa démission à Emmanuel Macron
Comme prévu, Michel Barnier est arrivé ce jeudi àn l'Elysée pour remettre sa démission de son poste de Premier ministre au président de la République Emmanuel Macron.
Conformément à l'article 50 de la Constitution, après l'adoption d'une motion de censure par l'Assemblée nationale, "le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement". Emmanuel Macron s'adressera aux Français jeudi à 20h dans une allocution solennelle.
Après la chute du gouvernement, les compagnies aériennes vont rembourser des trop-perçus
Des compagnies aériennes ayant augmenté leurs tarifs pour les voyages à partir de janvier, afin de prendre en compte une hausse des taxes, vont rembourser le trop-perçu à leurs clients après la chute du gouvernement, ont-elles confirmé jeudi.
Avec la censure mercredi soir du gouvernement de Michel Barnier, le projet de loi de finances 2025 est gelé, alors qu'il prévoyait notamment un triplement de la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA) dans le cadre d'un alourdissement d'un milliard d'euros de la fiscalité du transport aérien.
Début novembre, sans attendre l'adoption du budget, plusieurs compagnies aériennes exploitant des lignes depuis la France avaient annoncé qu'elles répercutaient cette hausse sur les tarifs de leurs billets pour des vols à partir du 1er janvier.
LFI censurera "bien sûr" tout Premier ministre qui n'est pas issu du NFP prévient Mathilde Panot
La cheffe des députés de La France insoumise Mathilde Panot a prévenu jeudi sur LCI que la formation de gauche radicale censurerait "bien sûr" à l'Assemblée nationale tout Premier ministre qui n'est pas issu du Nouveau Front populaire, après la censure mercredi soir de Michel Barnier.
Ce vote de censure s'appliquerait également à Bernard Cazeneuve, figure de centre-gauche régulièrement citée pour Matignon, "qui n'est pas du NFP", a insisté Mathilde Panot, Bernard Cazeneuve ayant quitté le PS pour monter sa propre formation politique.
"Je ne suis candidat à rien" assure Sébastien Lecornu
"Je ne suis candidat à rien" assure Sébastien Lecornu, ministre des Armées démissionnaire, sur RTL, alors que son nom circule pour Matignon. "C’est le président de la République qui nomme. Et à chaque fois, à chaque remaniement, j’ai le droit à peu près au même refrain", explique-t-il.
Yaël Braun-Pivet demande à Macron de nommer "rapidement" un Premier ministre
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a demandé jeudi à Emmanuel Macron de nommer "rapidement" un Premier ministre en remplacement de Michel Barnier censuré la veille car "il ne faut pas laisser le flottement" s'installer.
Si un nouveau gouvernement est rapidement nommé, la présidente de l'Assemblée a souhaité sur France Inter qu'il poursuive "la navette parlementaire sur le projet de loi de sécurité sociale qui n'a pas été adopté avec l'adoption de la motion de censure".
Extrêmes: "Leurs seules références politiques, c'est Baron noir", tacle Bertrand
Interrogé sur des scénarios fictifs de présidentielle anticipée, Xavier Bertrand balaie d'un revers de la main et en profite une nouvelle fois pour tacler les extrêmes.
"Il y a trop de monde à l'Assemblée nationale, et surtout aux extrêmes, pour qui la référence politique c'est Baron noir (série politique de Canal+ ndlr) et pas les mémoires du général de Gaulle. Donc on n'est pas non plus obligés de rentrer dans ce délire, faisons la part des choses", lance le président de la région Hauts-de-France face à Apolline de Malherbe.
"C'est à Macron d'y répondre": Xavier Bertrand ne se prononce pas sur le nom du futur Premier ministre
Interrogé sur le nom du futur Premier ministre, le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand refuse de se prononcer. Lui-même pressenti pour être chef de l'Etat l'été dernier, il estime que c'est au seul Président de la République de trancher:
"Posez la question à Emmanuel Macron, c'est à lui d'y répondre", a-t-il assuré à Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV.
Bertrand explique ce qu'il attend de Macron
Emmanuel Macron s'exprimera ce soir à 20h, Xavier Bertrand explique sur RMC-BFMTV ce qu'il en attend: "Il faut qu'il nous dise clairement quelle voie il propose pour le pays, quelle solution politique. Le chef de l'Etat est le symbole de la stabilité dont on a besoin compte tenu de la crise politique que l'on traverse", juge-t-il.
"Coup d'Etat rampant": Bertrand tacle ceux qui appellent à la démission de Macron
Sur RMC-BFMTV, Xavier Bertrand poursuit sa diatribe contre Marine Le Pen. "Celles et ceux qui veulent le départ du chef de l'Etat se rendent coupables d'un coup d'Etat rampant", avance-t-il.
"Madame Le Pen pleurnichait voilà dix jours pour dire qu'on voulait mettre un terme à son mandat. Et elle voudrait mettre un terme au mandat du chef de l'Etat."
"Quand on aspire aux plus hautes fonctions dans un pays, on se garde de faire ou dire n'importe quoi. On fait preuve de responsabilité. Elle est irresponsable, comme Jean-Luc Mélenchon", tacle-t-il.
Xavier Bertrand s'en prend à LFI et au RN "qui n'ont en tête que leurs intérêts"
Après la motion de censure de LFI votée avec le RN, le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand estime que "c'est comme si les deux extrêmes, LFI et le RN, étaient devenus le centre de la vie politique".
"Mais ils n'ont en tête que leurs intérêts à eux. Il n'y a que Mélenchon qui compte pour lui. Il n'y a que Marine Le Pen qui compte pour le RN, l'intérêt du pays, ça ne compte pas pour eux", ajoute-t-il sur RMC et BFMTV.
Xavier Bertrand tacle Marine Le Pen: "Elle veut sauver sa tête"
"C'est une menteuse". Xavier Bertrand a lourdement taclé Marine Le Pen sur RMC-BFMTV concernant le vote de la censure par le RN, estimant Michel Barnier "courageux", mais "tombé dans le piège du RN".
"La seule chose qui compte pour elle c'est de sauver sa tête", accuse-t-il.
>>> Notre article ici - "C'est une menteuse": Xavier Bertrand accuse Marine Le Pen et dénonce un "coup d'Etat rampant"
"Vous avez vu comme ton a changé depuis les réquisitions du procès ? Elle sait qu'elle est sous le coup d'une interdiction de se présenter aux élections."
"Un sentiment de honte": Xavier Bertrand s'exprime après la destitution du gouvernement
Après la destitution du gouvernement Xavier Bertrand le Président du conseil régional des Hauts-de-France un temps pressenti pour Matignon fait part sur RMC et BFMTV de sa "honte" et de sa "colère".
"J'ai un sentiment de honte par le spectacle donné à l'Assemblée nationale par les extrêmes", assure-t-il ce mercredi.
"J'ai aussi un sentiment de colère parce qu'on est en train de rendre les Français responsables de cette situation alors qu'ils ont voté et qu'ils ont imposé à la classe politique de sortir de cette situation", poursuit Xavier Bertrand.
La chute du gouvernement "réduit la probabilité d'une consolidation des finances publiques", alerte Moody's
L'agence de notation Moody's estime que la chute du gouvernement de Michel Barnier "réduit la probabilité d'une consolidation des finances publiques" de la France et "aggrave l'impasse politique du pays".
"Ce vote reflète l'environnement politique fracturé du pays" et "cet événement est négatif pour le crédit", soit la note du pays, indique Moody's, une des trois agences de notation mondiales, dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.
LR "ne fera pas tomber" le futur gouvernement même s'il n'y participe pas, assure Laurent Wauquiez
Les Républicains ne "feront pas tomber" le futur gouvernement même s'ils décidaient de ne pas y participer, a indiqué jeudi leur chef de file à l'Assemblée Laurent Wauquiez sur France 2.
"On ne sera pas dans le blocage, on ne sera pas dans la stratégie du pire (...), on ne fera pas tomber le gouvernement, on ne fera pas ce qu'a fait Marine Le Pen", a déclaré M. Wauquiez qui conditionne la participation de LR à un futur gouvernement en fonction des priorités qui seront mises sur la table.
Qui pour remplacer Barnier? Quelques noms circulent déjà
Emmanuel Macron a déjà plusieurs noms de potentiels Premier ministre en tête pour remplacer Michel Barnier. Le nom de Sébastien Lecornu, le ministre des armées, revient beaucoup. Issu de la droite, rallié au macronisme, un profil qui pourrait éviter la foudre du RN.
François Bayrou est aussi cité. Mais le président peut-il se permettre de nommer un profil aussi proche de lui ?
Le nom de François Baroin, le maire LR de Troyes, revient aussi, selon Le Parisien.
La difficulté c’est surtout que l’équation politique n’a pas changé… Le RN aura toujours le doigt sur la gachette… Alors certains dans le camp présidentiel plaident pour ouvrir le dialogue avec la gauche, hors LFI, pour ne plus être otage de Marine Le Pen.
L’appel de Michel Picon, président de l’U2P, aux Français: "Faites-vous plaisir, on a besoin de croissance"
Michel Picon, président de l'U2P (Union des entreprises de proximité, artisans, commerçants et professionnels libéraux), sur RMC:
"Le climat est anxiogène. Je comprends les Français qui diffèrent leurs investissements, leurs travaux… Mais notre pays est tout de même un grand pays. Il va se relever. Je sais que les entreprises et nos citoyens sont plus responsables aujourd’hui que la classe politique. J’appelle à ce que chacun fasse les fêtes (de fin d’année), aille au restaurant… Faites-vous plaisir. Je sais que pour certains de nos concitoyens, c’est difficile. Mais pour tous ceux qui le peuvent, ne changez pas vos habitudes. Sinon, on va rajouter de la crise à la crise. On a besoin de croissance, d’avoir de la création d’emplois. Il y a 1.500 salariés, par semaine, qui sont licenciés dans les petites boites qui ferment partout en France."
Michel Picon, président de l’U2P: "Il faut qu’on se remette à travailler tout de suite"
Michel Picon, président de l'U2P (Union des entreprises de proximité, artisans, commerçants et professionnels libéraux), sur RMC:
"On a plein de dossiers qui sont sur la table. On a une croissance des défaillances. Il ne faut pas revivre le film qu’on a vécu cet été. Moi, je suis sidéré qu’on casse (avec la censure, ndlr) et puis qu’on dise qu’on va discuter, voir si on trouve une solution, mais qu’a priori il n’y en a pas… Comment on peut se mettre dans cette situation? Il faut que le président nomme un Premier ministre, qu’un gouvernement soit mis en place, qu’on se remette à travailler tout de suite."
Un nouveau Premier ministre annoncé dans la journée?
Chute du gouvernement de Michel Barnier: quel impact sur la situation économique?
L'OCDE revoie nettement à la baisse sa prévision de croissance pour la France. C’est simple: le thermomètre économique baisse au fur et à mesure que la température politique monte. Au moment où le gouvernement Barnier sautait, l’organisation internationale annonçait que la croissance française ne sera pas de 1,2% l’an prochain mais de 0,9% seulement, tirée vers le bas par les difficultés économiques du partenaire allemand et par l’incertitude politique en France, au moment il faut fournir un effort sans précédent de redressement des finances publiques.
>> Chute du gouvernement: quel impact sur la situation économique?
Allocution d'Emmanuel Macron: pour l'après-Barnier, le président veut aller vite
Le président de la République, Emmanuel Macron, va s'exprimer ce jeudi soir à 20h dans une allocution. Une prise de parole à peine 24h après la censure de son Premier ministre, Michel Barnier, et de son gouvernement.
L'objectif pour le chef de l'Etat, c'est d'aller vite. "C'est une façon de ne pas laisser la situation s'enliser", explique un patron de la majorité.
Selon un proche du président, sa décision concernant le nom d'un nouveau Premier ministre est déjà prise. Réponse ce soir?
>> Emmanuel Macron veut aller vite pour l'après-Barnier: "Il semble avoir pris sa décision"
Michel Barnier attendu à 10h pour remettre la démission du gouvernement
Michel Barnier est attendu jeudi à 10h à l'Elysée pour présenter la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, a déclaré la présidence.
Conformément à l'article 50 de la Constitution, après l'adoption d'une motion de censure par les députés, "le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement".
"Macron doit s'en aller", “triste journée pour la France”... les principales réactions à la censure de Barnier
Appels à la démission d'Emmanuel Macron pour LFI, promesse de "co-construire" un budget avec le prochain Premier ministre de la part de Marine Le Pen ou alerte sur la France "au bord du gouffre" pour le camp présidentiel:
Découvrez les principales réactions à la censure mercredi de Michel Barnier ici.
Xavier Bertrand à 8h30 sur RMC
Ce matin, Xavier Bertrand, président (LR) de la région Hauts-de-France, est l'invité du Face à Face d'Apolline de Malherbe.
Après l'échec Barnier, quels scénarios possibles pour Emmanuel Macron?
Le président de République Emmanuel Macron doit repartir de zéro après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Plusieurs options s'offrent à lui, même si aucune ne permet clairement de sortir de la situation de blocage que l'Assemblée nationale connaît.
>> Censure du gouvernement: après l'échec Barnier, les scénarios possibles pour Emmanuel Macron
Emmanuel Macron prend la parole ce soir
Emmanuel Macron "s'adressera aux Français" dans une allocution jeudi à 20h au lendemain de la chute du gouvernement de Michel Barnier, a annoncé mercredi l'Elysée.
Va-t-il nommer un nouveau Premier ministre dans les 24h ? "Il n'a pas le choix", juge un proche à l'AFP.
Que s'est-il passé hier à l'Assemblée?
Le gouvernement de Michel Barnier est tombé: les députés de la gauche et du Rassemblement national ont conjointement adopté mercredi une motion de censure à l'Assemblée, la deuxième seulement de l'histoire de la Ve République, ouvrant une période de fortes incertitudes politiques et financières.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun Pivet a annoncé que 331 députés ont voté la motion déposée par la gauche - 288 voix étaient nécessaires - en réponse au 49.3 du Premier ministre pour faire passer sans vote le projet de budget de la Sécurité sociale.
Trois mois seulement après sa nomination, conformément à la Constitution, Michel Barnier doit remettre sa démission à Emmanuel Macron, tout juste de retour d'une visite d'État en Arabie saoudite.
Bienvenue sur ce direct consacré au lendemain de la chute du gouvernement Barnier
Le gouvernement de Michel Barnier est tombé: les députés de la gauche et du Rassemblement national ont conjointement adopté mercredi une motion de censure à l'Assemblée, la deuxième seulement de l'histoire de la Ve République, ouvrant une période de fortes incertitudes politiques et financières.
>> Toutes les informations sur la journée de mercredi 4 décembre ici.